jeudi 30 juin 2011

les petites phrases du 30/06/2011

PRIMAIRE EELV - Eva Joly, sur France Inter :Après son succès au premier tour de la primaire écologiste (49,75% des voix), l'ex-magistrate a affirmé qu'une "une large place" sera faite dans la campagne à son adversaire Nicolas Hulot et à son équipe, en cas de victoire définitive. Eva Joly a fait valoir que l'ancien animateur avait "toute sa place dans la compétition" car "ensemble nous allons faire gagner les écologistes". "Rien n'est gagné", a-t-elle toutefois rajouté. A propos du débat d'entre-deux tours prévu jeudi soir, elle a expliqué que "le temps pour rassembler" était arrivé.
Lire aussi : Primaire EELV : Joly crée la surprise
PRIMAIRE PS - Pierre Moscovici, sur RTL :Le député socialiste du Doubs a annoncé son ralliement à François Hollande pour la primaire du Parti socialiste en vue de l'élection présidentielle de 2012. "Moi, je me sens en phase avec François Hollande", a déclaré Pierre Moscovici. Ce dernier a "l'impression" que l'ex premier secrétaire du PS "est prêt à diriger ce pays". "Au final, j'ai fait un choix que je crois stratégique et collectif", a ajouté l'élu, qui soutenait Dominique Strauss-Kahn jusqu'à l'inculpation de l'ancien patron du FMI. Le député a également affirmé qu'une éventuelle candidature de sa part aurait risqué d'être "une candidature de témoignage ou un rendez-vous pour 2017".
Lire aussi : Moscovici rallie Hollande, Le Guen parraine Royal
EX-OTAGES - Valérie Pécresse, sur Europe 1 :"Je suis heureuse parce que deux de nos compatriotes, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, ont été libérés après 547 jours de captivité. Ils sont en train d’arriver sur le sol français, c’est une grande joie pour nous tous. Il y a eu un élan de solidarité incroyable de tous les Français autour du comité de soutien et de la famille des deux otages", a déclaré, jeudi matin la nouvelle ministre du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de l'Etat."Je voudrais avoir un petit mot pour les neuf autres otages français qui restent détenus et qu’on n’oublie évidemment pas", a ajouté Valérie Pécresse, également nommée porte-parole du gouvernement.
REMANIEMENT - François Sauvadet, dans Le Bien Public:Le nouveau ministre de la Fonction publique, nommé mercredi au gouvernement, a estimé qu'il devenait "en quelque sorte le DRH du premier employeur de France". "Ma première pensée va aux plus de cinq millions d'agents qui oeuvrent quotidiennement pour l'intérêt général et la qualité du service public", a déclaré le député de la Côte d'Or et ancien journaliste. Réagissant à l'arrivée de trois centristes, dont lui, dans l'exécutif, le patron des députés du Nouveau Centre a indiqué que c'était "tout sauf une surprise". Il a cependant refusé d'y voir "un pied de nez à Jean-Louis Borloo".
Lire aussi : Sauvadet, la caution centriste de Sarkozy
REMANIEMENT - David Douillet, sur Europe 1:Nommé mercredi secrétaire d'Etat en charge des Français de l'étranger auprès d'Alain Juppé, l'ancien champion olympique a affirmé qu'il était "très fier" de travailler avec son ministre de tutelle, Alain Juppé. Précisant qu'il "admire beaucoup" le ministre des Affaires étrangères, David Douillet a indiqué qu'il aurait d'autres missions que celui de s'occuper de ses concitoyens vivant en dehors du territoire français, sans plus de précisions. Questionné sur sa "légitimité" à occuper cette fonction, l'ex judoka a affirmé que l'on pouvait "avoir acquis des qualités dans tous les domaines possibles et inimaginaux (sic)".
http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Ils-l-ont-dit-jeudi-30-juin-350747?from=bloc2012


Pécresse, une ministre et "femme...
par Europe1fr

Derrière le mini remaniement, des maxi colères

Trois ambitieux pour un seul poste de rêve, Bercy. C'est trop. Ce devait être une simple formalité, mais comme souvent, le mini remaniement a donné lieu à d'intenses tractations en coulisses mais aussi cette fois à des coups de colère inattendus. En effet, la droite a assisté, stupéfaite, à une foire d'empoigne entre deux des quadragénéraires les plus en vue du gouvernement, qui se présentaient jusque-là comme des "amis", François Baroin et Bruno Le Maire. «Aujourd'hui, il faut menacer de démissionner pour obtenir ce qu'on veut de Sarkozy, c'est assez dingue », affirme un responsable de l'UMP. Rapporté par de nombreux proches du gouvernement et de l'UMP, ce duel a fait voler en éclats la bande des "mousquetaires" que les deux hommes composaient avec le patron de l'UMP Jean-François Copé, le chef de file des députés UMP Christian Jacob, Luc Chatel et Valérie Pécresse. Ils doivent normalement dîner tous ensemble vendredi. Les agapes vont-ils être maintenus ? Rien n'est moins sûr.
Mardi, le Premier ministre a dans un premier temps annoncé à Bruno Le Maire qu'il succéderait à Christine Lagarde avant de faire marche arrière et de lui préférer François Baroin, qui avait agité la menace de sa démission. Bruno Le Maire a alors refusé le poste laissé vacant par son "ami", menaçant également de démissionner. "François Baroin s'est roulé par terre pour avoir ce poste, quitte à sacrifier son amitié pour Bruno Le Maire. Celui-ci est furieux. Il estime avoir été réglo, contrairement à Baroin", a résumé une de ces sources gouvernementales. Interrogé au 20h de TF1, François Baroin a formellement démenti. "C'est faux", a-t-il affirmé. Ces rivalités ont suscité l'ironie de la présidente du FN Marine Le Pen, qui l'a jugée "absolument pitoyable". Sur le fond, Martine Aubry, candidate à la primaire PS, a raillé un "énième remaniement avec les mêmes", à dix mois de la présidentielle.

Pécresse trop copéiste ?

Derrière le duel Baroin- Le Maire, il y avait également une femme, Valérie Pécresse. En guise de lot de consolation, elle a finalement hérité du poste laissé vacant par François Baroin au Budget et au porte-parolat. Elle sera remplacée à l'Enseignement supérieur et à la Recherche par le ministre des Affaires européennes Laurent Wauquiez. Soutenue par son ami Jean-François Copé, la promotion de Valérie Pécresse aurait été freinée par François Fillon, qui la juge trop copéiste.

Comme prévu, le chef de l'Etat a profité de ce remodelage imposé pour ouvrir le gouvernement aux centristes, à l'heure où Jean-Louis Borloo envisage de représenter cette mouvance à la présidentielle. Le patron des députés Nouveau centre, François Sauvadet, est nommé au poste de ministre de la Fonction publique laissé vacant depuis la démission fin mai de Georges Tron, Même s'il s'est éloigné de Jean-Louis Borloo ces derniers temps, c'est plutôt une belle prise pour l'Elysée. Membre du Parti radical de Jean-Louis Borloo, le numéro 2 du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Jean Leonetti, succède lui à Laurent Wauquiez aux Affaires européennes et son collègue, proche de Jean-Pierre Raffarin, Marc Laffineur rejoint Gérard Longuet (Défense) comme secrétaire d'Etat aux Anciens combattants. Longtemps pressenti pour rejoindre le gouvernement, le secrétaire général adjoint de l'UMP et centriste Marc-Philippe Daubresse a pour sa part refusé le poste finalement attribué à François Sauvadet. Il est sorti mercredi matin furieux de son entretien avec François Fillon.

Comme en miroir, ce jeu de chaises musicales a également profité au secrétaire d'Etat aux Transports et un des porte-voix de l'aile droite de l'UMP Thierry Mariani. Il a été élevé au rang de ministre. Enfin, l'ancien champion olympique de judo et député UMP des Yvelines David Douillet, proche de Bernadette Chirac, rejoint le gouvernement pour s'occuper des Français de l'étranger, comme secrétaire d'Etat. Seule réelle surprise de ce remaniement, l'arrivée de la députée UMP, Claude Greff, à la Famille complète ce remaniement pour maintenir la parité hommes-femmes du gouvernement.
http://lci.tf1.fr/politique/2011-06/derriere-le-mini-remaniement-des-maxi-coleres-6559074.html

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mercredi 29 juin 2011

Baroin nouveau ministre de l'Economie

L'Elysée a annoncé cette après-midi le remaniement.

François Baroin ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie.

Valérie Pécresse ministre du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de l’Etat, porte-parole du Gouvernement.

François Sauvadet ministre de la Fonction publique.

Laurent Wauquiez ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Jean Leonetti ministre auprès du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et européennes, chargé des Affaires européennes.

Thierry Mariani ministre auprès de la ministre de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, chargé des Transports.

Marc Laffineur secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense et des anciens Combattants.

David Douillet secrétaire d’Etat auprès du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et européennes, chargé des Français de l’étranger.

Claude Greff secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, chargée de la Famille. 
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/06/29/97001-20110629FILWWW00519-baroin-nomme-ministre-de-l-economie.php

Le remaniement en direct ici suite

Cliquez sur ce lien pour suivre le remaniement

14h40: Laurent Wauquiez concerné par le remaniement?
Laurent Wauquiez, ministre des Affaires européennes, pourrait aussi être concerné par le remaniement ministériel,
d'après latribune.fr, qui ne développe pas plus son information.
14h10: «Avec beaucoup d'énergie et d'enthousiasme, je vais essayer de faire ce qu'on peut faire de mieux dans des circonstances très difficiles», a affirmé Christine Lagarde après son dernier conseil des ministres.
14h00: Sarkozy agacé par la situation
C'est ce que rapporte à Reuters une source gouvernementale. En conseil des ministres, Nicolas Sarkozy a montré son agacement et dit que c'était à François Fillon de gerer la situation.
13h58: Coulisses, coulisses, bis
On en sait un peu plus sur les coulisses du remaniement. Et on comprend un peu mieux la colère de Bruno Le Maire, à qui, selon plusieurs souces, Nicolas Sarkozy avait annoncé qu'il serait le prochain ministre de l'Economie mardi à leur retour d'un déplacement dans la Sarthe. Volte-face du chef de l'Etat après le chantage à la démission de Baroin, le Budget est proposé à Le Maire, qui refuse car il ne veut pas faire de «tourisme ministériel»
13h49: La bande à Copé explose
Arnaud Leparmentier le journaliste chargé de suivre le gouvernement au Monde,
explique sur son blog que ce remaniement laissera des places chez les quadras, ex-chiraquiens, réunis sous la houlette de Copé, qui se déchirent pour succéder à Lagarde. Le journaliste parle de «la bande des quatre», Copé, Le Maire, Baroin et Jacob, qui s'étaient alliés avant le précédent remaniement. Un groupe élargi à Chatel et Pécresse. Mais désormais, ce groupe a explosé sous le poids des ambitions particulières
13h41: Le Maire «ulcéré»
C'est ce qu'indique lefigaro.fr, en parlant de Bruno Le Maire quand il a appris que François Baroin a mis sa démission dans la balance quand il a su que le ministre de l'Agriculture était en passe d'être nommé. D'après le site internet, Bruno Le Maire à Bercy, c'est le choix du secrétaire général de l'Elysée, Xavier Muscat et d'Alain Juppé. Mais François Fillon préférait, lui, Baroin, qui en fait ainsi un présidentiable pour 2017. Une manière, indique Le Figaro, d'enfonce «un coin entre deux amis de longue date: Jean-François Copé et François Baroin». Quant à Le Maire, il a refusé le Budget faisant valoir qu'il n'avait «aucune compétence particulière à faire valoir sur ce poste», selon un proche du ministre de l'Agriculture.
13h38: Baroin à Bercy, Pécresse au Budget et au porte-parolat, Le Maire ne bouge pasLefigaro.fr confirme que Baroin est bien le remplaçant de Lagarde à Bercy. C'est Valérie Pécresse qui lui succède au Budget et au porte-parolat du gouvernement, maroquin refusé par Bruno Le Maire. Ce dernier reste donc à l'Agriculture.
13h35: François Baroin succède bien à Christine Lagarde
C'est I-télé qui l'annonce.
13h30: Il n'y a pas que Bercy...
Il y a aussi la question centriste qui agite ce remaniement. Nicolas Sarkozy voudrait faire entrer plusieuurs centristes au gouvernement pour contrer les ambitions de Jean-Louis Borloo. Marc-Philippe Daubresse est dans la ligne de mire pour succéder à Georges Tron à la Fonction publique, mais il aurait refusé. Marc Laffineur est pressenti pour les Anciens combattants et François Sauvadet à l'Aménagement du territoire, toujours
selon France Info.
13h20: Le Maire ne brigue plus la succession de Lagarde
Bruno Le Maire a indiqué ce mercredi midi à l'exécutif qu'il se retirait de la course à la succession de Christine Lagarde,
selon France Info.
12h25: Le Maire n'a pas menacé de démissionner mais refusé le ministère du BudgetLe ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, a refusé de remplacer François Baroin au ministère du Budget dans le cadre d'un remaniement à la suite de la nomination de Christine Lagarde à la tête du FMI, a dit une source gouvernementale à Reuters. «Il a refusé le Budget hier soir et dit qu'il préférait rester à l'Agriculture», a-t-on déclaré à Reuters de même source.
Selon celle-ci, le président Nicolas Sarkozy lui avait proposé en début d'après-midi de remplacer Christine Lagarde au ministère de l'Economie, également brigué par François Baroin, qui semble finalement avoir eu gain de cause mardi soir. «Bruno Le Maire n'a jamais fait de chantage à la démission» contrairement à l'actuel ministre du Budget, ajoute-t-on de même source. «On a l'impression que le président cède à tous les caprices», indique même un familier de l'Elysée au figaro.fr.
http://www.20minutes.fr/article/749879/remaniement-direct-francois-baroin-successeur-christine-lagarde
Pour suivre le remaniement en direct cliquez sur ce lien.....
http://www.20minutes.fr/article/749879/remaniement-gouvernement-direct-baroin-reprend-main-bercy-fillon-fait-obstacle-pecresse


Christine Lagarde nommée au FMI, une nouvelle redistribution des ministères est prévue...

12h17: Marc-Philippe Daubresse a refusé le poste de ministre chargé des Comptes et de la Fonction publique auprès du ministre du Budget, selon les informations de Public Sénat. Il attend une autre proposition de Nicolas Sarkozy, qui souhaite débaucher des centristes pour affaiblir Jean-Louis Borloo.
12h02: Besson pour contrer la montée de Baroin?
D'après Damien Fleurot, journaliste de BFM TV, le périmètre du ministère d'Eric Besson purrait être élargi pour contrer la montée de Baroin à Bercy et donc limiter la déception de Bruno Le Maire.Le journaliste explique tout cela en 140 signes
sur son compte Twitter. Un coup de billard à quatre bandes, donc.
11h56: Christine Lagarde et Bruno Le Maire envoient un communiqué commun...
Un signe? En cette période de remaniement, tout est bon à prendre... Christine Lagarde et Bruno Le Maire ont envoyé un communiqué commun sur la vente de fruits et légumes hors des magasins.
11h51: Dernier pronostic donné par Reuters, qui cite des sources gouvernementales: Baroin, avec sa menace de démission, aurait décroché Bercy. «Baroin ne voulait pas être sous les ordres de Le Maire, qui est de la même génération mais est arrivé plus tard en politique», a expliqué à Reuters une source proche du gouvernement. Selon d'autres sources, Fillon, lui, aurait fait barrage à la nomination de Pécresse à Bercy car elle est trop pro-Copé. D'autres sources encore assurent qu'en fait, Fillon s'est opposé à ce scénario car il était mécontent des solutions de remplacement pour le ministère de l'Enseignement supérieur.
11h47: François Baroin claque la porte
François Baroin prévient: «On peut en faire une ou deux comme ça et après on arrête», prévoyant les autres questions des journalistes. Une journaliste du «Petit Journal» prend la parole et pose une question dans un mauvais anglais visiblement travaillé, toujours sur le remaniement, apparemment, pour taquiner François Baroin sur son niveau d'anglais supposé mauvais. Pas d'humeur taquine, Baroin répond: «On prendra des cours ensemble». Et quitte la salle.
11h45: Baroin prévient qu'il ne fera aucun commentaire sur le remaniement. «Il faudra un peu de patience». «Combien?», demande un journaliste. «Un peu».
11h44: Baroin explique que Nicolas Sarkozy a félicité Christine Lagarde pour sa nomination au FMI. Le président a exprimé sa fierté pour la France et les femmes.
11h43: Traditionnelle conférence de presse de François Baroin, pour faire le compte-rendu du Conseil des ministres. Nul doute que des questions lui seront posées sur le remaniement.
11h28: Chantage à la démission de Baroin et Le Maire, Pécresse en pole?C'est RMC qui raconte les coulisses de la journée de mardi. Normalement, le remaniement devait intervenir mardi. Le communiqué était prêt: «Bruno Le Maire est nommé ministre de l’Economie, François Sauvadet le remplace à l’Agriculture». Sauf que François Baroin a menacé de démisionner si c'était le cas. Et que Bruno Le Maire a fait de même. Il a refusé le Budget pour rester à l'Agriculture, au cas échéant. Blocage et statu quo. Du coup, pour la radio, Valérie Pécresse a de bonnes chances d'emporter la mise.
11h20: Toujours d'après BFM, Marc-Philippe Daubresse, pressenti pour prendre le secrétariat d'Etat à la Fonction publique, aurait refusé. Il ne veut pas être sous la tutelle d'un autre ministre.
11h19: D'après BFM, c'est François Baroin qui tiendrait ce matin la corde pour remplacer Christine Lagarde à Bercy. Sa colère et sa menace de démission si Bruno Le Maire, l'autre favori, était nommé, semble fonctionner.
11h05: Les femmes, grandes perdantes du remaniement
Comme le note toujours Le Monde, la «faille majeure» de ce remaniement, c'est de réduire les femmes «à la portion congrue» et d'anéantir «l'effet positif de la nomination de Christine Lagarde au FMI». Seuls des hommes sont en effet évoqués dans la valse des attributions et Valérie Pécresse devrait finalement rester à son poste.
10h57: Le scénario si Le Maire est nommé à BercyD'après Le Monde, Bruno Le Maire lâcherait l'Agriculture à François Sauvadet, actuel patron du Nouveau Centre à l'Assemblée. «Marc Laffineur devrait rejoindre Gérard Longuet au ministère des anciens combattants, tandis que Marc-Philippe Daubresse rentrerait au gouvernement», ajoute le quotidien. Valérie Pécresse, jugée hors-jeu par BFM TV, resterait finalement à son poste.
10h50: La maîtrise de l'anglais, atout décisif pour prendre Bercy?
Selon
Le Monde, en ces temps de G20 et autres postures internationales importantes, «la maîtrise de l'anglais est devenu un atout décisif» et c'est Bruno Le Maire qui serait plus compétent en la matière que François Baroin. Le ministre de l'Agriculture, «qui a préparé le G20 agricole pourrait prendre le relais sur la partie plus financière», d'après le quotidien. «Les attributions de François Baroin, furieux de ne pas avoir pris la tutelle de tout Bercy, seraient élargies légèrement», poursuit Le Monde.
10h32: Dernière séance à l'Assemblée nationale pour Christine Lagarde?
Selon BFM TV, la ministre de l'Economie a bien assisté au Conseil des ministres ce mercredi matin et elle devrait également être présente à l'Assemblée nationale dans l'après-midi pour les «questions au gouvernement». L'annonce du remaniement ne pourrait ainsi avoir lieu qu'en fin de journée.
10h16: Le scénario si Baroin est nommé à BercyL'un des scénarios qui circulaient ces derniers jours serait la nomination de François Baroin à l'Economie, son remplacement au Budget par Valérie Pécresse et le remplacement de celle-ci par un centriste à l'Enseignement supérieur. Parmi tous les noms cités, celui du député Marc-Philippe Daubresse, secrétaire général adjoint de l'UMP, semblait tenir la corde. Mais d'autres centristes étaient également évoqués, comme le radical Jean Leonetti. Le député UMP Marc Laffineur et l'ancien secrétaire général de l'Elysée sous la présidence de Jacques Chirac, Frédéric Salat-Baroux, ont aussi été cités comme de possibles nouveaux entrants à la faveur de ce remaniement.http://www.20minutes.fr/article/749879/remaniement-gouvernement-direct-baroin-reprend-main-bercy-fillon-fait-obstacle-pecresse

les petites phrases du 29/06/2011

FMI - Christine Lagarde :La nouvelle directrice générale du FMI désignée a affirmé à l'issue de son dernier conseil des ministres qu'elle voulait "faire ce qu'on peut faire de mieux dans des circonstances très difficiles". Interrogée sur la date de son départ du gouvernement, elle a répondu qu'il "sera très rapide". Aujourd'hui, "je vais faire mes caisses", a affirmé la ministre de l'Economie. "Je suis très fière d'avoir appartenu au gouvernement de François Fillon, sous l'autorité de président de la république", a-t-elle affirmé.
FEMMES - Brice Hortefeux, sur France Info :L'ancien ministre de l'Intérieur a estimé mercredi que Christine Lagarde et Martine Aubry étaient "le contraire l'une de l'autre". Selon Brice Hortefeux, Christine Lagarde est "une femme moderne, qui a un bilan important" alors que Martine Aubry marque selon lui un "retour vers le passé". Il a ironisé sur l'endroit choisi par la maire de Lille pour annoncer mardi sa candidature, une ancienne gare reconvertie en lieu culturel :elle a choisi "une ancienne gare désaffectée, mais elle aurait pu choisir aussi une impasse", selon lui.
2012 - Martine Aubry, sur France Inter:"Je ne suis pas comme le président de la République, je ne considère pas que cette mission soit un 'job', c'est d'une grande gravité, c'est très important", a affirmé la première secrétaire du PS, au lendemain de l'annonce de sa candidature à la présidentielle. Martine Aubry a assuré avoir "réfléchi, raisonné, beaucoup travaillé, écouté". "Un moment donné, je me suis dit: 'oui, je sens ce qu'il faut faire'", a expliqué la maire de Lille. "Je pars avec l'idée de gagner", a-t-elle rajouté, répétant ce qu'elle avait déjà dit la veille.
LAGARDE AU FMI - Laurent Fabius, sur Europe 1:L'ancien Premier ministre a jugé que la nomination de Christine Lagarde à la tête du FMI était un "paradoxe". "D’un côté, elle est élue, et c’est très bien que ce soit une Française, une Européenne, et les Français s’en réjouissent. De l’autre, la politique économique de la France est une politique économique que 80% des Français condamnent. Il y a une espèce de dichotomie", a déclaré Laurent Fabius. "La politique économique de la France est mauvaise : situation commerciale désastreuse, situation budgétaire épouvantable… Et en même temps, elle a su garder une certaine distance vis-à-vis de la politique économique qui est inspirée par Nicolas Sarkozy, et du coup, ça l’a mis en bonne position pour le FMI", a rajouté le socialiste.
PS - Gérard Collomb, sur RTL :François Hollande a un nouveau soutien. Le sénateur-maire de Lyon a annoncé qu'il "se rangerait" derrière la candidature de l'ex premier secrétaire du Parti à la primaire du PS. "Je pense qu'il porte un projet pour la France social-réformiste capable de nous sortir des difficultés où nous sommes actuellement", a expliqué Gérard Collomb, jusqu'ici proche de Dominique Strauss-Kahn. "Au PS, il y a deux grandes lignes: une très à gauche (...) et une qui pense qu'il faut immédiatement se colleter les grands problèmes de la France et je pense que c'est ce projet que porte François Hollande", a-t-il précisé.
LAGARDE AU FMI - Chantal Jouanno, sur Europe 1:La ministre des Sports a estimé que la nomination de Christine Lagarde à la tête du FMI était une "victoire pour les femmes". "Elle incarne bien la féminité", a affirmé Chantal Jouanno. Interrogée sur sa présence ou non dans le prochain gouvernement remanié, la ministre n'a pas commenté. "La décision ne m'appartient pas. Elle appartient au Président de la République et au Premier ministre", a-t-elle dit.
http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Ils-l-ont-dit-mercredi-29-juin-350109?from=bloc2012

Martine Aubry par franceinter

Sarkozy et le RSA : promesse tenue mais malmenée

C'était une mesure pour le moins consensuelle : Ségolène Royal comme Nicolas Sarkozy avait promis de reprendre cette idée développée par une commission présidée par Martin Hirsch en 2005. A un mois du premier tour de la présidentielle, le candidat de l'UMP l'explique dans un entretien à La Croix : "S’agissant des personnes pauvres, je mettrai en place la réforme proposée par Martin Hirsch, président d’Emmaüs France : la création d’un revenu de solidarité active au profit de ceux qui reprennent un emploi."
Et effectivement, dès son premier gouvernement constitué, Nicolas Sarkozy propose un poste de Haut-commissaire à Martin Hisrch pour mettre en place son projet. Le but : remplacer le revenu minimum d'insertion (RMI) et l'allocation pour parent isolé (API) et créer un revenu minimum qui permettrait d'éviter les "effets de seuil". En effet, avec les anciens minima sociaux, quand un bénéficiaire reprenait un emploi, il était souvent perdant vis-à-vis de sa situation antérieure : moins d'avantages (transports gratuits, aides diverses) et donc moins de de revenu au final que lorsqu'il était au RMI. Le RSA offre un complément qui permet de s'y retrouver. Le gouvernement voyait donc là, à l'époque, un moyen de lutter contre "l’inactivité ou l’assistanat", comme l'indique le bilan des quatre ans de Nicolas Sarkozy à la tête de l'Etat.

Démarrage lent

Mais le problème du RSA est ailleurs. D'abord, il a connu une mise en place très lente. Il a d'abord été expérimenté dans 25 départements et les conclusions ne sont pas flatteuses : Il aurait "un impact limité en termes d'accès ou de maintien de l'emploi", estimait la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees, ministère du Travail). En outre, il coûte cher et Martin Hirsch craint que l'on officialise le moment venu un "RSA au rabais". Et avant le vote définitif de la loi l'instituant en décembre 2008, les discussions se sont multipliées sur son financement. Une taxe a été créée spécifiquement, mais, avec le bouclier fiscale, seules les classes moyennes étaient visées. Résultat, le RSA prend du retard et Eric Woerth, alors ministre du Budget, évoquait même un temps l'horizon 2010. Finalement, il a été mis en œuvre en métropole au 1er juin 2009.
Une fois cette première étape passée, le chemin pour le RSA fut encore long. Sa "montée en charge" a beaucoup fait parler : avant sa généralisation, on estimait à 3,5 millions le nombre de bénéficiaires potentiels. En 2009, selon des données de la Drees, ils étaient 2.053.989 bénéficiaires au total. En 2010, 2.191.051. Et, au moment du premier bilan, Martin Hirsch lui-même a glissé que son "bébé" était un "outil compliqué".
Le RSA a donc peu vécu, mais déjà mal. Et certains au gouvernement ont tenté récemment de lui asséner un coup fatal. Laurent Wauquiez porte la première estocade début mai en estimant que le dispositif n'est "pas assez contraignant" : "Cette question de la différence entre le travail et l'assistanat est aujourd'hui l'un des des vrais cancers de la société française parce que ça n'encourage pas les gens à reprendre un travail, parce que ça décourage ceux qui travaillent", déclarait-il sur Europe 1. Le RSA se trouve alors assimilé à l'assistanat, qu'il était censé au départ combattre. Lors de la convention sur la justice sociale de l'UMP le 8 juin dernier, l'affaire est entendue : une partie des allocataires, ceux qui ont refusé deux fois une offre d'emploi, vont devoir assurer cinq heures de travail hebdomadaires dans une collectivité locale. Des dispositions que le RSA prévoyait déjà dans son texte d'origine. Si Nicolas Sarkozy a bien tenu sa promesse, la droite l'aura bien malmenée.
http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Sarkozy-et-le-RSA-promesse-tenue-mais-malmenee-346289?from=bloc2012
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Lettre à Martine Aubry Par Christophe Barbier,

"Depuis vingt ans, le PS semble s'efforcer de perdre à la présidentielle. Briserez-vous la malédiction?" interroge Christophe Barbier.

C'est une bien grande ambition que de vouloir devenir présidente de la République. Et si l'on ne considère pas cela comme une ambition, mais comme un dévouement suprême, il faut des qualités bien supérieures encore, et une abnégation qui confine au sacrifice. Entre Le destin ou la vie, comme Isabelle Giordano a joliment titré votre biographie (Grasset), il s'agit de choisir le destin, sans orgueil, et de renoncer aux insouciances de la vie, sans indifférence à celle des simples citoyens.
Avec l'élection présidentielle, au contraire des Jeux olympiques, l'essentiel n'est pas de participer. Et, à la différence des autres mandats électoraux, l'essentiel n'est pas, non plus, de gagner. Une seule chose compte: réussir après avoir été élu. Réussir à transformer la France aussi vite que bouge le monde, réussir à briser les archaïsmes sans déchirer la paix sociale, réussir à vaincre le chômage et à maintenir le pays à la proue de l'Histoire. Parce qu'il pensa ne pas être en mesure d'accomplir cette mission, votre père, Jacques Delors, renonça... La volonté ne suffit pas, ni la maîtrise des dossiers: une foi républicaine hors normes est nécessaire, et un peu de cette chance qui est la dorure des grandes destinées.
Pour représenter la gauche de gouvernement, il vous faut d'autres talents encore. D'abord, résoudre la terrible équation de la primaire socialiste, c'est-à-dire l'emporter, bien sûr, mais aussi éviter que le parti ne se cabosse pendant et que les perdants ne se vengent après. Depuis vingt ans, le PS semble s'efforcer de perdre, et cette primaire le prouve encore. Elle nie la simplicité: il fallait choisir dès après la défaite de 2007, en un congrès refondateur, le meilleur chef pour s'opposer d'abord et proposer ensuite. Elle nie la modernité: refuser le vote par Internet, c'est être ringard et surtout méprisant envers les jeunes. Niera-t-elle demain l'unité, avec la moitié du parti vexée et impatiente de voir l'autre battue par Nicolas Sarkozy?

Si vous êtes la candidate officielle du PS, vous devrez vaincre une autre malédiction socialiste: celle de la "privatisation" de l'échec. Lionel Jospin paya en 2002 le prix du mensonge sur sa jeunesse trotskiste; Ségolène Royal versa en 2007 la rançon d'une vie privée qui fâcha la candidate qu'elle était avec le chef du parti qu'était son futur ex-compagnon, François Hollande; enfin, Dominique Strauss-Kahn s'est embourbé dans une ubris intime dont la justice américaine fixera la facture, mais dont vous acquitterez d'imprévisibles intérêts dans les urnes. Du prétendant socialiste, les Français attendent désormais, il est vrai, une perfection éthique supérieure à celle exigée de la droite ou des extrêmes.
Enfin, il vous faudra incarner une gauche qui ne confond pas l'espoir avec l'illusion, la promesse avec la démagogie, l'égalité avec le nivellement, la justice avec le laxisme, le social avec la gabegie. Une gauche qui n'embauche pas des fonctionnaires par clientélisme, mais les met tous au service des citoyens. Une gauche qui demande des efforts par équité, plutôt que de promettre des droits par facilité. Tout ceci ne compose pas une gauche de droite, mais une gauche lucide, honnête et courageuse. Trois qualités que l'on trouve à de nombreux moments de votre parcours personnel et politique, mais dans bien peu de chapitres du projet socialiste. Avant d'être plus forte que votre adversaire, saurez-vous être supérieure à votre parti ?
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/lettre-a-martine-aubry_1007243.html

mardi 28 juin 2011

FMI : Christine Lagarde succède à DSK comme directrice générale

a été désignée mardi directrice générale du Fonds monétaire international, succédant à un autre Français, Dominique Strauss-Kahn, démissionnaire après le début de l'affaire de viol présumé dont il est accusé. C'est la première femme à accéder à ce poste.

Dans la matinée, la ministre de l'Economie s'était rendue à l'Assemblée nationale pour faire ses adieux aux députés UMP.

Le FMI, aux prises avec une profonde crise dans la zone euro, a annoncé cette décision par communiqué sans préciser s'il était parvenu à cette décision à l'unanimité. 


http://www.leparisien.fr/economie/fmi-christine-lagarde-succede-a-dsk-comme-directrice-generale-28-06-2011-1512287.php

Lagarde ovationnée par les députés UMP

Christine Lagarde a eu droit mardi à une ovation des députés UMP à l'Assemblée, une démonstration de sympathie qui avait tout d'un adieu pour la favorite à la direction générale du FMI.

La ministre de l'Economie et des Finances devrait succéder à Dominique Strauss-Kahn à la tête du Fonds monétaire international. Elle a reçu l'appui déterminant des Etats-Unis, ce qui ne laisse guère de doute sur sa désignation, qui pourrait intervenir dès mardi à Washington.

Alors que plusieurs sources gouvernementales évoquent un remaniement ministériel dès mercredi, Christine Lagarde s'est rendue à la réunion hebdomadaire du groupe UMP à l'Assemblée, qui se déroule à huis clos.

"C'était un témoignage d'amitié qui était très sympa. Elle a eu droit à un accueil très chaleureux et elle a été longuement applaudie", a rapporté Christian Jacob, le président du groupe, lors de son point de presse hebdomadaire.

Selon plusieurs députés présents, la ministre de l'Economie et des Finances est apparue très "décontractée" et a même plaisanté avec les participants.

"Ce serait super que ce soit (sa nomination) annoncé avant le journal de 20h00", a-t-elle ainsi déclaré, imaginant faire l'ouverture des journaux télévisés avec l'autre femme du jour - Martine Aubry, qui a officialisé sa candidature à la primaire du Parti socialiste pour l'élection présidentielle de 2012.

Christine Lagarde, première femme à diriger Bercy, a participé dans l'après-midi à la séance des questions au gouvernement.

François Baroin (Budget) et Valérie Pécresse (Enseignement supérieur et Recherche) restent les mieux placés, au jeu des pronostics, pour la remplacer.
Le nom du ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire circule également.

Les intéressés se sont refusés mardi à tout commentaire sur leur sort futur.
"Ce genre de question ne relève pas de moi mais du président de la République", a simplement déclaré Valérie Pécresse sur Europe 1.

Quant à Bruno Le Maire, il s'est dit sur France Info "trop occupé" par la sécheresse et les problèmes du monde agricole pour "penser à autre chose".

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/06/28/97002-20110628FILWWW00579-lagarde-ovationnee-par-les-deputes-ump.php

Le bonheur est dans le pré pour Sarkozy et Fillon

Angoissé comme un débutant en politique. On peut être Premier ministre depuis quatre ans et faire preuve d'un grand stress au moment de recevoir le président de la République dans son fief de Sablé-sur-Sarthe. Arrivé dans la voiture du chef de l'Etat devant l'exploitation agricole de Jacqueline et Michel Thibault, François Fillon était bien moins détendu que Nicolas Sarkozy.
Les deux hommes se sont dirigés très vite vers le hangar qui abrite quatre mille poulets de Loué, impatients d'aller se dégourdir dans les prés. Pour la photo du jour, le fermier libère les volailles devant les deux têtes de l'exécutif. Un lâcher de poulets qui amuse le Président et les deux ministres qui l'accompagnent (Bruno Le Maire et Frédéric Lefebvre). "Ici ça caquette, là-bas ça barrit", ironise Franck Louvrier, le conseiller en communication de l'Elysée, dans une allusion à la candidature socialiste de Martine Aubry.
Ce déplacement inédit de Nicolas Sarkozy et François Fillon en province a fait le plein de journalistes, avides de confidences sur le remaniement qui se prépare et sur la déclaration de candidature de la première secrétaire du PS. Les télévisions filment le Président avec un poussin dans la main. "Qu'est-ce que c'est doux, ce n'est pas farouche", badine-t-il. François Fillon, lui, ne se départit pas de son sérieux. "Ça, c'est une bague de Président", explique-t-il à son invité en bon connaisseur de la filière avicole.

"A la santé de la Sarthe"

Quelques images des deux hommes devisant seuls au milieu des prés sont mises en boîtes par les télévisions. Le service de communication de l'Elysée a soigné le plan de communication et chasse les importuns qui tentent de se placer sur la photo. Le sénateur UMP Roland du Luart est prié de s'éloigner pour ne pas gâcher ce remake du film "Le bonheur est dans le pré".
La promenade dans la campagne sarthoise s'éternise. Sous un noyer, une table a été dressée avec quelques assiettes de poulets froids et des verres de jus de pomme. Un journaliste tente sa chance: "Une réaction à la candidature de Martine Aubry?" "Non", réplique sèchement Nicolas Sarkozy. François Fillon vole à son secours : "Et monsieur Fillon peut vous proposer du poulet, comme ça, quand vous aurez la bouche pleine, vous ne pourrez plus poser de question." Plus décontracté, Nicolas Sarkozy offre un verre de jus de pomme à tout le monde et trinque "à la santé de la Sarthe". Une manière d'oublier les rumeurs de parachutage du Premier ministre à Paris en 2012.
Aux micros qui se tendent, il couvre son Premier ministre de compliments : "On fait avec François des métiers difficiles. On apprend mieux à travailler ensemble. C'est important la stabilité, surtout dans une France habituée aux changements." Plus tard, devant les deux mille personnes rassemblées dans le gymnase de la ville, Nicolas Sarkozy en remet une couche : "Depuis quatre ans, François Fillon s'est dévoué sans compter au service de la France. Je lui suis profondément reconnaissant." François Fillon apprécie. Ses supporters exultent.

Le dilemme du cadeau

Pendant la table ronde avec des professionnels de la filière avicole, Nicolas Sarkozy n'oublie pas de faire de la politique. Il tacle Martine Aubry : "Quand on a dit aux Français 'travailler moins ça s'arrangera', on a vu ce que cela a donné. Des chômeurs en plus et des salaires en moins!"
13h30 : la partie de campagne prend fin. François Fillon offre un cadeau au chef de l'Etat. "J'ai pensé vous offrir des rillettes mais renoncé car vous auriez dû faire deux fois plus de tours dans le parc de l'Elysée pour effacer les effets biens connus des rillettes. J'ai pensé au vin de Jasnières, mais vous n'êtes pas un grand spécialiste du vin. J'ai pensé aussi à un tour de voiture de course sur le circuit Bugatti, mais je l'ai déjà fait et vous n'en gardez pas un bon souvenir." François Fillon a finalement écouté son épouse Pénélope et offert un recueil de poèmes de Pierre Reverdy, inspirateur de Picasso. Un poète qui a terminé sa vie à l'abbaye de Solesmes. Ce célèbre lieu de culte où Sarkozy avant pensé faire une retraite juste après son élection avant de préférer une croisière bling bling sur le yacht de l'homme d'affaires Vincent Bolloré.
http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Sarkozy-et-Fillon-veulent-desarmocer-l-annonce-de-la-candidature-de-Martine-Aubry-349457?from=headlines
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les petites phrases du 28/06/2011

AUBRY - Valérie Pécresse, sur Europe 1 : "Pour moi, Martine Aubry est une candidate du passé avec un programme clairement dépassé, celui du Parti scoliaste", a déclaré la ministre de l’Enseignement supérieur à quelques heures de la déclaration de candidature de la première secrétaire. "C’est un programme à base de dépenses publiques, de recrutement de fonctionnaires, qui veut revenir sur la réforme des retraites qui seule permettra d’équilibrer nos régimes sociaux."
CHIRAC - François Hollande, sur BFMTV : Revenant sur la déclaration de Jacques Chirac, qui avait affirmé qu'il voterait pour le socialiste, François Hollande s'est dit "surpris de cette liberté qu'il prenait". Le candidat à la primaire socialiste a toutefois poursuivi : "Je me suis dit que ça libérait un certain nombre d'électeurs qui avaient pu voter pour Jacques Chirac, peut-être même pour Nicolas Sarkozy, qui se disent : 'cette fois ci on ne peut pas refaire ce même choix'."
PRESIDENTIELLE - Arnaud Montebourg, sur France Inter : Le candidat à la primaire socialiste a estimé mardi : "La gauche qui ne change pas ne peut pas changer la France, la gauche qui aura changé en profondeur changera la France, c'est mon credo." "Les candidats ne sont pas en campagne les uns contre les autres, ce sont des primaires familiales. Les Français ont soif de débats et ne veulent pas de querelles de personnes", a-t-il affirmé.
http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Ils-l-ont-dit-mardi-28-juin-348667?from=bloc2012

Aubry se lance dans la course à la primaire du PS

Face aux favoris, les «petits» candidats comme Arnaud Montebourg essayent de rester audibles.
Bien sûr, il y aura Martine Aubry. L'entrée dans la course à l'Élysée de la première secrétaire est attendue mardi à Lille, sa ville, jour de l'ouverture officielle du dépôt des candidatures à la primaire du PS. Dans la foulée, elle devrait se mettre «en retrait» de son poste de patronne du PS le temps de sa campagne, comme l'a assuré lundi le porte-parole du Parti, Benoît Hamon.
Six semaines après le retrait forcé de Dominique Strauss-Kahn avec lequel elle avait un accord (l'un ou l'autre devait être candidat, mais ils ne devaient pas l'être l'un contre l'autre), elle se lance dans la bataille. La gestion du PS devrait être confiée à une direction collégiale, composée de représentants des candidats et des motions issues du congrès de Reims et coordonnée par le numéro deux, Harlem Désir.
La candidature de Martine Aubry n'est pas une surprise en soi. Depuis la mise hors jeu de son allié Dominique Strauss-Kahn, le 15 mai, il ne restait plus qu'elle à pouvoir se présenter au nom de l'alliance nouée à Reims entre les strauss-kahniens et les fabiusiens. Mais en mettant fin à ce faux suspense, la première secrétaire fait entrer les socialistes de plain-pied dans la phase de la primaire. Désormais, le casting des prétendants à l'Élysée est presque complet, même s'il demeure encore des incertitudes, sur la capacité de Valls à réunir le nombre de signatures nécessaires pour valider sa candidature et sur la décision finale de Pierre Moscovici de se présenter, de rejoindre l'un des candidats déclarés ou de se mettre en retrait. Pour le reste, la primaire verra s'affronter Martine Aubry, François Hollande, Ségolène Royal, Arnaud Montebourg et peut-être donc Manuel Valls.
Pour les «petits» candidats, difficile d'exister aux côtés des poids lourds. Le trio de tête des sondages regroupe Martine Aubry, François Hollande, premier secrétaire du PS pendant plus de dix ans, et Ségolène Royal, ex-candidate à l'élection présidentielle de 2007. Trois fortes légitimités auxquelles s'attaque notamment Arnaud Montebourg, député de Saône-et-Loire. Au nom de «la relève des idées et des générations», il s'en prend aux deux favoris des sondages, Hollande et Aubry. Mais il a du mal à se faire entendre. En novembre dernier, il avait annoncé sa candidature une semaine avant Ségolène Royal.

«Bonne chance» à Martine

Lundi soir, à la veille de l'annonce de Martine Aubry, il était en meeting «de candidature» au Théâtre Déjazet, à Paris, pour se relancer dans la course. «Les instituts de sondage ne savent pas prévoir cette élection qui n'a jamais eu lieu», a assuré Montebourg qui accuse un sévère retard sur ses concurrents dans les enquêtes d'opinion. À la tribune, ses soutiens se sont succédé pour marteler le message. Quand il y est monté ensuite, Montebourg a longuement décliné son thème de la démondialisation et expliqué en quoi il se différenciait de Marine Le Pen.
Évitant de s'en prendre à ses concurrents, il a souhaité «bonne chance» à Martine Aubry et salué le travail accompli pour mettre en place la primaire dont il fut l'un des architectes.
Distancée dans les sondages, Ségolène Royal s'est à nouveau déclarée ce week-end dans le Marais poitevin. La présidente de la région Poitou-Charentes est persuadée que les cartes seront redistribuées quand la liste des candidats sera arrêtée. Ce sera le 13 juillet prochain. D'ici là, les socialistes vivront au rythme des dépôts de candidatures Rue de Solferino
http://www.lefigaro.fr/politique/2011/06/27/01002-20110627ARTFIG00720-aubry-se-lance-dans-la-course-a-la-primaire-du-ps.php
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Le remaniement pourrait avoir lieu dès mercredi

Si Christine Lagarde est nommée au FMI, Nicolas Sarkozy est déterminé à la remplacer au plus vite. Le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire serait revenu dans la course pour Bercy. Outre des centristes, le chef de l'État souhaite promouvoir des sarkozystes, d'où une possible entrée de l'ancien judoka David Douillet.
Nicolas Sarkozy est déterminé à aller vite. Si Christine Lagarde est nommée à la tête du FMI, le chef de l'État devrait - selon nos informations - tourner la page immédiatement, en remaniant son équipe dans la foulée. Peut-être dès mercredi, avant que François Fillon ne s'envole pour l'Asie. Si la décision du FMI tardait à venir, le remplacement de Lagarde interviendrait nécessairement plus tard. Mais dans ce cas, pas avant le 4 juillet, au retour du premier ministre à Paris. Le président et le chef du gouvernement ont évoqué le sujet ensemble dimanche, en fin d'après-midi à l'Élysée, et ont avancé dans le casting.
Donné hors jeu ces derniers jours, au profit de Valérie Pécresse ou François Baroin, le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire revient dans la course. Une source proche du président confie qu'il tient très sérieusement la corde. «Sarkozy adore mettre les gens en concurrence, assure un familier de l'Élysée. Pareil casting aurait l'avantage de semer la zizanie chez les «Mousquetaires» (Copé, Baroin, Le Maire, Jacob, Pécresse, Chatel, NDLR).»
Ces derniers jours, Valérie Pécresse et François Baroin tenaient pourtant toujours la corde. La première, soutenue par le secrétaire général de l'Élysée Xavier Musca. Le deuxième, soutenu par François Fillon. Le président pourrait profiter du remaniement pour envoyer des signaux aux centristes, et gêner la démarche de Jean-Louis Borloo pour 2012. L'entrée du député du Nord Marc-Philippe Daubresse, proche du président du Parti radical, paraît acquise. Pas celle du député radical Jean Leonetti, à qui le président a pourtant promis plusieurs fois un portefeuille ministériel. Le député UMP du Maine-et-Loire Marc Laffineur, proche de Jean-Pierre Raffarin, devrait entrer lui aussi : une promotion qui libérerait la voie au président du conseil général Christophe Béchu, qui devait être investi lundi soir tête de liste pour les sénatoriales dans le Maine-et-Loire.
Selon nos informations, Sarkozy sera également attentif à ne pas désespérer son carré de fidèles en ne distribuant les portefeuilles qu'aux plus critiques. Le député des Yvelines David Douillet est donné entrant. Si la ministre des Sports Chantal Jouanno quittait le gouvernement pour se consacrer aux sénatoriales, il la remplacerait. Mais ce départ est loin d'être acquis. Le nom de la députée de Meurthe-et-Moselle Valérie Rosso-Debord circule aussi, mais avec moins d'insistance. «Ca pose un problème avec Nadine Morano, qui vient du même département», confie un proche du président. Un autre fidèle sarkozyste pourrait donc rentrer. Quoi qu'il en soit, «ce ne sera pas un big bang», prédit un ministre.
http://www.lefigaro.fr/politique/2011/06/27/01002-20110627ARTFIG00575-le-remaniement-pourrait-avoir-lieu-des-mercredi.php
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lundi 27 juin 2011

Les petites phrases du jour 27/06/2011

GRAND EMPRUNT - Benoît Hamon, à la presse:Le porte-parole de l'opposition a dénoncé le "mensonge sarkozyste permanent qui consiste à stigmatiser le fait que la France connaît un déficit public depuis près de trente ans", alors que Nicolas Sarkozy tenait dans le même temps une conférence de presse sur le grand emprunt. "Si la France connaît un déficit aussi important, (...) c’est parce que depuis 2000, elle a consenti entre 100 et 120 milliards d'impôts donc de recettes fiscales", a souligné Benoît Hamon. "Si nous sommes aujourd’hui contraints d’emprunter, c’est bien parce que nous avons donné de l’argent aux plus riches", a-t-il poursuivi. Et d'ajouter que le président avait "la mémoire courte" puisque "1,8 milliard d’euros ne rentreront pas dans les caisses de l’Etat en raison de l’application de la réforme de l’impôt sur la fortune".
CANDIDATURE BORLOO - Jean-François Copé, sur France Inter :Le secrétaire général de l'UMP a demandé à Jean-Louis Borloo de "ne pas avoir la mémoire qui flanche", soulignant le risque de provoquer "un 21 avril à l'envers". "A chaque élection présidentielle, il y a trois principaux blocs qui s'affrontent au 1er tour et il y en a deux de qualifiés pour le second. En 2007, c'était PS, UMP et centre avec François Bayrou. Mon intuition, c'est que ça ne sera pas ça en 2012, ce sera PS, UMP et extrême droite", a jugé Jean-François Copé. Le député-maire de Meaux a ainsi "mis en garde" le centre-droit. "Dans l'hypothèse où il ne serait pas dans une logique de dynamique politique, il viendrait surtout enlever des voix à l'UMP", a-t-il commenté. "Attention à ça, parce qu'après, on n'a plus que nos yeux pour pleurer", a-t-il encore estimé.

Sarkozy remanie le 4 juillet?

C’est le scénario rêvé à l’Élysée. Mardi, Christine Lagarde serait désignée directrice générale du FMI par consensus. L’annonce interviendrait en début de soirée, obérant dans les journaux télévisés la déclaration de candidature de Martine Aubry. Ce scénario n’est pas impossible, à ceci près que la première secrétaire du PS ne sera pas l’invitée d’un 20 Heures. Et que la ministre de l’Économie a vu ce week-end de nouveaux obstacles se présenter.
Hier, le Canada et l’Australie ont annoncé qu’ils défendaient son adversaire, le Mexicain Agustin Carstens. La désignation de Lagarde pourrait donc se faire par un vote formel, mercredi ou jeudi. Christine Lagarde reste quasiment assurée de l’emporter et devrait donc assister à son dernier Conseil des ministres mercredi matin. Son agenda officiel s’arrête au milieu de la semaine. Le rendez-vous avec ses homologues européens, dimanche prochain à Bruxelles pour sauver la Grèce, n’y figure pas.

Le chef de l’État "change d’avis toutes les deux minutes"

Dans l’hypothèse la plus favorable, son remplacement à Bercy pourrait intervenir dès mercredi midi, avant le déplacement du Premier ministre en Asie où il doit séjourner jusqu’à dimanche. Mais l’Élysée semble enclin à attendre le lundi 4 juillet. Nicolas Sarkozy et François Fillon ne s’entendent pas sur les prétendants. Le chef de l’État et le secrétaire général de l’Élysée Xavier Musca songent à nommer la ministre de l’Enseignement supérieur Valérie Pécresse à Bercy, l’un de ses avantages étant d’être une femme. Le Premier ministre soutient François Baroin, qui conserverait le Budget. Les soutiens de Pécresse relisent un livre de politique-fiction paru en 2006 qu’ils tiennent pour prémonitoire. Dans Le jour où la France a fait faillite, l’ancien patron d’ELF Philippe Jaffré (décédé depuis) et le journaliste Philippe Riès voyaient Sarkozy à l’Élysée et Pécresse à Bercy… Mais en 2017, après un quinquennat de Ségolène Royal.
Le chef de l’État "change d’avis toutes les deux minutes" confie un proche. Il en profiterait pour honorer deux promesses : d’abord, faire entrer le centriste, Marc-Philippe Daubresse, à l’Enseignement supérieur, afin d’affaiblir la position de Jean-Louis Borloo dont il est proche ; ensuite, nommer le député UMP du Maine-et-Loire Marc Laffineur secrétaire d’État à la Défense. Son accession laisserait le champ libre pour les sénatoriales au sarkozyste Christophe Béchu, président UMP du conseil général du même département. Enfin, le Président pourrait promouvoir un ou plusieurs députés jugés méritants comme Valérie Rosso-Debord ou Édouard Courtial.
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Critiqué par Fillon, Hollande réplique

François Hollande, candidat à la primaire socialiste, a estimé samedi à Chelles (Seine-et-Marne) que les critiques de François Fillon contre son concept de "présidence normale" prouvaient que "le thème a touché". "Il y a de la part du Premier ministre une reconnaissance que le thème a porté. Je sens que ce que j'ai dit depuis plusieurs mois a touché", a déclaré l'ex-patron du PS à l'AFP, en marge d'une Fête de la rose.

Sans nommer François Hollande, François Fillon a déclaré samedi que "ceux qui se font fort d'instaurer une présidence normale ne savent pas de quoi ils parlent", un président ne pouvant être "l'homme du quotidien" devant les difficultés qui sont les siennes dans sa tâche. "Il a tort. Les circonstances peuvent être exceptionnelles. Les conditions d'un mandat présidentiel sont forcément difficiles et éprouvantes et c'est pourquoi il faut des capacités de cohérence, de stabilité, de respect, de maîtrise, ce qui a manqué depuis près de cinq ans", a fait valoir François Hollande.
La présidence de Sarkozy "anormale" (Hollande)

Le député de Corrèze a répété que la présidence à ses yeux était "anormale", avec "une façon de faire qui n'est pas celle d'un chef de l'État qui éclaire l'avenir et qui permet aux Français d'avoir confiance. Il y a eu trop d'excès, d'extravagances, d'exhibition." "Il est trop tard pour penser changer. Nicolas Sarkozy pourra être plus retenu dans sa parole, il ne peut pas s'empêcher, quand il reçoit des députés UMP, de se livrer à des attaques de campagne." "Et le Premier ministre, je le vois candidat, déjà à la fois pour Paris, mais aussi pour dire ce que le président ne peut plus dire. Il est touché."

François Hollande a également évoqué les attaques de la droite contre la primaire, estimant que la majorité "comme toujours" utilisait "l'argument de la peur". "Elle veut faire peur aux Français qui sont nombreux à vouloir participer", a-t-il estimé. Outre les "arguments juridiques", il faut politiquement, "répondre par la participation" : "Plus les Français seront nombreux à participer aux primaires, plus grandes seront les chances du candidat qui sera choisi", a-t-il dit.
http://www.lepoint.fr/politique/election-presidentielle-2012/critique-par-fillon-hollande-replique-26-06-2011-1346081_324.php
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dimanche 26 juin 2011

Ségolène Royal annonce sa candidature à la primaire socialiste

«Je veux être la présidente des solutions» a-t-elle expliqué...
Elle a cité de Gaulle et Mitterrand. Ségolène Royal a annoncé officiellement sa candidature à la primaire socialiste, ce dimanche à Arçais, en Poitou-Charentes. «Notre Etat providence a été démoli, la droite a oublié les leçons de l'après-guerre» a asséné la candidate malheureuse de 2007. Fustigeant la «la droite affairiste», elle a expliqué que tous les Républicains unis convergeraient bientôt vers «la gauche unie et les Ecologistes».

«21012 ne sera pas 2007»

S'appuyant sur son «expérience» de 2007 et son bilan à la tête de sa région, Ségolène Royal a répété son credo: la promesse d'un «nouvel ordre social juste». «21012 ne sera pas 2007, a prévenu la nouvelle candidate. La victoire doit être au rendez-vous.» Pour ce faire, un seul mot d'ordre: l'unité. «J'ai compris que le rassemblement des socialistes devait se construire, qu'il n'était pas automatique», a-t-elle encore annoncé.
Aussi, promis, «tout le monde se rassemblera derrière celle ou celui qui sera désigné». Ségolène Royal s'est d'ailleurs attachée à s'exprimer au nom «des socialistes». Sans oublier cependant de remettre sur le tapis ses thèmes et porpositions phares, comme «l'encadrement militaire des délinquants».
Un «ordre social juste»
C'est à travers ce discours politique qu'elle a annoncé sa candidature à la primaire socialiste, dont le dépôt des candidatures s'ouvre mardi. Elle a notamment annoncé vouloir être une présidente équitable, «la présidente des solutiosn, celles du socialisme qui marche». «C'est parce que nous serons équitables que nous serons efficaces».
Cette candidature, la candidate malheureuse de l'élection présidentielle de 2007 l'avait annoncée dès le 29 novembre, mais l'officialise dans son fief de Poitou-Charentes, à Arçais (Deux-Sèvres), là où François Mitterrand s'était rendu en 1992 pour lancer les grands travaux de la Venise Verte. Alors jeune députée, elle était à ses côtés.
http://www.20minutes.fr/article/748023/segolene-royal-annonce-candidature-primaire-socialiste
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France 3 : Francis Letellier furieux contre Luc Chatel

Francis Letellier, le journaliste qui présente «Soir 3 Politique» chaque dimanche soir devant 1,2 million de téléspectateurs, est furieux contre . Il devait recevoir ce soir à 22 h 30 le ministre de l’Education nationale, mais, vu l’actualité de la fraude au bac, ce dernier préfère s’exprimer au 20 Heures de TF1 devant 6 millions de téléspectateurs.
«Il était convenu depuis trois semaines que Luc Chatel viendrait sur le plateau de mon émission, explique Francis Letellier. L’annonce en avait été faite aux médias. Depuis hier, France 3 diffusait une bande-annonce pour l’annoncer au public, comme on le fait chaque semaine la veille du direct. A midi la chargée de communication de Luc Chatel m’a téléphoné. Elle m’a dit : «Vous n’allez pas être content : le ministre a décidé de parler avant votre émission.» Je lui ai demandé « Où?». «Au 20 Heures de TF1, m’a-t-elle répondu. Je n’ai droit à aucune excuse. C’est du mépris pour les journalistes et les téléspectateurs. Cette annulation une demi-journée avant l’interview en plateau c’est du jamais vu. Si tous les invités font comme ça d’ici l’élection présidentielle, ça va être n’importe quoi!» Francis Letellier, qui s’est mis en quête d’un nouvel invité, entend expliquer ce soir aux fidèles de «Soir 3 Politique» pourquoi l’invité promis dans la bande-annonce n’est pas Luc Chatel.
http://www.leparisien.fr/tv/france-3-francis-letellier-furieux-contre-luc-chatel-26-06-2011-1509028.php

Les petites phrases du jour 26/06/2011

PRIMAIRES - Laurent Fabius, sur France 2 : Sur le plateau du 13h15, l'ancien Premier ministre a réaffirmé son soutien à Martine Aubry. Fabius soutient la première secrétaire pour trois raisons : "son expérience", sa capacité à œuvrer au "rassemblement", et parce que c'est "une femme". Trois qualités que l'on peut aussi voir comme une critique en creux de François Hollande. L'attaque n'est pas frontal d'autant que Fabius souhaite des primaires apaisées. "Surtout surtout, pas de déchirement", a-t-il plaidé.
FUITES AU BAC S - Jack Lang, sur Europe 1 : Interrogé dimanche matin sur les fuites au bac S, Jack Lang a déclaré que le plus grave pour lui est "le dysfonctionnement du ministère". "Cette grande et belle maison n'est plus tenue aujourd'hui" a-t-il déclaré. "Je n'ai pas souvenir d'avoir connu dans le passé des accidents d'une telle gravité". L'ancien ministre de la Culture et de l'Education, a également fustigé la réaction de Luc Chatel, ministre de l'Education en déclarant : "Je crois que le choix du ministre n'est pas un bon choix". Cette décision "est très injuste (...) le bac n'est pas un concours, c'est un examen".
EDUCATION - Jean-Luc Mélenchon sur Europe 1 : Le candidat du Front de gauche pour l’élection présidentielle attaque la politique éducative du gouvernement : “Il faut réparer les dégâts causés par la bande d’amateurs qui sont aujourd’hui au pouvoir”. “Leur unique obsession est la comptabilité”, ajoute-t-il. “Le non-remplacement d’un enseignant sur deux est une bétise sans nom”, s’exclame le dirigeant du Parti de gauche. “La force de la France, c’est son intelligence, on a peut-être pas de pétrôle, mais on a de la matière grise”, a déclaré celui qui souhaite que le pays continue de former “une main d’œuvre productive”.

Le NPA tient son candidat pour 2012

Le NPA tient son candidat pour 2012. Pour remplacer Olivier Besancenot, le parti trotskiste cherchait un salarié, jeune, qui soit aussi une femme. Ils ont trouvé Philippe Poutou, 44 ans (contre 37 pour Besancenot ). Ouvrier à l’usine Ford de Blanquefort (Gironde). Ouf ! Inconnu du grand public, ce Bordelais, syndicaliste CGT, n’appartient pas à la direction du NPA. Dans les tuyaux depuis plus d’une semaine, sa nomination par la Conférence nationale qui s’est tenue samedi à Montreuil reste quand même une surprise. Elle sera entérinée dimanche par la direction du parti, mais "il n'y a aucune raison pour que la décision ne soit pas validée", assure Christine Poupin.
Poutou? "Je le connais surtout de nom, pour ses luttes, et mal physiquement", explique Alain Krivine, historique du mouvement et dénicheur d’Olivier Besancenot. Un bon candidat quand même? "J’ai fait quelques meetings avec lui, mais je ne le connais pas assez pour porter un jugement sur lui", note Myriam Martin, une des nouvelles porte-parole du parti.
Le retrait tardif d’Olivier Besancenot a mis le NPA dans l'embarras en lui ôtant son meilleur atout électoral. Dans un parti où "être candidat n’emballe personne", dixit Krivine, voire "fait peur", trouver l’oiseau rare entre début mai et fin juin est une gageure. "On ne le sort pas du chapeau", rassure Sandra Demarcq, membre de la commission des candidatures, et qui connaît Poutou depuis plus de cinq ans.

"Il est discret et combatif"

Candidat aux législatives de 2007 puis aux régionales de 2010, ce père de deux enfants est entré à la LCR il y a un une dizaine d’années. "Il s’est fait connaître par sa lutte acharnée contre les licenciements chez Ford", souligne Sandra Demarcq qui l’a auditionné, avec quelques autres, pendant plus de deux heures dans une sorte de grand oral "sympa", avec apéro. L’homme lui a plu. "Il est discret et combatif. C’est un salarié qui peut facilement dire merde à Marine Le Pen et montrer qu’un ouvrier ça ne vote pas automatiquement FN", se félicite Demarcq.
"Il a l’avantage d’avoir été le porte-parole d’une des rares luttes sur les licenciements qui n’a pas été perdue. Et puis ça nous permet de montrer d’autres visages, c’est bien", renchérit Christine Poupin, autre porte-parole du NPA. Ses partisans espèrent que cette candidature permettra aussi de rassembler le parti après des débats "vifs" et "houleux" sur l’éternelle question de l’unité à gauche. Christine Poupin, partisane de la fin des discussions avec l’autre gauche, et Myriam Martin, plus unitaire, avaient chacune soutenu un texte différent. Moins impliqué dans cette bataille, Phiippe Poutou aura la lourde tâche de relancer un parti également en pleine hémorragie militante.

Les invités politiques du dimanche

Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche) : Le Grand Rendez-vous Europe 1/Le Parisien, à 10 heures.
Hervé Mariton (UMP) : Trente minutes pour convaincre sur Judaïques FM, à 10 h 30
Jacques Attali : Le Grand Entretien sur RCJ, à 11 heures.
Laurent Fabius (PS) : 13 h 15 le dimanche sur France 2.
Valérie Pécresse (UMP) : Forum sur Radio J, à 14 h 20.
Jean-Louis Borloo (Parti radical) : Dimanche soir politique sur France Inter, avec i>Télé, Le Monde et Dailymotion, à 18 h 10.
Manuel Valls (PS) : BFMTV 2012 RMC Le Point, à 18 heures.
Alain Juppé (UMP) : Le Grand Jury sur RTL, à 18 h 45.
Xavier Bertrand (UMP) : Soir 3 politique sur France 3, à 22 h 20.

Primaire PS: Aubry devrait se lancer mardi à Lille

La Première secrétaire d'Etat du PS a choisi de se déclarer à Lille, sans dirigeants socialistes à ses côtés...
Le grand saut est imminent. Martine Aubry, première secrétaire du PS, devrait se déclarer mardi à la primaire socialiste dans son fief de Lille à la Gare Saint-Sauveur, une ancienne gare de marchandises devenue centre culturel, a-t-on appris samedi auprès de plusieurs sources au sein du parti.
Son annonce solennelle devrait être faite mardi dans la matinée dans cet espace, transformé en 2008, où la maire de Lille avait déjà présenté lors d'un forum le volet du projet PS consacré à la politique de la ville.
«Il faut qu'elle apparaisse comme une candidate du peuple», note une source. Elle devrait donc faire sa déclaration au milieu de Lillois.
Mais cet agenda peut encore être soumis à modification, note-t-on de même sources, en fonction notamment d'un possible remaniement gouvernemental pour faire suite au départ probable de Christine Lagarde pour le FMI. «On ne sait jamais... Sarkozy va essayer de se caler sur cet agenda», indique-t-on.

«Martine doit apparaître au milieu du peuple»

Actuellement, la patronne du PS se trouve à Lille et travaille avec ses proches, dont Jean-Marc Germain, son directeur de cabinet. Son conseiller politique, François Lamy, député de l'Essonne, un fidèle parmi les fidèles, devrait être son directeur de campagne.
Après l'annonce de candidature, Martine Aubry devrait être l'invitée du journal de 20h de France 2. Les dirigeants du PS ne devraient pas faire le déplacement, car «Martine doit apparaître au milieu du peuple et pas prisonnière des courants», observe un dirigeant du PS.
Le choix de sa ville, son laboratoire urbain, avait été discuté au sein de l'équipe. La maire estime avoir «transformé cette métropole nordiste en capitale européenne», avance la même source.
François Hollande s'est déclaré le 31 mars à Tulle, au milieu de sympathisants et de Français. Ségolène Royal a annoncé sa candidature en novembre dernier dans un quotidien de sa région Poitou-Charentes et doit faire sa déclaration officielle dimanche à Arçais (Deux-Sèvres).
http://www.20minutes.fr/article/747843/primaire-ps-aubry-devrait-lancer-mardi-lille

samedi 25 juin 2011

Les petites phrases du jour 25/06/2011

HOLLANDE - François Fillon, devant des militants UMP : Le Premier ministre a ironisé sur la "présidence normale" que souhaite incarner François Hollande. Sans le nommer, il a estimé que "ceux qui se font fort d'instaurer une 'présidence normale' ne savent pas de quoi ils parlent". "Quand vous avez quelques jours pour stopper la spirale de tout un système économique et financier qui part en vrille, (...) quand vous décidez de passer de l'ultimatum au déclenchement des opérations militaires en Libye, quand vous devez résister à plusieurs centaines de milliers de manifestants qui réclament l'abandon de la réforme pourtant vitale des retraites, (...) quand vous êtes au centre de tout cela, eh bien, vous ne pouvez pas, et vous ne devez pas, être l'homme du quotidien", a-t-il fait valoir.
PRIMAIRE PS - François Hollande, dans France Soir : Le député de Corrèze revient sur sa candidature à la primaire socialiste. "On ne naît pas président dès le premier cri. On le devient après un long cheminement", explique-t-il, confiant qu'il avait un temps souhaité être footballeur. Pour François Hollande, le déclic a eu lieu "à la fin de l'année 2008", où il s'est dit que "le moment était venu". "J'affirme une démarche et une conviction : redonner confiance aux Français en leur avenir", affirme le socialiste. Il ajoute ne pas avoir d'adversaires autres que Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen, précisant que "la primaire n'est qu'une étape pour parvenir à la seule victoire qui compte : celle de la France en 2012". Sur l'actuel chef de l'Etat, François Hollande ne manque pas de critiques. Ce qui l'a le plus indigné dans l'attitude de Nicolas Sarkozy? "Son inconstance. Sa virevolte. Ses contradictions. Ses annonces sans suite, ses promesses oubliées". Quant à savoir s'il aurait pu être de droite, la réponse est claire : "Non. Je voulais changer le monde, je cherchais la société idéale et, déjà, je ne supportais pas les injustices : celle de la naissance, mais aussi celles des destins écrits d'avance".
2012 - Eric Besson, dans Le Figaro : Le ministre de l'Industrie estime que trois grands thèmes seront essentiels lors de la prochaine élection présidentielle, à savoir "le renouveau républicain, l'alliance du progrès technique et du progrès social, et la compétitivité solidaire". Eric Besson publiera en octobre prochain une contribution sous forme de manifeste car la majorité doit, selon lui, "revendiquer son bilan et préparer l'avenir". Il revient également sur une possible de candidature de Jean-Louis Borloo et estime que Nicolas Sarkozy "ne pourra pas être le candidat de la seule UMP". "Le moment venu, il faudra rassembler toute la majorité présidentielle, Jean-Louis Borloo compris évidemment, et même au-délà", ajoute l'ex-socialiste, qui juge ses anciens camarades politiques "très mal armés" pour 2012.
DEFENSEUR DES DROITS - Dominique Baudis, dans Le Monde : L'ancien maire de Toulouse, nommé récemment Défenseur des droits, précise sa vision de sa nouvelle fonction. Il a indiqué qu'il serait "assisté de trois adjoints qui seront, chacun, vice-président d'un des trois collège sur les thématiques de la défense des droits de l'enfant, de la lutte contre les discriminations et de la déontologie de la sécurité". Dominique Baudis s'est dit partisan d'une "culture de l'erreur, de la responsabilité assumée et de la réparation de l'erreur", qu'il préfère "à une démarche de la faute et de la punition".