mardi 23 décembre 2014

Joyeuses fêtes ... retour l'an prochain !

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Joyeuse fêtes
Retour des infos en 2015 !
bonne année à tous

L'expresso du 23 décembre

A quelques heures de Noël, les retardataires bouclent leurs derniers achats. Parmi eux, François Hollande, qui à en croire Le Parisien, s'est discrètement rendu dans une librairie du boulevard Saint-Germain à Paris, dimanche. Le Président a ensuite acheté quelques livres à la Fnac de la rue de Rennes, où il a enchaîné les photos et autographes. François Hollande doit réveillonner en famille, mercredi soir, en compagnie de ses quatre enfants, à Paris.

La crainte

Manuel Valls n'est pas optimiste sur les chiffres du chômage. "Je crains que ces chiffres ne soient pas bons parce que nous avons connu encore au mois de novembre des destructions d'emplois, des faillites d'entreprises", a-t-il déclaré sur Europe 1, mardi matin. Le Premier ministre ne perd pourtant pas espoir en la politique menée par le gouvernement : "Je suis convaincu que progressivement, grâce à un certain nombre d'indicateurs internationaux mais aussi grâce au fait que nous soutenons tout particulièrement l'investissement des entreprises (...), que cet investissement permettra progressivement à la croissance de revenir, et donc la création de richesses et l'emploi".

La menace terroriste et la série de drames qui a touché Joué-lès-Tours, Dijon et Nantes ces derniers jours inquiètent Eric Ciotti (UMP), qui vient d'être élu président de la commission d'enquête parlementaire sur les filières djihadistes. "La France est exposée aujourd'hui à une menace qui n'a jamais été aussi importante", assure-t-il dans les colonnes du Figaro. "Les nouveaux risques viennent de l'endoctrinement et de la manipulation", poursuit-il. Le député UMP évoque une des mesures dissuasives sur laquelle devrait tabler la commission : "La déchéance de la nationalité française", une solution à laquelle la France n'a "jamais recouru".

Le dilemme

Lionel Jospin a hésité avant d'accepter de siéger au Conseil constitutionnel. L'ancien Premier ministre, qui va succéder à Jacques Barrot, décédé début décembre, doit terminer le mandat de son prédécesseur, qui court jusqu'en 2019. A 77 ans, il avoue avoir "hésité", comme le précise Daniel Vaillant au Canard enchaîné. "Si ça avait été pour neuf ans, j'aurais refusé, compte tenu de mon âge. C'est lorsque j'ai appris que c'était pour quatre ans que j'ai accepté". Et le journal satirique de s'en amuser : "Jospin a tout de même onze ans de moins que le doyen actuel du Conseil, un certain Giscard d'Estaing".

L'attaque

Ségolène Royal n'a pas apprécié les déclarations de Manuel Vallssur Notre-Dame-des-Landes, la semaine dernière, et lui a souhaité "bon courage". Si en public, le Premier ministre a déclaré n'y voir aucune ironie, le locataire de Matignon n'est pas si tendre en privé. "Ségolène joue une partition un peu solitaire, qui va finir par lui poser des problèmes", aurait-il dit, cité par Le Canard enchaîné. "Il y a la loi et des processus juridiques qui s'appliquent à tout le monde. (...) On ne peut pas, sans arrêt, les remettre en question".

lundi 22 décembre 2014

L'expresso du 22 décembre

Ne faisant aucun lien entre l'agression de Joué-lès-Tours, samedi, et celle de Dijon, dimanche soir, le député UMP de Paris Bernard Debré a estimé lundi sur France Info qu'on "ne pourra jamais éviter ce genre de drame". Selon lui, "on ne peut pas mettre un policier derrière chaque fou" ou "personne un peu suspecte". Écartant toutes revendications crédibles, Bernard Debré a simplement estimé que les idées de Daesh "sont tombées dans l'oreille de fous". La plupart des gens dont on parle là ce sont des fous. Certes, ils se croient investis d'une mission religieuse. C'est absurde, c'est dangereux", a-t-il ajouté. Ces deux faits-divers ne doivent pas être imputés au gouvernement selon Bernard Debré, qui n'entend pas "taper sur la majorité parce que ça fait bien".

Le risque

Revenant lui aussi sur le drame de Dijon, Eric Woerth a estimé sur RTL qu'il ne fallait "pas tomber dans la psychose, même si c'est évidemment un risque". "La police doit veiller, la vigilance doit être totale, mais ce sont des actes très difficiles à détecter", a-t-il souligné par ailleurs. Comme Bernard Debré, l'ancien ministre a imputé ces faits à des déséquilibrés : "Cela renforce la peur des intégrismes. Des gens sont prêts à aller jusqu’au bout d’un grand n’importe quoi", a-t-il déclaré.

L'attaque

Les Verts se divisent actuellement sur l'attitude à adopter vis-à-vis de la majorité socialiste, qui plus est après les propos de Manuel Valls sur le chantier de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. La semaine dernière, la secrétaire nationale d'EELV Emmanuelle Cosse s'en est agacée, dénonçant "une provocation inutile". Dans les colonnes du Figaro, le porte-parole du parti, Julien Bayou, va plus loin : "En ce moment, on ne comprend pas bien à quoi joue Manuel Valls avec son attitude de petit chef, ses coups de menton, alors qu'il faudrait de l'apaisement, surtout après le drame de Sivens".

La grève

Autre sujet d'actualité, la grève des urgentistes, qui donnent lundi le coup d'envoi d'une semaine de grèves des professionnels de santé. Dans un entretien au Parisien, la ministre de la Santé Marisol Touraine s'est déclarée "fermement attachée à la généralisation du tiers payant" - que de nombreux médecins refusent - car "c'est la colonne vertébrale de la loi". Quant à l'accueil des patients, qui inquiète à quelques jours des fêtes de Noël, elle s'est dit "confiante mais vigilante". "Tout a été fait pour que les Français puissent trouver un médecin, en ville ou à l'hôpital, où des moyens supplémentaires ont été mobilisés", a-t-elle expliqué.

L'indignation

A l'inverse de Louis Alliot, qui a refusé une invitation de la chaîne iTélé après la mise à l'écart d'Eric Zemmour, Florian Philippot, un des cadres du Front national, était l'invité de Bruce Toussaint, lundi matin. Interrogé sur le départ du polémiste, le député européen a expliqué qu'il "regrette cette décision qui va à l'encontre du pluralisme". Au terme d'un débat agité avec le journaliste, Florian Philippot a ajouté : "Nous sommes le premier parti de France, il est normal que l'on profite des médias pour diffuser nos idées (...) Le FN défend toujours la liberté d'expression". Quand à l'éventualité d'un Eric Zemmour candidat pour le Front national, le vice-président du parti s'est interrogé, souriant : "Vous croyez qu’il serait intéressé?".
http://www.lejdd.fr/Politique/Julien-Bayou-porte-parole-EELV-A-quoi-joue-Valls-avec-son-attitude-de-petit-chef-708204

dimanche 21 décembre 2014

Popularité : Hollande remonte de 4 points à 17%, selon l'Ifop-JDD

La cote de popularité de François Hollande a monté de quatre points en décembre, tout en restant à un niveau très bas (17%) tandis que celle de Manuel Valls a reculé de deux points et s'est établie à 35%, selon le baromètre Ifop publié dans le Journal du Dimanche.

La cote de popularité de François Hollande a monté de quatre points en décembre, tout en restant à un niveau très bas (17%) tandis que celle de Manuel Valls a reculé de deux points et s'est établie à 35%, selon le baromètre Ifop publié dans le Journal du Dimanche. 17% des personnes interrogées se déclarent satisfaites "de François Hollande comme président de la République" (2% très satisfaites et 15% plutôt satisfaites) contre 82% qui s'en disent mécontentes (40% plutôt mécontentes et 42% très mécontentes) et 1% qui ne se prononcent pas.

35% des sondés sont "satisfaits de Manuel Valls comme Premier ministre"  (3% très satisfaits et 32% plutôt satisfaits) contre 62% qui s'en disent mécontents (41% plutôt mécontents et 21% très mécontents) et 3% qui ne se prononcent pas.
 
Sondage réalisé par téléphone du 12 au 20 décembre auprès d'un échantillon de 1.881 personnes, représentatif de la population française adulte (méthode des quotas).
 
http://lci.tf1.fr/politique/popularite-hollande-remonte-de-4-points-a-17-selon-l-ifop-jdd-8536163.html

vendredi 19 décembre 2014

Alba Ventura : "2014, une année politique troublée"

L'expresso du 19 décembre

Le nouveau président de l'UMP, Nicolas Sarkozy, n'a pas apprécié le retard de nombreux participants lors d'une récente réunion à l'UMP, rapporte le magazine Marianne :" Frédéric (Péchenard, Ndlr), vous noterez les présents au début, et à la fin de la réunion. Au bout de trois retards ou départs anticipés, un secrétaire national n’est pas secrétaire national", a-t-il menacé. 

La question

Invité de France Info, le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon, a affimé qu'il se posait ""tous les jours" la question de sa démission. "Je ne supporte pas quand on parle des affaires de Thierry Lepaon. Bling-bling, c'est l'image qu'on a collé à Sarkozy", s'est-t-il plaint.

L'attaque

Après l'avoir attaqué pour avoir vendu l'aéroport de Toulouse, le patron de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, s'en est de nouveau pris à Emmanuel Macron : "Il est à Bercy pour servir ses copains. Il a été placé là car il était banquier d'affaires", a-t-il lancé sur RTL. Interrogé sur le prêt russe au Front national, Nicolas Dupont-Aignan a expliqué qu'il "n'emprunter(a) jamais dans une banque étrangère mais les banques françaises ne prêtent plus aux partis."

La visite 

La visite n'avait pas été inscrite à l'agenda. Le Premier ministre, Manuel Valls, s'est rendu vendredi matin vers 7h30 à l'usine Gad de Josselin, dans le Morbihan. Le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, avait fait scandale en septembre dernier en traitant les ouvriers de l’usine Gad d'"illettrés".

La commémoration 

Selon des informations du Figaro, François Hollande se rendra à Auschwitz-Birkenau le 27 janvier prochain. Il y commémorera le 70e anniversaire de la libération du camp de concentration et d'extermination. De nombreux chefs d'Etat devraient également être présents.

La défense

Le patron du groupe PS à l'Assemblée a défendu la loi Macron dans une interview au Figaro : "La Loi Macron est une loi de gauche. (...) Ce texte est déposé par un gouvernement de gauche, défendu par un ministre de l'Économie de gauche, et sera soutenu à l'Assemblée par une majorité de gauche. Cela devra inciter chacun à en regarder la réalité, pas simplement à adopter des postures", a-t-il estimé.

mercredi 17 décembre 2014

Éric Ciotti : "La menace djihadiste est maximale contre la France"

L'expresso du 17 décembre

La guerre des bureaux continue à l'UMP. Première épisode, la semaine dernière, quand Nathalie Kosciusko-Morizet avait réussi à récupérer le bureau de l’ex-numéro 2 de Copé, la députée Michèle Tabarot, en lieu et place du nouveau secrétaire général de l'UMP, Laurent Wauquiez. Nouvel épisode cette semaine, Hugues Anselin, chef de cabinet du directeur général de l'UMP, Frédéric Péchenard raconte dans le Canard Enchaîné qu'il "a fallu aller mesurer les deux pièces pour prouver à Wauquiez qu'elles avaient rigoureusement la même superficie". "Ce n'est pas vrai", a démenti le député UMP Eric Ciotti, sur RTL.

La proposition

Président de la commission d’enquête parlementaire de l’Assemblée nationale sur les conditions de retour en France des djihadistes, le député UMP Eric Ciotti s'est dit, sur RTL, "favorable à titre personnel" à la déchéance de nationalité pour les djihadistes français.
Lire aussi : Mennucci : "Nous voulons savoir pourquoi il y a autant de djihadistes français"

Le désaccord

Alors que le député UMP, Hervé Mariton, a annoncé qu'il voterait la loi Macron, sa position est loin de faire l'unanimité dans son parti. Eric Woerth explique, lui, qu'il ne votera pas cette loi faite "de bric et de broc". " Elle parle de tout, sauf de croissance et d'activité", a-t-il expliqué sur RMC/BFMTV.

Le soutien

Carla Bruni-Sarkozy a exprimé son point de vue sur les récents débats sociétaux devant plusieurs caciques de l'UMP, raconte le Canard Enchaîné : "Je suis pour le mariage homo! Je suis aussi pour la GPA. Je suis pour le sexe pour tous et pour l'amour pour tous", a-t-elle dit devant Nadine Morano, NKM, Brice Hortefeux ou encore Frédéric Péchenard.

La mise en garde

Dans Le Parisien, Gérard Larcher, qui a récupéré la présidence du Sénat à l’automne dernier, a évoqué sa lutte contre l’absentéisme des sénateurs : "Un hémicycle dégarni ne donne pas une bonne image. " Outre une modification profonde de l’emploi du temps du Sénat, le président de l’institution menace "de diminuer les indemnités parlementaires de ceux qui ne respecteraient pas la règle du jeu".
http://www.lejdd.fr/Politique/NKM-et-Laurent-Wauquiez-se-chamaillent-sur-la-taille-des-bureaux-a-l-UMP-707332

jeudi 11 décembre 2014

Travail le dimanche : "Anne et Martine, même combat", dit Alba Ventura

L'expresso du 11 décembre

Interrogée sur sa défense de la torture en cas de danger imminent, la présidente du Front national, Marine Le Pen, a rejeté une "polémique artificielle". "Je suis opposée à la torture", a-t-elle clamé. "La dernière fois que la torture a été utilisée, c'était durant la guerre d'Algérie sous un gouvernement socialiste, et le ministre de l'Intérieur, s'appelait François Mitterrand", a-t-elle ajouté.

La défense

Avant la tribune de Martine Aubry dans LeMonde, le Premier ministre, Manuel Valls, se voulait confiant sur le passage de la loi Macron, selon des propos rapportés par Le Figaro : "On dit la gauche divisée sur le sujet; mais qui ai-je entendu critiquer le texte durant le week-end? Gérard Filoche, Jérôme Guedj et Marie-Noëlle Lienemann. Des personnages considérables". Sur RTL, Emmanuel Macron a également défendu sa loi et son parcours : "Je suis de gauche sinon je ne serais pas là", a affirmé le ministre de l'Economie, qui en a marre d'être dans "l’auto-justification". 

La réponse

La ministre de la Culture, Fleur Pellerin, est revenue sur France Info sur le fait qu'elle n'avait pas réussi à citer un seul livre de Patrick Modiano en octobre sur Canal + : "Un ministre de la Culture en 2014, ce n'est pas quelqu'un qui est payé pour lire des livres chez soi", s'est-elle défendue.

La bouderie

Proche de Nicolas Sarkozy durant son quinquennat, Nadine Morano a refusé un poste de secrétaire nationale de l’UMP à la formation professionnelle et à l’apprentissage. L'ancienne ministre explique dans une interview au Républicain Lorrain qu'elle a préféré "rester à l’extérieur de cette foire d’empoigne où lui-même finit par faire le contraire de ce qu’il dit". "Si, par malheur, Nicolas Sarkozy avait annoncé par avance le ticket Wauquiez-NKM à la tête du parti, il n’aurait pas obtenu 64% et pas même 50%", a-t-elle également avancé.

La proposition

L'ancienne ministre de la Justice, Rachida Dati a assuré que Nicolas Sarkozy lui avait proposé un poste dans la nouvelle organisation de l'UMP. "J'attends de connaître sa ligne pour donner ma réponse", a-t-elle dit sur RMC/BFM TV expliquant qu'elle ne voulait pas "repartir sur une campagne sur la cantine et l'abattage de la viande halal". 

Le point d'accord

L'ancien candidat à la présidentielle Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, a demandé dimanche à la chancelière allemande Angela Merkel de "fermer sa gueule". "On a tous eu envie de le dire à un moment donné", a renchéri Marine le Pen sur Radio Classique/LCI. 
 

lundi 8 décembre 2014

l'expresso du 8 décembre

L'intervention de Manuel Valls sur France 2, dimanche soir, est sur toutes les bouches, lundi. Le Premier ministre, qui a rappelé qu'il n'était pas "un déserteur" et comptait rester à Matignon jusqu'en 2017, n'a pas convaincu Xavier Bertrand. L'ancien ministre du Travail a estimé ironiquement sur RTL que "Manuel Valls a changé". "Il a eu son brevet de politicien-type, bien dans le moule. Il est là pour rester, pas pour réformer". Selon le maire de Saint-Quentin, "nous avons désormais deux Hollande à la tête de l'État". Et de conclure : "Je pensais qu'il essaierait de faire bouger les choses. Je me suis aperçu que ce n'était pas vrai".

L'attaque

Même constat pour la nouvelle numéro 2 de l'UMP, Nathalie Kosciusko-Moriset, qui a estimé sur Europe 1 "que Manuel Valls s'était Hollandisé", dimanche soir. "Je n'ai toujours pas compris pourquoi il avait demandé 45 minutes sur France 2 s'il n'avait rien à dire", a-t-elle lancé. "Rarement on aura vu un Premier ministre parler autant pour ne rien dire", a estimé l'ancienne ministre de l'Ecologie. "C'est dommage, c'est une inversion parce que, quand il avait été nommé, tout le monde avait dit, ça va mettre un peu de dynamisme et cela va contaminer François Hollande. C'est le contraire qui s'est passé".
Au lendemain de la publication dans le Parisien d'un sondage montrant que 66 % des Français ne veulent pas que Nicolas Sarkozy soit candidat à la présidentielle, Rachida Dati réagit. La députée européenne a estimé sur iTélé que c'était "compliqué", mais que l'ancien Président "savait très bien que ça n'allait pas être simple". Absente du nouvel organigramme de l'UMP, l'ancienne ministre de la Justice explique qu'on lui a "proposé des choses", auxquelles elle n'a pas donné suite, pour l'heure, avant d'ajouter : "On discute de la manière dont je peux travailler". Elle assure ne pas donner à Nicolas Sarkozy un "soutien inconditionnel" et attend de connaître "la ligne politique" qui sera définie. "Nos militants attendent de nous que l'on restaure la droite."

La réponse

Dimanche, Jean-Luc Mélenchon demandait à Angela Merkel de "la fermer", suite aux accusations portées par la Chancelière allemande, reprochant à la France de ne pas mener les réformes économiques nécessaires. Sur BFMTV, lundi, Najat Vallaud-Belkacem a préféré répondre par les arguments. La ministre de l'Education estime que son gouvernement a pris "à bras le corps" ces réformes. "Il y a une forme de jeu de rôle dans le paysage politique européen, dans lequel chacun réclame davantage de l'autre", a-t-elle estimé, avant de rappeler que la France avait elle aussi obtenu des gages de l'UE, avec "le plan Juncker qui va permettre des investissements importants pour relancer la croissance".

La satisfaction

Le projet de loi Macron, qui affiche l'ambition de "déverrouiller" l'économie française et sera présenté mercredi, va "véritablement dans la bonne direction", a estimé lundi le président du pôle entrepreneuriat du Medef, Thibault Lanxade sur RFI. "Oui, le texte est intéressant. Il va dans beaucoup de directions" dont l'assouplissement des règles du travail du dimanche, autrefois "tabou" et qui est "une des premières choses que (le président du Medef Pierre Gattaz) a exprimées". 

Défaite du PS dans l'Aube: "on n'arrive plus à parler aux Français de leur avenir"


Défaite du PS dans l'Aube: "on n'arrive plus à... par BFMTV

vendredi 5 décembre 2014

L'expresso du 5 décembre

Invitée de RTL, la nouvelle numéro 2 de l'UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet, a indiqué que le débat n'était pas tranché sur la ligne politique du principal parti d'opposition et en particulier de son rapport au FN. "Il y a une faute morale et morale à vouloir courir après le Front national", a-t-elle expliqué dans une allusion aux positions politiques de Laurent Wauquiez.

La nomination 

Laurent Wauquiez a été officiellement nommé secrétaire général de l'UMP vendredi matin, une nomination attendue qui marque une nouvelle étape dans la constitution de l'équipe du parti d'opposition par son nouveau président, Nicolas Sarkozy, élu samedi. Selon des sources à l'UMP citées par l'AFP, Laurent Wauquiez sera chargé de secteurs tout aussi stratégiques que NKM : fédérations, élections, adhésions (Sarkozy a fixé l'objectif à 500.000), formation des élus. "Il aura la réalité des choix opérationnels", dit-on de mêmes sources.

La polémique

Après l'interdiction par le tribunal de l'installation d'une crèche dans le hall du Conseil général de Vendée, le député FN, Gilbert Collard, s'est insurgé sur France Info contre une "guerre qu'on fait à l'expression d'une religion installée en France depuis Clovis". Nathalie Kosciusko-Morizet s'est elle dite "surprise" de la polémique assurant qu'une crèche dans une mairie ou dans un Conseil général, ça ne la "choque pas".

La vente

Interrogé sur la vente de l'aéroport de Toulouse à un consortium chinois, le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, s'est insurgé : "J'ai honte de ce ministre (Emmanuel Macron, Ndlr) qui est en train de vendre notre pays. C'est absurde.", a-t-il lancé sur iTélé.

Le
Nicolas Sarkozy devait retrouver la semaine prochaine Angela Merkel à l'occasion du congrès de son parti, la CDU, à Cologne. Le voyage est finalement annulé, écrit Le Figaro, qui cite l'entourage de l'ex-Président français : officiellement, Nicolas Sarkozy doit "se consacrer à sa famille politique" et rencontrer les sénateurs UMP mardi. Officieusement, la chancelière allemande "ne voulait pas participer à une mise en scène en faveur du nouveau président de l'UMP". Surtout, selon France Info, elle n'aurait pas été prévenue de cette visite avant que le dirigeant français n'en parle publiquement! Bloomberg précise également que la formation allemande a refusé que Nicolas Sarkozy fasse un discours à l'occasion de ce congrès.

Le chiffre : 200.000

C'est le nombre d'ampoules que portera le sapin de Noël de François Hollande, qui va être installé la semaine prochaine à l'Elysée. L'arbre fait 11m de haut et 4,5m d'envergure, détaille Le Parisien, et sera décoré avec 2.000 m de guirlandes. Les ampoules, elles, seront en basse consommation. Le sapin rejoindra en trois jours le palais présidentiel non pas en camion, comme d'habitude, mais en péniche depuis Auxerre.  Le voyage doit durer trois jours. 

La fatigue

Le secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen, n'a pas regardé Des Paroles et des actes avec Benoit Hamon, Cécile Duflot et Jean-Luc Mélenchon : "Je connais leur musique. Elle est fatigante", a-t-il soufflé sur Radio-Classique/LCI.

Le raid

Entre 120 et 130 frappes aériennes françaises ont été conduites en Irak selon le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Sur BFMTV/RMC, le ministre a d'ailleurs évoqué "un raid important en ce moment" des forces françaises la coalition en Irak. changement de plan

http://www.lejdd.fr/Politique/Dupont-Aignan-J-ai-honte-du-ministre-de-l-Economie-Emmanuel-Macron-qui-est-en-train-de-vendre-notre-pays-704708

jeudi 4 décembre 2014

NKM nommé N° 2 de l'UMP (NKM, secrétaire générale de l'UMP? "Je n'ai demandé aucun poste" )

L'expresso du 4 décembre

Sur RTl et dans Le Parisien, Marisol Touraine a annoncé que la prime de Noël, aide exceptionnelle destinée aux plus démunis, sera reconduite mais pas augmentée. La ministre des Affaires sociales précise ainsi que "1.830.000 personnes percevront cette prime versée une semaine avant Noël". "Les montants versés ne bougeront pas" (152 euros pour une personne seule et 320 euros pour un couple avec deux enfants), mais "le nombre de bénéficiaires, lui, augmente sous l'effet de la crise et du nombre d'allocataires", a-t-elle ajouté précisant que "cela représente un coût global de 400 millions d'euros".
Réagissant à l'annonce de la venue de Michel Sapin sur i-Télé, Gérard Filoche a interpellé le ministre des Finances le suppliant "de quelque chose de gauche". "Aucun de ses tweets ne me touchent", a répliqué Michel Sapin estimant que Gérard Filoche ne "représente que lui-même" et non la "gauche dans sa totalité".

Le repêchage

Le sort de NKM est toujours incertain. L’ancienne porte-parole de Nicolas Sarkozy durant la campagne de 2012 voulait être "secrétaire générale ou rien", selon plusieurs médias, fonction qui semble aujourd’hui promise à Laurent Wauquiez. Ce qui l’a amené à refuser un poste de vice-présidente  de l’UMP. Mais finalement, croit savoir L’Opinion, la députée de l’Essonne a accepté l’offre de l’ex-chef de l’Etat. Décryptage d’un "membre fondateur de l’UMP" dans Le Figaro : Nicolas Sarkozy "ne peut pas se permettre de laisser partir NKM, surtout si elle claque la porte en tympanisant que le parti se droitise."

Le coup de pouce

Alors que deux entrepôts des Restos du coeur dans le Pas-de-Calais ont été ravagés par un incendie, le gouvernement "va apporter un soutien financier de 50.000 euros" à l'association, a fait savoir Marisol Touraine sur RTL "pour permettre le rachat rapide de denrées alimentaires" et faire en sorte qu'ils "remplissent leur mission".

Les propositions

Pour apaiser la colère des entrepreneurs, François Fillon suggère de "suspendre pendant deux ans l'entrée en vigueur du compte pénibilité, le temps de tout remettre à plat". "En l'état, il est impossible à appliquer et représente une menace lourde pour l'équilibre des retraites", estime, dans une interview à L'Opinion, l'ancien Premier ministre au sujet de cette mesure phare de la réforme des retraites donnant la possibilité aux salariés subissant des conditions de travail difficiles de partir plus tôt à la retraite. Il propose aussi "d'abroger l'interdiction des temps partiels à moins de 24 heures par semaine" et "de suspendre les seuils sociaux pour un ou deux ans, puisque la négociation sur ce sujet semble vouée à l'échec".
 
 

mercredi 3 décembre 2014

L'expresso du 3 décembre

A un des élections régionales, les socialistes perdraient la région Ile-de-France, selon un sondage Ifop-Paris Match. L'UMP Valérie Pécresse succéderait ainsi à Jean-Paul Huchon, à la tête de la région depuis 1998. En cas d'union de la droite (UMP-UDI-MoDem), la liste de la députée recueille 30% des intentions de vote, devant celle de gauche PS-MRC-PRG (22%) et le FN (19%). L'avance se réduirait nettement en cas de listes séparées de l'UMP et du centre : 23% pour celle menée par Valérie Pécresse contre 21% pour la gauche.

La nomination

Toujours selon Paris Match, la nomination de Laurent Wauquiez comme secrétaire général de l'UMP est sur le point d'être acquise. L'ancien ministre, en concurrence notamment avec Nathalie Kosciusko-Morizet pour cette fonction, aurait les faveurs du nouveau patron, Nicolas Sarkozy, qui l'a confié à Jean-Pierre Raffarin et François Fillon. Son ancienne porte-parole durant la campagne de 2012 aurait pour sa part refusé lundi le poste de première vice-présidente. "C’est secrétaire générale ou rien", lui aurait-elle répondu.

La mise au point


François Bayrou réfute avoir fait perdre Nicolas Sarkozy en 2012 en ayant voté pour François Hollande, comme l'accuse l'ex-Président. Pour le centriste sur RTL, celui qui l'a fait perdre, "c'est Sarkozy lui-même" : "Ce sont ses attitudes, ses choix, sa manière d'être" qui ont détourné les électeurs de lui. Le patron du MoDem a notamment cité "ses changements d'opinion perpetuel".

La prédiction

"Bruno, c’est du pipeau! Il finira en slip kangourou", aurait dit Nicolas Sarkozy dimanche devant sa garde rapprochée au sujet de son principal concurrent, Bruno Le Maire. C'est ce que rapporte Le Canard enchaîné. "Dans un parti, quand il y a un grand favori, n’importe quel couillon peut faire un score de 30%. Mais les voix de Le Maire ne lui appartiennent pas : elles viennent des juppéistes, des fillonistes, des copéistes", a ainsi glissé l'ex-Président.

Valls et Gattaz qui sont sur un ring, ce n'est même pas du catch", a moqué sur BFMTV le responsable du NPA, Olivier Besancenot qui, plutôt que de parler d'une confrontation ces derniers jours entre le Premier ministre et le patron du Medef, voit plutôt ces deux personnalités "dans la même équipe, qui s'accusent mutuellement de pas se passer le ballon".

La précision

"Pas question de renoncer" au compte pénibilité, combattu par le patronat, a affirmé la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine sur i-Télé. Le compte, qui entrera en vigueur au 1er janvier 2015 et permettra à certains salariés de partir plus tôt à la retraite, est "une avancée majeure, une avancée sociale de grande importance", a-t-elle dit.

La promesse

Finalement, le déficit public de la France sera "largement en dessous" de 3% du PIB en 2017, selon le ministre des Finances Michel Sapin lors d'une conférence de presse. Le retour au niveau de 3% - seuil de tolérance européen - qui devait être effectif en 2015 avait été repoussé en septembre à 2017 par le gouvernement. Mais du fait des 3,6 milliards de "mesures nouvelles" de réduction du déficit annoncées le 27 octobre, l'exécutif est désormais plus optimiste.

Le chiffre : 70.000 euros

C'est l'avance reçue par Aquilino Morelle, ancien conseiller de François Hollande, pour son livre à paraître aux éditions Grasset, selon Le Canard enchaîné. Un ouvrage qui devrait être à charge contre le Président, Morelle lui ayant notamment reproché dans l'Obs en septembre de se "comporter avec (lui) comme avec Valérie (Trierweiler)".

mardi 2 décembre 2014

Alba Ventura : "Une Le Pen peut en cacher une autre"

L'expresso du 2 décembre

Marine Le Pen a répondu à Nicolas Sarkozy qui avait parlé de "curieuse conception des élections" au sujet de sa réélection à la tête du FN, avec 100% des voix. "Il est un petit peu jaloux. Ça n'est pas très grave, ça va lui passer", s'est amusée la leader frontiste sur RTL. "En 2007, il avait été élu à la primaire (UMP), il avait fait 100%, il a la mémoire courte", a-t-elle ajouté. Elle se félicite que "l'intégralité des adhérents du Front national" soient "sur la ligne politique qu'[elle] porte".

L'aveu

"Dans 'pacte de responsabilité', il y a 'responsabilité'. (...) Très peu d'accords de branche ont été signés. C'est un échec et c'est aussi le sien", a déclaré le ministre de l'Economie Emmanuel Macron sur Radio Classique, en référence au patron du Medef Pierre Gattaz.

La critique

Invité de France Info, Jean-Marie Le Guen a dénoncé l'attitude dePierre Gattaz. "On voudrait qu'on arrête le french bashing et la morosité développés comme étant un art de la communication", a fait valoir le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement. Il appelle le président du Medef à "ne pas être dans le dénigrement et le misérabilisme". "J'attends de monsieur Gattaz qu'il comprenne que ses commentaires ont un effet sur l'économie."

L'appel

"Ça n'est pas une course de petits chevaux", a prévenu Laurent Wauquiez sur i-Télé, au sujet de la primaire à l'UMP. "Que chacun fasse un tout petit peu baisser la pression et qu'on travaille ensemble", a plaidé celui dont le nom circule pour prendre le poste de secrétaire général du parti. "Le rassemblement, c'est la responsabilité de chacun, il faut que tout le monde y mette du sien", a insisté le député.

La phrase

"On ne fera croire à personne que Nicolas Sarkozy est centriste", prévient dans une interview au Parisien, le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde. Sur BFMTV, le député de Seine-Saint-Denis a dit souhaiter qu'il y ait un candidat du centre et un candidat de l'UMP à l'élection présidentielle de 2017.

lundi 1 décembre 2014

UMP: il n'y aura pas de rassemblement autour de Sarkozy - L'édito de Christophe Barbier


UMP: il n'y aura pas de rassemblement autour de... par LEXPRESS

L'édito politique d'Alba Ventura : "Nicolas Sarkozy va devoir composer", le 1er décembre 2014

l'expresso du 1° décembre

L'ancienne ministre de la Justice Rachida Dati va conduire mardi une délégation de cinq députés européens qui vont visiter le centre de détention de Guatanamo, sur invitation des Etats-Unis. Cette initiative doit permettre à l'UE d'apporter sa contribution aux Américains en vue de la fermeture du centre, une des promesses de campagne de Barack Obama. L'enclave cubaine abrite encore 142 détenus, incarcérés depuis plus de dix ans pour la plupart. Outre Rachidat Dati, membre de la commission des Libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures au Parlement européen, la délégation informelle sera composée du Français Franck Proust, de la Roumaine Ramona Manescu, de la Bulgare Eva Paunova et de l'Italienne Elisabetta Gardini.

Le refus

S'il entend rassembler autour de lui depuis son élection à la présidence de l'UMP, Nicolas Sarkozy va avoir du travail. Selon RTL, l'opération "main tendue" de l'ancien Président envers François Fillon et Alain Juppé pourrait tourner court. "Il nous présente un comité des vieux sages pour en faire le comité des vieux cons", estime même un proche de François Fillon, en référence au "comité des anciens Premiers ministres" que souhaite créer Nicolas Sarkozy, et auquel Dominique de Villepin a déjà accepté d'adhérer. "Il décroche De Villepin de son croc de boucher pour nous tendre un piège", ajoute un filloniste cité par la radio. "On n'est pas obligé de foncer dedans"

La blague

Alain Juppé, François Fillon et Jean-Pierre Raffarin ayant fait savoir qu'ils ne souhaiteraient pas faire partie du "comité des sages" que veut former Nicolas Sarkozy à l'UMP, Dominique de Villepin est pour l'heure le seul ancien résident de Matignon à avoir accepté. Une situation qui amuse Edouard Philippe, député-maire UMP du Havre et proche d'Alain Juppé, qui n'a pas oublié que Nicolas Sarkozy voulait pendre De Villepin à "un croc de boucher", en pleine affaire Clearstream. "C’est la première fois qu'une couleuvre ressemble à un croc de boucher", a-t-il ironisé au micro de France Culture.

Le message

Le rassemblement voulu par Nicolas Sarkozy "n'est pas gagné", a confirmé Henri Guaino sur iTélé. Le député des Yvelines a estimé que "cela dépend de chacun", assurant que la campagne avait été "difficile". "Le temps n'est pas venu de présenter un projet présidentiel. Personne n'est vraiment prêt", a-t-il assuré. Il s'inquiète toutefois du climat politique actuel et prévient : "Le parallèle entre les années 1930 et notre période s'impose de plus en plus. Nous ne ferons pas ce que nos aïeux ont fait" au cours de cette période.

La manifestation

Pierre Gattaz l'assure, il ne sera pas "dans les cortèges" de patrons, qui manifestent aujourd'hui. "Au Medef, nous avons choisi la mobilisation pédagogique", a-t-il précisé sur Europe 1. Le président de l'organisation a néanmoins défendu les revendications patronales, assurant qu'"on a une fiscalité qui détruit de l'emploi aujourd'hui" et demandant au gouvernement de "revoir" les dispositifs concernant la pénibilité du travail et le temps partiel minimum, "voire de les supprimer". "Surtout pas de casse dans les manifestations!", a-t-il ajouté. "Nos patrons doivent s'adresser aux élus et aux citoyens".

Le tacle

Marine Le Pen a ce week-end été réélue à la présidence du FN, dont elle était la seule candidate, avec 100% des voix. "On ne peut pas parler d'une élection au FN ce weekend. C'est un truc soviétique, même les communistes n'osent plus faire ça", a commenté Nathalie Kosciusko-Morizet, invitée de BFMTV. Interrogée sur l'avenir de son parti, la députée de l'Essonne a affirmé avoir "soutenu Nicolas Sarkozy parce qu'il porte un projet de refondation de l'UMP que je veux voir mis en oeuvre". Elle attend notamment l'organisation d'une primaire "ouverte" : "On ne doit pas demander aux gens ce qu'ils ont voté dans le passé". Elle assure que la victoire de Nicolas Sarkozy est un coup porté à ses rivaux politiques : "Samedi soir, il y a eu deux perdants. Marine Le Pen et François Hollande".
http://www.lejdd.fr/Politique/Rachida-Dati-en-visite-a-Guantanamo-703980