lundi 31 janvier 2011

Marine Le Pen : avec Bougrab, « on a trouvé quelqu'un pour remplacer Rama Yade

Marine Le Pen a estimé dimanche que Rama Yade, connue pour ses positions iconoclates, s'est « trouvé quelqu'un » pour « la remplacer » en la personne de la secrétaire d'Etat à la Jeunesse Jeannette Bougrab, qui a appelé au départ d'Hosni Moubarak avant de se rétracter.


« Il fallait bien quelqu'un pour remplacer Rama Yade; voilà, on l'a trouvé », a ironisé la présidente du Front national sur Canal+. « Il faut laisser le peuple égyptien et le peuple tunisien décider de leur avenir », a-t-elle dit tout en « espérant que ce ne soit


pas les fondamentalistes qui prennent le pouvoir au bénéfice de ce processus démocratique ».


Elle a également attaqué Dominique Strauss-Kahn qui avait, selon elle, affirmé en 2008 que la « politique économique » de l'ex-président tunisien Ben Ali était « extraordinaire ». « Voilà ce que ça donne; je crois que ça disqualifie en l'occurrence M. Strauss-Kahn et tous ceux qui sont d'accord avec lui, donc M. Sarkozy », a-t-elle ajouté.


A propos de l'immigration, Marine Le Pen a estimé que « nous avons atteint le seuil de saturation », plaidant toujours pour une politique d'« assimilation » plutôt que d'intégration. Elle a aussi confirmé qu'elle débattrait avec Jean-Luc Mélenchon, du Parti de gauche, le 14 février. « Il se fait passer pour un rebelle et je pense que tout ça, c'est du cinéma », a-t-elle dit.


http://www.midilibre.com/articles/2011/01/31/A-LA-UNE-Marine-Le-Pen-avec-Jeanette-Bougrab-on-a-trouve-quelqu-un-pour-remplacer-Rama-Yade-1523709.php5
hebergeur image

Les petites phrases du jour

EGYPTE - Alain Juppé sur son blog: Le ministre de la Défense se dit "prudent" devant les manifestations en Egypte s’est exprimé sur les mouvements anti-gouvernementaux en Tunisie et en Egypte. "Ce qui nous rend tous prudents, en Europe comme en Amérique, devant le séisme qui secoue la rive sud de la Méditerranée, c’est la crainte de voir arriver au pouvoir des islamistes radicaux", écrit-il. "Nous savons que l’organisation d’élections libres donne souvent la victoire à des partis qui se qualifient eux-mêmes d’islamistes", avant de tempérer en affirmant que "l’histoire avance" . Alain Juppé appelle enfin à prendre "le risque (…) de faire confiance aux mouvements démocratiques, de les accompagner, de parier sur leur succès tout en restant vigilants sur leur évolution. Le pari peut être gagnant."


ÉTAT DE SANTÉ DE JACQUES CHIRAC - Bernadette Chirac sur Europe 1: Bernadette Chirac a démenti lundi nos informations concernant l’état de santé de son époux, Jacques Chirac. "Je n’ai jamais parlé de cette maladie d’Alzheimer concernant mon mari", a-t-elle déclaré. "Si mon mari souffrait de cette maladie, je n’hésiterais pas à le dire", a ajouté l'ancienne Première dame. "Il souffre par moments de troubles", notamment de "marche" et "d’audition", mais on ne sait pas s’ils sont "liés au vieillissement" ou à son accident vasculaire cérébral (survenu en 2005). Jacques Chirac peut aussi faire preuve "d’impatience", a-t-elle poursuivi, mais "ce n’est pas une nouveauté." "J’ai en face de moi un homme éblouissant, qui en étonnerait plus d’un", a conclu Bernadette Chirac, pour qui il ne fait aucun doute que son mari "ira à son procès" pour financement illicite du RPR, qui doit s’ouvrir le 7 mars à Paris.


L'ancien Président a démenti à son tour les rumeurs sur son état de santé. "Est ce que je vous donne l'impression de ne pas aller bien? Je me porte très bien, je vous remercie. Je vous souhaite de vous porter aussi bien", a répondu au journaliste qui l'interrogeait.


ENGAGEMENT POLITIQUE - Carla Bruni-Sarkozy dans Le Parisien: Carla Bruni-Sarkozy exclut tout engagement politique de sa part. "Faire de la politique, c'est non et ça sera toujours non", soutient la Première dame. "Pour moi, la politique reste un monde difficile. Ce ne sera jamais mon métier, je n'en ferai jamais. Je trouve ça très courageux, je suis admirative des gens qui en font, mais c'est comme la boxe", confie-t-elle. "Je n'ai pas les os, je n'ai pas les dents. La politique, ce n'est pas mon métier, c'est parfois violent. Représenter la France à l'étranger, travailler pour les gens de ce pays, oui. C'est un honneur et cela me rend vraiment fière." Carla Bruni-Sarkozy affirme également n'avoir "jamais voté pour la gauche en France"."Ce n'est pas maintenant que je vais m'y mettre. Je ne me sens plus vraiment de gauche." En ce qui concerne l'élection présidentielle, elle ne va pas "faire campagne, surtout quand [son] mari n'est pas encore en campagne. Franchement c'est à lui de choisir ce qu'il veut faire pour 2012. mais je serai évidemment derrière lui, s'il se lance."


2012 ET NICOLAS HULOT - Eva Joly sur France Info: Interrogée sur une possible candidature de Nicolas Hulot, Eva Joly a déclaré lui "faire confiance pour tenir sa parole" pour annoncer son choix avant le mois d'avril. Si Dominique Voynet a rappelé que Nicolas Hulot lui avait posé problème en 2007, Eva Joly relativise. "Cela va donc être réglé d'ici l'été au plus tard. Cela laisse le temps de faire une belle campagne."


ELECTION PRESIDENTIELLE - Olivier Besancenot sur RMC/BFM TV : Le porte parole du NPA a réaffirmé la possibilité de ne pas se présenter à l'élection. "Franchement oui. Mais ce n'est pas un scoop, je l'ai déjà dit. C'est une question de convictions politiques. Elles font naître en moi des envies politiques. Ce n'est pas mon envie qui les suscite." Olivier Besancenot reconnaît également des erreurs. "On a joué trop sur l'image, trop sur la personnalisation, on aura des nouveaux porte-paroles au congrès." Il a aussi laissé entendre qu'il pourrait appeler à voter Dominique Strauss-Khan si celui se retrouvait face à la droite au second tour. "Franchement j'en sais rien, déjà pour le premier tour...mais je fais la différence entre la droite et la gauche".


PRIMAIRES – Vincent Peillon sur LCI : Le député européen a fait part de son engouement pour les primaires socialistes. "C'est un progrès du suffrage universel les primaires (…) Les citoyens vont pouvoir participer a la désignation de leur candidat. C'est une avancée démocratique formidable (…) Vous verrez dans dix ou vingt ans tous les autres partis feront la même chose", soutient Vincent Peillon. "Moi j'étais pour des vrais primaires de toute la gauche. Je pense que ca serait bien que le PS et les verts réfléchissent ensemble à s'unir pour faire les primaires". "Quelle force aura un candidat vert sélectionné par 10.000 ou 15.000 personnes? Ça serait beaucoup plus fort de rentrer dans un grand débat d'idées avec les socialistes d'être porté par 1 ou 2 millions de personnes."
http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Ils-l-ont-dit-aujourd-hui-lundi-31-janvier-2011-261655

Double nationalité : Eva Joly réplique à Marine Le Pen

Eva Joly, possible candidate d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) à la présidentielle de 2012, a affirmé dimanche ne pas être "étonnée" ni "atteinte" par les critiques de Marine Le Pen sur sa double nationalité franco-norvégienne. "Cela n'est pas étonnant venant de Marine Le Pen avec la conception qu'elle a de la citoyenneté. Pour moi, c'est encore une manifestation de l'exclusion, de la volonté de diviser", a-t-elle déclaré sur RFI/TV5Monde/Le Monde. "Il me semble que j'ai passé toute ma vie en France; j'ai consacré des années de travail au service des Français, d'abord à l'hôpital, ensuite pour la justice", a-t-elle expliqué. "J'ai choisi, moi, d'être française parce que j'aime la France et, d'une certaine façon, je témoigne de la générosité des Français envers les étrangers parce que j'ai pu devenir magistrate en France et je ne connais aucun autre pays où on peut, lorsqu'on n'est pas né dans le pays, devenir magistrat du pays et aussi concourir pour la magistrature suprême", a aussi dit Mme Joly.


"La présidente du Front national se sert de notions comme la laïcité comme d'une machine anti-musulmans, elle dévoie les fondements de notre République et le fait de souligner ma double nationalité comme quelque chose qui serait prohibitif pour se présenter aux élections présidentielles va dans le même sens. Ca ne m'atteint pas venant d'elle", a ajouté l'eurodéputée. "Mon accent, il est consubstantiel à moi. Pendant des années au début de mon séjour en France, j'ai travaillé mon accent (...) mais je me console en me disant qu'en France, nous devons être à peu près 10 millions ou 15 millions à avoir un peu d'accent et ceux qui m'aiment ne l'entendent plus", a-t-elle conclu, plaidant pour "une France métissée où il y a de la place pour tout le monde".


Marine Le Pen s'est déclarée dimanche sur Canal+ "choquée" qu'Eva Joly puisse défendre les couleurs d'EELV en 2012 en raison de sa double nationalité. "Quand on est candidat à la présidentielle (...) il faut avoir un lien charnel avec notre pays, avec notre peuple. Je trouve profondément indécent que quelqu'un qui est devenu français à 20 ans (...) qui a la double nationalité, puisse poser sa candidature", a affirmé la présidente du Front national. "Cette dame pourrait donc être candidate à la présidentielle et voter elle-même dans son autre pays pour le président de son pays d'origine (la Norvège est en réalité un royaume, ndlr). Moi ça me choque mais à un point, vous n'imaginez pas", a insisté Mme Le Pen dans l'émission "Dimanche +", réitérant une critique qui avait déclenché une polémique. "Il faut supprimer la double nationalité", a-t-elle à nouveau réclamé.
http://lci.tf1.fr/politique/2011-01/double-nationalite-eva-joly-retorque-a-marine-le-pen-6245863.html
hebergeur image

Mélenchon, épuisé et heureux

Dans la Renault Mégane qui le conduit au meeting qu’il doit tenir ce vendredi soir à Lyon, Jean-Luc Mélenchon dort : le président du Parti de gauche (PG) est fatigué, éreinté même. Une semaine plus tôt, il a officiellement fait acte de candidature à l’investiture du Front de gauche (PG et PC) pour l’élection présidentielle. Avant, Mélenchon ne s’économisait déjà pas : aujourd’hui, il se donne à fond. Une campagne de terrain qui l’aura conduit la semaine passée à Bordeaux, Lyon puis Grenoble. Une campagne médiatique aussi : invité d’Europe 1 et du Parisien hier matin, le leader d’extrême gauche est omniprésent dans les médias qu’il continue, par ailleurs, de brocarder. Avant de rejoindre les 200 personnes venues l’écouter à l’union locale CGT de Lyon, Mélenchon confie d’une voix douce, les traits tirés et les yeux rouges : « C’est bien que vous soyez venus. Que vous réalisiez l’épreuve physique que représente une campagne… »






Plus tôt dans la journée, l’ancien sénateur PS de l’Essonne était, comme il dit, « chez lui ». Plus précisément dans une cité de Vaulx-en-Velin, banlieue populaire et communiste près de Lyon. « Chez lui » parce que, désignant le groupe d’une quarantaine de badauds qui l’entoure, essentiellement composé d’immigrés, Mélenchon assure : « Je les connais depuis une demi-heure, et j’ai l’impression de les connaître depuis toujours. » Venu inaugurer une gigantesque fresque murale peinte sur un pan d’immeuble et qui représente les habitants de la cité, le candidat l’observe longuement. Puis il fait « coucou » à une dame qui l’alpague de sa fenêtre et part se réchauffer dans une salle du quartier où l’attend un café. Ils sont quelques-uns à être venus écouter « un homme politique qui les tutoie amicalement et qui parle bien aux gens », pour reprendre l’expression d’Aziza, une mère de famille ravie de voir « en vrai » celui qu’elle ne voyait jusqu’ici « qu’à la télé ».






A l’heure du goûter, c’est un Mélenchon vibrionnant qui prend la parole. On a le sentiment qu’il s’adresse à ces quelques sympathisants comme il parlerait sur la scène d’un Zénith. Il s’envole immédiatement : « Nous avons pour point commun une grande déchirure et le goût du bonheur », lance-t-il. Avant d’embrayer sur les dangers de la mondialisation, la nécessité d’un système éducatif plus juste et la leçon de « courage » donnée par les Tunisiens. Pour Mélenchon, il n’y a pas de fatalité face à la domination de ceux qu’il nomme « les belles personnes », les « importants ». C’est pourquoi, ici comme ailleurs, il exhorte son auditoire à « ne pas baisser les yeux ».






Et la fresque ? A la fin, il y revient : « Elle est superbe parce que j’en ai vu de drôlement moches que j’en voudrais pas chez moi (sic), tandis que celle-là, elle est très belle. » Applaudissements. Avant de repartir du quartier, un dernier mot à son hôte, le maire de Vaulx-en-Velin, Bernard Genin. « Bon, on va y arriver ou pas ? » sourit Mélenchon. Genin est communiste, et le PC ne se prononcera qu’en juin sur le choix du candidat qu’il soutiendra. D’ici là, le patron du Parti de gauche doit convaincre les élus communistes réticents qu’il est l’homme de la situation.






Convaincre aussi les militants. Comme Maurice, par exemple, venu se faire dédicacer Qu’ils s’en aillent tous ! (le best-seller de Mélenchon, déjà vendu à 60.000 exemplaires) dans une librairie de Villeurbanne. Maurice a apposé un gros autocollant PCF sur son blouson. Mélenchon ouvre le livre que Maurice lui tend, et dessine un grosse bulle autour de la citation de Jaurès qui ouvre le bouquin : « La nature et l’histoire – malgré leur brutalité, leur férocité – sont un cri d’espoir. ». Et il ajoute sa petite dédicace : « Tu vois, voici notre message fondateur. » Puis Mélenchon se tourne cette fois vers un militant PS, et l’en conjure : « Si t’es socialiste, vas essayer de nous chercher quelqu’un d’autre que Strauss-Kahn ! »






Le VIIIe arrondissement de Lyon, 19 h 40, ce vendredi soir. Le parking de la Maison du peuple. Après une interminable traversée de la ville en voiture, Mélenchon attend dans un froid scandinave le début d’un direct pour la télévision lyonnaise. Une interview expédiée en… deux minutes. Le temps de manger à la main quelques tranches de jambon, le candidat enfile son costume de tribun et, pendant plus d’une heure, sans note et dans un rythme crescendo, fait frissonner la salle. Tour à tour, il invective, il proclame, il récite l’histoire de France et il tape sur le pouvoir. Questions de la salle, réponses de l’orateur. Le courant passe. Sur l’estrade, Mélenchon apparaît à la fois épuisé et dopé. Dopé comme quelqu’un qui, toute la journée, a entendu : « On compte sur toi, Jean-Luc. On a besoin de toi…
http://www.francesoir.fr/actualite/politique/melenchon-epuise-et-heureux-68674.html
hebergeur image

Aubry: le rassemblement, "condition sine qua non" pour la victoire en 2012

La première secrétaire du PS, Martine Aubry, a lancé dimanche un appel au rassemblement de la gauche, "condition sine qua non" pour elle de la victoire en 2012, et appelé les partenaires du PS à travailler sur un contrat de gouvernement. "Si la gauche est rassemblée, la victoire peut être et sera au bout de la route", a lancé Mme Aubry devant plusieurs centaines de secrétaires de section du PS réunis au Palais des Congrès à Paris. "Le rassemblement de la gauche et des écologistes, ce n'est pas une formule rituelle pour les discours, c'est le talisman de l'alternance" de la victoire à la présidentielle de 2012, a déclaré la première secrétaire du PS. "Je ne suis pas de ceux qui affirment, péremptoires, que cette élection est imperdable", a mis en garde Mme Aubry. "Le moment est venu de travailler sur le projet, un contrat de rassemblement de la gauche", a-t-elle poursuivi, indiquant que des discussions pour un accord en vue des législatives seraient lancées dès après les cantonales de mars. Elle a également appelé les partenaires du PS au "respect". "Ce n'est pas en débattant les uns contre les autres que nous gagnerons", a-t-elle averti. Le leader du Parti de Gauche et ancien sénateur socialiste Jean-Luc Mélenchon ne ménage pas ses critiques contre son ancien parti et accuse régulièrement le directeur du FMI Dominique Strauss-Kahn d'être un "affameur" des peuples.
http://lci.tf1.fr/filnews/politique/aubry-le-rassemblement-condition-sine-qua-non-pour-la-victoire-6244526.html
hebergeur image

dimanche 30 janvier 2011

Marine Le Pen ne veut pas qu'Eva Joly seprésente à l'élection présidentielle

Marine Le Pen s'est déclarée dimanche sur Canal+ une nouvelle fois «choquée» qu'Eva Joly, d'origine norvégienne, puisse défendre les couleurs d'Europe-Ecologie-Les Verts à la présidentielle de 2012 en raison de sa double nationalité.


«Quand on est candidat à la présidentielle (...) il faut avoir un lien charnel avec notre pays, avec notre peuple. Je trouve profondément indécent que quelqu'un qui est devenu français à 20 ans (...) qui a la double nationalité, puisse poser sa candidature», a affirmé la présidente du Front national.


«Cette dame pourrait donc être candidate à la présidentielle et voter elle-même dans son autre pays pour le président de son pays d'origine (la Norvège est en réalité un royaume, ndlr). Moi ça me choque mais à un point, vous n'imaginez pas», a insisté Marine Le Pen dans l'émission "Dimanche +", réitérant une critique qui avait déclenché une polémique
http://www.20minutes.fr/ledirect/661378/politique-marine-pen-veut-eva-joly-sepresente-election-presidentielle

Six maires PS lancent un appel pour une candidature Aubry

Six maires PS de petites villes ont annoncé vendredi dans un communiqué avoir lancé un appel pour que Martine Aubry soit candidate à la présidentielle, estimant que pour "couper court à toute zizanie, c'est la première secrétaire du Parti qui doit le conduire à la bataille". L'appel, intitulé "En 2012, pour battre Nicolas Sarkozy, une candidate pour la gauche : Martine Aubry", est disponible sur le site www.martine2012.net.


"L'augmentation des salaires et la fixation d'un revenu maximum, la réduction de la durée du travail, l'emploi, le droit à la retraite à 60 ans et à une protection sociale de qualité, de grands services publics pour la santé, l'école, les transports, le logement : tout cela doit être au coeur du projet des socialistes si nous voulons chasser Sarkozy", écrivent les signataires pour qui "c'est sur la question sociale que se jouera 2012". "C'est pourquoi le candidat de toute la gauche ne peut pas être celui qui a dirigé la principale institution financière de la planète" (Dominique Strauss-Kahn, ndlr), pensent-ils.


"Nous en appelons à Martine Aubry"


"C'est pour cela que nous en appelons à Martine Aubry. Pour couper court à toute zizanie, c'est la première secrétaire du Parti qui doit le conduire à la bataille. Elle a toute légitimité pour être notre candidate. Elle a la capacité de conduire la gauche à la victoire de 2012. C'est ce qu'attendent d'elle des millions d'électeurs de gauche", concluent-ils.




Les maires Michel Boulogne (Roisel, Somme), Michèle Gressus (Bouguenais, Loire-Atlantique), Patrick Jeanne (Fécamp, Seine-Maritime), Philippe Kizirian (St-Chamond, Loire), Jean-Yves Lalanne (Billère, Pyrénées-Atlantiques) et Pascal Pras (St-Jean-de-Boiseau, Loire-Atlantique) sont les premiers signataires de cet appel mis en ligne depuis deux jours. "Aujourd'hui 28 janvier 2011, il y a 6 signatures électroniques enregistrées depuis le 26 janvier 2011", peut-on lire sur le site.


http://www.lepoint.fr/politique/six-maires-ps-lancent-un-appel-pour-une-candidature-aubry-29-01-2011-133356_20.php
hebergeur image

Dominique de Villepin laisse l'antisarkozysme au vestiaire

Après avoir tiré à feu nourri sur Nicolas Sarkozy, l'heure est à l'accalmie. Pour cette année 2011, Dominique de Villepin a décidé de modérer ses critiques à l'égard du chef de l'État. "Je suis désormais entré dans le temps du débat et des propositions en vue d'offrir un projet aux Français", assure, vendredi matin, l'ancien Premier ministre dans le train qui l'emmène à Grenoble. Son "projet" en vue de la présidentielle de 2012, le président de République solidaire le présentera aux quelque 22.000 militants de son mouvement dès le mois d'avril. Mais pas question pour autant de se déclarer candidat à la présidentielle. "Nous ne sommes pas dans le temps de l'élection. Les Français ne pensent pas à cela. Il n'y a pas de calendrier défini", estime Dominique de Villepin. Entretenant le doute sur ses intentions, il glisse, énigmatique : "Tout est question de circonstances".




Et puisque l'heure est au partage et à la confrontation d'idées, Dominique de Villepin a accepté de débattre, vendredi, avec Ségolène Royal, candidate à la primaire socialiste, à l'occasion des États généraux de la République organisés par Libération et Marianne. Un moment à marquer d'une pierre blanche, puisqu'il s'agit du premier débat entre ces deux anciens camarades de la promotion Voltaire à l'Ena qui convoitent le fauteuil de l'Élysée. Durant plus d'une heure, les deux opposants à Nicolas Sarkozy se plaisent ainsi à imaginer un monde où l'on dépasserait les clivages partisans. "Comment ne ferions-nous pas un bout de chemin ensemble si la République est menacée ? Je rêve d'un monde où les questions d'immigration et de sécurité ne seraient plus instrumentalisées et dans lequel on pourrait dépasser les clivages politiques", lance Ségolène Royal qui revient tout juste d'une visite dans le quartier sensible de la Villeneuve. Dominique de Villepin embraye : "Un président de la République doit s'adresser à tous les Français. Il faut trouver des ententes droite-gauche sur la politique étrangère ou sur la lutte contre les déficits pour mettre en oeuvre une politique de longue durée cohérente et non pas détricoter ce qui vient d'être fait à chaque nouveau mandat !" Si le débat est courtois, la réalité revient au galop et les divergences reprennent vite le dessus que ce soit sur des questions économiques, éducatives ou politiques. Alors, n'allez pas parler à Ségolène Royal ni à Dominique de Villepin d'un éventuel rapprochement !




"Je n'ai jamais été un homme de parti"




"On ne m'achète pas. Je n'ai jamais été un homme de parti ni de combinaisons", confie d'ailleurs l'ancien secrétaire général de l'Élysée. Une petite phrase qui n'a rien d'anodin au moment où il doit rencontrer Nicolas Sarkozy à la fin du mois de février pour aborder les priorités de la présidence française du G20. "Accepter ce rendez-vous fait partie des devoirs républicains. Je parlerai du G20, pas d'autre chose", promet-il, alors que certains à l'UMP parlent manoeuvres et évoquent une possible réconciliation dans la perspective du procès Clearstream en appel au mois de mai et en vue de la présidentielle.
Car si Dominique de Villepin met la sourdine, il reste critique, comme sur les grands chantiers engagés par le chef de l'État. "Avec une surabondance de réformes, personne ne s'y retrouve. Il y a des lois de circonstance et d'autres qui sont vraiment utiles", juge celui qui plaide pour remettre au goût du jour les référendums, instaurer la règle du non-cumul des mandats ou inscrire dans la Constitution "le vote d'un budget à l'équilibre". L'ancien ministre des Affaires étrangères est aussi sévère sur la gestion de la crise tunisienne. "Lorsque Nicolas Sarkozy a voulu faire une réunion après la chute du président Ben Ali, il n'y avait pas de ministres ! Tous étaient rentrés dans leur circonscription !" s'exclame-t-il. Et de lâcher, avec une pointe d'ironie : "Je n'ai jamais été élu, mais moi, c'était du sept jours sur sept !"
http://www.lepoint.fr/politique/dominique-de-villepin-laisse-l-antisarkozysme-au-vestiaire-28-01-2011-133278_20.php


hebergeur image

A Neuilly-sur-Seine, Sophie Favier candidate aux cantonales

L’ex Coco girl Sophie Favier est candidate aux prochaines élections cantonales à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). L’animatrice télé au cheveu sur la langue - aujourd'hui sur la chaîne Vivolta - se présente comme suppléante de Bernard Lepidi, candidat du CNIP (centre national des indépendants et paysans).


Neuilléenne depuis plus de vingt ans, Sophie Favier n’en est pas à son premier engagement politique.
Elle figurait déjà en troisième position sur la liste du même Bernard Lepidi aux dernières élections municipales de Neuilly, liste qui n’a pas recueilli les 10% nécessaires à son maintien au second tour.


« Sophie est une personne que j’apprécie beaucoup. Mère de famille attentive, elle fait preuve d’une belle intelligence. Elle vit à Neuilly, dans le canton nord, depuis plus de 20 ans. Elle aime notre ville. Les problèmes de sécurité, notamment aux abords des établissements scolaires, la dépendance, la justice sociale, la santé, la formation… font partie de nos préoccupations communes» explique Bernard Lepidi sur son blog.
http://www.leparisien.fr/abo-politique/sophie-favier-candidate-a-neuilly-29-01-2011-1258058.php
hebergeur image

Europe Ecologie-Les Verts se cherche un candidat pour 2012

Les prétendants se bousculent...
Entre Eva Joly et Yves Cochet, déjà candidats, et Nicolas Hulot qui réfléchit, Europe Ecologie-Les Verts se demande qui défendra ses couleurs en 2012. Son parlement se prononce dimanche sur le calendrier de la primaire pour la présidentielle.


«Je soutiens Evoa Joly»
A son arrivée à la salle de la CFDT (19e arrondissement) où se déroule le Conseil fédéral, Daniel Cohn-Bendit, entouré de caméras, a réaffirmé : «Dans les candidats déclarés, je soutiens Eva Joly, après on verra».


Il faudra «évaluer ce qui se passe au PS, du côté des forces populistes de droite et de gauche» et «réfléchir» en fonction de la situation, a ajouté l'eurodéputé, sous-entendant que le candidat «écolo» pourrait se retirer quelques mois avant l'échéance si Marine Le Pen (FN) est haut dans les sondages.


Mais «ne commençons pas ce jeu à chercher qui est de gauche et qui est de droite», il s'agit aujourd'hui de choisir «celle ou celui le mieux placé pour représenter l'autonomie de l'écologie politique», a-t-il ensuite lancé devant les délégués, alors que certains craignent que Nicolas Hulot, proche de Jean-Louis Borloo, ne soit pas clair sur ses intentions au second tour.
Primaires
L'animateur d'Ushuaïa qui cristallisait les conversations samedi, poursuit, de son côté, ses réflexions et consultations et devrait se prononcer en mars-avril, soucieux de ne pas mettre en péril la Fondation Hulot (salariés, sponsors...).


«On ne sait pas trop si Nicolas veut» se soumettre à la primaire, affirme André Gattolin du bureau exécutif d'EELV, qui verrait bien un «ticket» avec Eva Joly. «La primaire fait partie de ses hésitations» mais «il se prépare», assure Yves Cochet qui se retirera si l'écologiste vedette avec qui il a discuté «il y a deux jours» se décide.


«Si c'est une vaste primaire, ça ne posera de problème à personne» mais «si c'est une mise en scène intérieure au parti, c'est autre chose», note Pascal Durand, proche de Nicolas Hulot.


«Aux militants de nous départager»
Le parlement d'EELV se prononcera dimanche sur le corps électoral qui devrait être ouvert à tous les sympathisants écologistes. Il se prononcera également sur les dates de la primaire, qui devrait se dérouler les 24 juin et 9 juillet même si certains plaident pour qu'elle soit repoussée à septembre.


Ce sera «aux militants de nous départager», a répété l'eurodéputée Eva Joly, souhaitant que l'animateur s'engage «rapidement».


Pour Noël Mamère, proche de l'ex-juge, à force d'attendre après Nicolas Hulot, on est dans un «no man's land». Mais s'il y va, il devra «se déterminer sur l'alternative au sarkozysme», selon le député-maire de Bègles.


Dominique Voynet a pour sa part rappelé le «coût extravagant» qu'avait eu la non-candidature de Nicolas Hulot en 2007. «Je suis la mieux placée pour dire qu'il est indécis, on l'a attendu près d'un an», a expliqué celle qui avait alors recueilli 1,57%. Mais «si Nicolas arrive, on sera capable de l'intégrer avec respect, intelligence et bonne humeur», assure la maire de Montreuil.


«Tsunami Hulot»
Yves Cochet, lui, en est persuadé: «il y aura un tsunami Hulot», enlevant tout intérêt à la primaire. «C'est mon scénario préféré», confie le député de Paris, critiquant le manque de «neutralité» de la direction, Cécile Duflot faisant partie du conseil politique d'Eva Joly.


A la tribune, la secrétaire nationale d'EELV a, en tout cas, appelé les militants à «réfléchir comme s'il était possible» que «le prochain ou la prochaine président(e) de la République soit écologiste». «Préparons-nous, on ne sait jamais!», a-t-elle lancé, pendant que «Dany» levait les yeux au ciel en souriant au pied de la tribune
http://www.20minutes.fr/article/661180/politique-europe-ecologie-les-verts-cherche-candidat-2012
hebergeur image

Borloo à Valenciennes cherche de l'inspiration pour la France

L'ancien ministre de l'Écologie se ressourçait vendredi sur ses terres électorales.


La visite a mis en émoi tout le Valenciennois. Deux mois et demi après sa sortie du gouvernement, le 14 novembre, le député Jean-Louis Borloo était vendredi de retour sur ses terres. À l'université, il est venu défendre le projet d'Institut de recherche technologique sur les infrastructures ferroviaires. Et autour de l'ancien ministre de l'Écologie avait pris place tout l'«arc-en-ciel» politique du Nord, du maire radical de Valenciennes, Dominique Riquet, à la sénatrice centriste Valérie Létard, en passant par les présidents de région et de département socialistes Daniel Percheron et Bernard Derosier. «Nous avons réussi le meilleur mercato du gouvernement, lance sans ambages Daniel Percheron à son arrivée. Avec lui, on a récupéré le meilleur numéro 10 du monde pour le Nord-Pas-de-Calais.»


Le compliment de son «vieux complice» fait rosir de plaisir Jean-Louis Borloo. «Vous savez, le numéro 10, c'est plus qu'une expression. C'est l'organisateur du jeu, le distributeur de balles», explique en connaisseur l'ancien président du Valenciennes FC. Pour lui, c'est bien sûr le résumé de sa méthode. Celle qu'il a mise en place à Valenciennes, il y a vingt ans, «en réunissant tout le monde autour de la table». Celle qu'il a adoptée quand il est devenu ministre : «L'Anru, le plan de cohésion sociale, le Grenelle de l'environnement, ce sont les enfants de Valenciennes, explique-t-il. Tout ce que j'ai fait depuis dix ans, je l'ai fait parce qu'il y a eu Valenciennes.»


Si Borloo retourne aujourd'hui sur ses terres, après avoir quitté le gouvernement, c'est aussi pour retrouver la source de son action politique. Jean-Louis Borloo a fait son choix cet automne: «“Qu'est ce que tu fais?, me suis-je demandé. Est-ce que tu passes encore dix-huit mois dans des ministères prestigieux? - et on m'a tout proposé - ou est-ce que tu essaies de réfléchir à un projet, comme Valenciennes il y a vingt ans, un projet de redressement national?”» Choisir cette dernière voie l'a obligé à décliner toutes les offres de Nicolas Sarkozy. «C'est difficile de dire non à quelqu'un pour qui vous avez de l'estime, explique aujourd'hui Borloo. Il faut avoir un chemin de projet très fort.»


Un projet d'abord, tout le reste n'étant «pas prioritaire». Qu'Hervé Morin et Jean Arthuis aient lancé jeudi une confédération des centres est «très bien» lâche Borloo dans un soupir. «Ce n'est pas parce que vous réunissez 15, 20 ou 40 personnes que vous avez un cap. Ce n'est pas l'enjeu principal, c'est juste une modalité.»




«Ne pas me tromper»


Le président du Parti radical poursuivra donc à son rythme: la coordination des centres se réunira le 8 février et son parti devra décider, au mois de mai, s'il quitte l'UMP pour rejoindre une nouvelle structure rassemblant les centristes. «Cela ne me prend pas beaucoup de temps», explique-t-il même, confiant dans le caractère «irrévocable» de la confédération. Les questions de personnalités ne lui importent pas plus: «Mon problème n'est pas la tête de gondole, c'est comment on met en mouvement la société», martèle-t-il. Et quand André Rossinot, le président d'honneur du Parti radical, s'inquiète du «tourbillon médiatique des postures individuelles» qui souffle sur le centre, Jean-Louis Borloo explique que «c'est normal»: «Quand il faut changer de système, ça crée toujours des inquiétudes», explique-t-il, avant d'ajouter: «Avant de changer de lieu de vacances, avant de changer de maîtresse, il est normal d'y réfléchir à deux fois.» Borloo ne souhaite d'ailleurs pas autre chose en 2011. «Ne pas me tromper» est la seule question. Cette confidence, lâchée dans un café, impose le silence à toute la tablée. Puis la troupe s'envole pour une cérémonie de vœux et laisse derrière elle ses doutes dans l'établissement baptisé Le Président.


http://www.lefigaro.fr/politique/2011/01/28/01002-20110128ARTFIG00642-borloo-a-valenciennes-cherche-de-l-inspiration-pour-la-france.php
hebergeur image

Ça s’envenime entre Copé et Fillon

Ce n'est pas encore la guerre, mais au train où vont les choses, tous les ingrédients sont réunis pour que ça clashe entre Matignon et l’UMP. Deux mois et demi après la réorganisation de la majorité par Nicolas Sarkozy qui a reconduit le Premier ministre dans ses fonctions et placé le député-maire de Meaux à la tête du parti majoritaire, le tandem Fillon-Copé fonctionne très mal. Les relations entre le chef de la majorité et le secrétaire général de l’UMP, qui n’ont jamais été bonnes, sont tendues. Leur déjeuner du 5 janvier devait aplanir leurs différends. Il n’en a rien été.


Plus ou moins rivaux depuis le début du quinquennat, François Fillon et Jean-François Copé ne ratent donc pas une occasion de s’affronter. Parfois en public. Le plus souvent en coulisse. L’heure est déjà aux reproches. Copé n’a pas digéré que le chef du gouvernement critique sa proposition de débattre sur les 35 heures et surtout celle de son ami Christian Jacob de réfléchir sur le statut de la Fonction publique. "Les violences anormales contre Jacob relèvent du snobisme social", confie Copé au JDD. Le patron de l’UMP est, en effet, convaincu que Fillon, malgré ses démentis, a bel et bien traité le président du groupe UMP à l’Assemblée de "Rantanplan". "Sarkozy veut un parti qui débatte. J’ai l’aval total du Président pour lancer des débats", dit-il en se félicitant de sa "très bonne" relation avec le chef de l’Etat. "La plus constructive et positive que j’aie eue depuis 1999."


Nicolas Sarkozy s’en amuserait presque
Mais Copé ne s’en tient pas à ce seul incident. Fustigeant "l’irritabilité" de Fillon, il développe une thèse plus large. Pour lui, le Premier ministre n’a qu’un objectif. " Il veut, assène Copé, qu’on ne parle que de son action jusqu’en 2012. Son sujet, c’est son bilan, pas la campagne de 2012." Et Copé de se donner le beau rôle : "Moi, j’ai le même intérêt que Sarkozy. Avec Fillon, on a compris : si ça marche, c’est grâce à lui ; si ça ne marche pas, c’est l’autre." Il n’hésite pas à minimiser la popularité du Premier ministre auprès des parlementaires. "Je peux vous dire que les réseaux Fillon, ça ne fait pas beaucoup de monde." Ce qui reste à démontrer.


A Matignon, on s’étonne de l’éclosion d’échos dans Le Canard enchaîné tous dirigés contre la personnalité du Premier ministre qui tendent à décrire un homme dur et mauvais camarade. On dément totalement que le surnom de "Rantanplan" soit sorti de la bouche d’un conseiller du chef du gouvernement. Résultat : tout ça énerve Fillon. Le placide élu de la Sarthe s’inquiète d’une dégradation de l’ambiance dans la majorité. En privé, il regrette la "brutalité" de Copé, qui fait, dit-il, "beaucoup de dégâts". "Très souvent, quand on reconstitue les choses ensemble, on finit par lever les malentendus. Et ça ne se passe pas si mal." En fait, Fillon a compris aussi qu’avec Borloo et Copé il avait désormais face à lui deux rivaux. Deux rivaux qui veulent barrer la route à l’homme qui aura battu le record de longévité à Matignon. A l’Elysée, on observe la bataille sans un mot. Nicolas Sarkozy s’en amuserait presque. Le voilà, pour la première fois depuis le début de son quinquennat, au-dessus des polémiques au sein de sa majorité.


http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Les-relations-entre-Francois-Fillon-et-Jean-Francois-Cope-s-enveniment-261209
hebergeur image

Petites phrases

EGYPTE - Alain Minc, sur Radio J : Le proche conseiller de Nicolas Sarkozy a critiqué les propos de Jeannette Bougrab au sujet de la crise égyptienne: "Il faut qu'elle apprenne le métier qui est désormais le sien (...) et donc en l'occurrence à ne pas faire une déclaration comme ça". En revanche, il a tenu a saluer "la position française" qui est désormais "une position européenne" rappelant que les dirigeants français, allemand et britannique représentent "les trois seuls grands pays qui ont une diplomatie en Europe".


EGYPTE – Jeannette Bougrab, citée sur France Info: "Il faut que le président Moubarak parte", a déclaré la secrétaire d'Etat française à la Jeunesse et à la Vie associative. "Après 30 ans de pouvoir, il y a une forme d'usure et la transition démocratique doit aussi toucher l'Egypte", a-t-elle ajouté. Une déclaration qui tranche avec la position officielle de la France qui s'est abstenu de réclamer le départ du président égyptien, tandis que les manifestations anti-gouvernementales se succèdent depuis mardi.


RELATIONS ELYSEE/QUAI D'ORSAY – Michèle- Alliot-Marie, dans le Parisien: Interrogée au sujet de l'immobilisme politique en Côte-d'Ivoire depuis le 28 novembre, la ministre française des Affaires étrangère a assuré qu'une "solution militaire (…) ne peut être que le dernier recours", affirmant que la France fait "tout pour trouver une issue pacifique". Michèle Alliot-Marie a également assuré que les conseillers de l'Elysée n'empiète en rien dans son domaine: "Je connais Jean-David Levitte depuis longtemps, il est très respectueux des institutions et du rôle de chacun, (…) il ne faut pas qu'il y ait une feuille de cigarette entre nous, ajoutant qu'il en va de même avec Claude Guéant".


EGYPTE – Manuel Valls et Jean-Luc Mélenchon, sur Europe1: Faut-il qu'Hosni Moubarak dégage? "Je me méfie de ces slogans, cela a du sens que si ça débouche sur la stabilité, donc soyons prudent", tempère le député socialiste soulignant qu'il "y a des instabilités". Le président du Parti de gauche a quant à lui déclaré qu'il se "garderait bien de lui dire de partir", mais que s'il était secrétaire d'Etat, il lui dirait "de prendre la porte", tout en dénonçant "l'oligarchie, ennemi commun" des peuples qui souhaitent la liberté.


http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Ils-l-ont-dit-aujourd-hui-261219
hebergeur image