jeudi 31 janvier 2013

Mariani: repousser l'élection à l'UMP

Le député UMP des Français de l'étranger, Thierry Mariani, a estimé aujourd'hui auprès de l'AFP qu'il ne serait "pas dramatique" de repousser la nouvelle élection à la présidence du parti, prévue en septembre 2013, "après les municipales" de mars 2014, pour se concentrer sur ce scrutin.

"Ca ne me choquerait pas que le transitoire soit un peu plus long. Si la nouvelle élection était repoussée après les municipales, ça ne serait pas dramatique", a déclaré le député, chef de file de la Droite populaire (aile droite du parti) à l'UMP.

Selon l'accord du 17 décembre entre
Jean-François Copé et François Fillon pour mettre fin à la crise de l'UMP, provoquée par le précédent vote des adhérents, une nouvelle élection doit avoir lieu en septembre 2013. Dans l'intervalle, une direction collégiale a été mise en place.

"Ca se passe plutôt bien, tout le monde travaille bien ensemble", a dit M. Mariani. Pour lui, "il est plus important de savoir le score qu'on fera à Paris et à Marseille" aux municipales que "de relancer une nouvelle campagne interne". "Tout le monde a un peu le nez dans les municipales. Et je n'ai pas vu un militant qui m'a dit +Chic, quand est-ce qu'on revote?+", a ajouté M. Mariani, qui était auparavant député du Vaucluse. Il avait soutenu Jean-François Copé lors de la campagne pour la présidence du parti


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/31/97001-20130131FILWWW00707-mariani-repousser-l-election-a-l-ump.php

N-D Landes: Hollande "embarrassé"

Nicolas Hulot juge que François Hollande n'est pas convaincu de la pertinence du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, vivement combattu par les écologistes, mais qu'il n'ose pas désavouer son premier ministre.

Promu envoyé spécial du chef de l'Etat pour la préservation de la planète, l'écologiste estime que François Hollande est "embarrassé" par ce projet défendu par Jean-Marc Ayrault, qui fut maire de Nantes. "Concernant la pertinence du projet, je ne suis pas certain que le président en soit convaincu, mais il ne peut pas désavouer son premier ministre", dit-il.

"Les terres agricoles deviennent rares. Avant de les sacrifier, il faut analyser le bénéfice social et économique. Dans le cas de Notre-Dame-des-Landes, ce bénéfice est plus que discutable", ajoute-t-il dans une interview à L'Express.


Ces propos ont provoqué la colère de Jacques Auxiette, président de la région des Pays-de-la-Loire, qui "n'accepte pas qu'un 'envoyé spécial du président' s'érige en commentateur de supposés états d'âme présidentiels sur l'aéroport". "François Hollande candidat aux primaires socialistes, puis candidat à l'élection présidentielle, et maintenant président de la République, a toujours été très clair quant à son soutien au projet", affirme-t-il dans un communiqué.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/31/97001-20130131FILWWW00724-n-d-landes-hollande-embarrasse.php

Thierry Lepaon (CGT) : L'heure de la mobilisation a sonné

La jeune garde de l'UMP

Mali: interview de Le Drian sur France Inter

L'expresso du 31 janvier

L'attaque

"Jean-Marc Ayrault a un discours social-réformiste assez structuré. Le problème vient plus, selon moi, de certains solistes du gouvernement qui brouillent ce message", a déclaré Gérard Collomb dans Les Echos

L'annonce

Interrogée pour savoir si les otages français au Sahel étaient retenus dans la région du massif des Iforhas, dans le nord du Mali, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a donné une indication sur France Inter : "Il est probable qu'ils soient dans la région. Nous ne perdons jamais de vue, ni d'esprit, ni de sensibilité, le fait qu'il y a des otages français dans ce territoire."

Le chiffre

63%. Près de deux Français sur trois sont d'accord avec l'idée qu'"en France, l’État est en faillite", selon un sondage de l'institut CSA pour BFMTV publié jeudi. Interrogés sur le fait de savoir s'il est "justifié de dire que l’État est en faillite", 45% des sondés ont estimé "plutôt justifiée" une telle affirmation, tandis que 17% l'ont jugée "tout à fait justifiée".
 

Morano: "on n'a pas le temps de traiter des sujets de société"

Invitée sur Radio Classique et Public Sénat, l’ex-ministre UMP Nadine Morano a jugé jeudi qu'au vu de l'état de la France on n'avait "pas le temps, maintenant, de traiter des sujets de société", qui ne sont "en rien la priorité des Français". "Quand vous avez un quinquennat, vous traitez en priorité ce qui est important, notamment quand la France est en train d'aller vers le déclin", a-t-elle poursuivi. "Il nous faut parler de croissance, de compétitivité et d'emploi, on n'a pas le temps, maintenant, de traiter des sujets de société". "On fait du clientélisme, on ne traite pas l'intérêt général", a-t-elle taclé, avant de conclure : "je trouve ça assez déplorable".

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Morano-on-n-a-pas-le-temps-de-traiter-des-sujets-de-societe-588986

GPA: quand Hollande était défavorable

Le député UMP Daniel Fasquelle a exhumé une ancienne interview du président de la République, dans laquelle il faisait part de ses réserves sur la reconnaissance de la nationalité française pour les enfants nés par gestation pour autrui (GPA), rapporte Le Monde.

Cet entretien donné au magazine Têtu remonte à février 2012. François Hollande se déclare contre la GPA, mais aussi contre la reconnaissance des enfants nés d'une GPA à l'étranger, au titre que ce n'est qu'une "facilité donnée à la gestation pour autrui".

"Je suis hostile à la gestation pour autrui, la GPA", expliquait
François Hollande. "Seriez-vous néanmoins favorable à la reconnaissance des enfants nés par GPA à l'étranger?", interrogeait alors le magazine. "Vous imaginez bien que si j'ouvrais cette question-là, ça pourrait être finalement une facilité donnée à la gestation pour autrui. Et seul compte le droit de l'enfant", répondait celui qui était alors le candidat du PS à l'Elysée.

Au deuxième jour du débat sur le projet de loi autorisant le mariage homosexuel,
une circulaire de la Garde des Sceaux Christiane Taubira - dont elle avait annoncé l'"imminence" il y a 15 jours - a mis le feu aux poudres. Le ministère demande aux tribunaux de ne plus refuser la délivrance de certificats de nationalité française au seul motif qu'ils concernent des enfants nés de mère porteuse à l'étranger. Car, au gré des tribunaux d'instance, la délivrance d'un tel certificat peut être acceptée ou refusée si le fonctionnaire soupçonne une gestation pour autrui (GPA, mères porteuses).

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/31/97001-20130131FILWWW00528-gpa-quand-hollande-etait-defavorable.php

Le Sénat vote une mesure pour les retraités

Le Sénat a adopté jeudi une proposition de loi permettant de cumuler l'allocation de solidarité aux personnes âgées avec des revenus professionnels, une possibilité déjà autorisé avec les pensions de retraite. Cette "mesure de justice sociale et d'équité doit permettre de traiter de la même manière les retraités allocataires du minimum vieillesse, qui sont près de 600.000, et les autres retraités du secteur public et du secteur privé qui bénéficient déjà de la possibilité de cumuler leur pension de retraite avec des revenus d'activité", a expliqué l'auteur du texte, Isabelle Debré (UMP).
La proposition de loi autorise les titulaires du minimum vieillesse à cumuler, dans la limite d'1,2 smic pour les personnes seules et de 1,8 smic pour les couples, l'allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) ou l'allocation supplémentaire vieillesse (ASV) avec des revenus liés à la reprise d'activités.
Les sénateurs UMP, UDI-UC et écologistes ont voté pour, les socialistes et RDSE (à majorité PRG) dans leur ensemble se sont abstenus, et les communistes ont voté contre.
 

Christiane Taubira, l'armée française et Jean-Pierre Dick, les cartons de la semaine


Jean-Louis Borloo "totalement opposé" à la GPA par LCP

Municipales: Copé tend la main à Borloo

C’est un premier pas. Le président de l'UMP, Jean-François Copé, a répondu à l'offre de collaboration de son homologue de l'UDI, Jean-Louis Borloo, pour préparer les municipales. "De manière générale, nous essaierons là où c'est possible de travailler en équipe avec l'UDI", a expliqué le député-maire de Meaux mardi soir à Villeurbanne en marge des voeux de la fédération UMP du Rhône. "Il faut que ce soit à due proportion (la proportion qui est due, ndlr) de ce que sont nos deux familles politiques", a-t-il expliqué.
"Nous ne sommes pas en train de reconstituer le RPR et l'UDF, l'UMP ça n'est pas le RPR, c'est un grand parti de la droite et du centre. Et, l'UDI, ce n'est pas l'UDF puisque l'essentiel de l'UDF est à l'UMP", a-t-il en revanche prévenu lors d'un point presse.
 

Fillon prévoit un tour de France

François Fillon a réuni mercredi à l'Assemblée nationale ses soutiens parlementaires pour réaffirmer son désir d'un "dialogue direct" avec les Français, notamment à travers un "tour de France", et pour nourrir "un projet politique de rassemblement et de redressement", a-t-on appris de plusieurs sources. "Il est serein, clair et déterminé, très déterminé", a assuré à l'AFP le député du Val-d'Oise Jérôme Chartier, l'un de ses plus proches soutiens.
"Il y aura une prise de parole importante d'ici quelques semaines, puis un tour de France. François Fillon a toujours l'intention de renouer un contact direct avec les Français", a ajouté Jérôme Chartier. Il s'agira de "préparer un projet politique de rassemblement et de redressement de la France", ont précisé d'autres personnes qui ont assisté à la réunion, ce qui est une manière claire de réaffirmer son ambition présidentielle.
En revanche, M. Fillon "n'a pas évoqué" la question de son éventuelle candidature aux municipales à Paris, selon ces mêmes sources. Certains de ses proches affirment depuis des semaines qu'il "y a peu de chances" que M. Fillon soit candidat, mais que "rien n'est définitif".
 

Mariage pour tous: la droite dénonce "une forme d'enfumage"

Copé à Taubira : "Vous encouragez le recours à des méthodes illégales"

On a pas voté Hollande pour bosser plus !

ZAPPING ACTU DU 30/01/2013


ZAPPING ACTU DU 30/01/2013 par lezapping

mercredi 30 janvier 2013

Christian Estrosi s'est fermement opposé aux droits de vote des étrangers.


Estrosi : "On ne va pas faire voter des... par Europe1fr

La Chaine Parlementaire (LCP), Live TNT


La Chaine Parlementaire (LCP), Live TNT par LCP

Tourmente sociale chez les constructeurs auto français

Jacob : "Hollande a menti sciemment aux Français"

Bourdin direct : Bruno Le Maire 30/01

Eric Ciotti : "Une maladresse de Christiane Taubira" - 30/01

Politique Première : les révélations de Bruno Le Maire sur Nicolas Sarkozy - 30/

Clash entre Placé et Estrosi après une phrase sur "les étrangers qui haïssent la France"

Le maire UMP de Nice et le sénateur écologiste se sont vivement affrontés mercredi matin sur Europe 1 alors que le débat sur le droit de vote des étrangers est relancé.
Mardi, Matignon a rouvert le débat sur le droit de vote des étrangers aux municipales, Jean-Marc Ayrault voulant prochainement consulter les groupes parlementaires pour savoir si une majorité des 3/5 est possible pour réformer la Constitution sur ce point. Mercredi matin, lors d'un échange l'opposant au maire UMP de Nice Christian Estrosi sur Europe 1, le sénateur écologiste Jean-Vincent Placé s'est réjoui de cette initiative, considérant que c'était "le bon moment".

Mais l'élu UMP ne l'a pas entendu de cette oreille. "C'est un débat qui divise la classe politique et qui divise considérablement le pays", a-t-il affirmé. Puis le ton est monté entre les deux hommes. "Ce qui me révolte le plus, c'est de donner le droit de vote à des personnes qui haïssent la France, qui détestent la laïcité et qui refusent nos lois", a lancé Christian Estrosi. Et de poursuivre : "On va donner le droit de vote à des gens qui ne le demandent pas".

L'écologiste Jean-Vincent Placé a réagi très vivement à l'annonce de ces phrases : "C'est lamentable !". "Ce qui me révolte le plus, c'est de donner le droit de vote à des personnes qui haïssent la France, qui détestent la laïcité et qui refusent nos lois", a ajouté Christian Estrosi. "On va donner le droit de vote à des gens qui ne le demandent pas", a déploré le député-maire de Nice. Des propos qui ont fait bondir son débatteur sur l'antenne d'Europe 1 Jean-Vincent Placé. "C'est lamentable", a commenté le sénateur écologiste. Qu'est-ce que vous racontez Monsieur Estrosi ? Il y a 1,8 million de personnes concernées et vous pensez que tous ces gens-là haïssent la France ?" Après leur échange sur l'antenne d'Europe 1, les deux hommes ont poursuivi dans les couloirs leur vif débat, à en croire leurs propos sur Twitter.

Quand Hollande s'en va-t-en-guerre... ne sait quand reviendra


Quand Hollande s'en va-t-en-guerre..... par LeHuffPost

Mariage homo: Bruno Le Roux souhaite un débat "serein"

Mariage pour tous: Najat Vallaud-Belkacem "n'exclut pas des dérapages à l'Assemblée

La mise au point


Bruno Le Roux sur le mariage pour tous... par FranceInfo

Police/gendarmerie : nouveau redéploiement

Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a dévoilé mardi aux syndicats policiers les détails d'un nouveau redéploiement entre la police et la gendarmerie qui concernera une quarantaine de communes françaises. Cette nouvelle vague de redéploiements concerne huit circonscriptions de police couvrant 19 communes qui pourraient basculer en zone gendarmerie, et 9 brigades de gendarmerie couvrant 17 communes qui passeraient en zone police nationale.
Au total, 237.000 habitants sont concernés par ce mouvement qui devrait permettre de dégager des effectifs pour les Zones de sécurité prioritaires (ZSP), qui se veulent la vitrine de la politique de Manuel Valls, précise le quotidien Le Monde.
Mais le syndicat des cadres de la sécurité intérieure (SCSI) rappelle son opposition à de telles opérations "qui n'ont jamais fait la preuve de leur efficacité et qui engendrent des coûts importants pour la collectivité: transferts de personnels, projets immobiliers, etc...". Il s'étonne également de "choix techniques surprenants", notamment sur le fait qu'on retrouve peu de zones péri-urbaines, où se développent population et déliquance, dans ce redéploiement. Il cite le cas de villes comme Persan-Beaumont (Val-d'Oise) ou Dinan (Côtes-d'Armor), qui, avec des taux de criminalité relativement élevés, passeront en zone gendarmerie.
Une concertation devrait être lancée jusqu'à la mi-mars avec les syndicats et les maires concernés. "Mais une concertation, ça doit se faire avant", rétorque Jean-Marc Bailleul, secrétaire général du SCSI.
Alliance, second syndicat de la police en tenue, déplore pour sa part la fermeture de huit commissariats et s'inquiète pour l'avenir su service public "police". Il estime qu'un "rapprochement structurel" conduisant à terme à une fusion entre la police et la gendarmerie aurait dû être programmé d'emblée, ce qui aurait réglé "la douloureuse question des redéploiements" de services.
Ces mouvements sont par ailleurs coûteux à court terme, avait estimé en 2011 la Cour des comptes. En 2003-2006, lors d'un grand mouvement initié par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, 121 communes étaient passées en zone gendarmerie, et 219 en zone police.
 

mardi 29 janvier 2013

Intervention très remarquée de Guaino

L'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy Henri Guaino, député UMP des Yvelines, a fait référence de nombreuses fois à "la loi de la nature" au sujet de la procréation, en demandant mardi le rejet du projet de loi autorisant le mariage homosexuel. "Ouvrir le mariage aux couples de même sexe, c'est donner le droit d'avoir des enfants à des couples auxquels la loi de la nature ne le permet pas", a-t-il expliqué. "Qu'y a-t-il derrière ce texte sinon d'abord la négation de la différence des sexes et dans le domaine où elle est la plus évidente celui de la procréation et celui de la relation à l'enfant ?".

"Il ne faut pas tricher avec cette question, il ne faut pas se mentir à ce sujet, c'est un sujet trop grave", a-t-il ajouté. "Dès lors que l'on touche au mariage on implique l'enfant", a-t-il dit. Cela signifie qu'"on est convaincu qu'il n'y a aucune différence entre le père et la mère".

"Qu'il y ait des préjugés sociaux dans la répartition des tâches les hommes et les femmes au sein de la société qui le nierait ? Mais que les relations de l'enfant avec son père et sa mère ne soient que l'expression des préjugés sociaux quelle folie !", a-t-il lancé.
"Il faut l'homme et la femme, le père et la mère, pour engendrer et guider l'enfant sur le chemin de la vie. Oui c'est une loi de la nature, qu'aucune loi humaine ne peut abolir", a-t-il poursuivi.

Guaino, lui-même orphelin et qui y a fait allusion en évoquant "les accidents de la vie", a fustigé une majorité qui veut que "le social triomphe de la nature et que sa victoire soit sans partage".
Il s'agit de "prendre position sur une politique de civilisation", a-t-il aussi défendu. "Non madame la ministre, je n'aurais pas honte", a-t-il aussi dit à l'adresse de la ministre de la Justice Christiane Taubira, qui avait évoqué "les comptes rendus" des débats qui pourraient mettre "mal à l'aise" les élus dans le futur devant leurs enfants et leurs petits-enfants. La ministre déléguée à la famille, Dominique Bertinotti, a dénoncé une "vision apocalyptique".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/29/97001-20130129FILWWW00667-guaino-intervention-tres-remarquee.php

Le scandale caché de la corruption

La Chaine Parlementaire (LCP), Live TNT


La Chaine Parlementaire (LCP), Live TNT par LCP

L'expresso du 29 janvier

L'attaque

Invitée sur Canal +, Christine Boutin s'est étonné de la présence de Valérie Trierweiler à la soirée Mariage pour tous, au théâtre du Rond-Point dimanche soir. "Je suis très étonnée que la Première dame de France soit allée à la soirée de Pierre Bergé qui compare le ventre des femmes au travail", a-t-elle expliqué. Pierre Bergé avait en effet déclaré que "louer son ventre ou louer son bras pour aller à l'usine", c'était la même chose. "La Première dame de France est-elle d'accord? Ce n'était pas sa place", considère la présidente du Parti Chrétien-Démocrate qui estime que la compagne de François Hollande "ne peut pas faire n'importe quoi".

La phrase

"Je suis maire et comme maire j'appliquerai la loi, mais je demande que l'engagement de François Hollande (de liberté de conscience) pris devant l'assemblé des maires de France soit tenu", a déclaré Laurent Wauquiez sur i-Télé à propos du projet de loi sur le mariage homosexuel.

L'anecdote

Christiane Taubira - qui prononcera un discours attendu mardi lors de l'ouverture des débats parlementaires sur le mariage homosexuel - a décommandé sa venue à France Inter, où elle devait être reçue par Patrick Cohen. Une annulation qui a provoqué la colère du journaliste, comme le rapporte le Lab. La garde des Sceaux "a hier soir annulé sa venue pour, nous a-t-on dit, mieux préparer le débat parlementaire. Ce qui est son droit. Comme vous savez un ministre a tous les droits y compris de ne pas tenir ses engagements. Reste pour le gouvernement à espérer que le débat sera conduit avec un peu moins de désinvolture que l'emploi du temps de sa ministre", a-t-il lancé à l'antenne.
 

Droit de vote des étrangers: Matignon annonce une initiative imminente

Le jour où le texte sur «le mariage pour tous» arrive à l’Assemblée...
Certains croyaient cette promesse de campagne enterrée devant la réalité du rapport de force politique. Mais Matignon a annoncé ce mardi une initiative imminente sur le droit de vote des étrangers aux élections locales. «Vous en saurez plus dans quelques jours. Il y a un peu de suspense», a expliqué Matignon qui assure que la mesure n'est pas «enterrée».

Un référendum?

En septembre dernier, Bruno Le Roux, le chef de file des députés PS, reconnaissait lui-même qu'il n'y avait pas de majorité actuellement pour faire passer ce texte. Ce projet de loi nécessite en effet une modification de la Constitution, donc une majorité des 3/5e des parlementaires. L'entourage du Premier ministre a reconnu ce mardi: «L’important c’est d’aller chercher la majorité des trois cinquième. Nous la cherchons activement».

En septembre dernier, Jean-Marc Ayrault avait assuré qu'il y aurait en 2013 un texte sur ce sujet mais n'a pas écarté l'hypothèse d'un référendum sur ce sujet

http://www.20minutes.fr/politique/1089561-droit-vote-etrangers-matignoin-annnonce-initiative-imminente

Even : "Marisol Touraine ne prend aucune décision !"

Conflit au Mali : l'intervention française est-elle un succès ?

Premiers signes d'embellie dans la zone euro ?

Politique Première : intervention au Mali, un nouveau François Hollande - 29/01

Bourdin direct : Laurent Verger - 29/01

Morsi, Taubira et Michalak: les 3 personnalités à suivre cette semaine

Zapping politique : deux députés PS s'embrassent pour le mariage


Zapping politique : deux députés PS s... par LeNouvelObservateur

L'avertissement de Bachelot à NKM et François Fillon pour la mairie


L'avertissement de Bachelot à NKM et François... par LCP

Mariage homo : après les manifs, place à la bataille parlementaire

Mariage gay : Mariton "veut convaincre ses collègues socialistes"

Le député UMP Hervé Mariton, par ailleurs membre de l'Entente parlementaire sur la famille, a indiqué lundi sur Europe 1 qu'il "avait encore l'espoir de convaincre un certain nombre de députés de la majorité de ne pas voter" le texte sur le mariage pour tous. "Je veux convaincre mes collègues socialistes", a t-il expliqué. Hervé Mariton n'hésite pas à associer mariage gay et PMA alors que ces deux questions seront traitées dans deux textes différents. "La logique même du texte sur le mariage pour tous sera ensuite l'assistance médicale à la procréation", a martelé le parlementaire.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Mariage-gay-Mariton-veut-convaincre-ses-collegues-socialistes-588396

Mariage homo : un député PS alerte le CSA

Mécontent du traitement médiatique "différencié" "dont ont fait preuve les manifestations des 13 et 27 janvier 2013 portant sur le mariage pour tous", le député socialiste Sébastien Pietrasanta a écrit, lundi 28 janvier, au président du CSA, Olivier Schrameck, afin de "l’alerter".
Dans cette lettre, que le Lab s’est procurée, l’élu socialiste des Hauts-de-Seine, souligne "la disproportion de traitement à l’œuvre à travers le débat sur le mariage pour tous". Ce qui, selon lui, "semble constituer une rupture de pluralisme dans l’accès à l’information de nos concitoyens".
 

Ecologie : accélérer le changement (Batho)

La ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Delphine Batho, a dit lundi vouloir accélérer cette année le "changement écologique" de la France. "En 2012, nous avons posé les bases d'un certain nombre de réformes, engagé de grands chantiers et construit notre programme d'actions (...). 2013 va être l'année charnière de réformes décisives. Les Français attendent des résultats, moi aussi, et donc nous devons accélérer le changement écologique de la France", a déclaré la ministre, lors d'une cérémonie de voeux à son ministère.
Dephine Batho a présenté son programme très chargé pour l'année, baptisé "agenda 2013 de la transition écologique", en plaçant le débat national sur la transition énergétique en tête des réformes structurelles à mener. Ce débat doit déboucher sur une loi de programmation attendue en octobre.

Energie : retrouver une maîtrise publique

La ministre a également cité plusieurs actions visant à rattraper, selon elle, des retards de la France, notamment en matière de fiscalité écologique (elle espère que des mesures en la matière figureront dans la loi de Finances 2014), ou encore la préparation d'une loi cadre sur la biodiversité, qui sera "la première depuis 1976", et la création d'une agence nationale dédiée.
Sur le plan énergétique, Delphine Batho a affirmé souhaiter "retrouver une maîtrise publique" de la politique énergétique, après des années de libéralisation et d'ouverture des marchés. La ministre a estimé que la politique de l'énergie était arrivée "au bout d'un cycle de laissez-faire, de libéralisation, d'ouverture des marchés", contraire à l'héritage du Conseil national de la résistance, et a dit vouloir "retrouver une maîtrise publique de l'énergie et la souveraineté dans les choix qui sont faits par les Français".
 

lundi 28 janvier 2013

Hollande et Ayrault progressent

Faut-il y voir un effet Mali ? Les cotes de popularité de François Hollande (+4 points, à 44%) et de Jean-Marc Ayrault (+3, à 40%), se sont redressées au mois de janvier, tout en restant très majoritairement négatives, selon un sondage de BVA pour Orange, L'Express, la presse régionale et France Inter publié ce soir.

38% des personnes interrogées ont déclaré avoir une opinion "plutôt bonne" de François Hollande, et 6% une "très bonne" opinion. Cependant, 55% ont du chef de l’État une mauvaise opinion (-4). 39% ayant une opinion "plutôt mauvaise", et 16% une opinion "très mauvaise".

"C'est la première fois" depuis son élection que François Hollande progresse dans ce baromètre, selon le directeur général adjoint de BVA Gaël Sliman. Pour Sliman,
l'intervention militaire française au Mali, "largement soutenue par l'opinion, permet (au chef de l’État de compenser une image de manque d'autorité qui commençait à se transformer en marqueur négatif".

Le politologue relève aussi "une assez bonne appréciation des Français (pour le moment) du positionnement politique actuel du chef de l'Etat". 36% des Français jugent que Hollande n'est "ni trop à droite, ni trop à gauche", ceux qui lui reprochent d'être "trop à gauche" étant désormais aussi nombreux (29%) que ceux qui jugent qu'il n'est "pas assez à gauche" (30%).

Pour sa part, moins populaire que François Hollande, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault recueille 36% d'opinions "plutôt bonnes" et 4% de "très bonnes", soit 40% et un gain de trois points qui est le premier depuis juin 2012.

Bien qu'en baisse de deux points, les opinions négatives (58%) restent largement supérieures. 37% des sondés ont une opinion "plutôt mauvaise" du chef du gouvernement, et 21% une opinion "très mauvaise".

La remontée de la cote des chefs de l'exécutif demeure néanmoins "fragile", selon BVA. En effet, 57% des personnes interrogées estiment que la politique gouvernementale n'est "pas juste", 72% qu'elle n'est "pas efficace".

Sondage réalisé les 24 et 25 janvier auprès d'un échantillon de 1.136 personnes recruté par téléphone, interrogé par internet et représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/28/97001-20130128FILWWW00662-hollande-et-ayrault-progressent.php

L'expresso du 28 janvier

La phrase

"De 2008 à 2012, on a géré à la petite semaine. Depuis huit mois, il y a des perspectives qui s'ouvrent", a déclaré sur BFMTV Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, évoquant la situation économique de la France.

Le détecteur de mensonges express

Alain Juppé a évoqué sur RTL la chute des mises en chantier de logements neufs entre 2011 et 2012 : "On va passer d'un rythme de 400.000 à 300.000." Selon les prévisions du ministère du Logement, publiées chaque année le 26-27 décembre, 300.000 logements environ ont en effet été mis en chantier en 2012, un plus bas depuis 2009.
En revanche, il n'y a eu que 364.732 mises en chantier de logements neufs en 2011. Pourtant, en début de campagne présidentielle, Benoist Apparu, alors secrétaire d'Etat au Logement, a assuré que "la barre des 400.000" avait été dépassée. En réalité, il a inclut dans son calcul une quarantaine de milliers de "constructions sur bâtiments existant" qui ne sont pas des habitations neuves mais des extensions de logements existants

L'anecdote

Jean-Luc Mélenchon était dimanche dans la rue pour soutenir le projet de loi du mariage pour tous. En revanche, il était absent à la soirée de soutien organisée par Pierre Bergé au Théâtre du Rond-Point. "On ne vous a pas aperçu?", lui a demandé Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1, lundi matin. "Peut-être parce qu'on avait oublié de m'inviter", a répondu le coprésident du Parti de gauche, avant d'ironiser : "Mais ce n'est pas important. C'est bien qu'ils se soient tous rassemblés, la victoire est proche, donc, je pense qu'elle attire les mouches."

La mise au point

Il n'y a "pas que des élus de gauche qui soutiennent le mariage pour tous", a insisté sur Canal+ le député UMP Franck Riester, en faveur du projet de loi. "Il y avait un grand nombre de militants de droite dans la rue (dimanche)", a-t-il noté avant de reconnaître que "cette partie de la droite est peut-être plus silencieuse que l'autre". Sur i-Télé, Christian Jacob, patron des députés UMP, a assumé la position minoritaire de l'un de ses députés : "Je mets un point d'honneur à ce que Franck Riester puisse s'exprimer."

Le chiffre : 500.000

Invitée sur i-Télé puis sur RFI, Frigide Barjot, principale porte-parole du collectif "Manif pour tous", a appelé à une nouvelle manifestation contre le projet de loi du mariage pour tous. Elle a annoncé par ailleurs "vouloir rassembler 500.000 signatures pour obliger le Conseil économique et social à débattre" de la loi critiquée.
 

Le mariage pour tous

Mélenchon : "Nous soutiendrons uniquement les mesures de la gauche"

Bourdin direct : Najat Vallaud-Belkacem - 28/01

Juppé: "La France n'est pas en faillite"

L'ancien premier ministre Alain Juppé (UMP) a estimé ce lundi que la France n'était "pas en faillite", au lendemain des déclarations en ce sens du ministre du Travail Michel Sapin, qu'il a ensuite rectifiées. "La France n'est pas en faillite, elle est tout à fait en situation aujourd'hui d'assumer ses engagements financiers, notamment de payer ses fonctionnaires, heureusement!", a déclaré le maire de Bordeaux sur RTL.

Mais "la situation est extrêmement préoccupante et j'attends avec beaucoup de curiosité comment les 60 milliards d'économies budgétaires que le président de la République nous a annoncés pour les cinq prochaines années vont être réalisées", a poursuivi Alain Juppé.

Il a mis l'accent sur les difficultés du BTP: "les mises en chantier de logement sont en train de s'effondrer. On va passer de 400.000 par an à peine plus de 300.000. Et ça, c'est un risque de dizaines de milliers de suppressions d'emplois dans les mois qui viennent".

Michel Sapin avait déclaré ce dimanche que la France était "un Etat totalement en faillite", avant de préciser à l'AFP qu'il avait seulement ironisé sur cette formule, prononcée par François Fillon en septembre 2007. Une rectification qui n'a pas empêché l'ex-ministre du Budget
Valérie Pécresse de demander dimanche soir au ministre de "mettre en conformité les actes du gouvernement avec ses déclarations" en "présentant un collectif budgétaire avec une prévision de croissance réaliste et en s'engageant résolument dans une baisse des dépenses publiques".

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/01/28/97002-20130128FILWWW00382-juppe-la-france-n-est-pas-en-faillite.php

Retraite : Vallaud répond à Rocard

Le gouvernement français ne prévoit ni baisse des pensions, ni hausse des cotisations, ni augmentation de la durée de cotisation dans le cadre de la prochaine réforme des retraites, a déclaré ce lundi sa porte-parole, Najat Vallaud-Belkacem.

Elle a assuré que d'autres solutions existaient, citant les propositions du syndicat CFDT, qui prône un changement radical de système vers un système à points ou à compte notionnel. Le Conseil d'orientation des retraites a cependant établi qu'un changement de système ne rétablirait pas en soi l'équilibre financier, un objectif qui suppose bien de modifier les principaux paramètres de la durée et du montant des retraites ou des cotisations.

«N'est à l'ordre du jour ni le fait de travailler plus longtemps, ni le fait de réduire les pensions, ni le fait d'augmenter les cotisations», a dit Najat Vallaud-Belkacem sur BFM TV et RMC. «Il y a d'autres solutions aujourd'hui qui existent. Regardez par exemple les propositions que fait la CFDT.» «Je ne dis pas qu'on va forcément s'inscrire exactement dans ce scénario-là, mais il y a des systèmes par exemple de retraite à la carte, ou par points», a poursuivi la porte-parole du gouvernement.

Les nouvelles prévisions du Conseil d'orientation des retraites confirment la nécessité d'engager une nouvelle réforme pour équilibrer les comptes, dont le déficit dépasserait 20 milliards d'euros en 2017. Nicolas Sarkozy et son gouvernement avaient promis que la réforme des retraites de 2010, qui a relevé de deux ans l'âge légal de la retraites, à 62 ans, suffirait à équilibrer les comptes.

La réforme des retraites sera un des principaux sujets d'une nouvelle rencontre de la conférence sociale, en juillet, qui se penchera également sur le financement de la protection sociale au sens large.


 http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/01/28/97002-20130128FILWWW00409-retraite-vallaud-repond-a-rocard.php

Moscovici fait aussi pression sur Ghosn


Pierre Moscovici : "l'engagement d'inverser la... par FranceInfo

Bel satisfait de l'aide aux département

Le président du Sénat Jean-Pierre Bel s'est félicité des modifications prévues par le gouvernement pour répartir le montant de certaines aides entre les départements, qui permettront selon lui d'assurer "l'équité" entre les départements ruraux et urbains les plus en difficulté. Dans un communiqué reçu aujourd'hui, l'élu de l'Ariège annonce avoir reçu du premier ministre Jean-Marc Ayrault "une lettre dans laquelle il lui indique que le gouvernement a pris en compte les préoccupations exprimées".

Le 19 décembre dernier, le président du Sénat avait critiqué les critères de répartition du Fonds exceptionnel de soutien aux départements en difficulté adoptés par l'Assemblée nationale dans le cadre du collectif budgétaire 2012, jugeant que ce dispositif serait "gravement pénalisant pour les départements ruraux".
Ce Fonds est doté de 170 millions d'euros. Selon le courrier du premier ministre cité par Jean-Pierre Bel, "la deuxième part, de 85 millions d'euros, du fonds d'urgence permettra de traiter le cas des départements ruraux les plus en difficulté".


De la sorte, en ajoutant les fonds de péréquation sur les droits de mutation, sur la contribution à la valeur ajoutée des entreprises et les deux parts du fonds d'urgence, ces départements vont bénéficier "d'un montant équivalent à ce qu'ils avaient perçu antérieurement au titre des ces différentes aides", détaille Jean-Marc Ayrault. Jean-Pierre Bel "se félicite de la réponse ainsi apportée par le Premier ministre pour assurer le respect de l'équité dans les dispositifs départementaux de péréquation", selon le communiqué sénatorial.

Le dispositif initial avait aussi été critiqué par l'Assemblée des départements de France (ADF), qui avait estimé qu'il mettait "à rude épreuve la mission de solidarité des départements soumis à une forte tension budgétaire".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/28/97001-20130128FILWWW00453-bel-satisfait-de-l-aide-aux-departement.php

Ayrault sur le mariage homo : "Ceux qui sont pour doivent le dire" 27/01

Borloo réunit son contre-gouvernement

Vingt hommes, vingt femmes, parité oblige. Le contre-gouvernement de l’UDI, présidé par Jean-Louis Borloo, devrait tenir sa première réunion le 20 février. Yves Jégo tiendra la place de Premier ministre, Rama Yade planchera sur l’Éducation nationale, Jean-Christophe Lagarde s’occupera des Affaires étrangères et Nassimah Dindar, présidente du conseil général de La Réunion, aura à sa charge les Affaires sociales.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Borloo-reunit-son-contre-gouvernement-588274

Bourgi conseille Fillon

L’avocat de la Françafrique, Robert Bourgi, qui a soutenu François Fillon dans son combat contre Jean- François Copé, a conseillé à l’ancien Premier ministre d’apporter son soutien à François Hollande dans l’opération militaire au Mali. "Il n’y a pas d’autre solution", a plaidé Me Bourgi, après avoir parlé à tous les chefs d’État de la zone. Un conseil entendu par François Fillon qui, contrairement à certains de ses fidèles, s’est gardé de critiquer l’initiative française.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Bourgi-conseille-Fillon-588275

Le socialiste qui tacle Jospin

Sénateur-maire d’Alfortville (Val-de-Marne), Luc Carvounas, 41 ans, juge sévèrement les propositions de la commission Jospin contre le cumul des mandats : "Jospin, c’est ce monsieur qui a quitté la vie politique en 2002 avant de revenir dix ans plus tard pour pondre un rapport qui va bouleverser la vie politique pour les cinquante prochaines années." Pas tendre, le jeune "cumulard" s’indigne : "Je ne veux pas qu’une génération qui a tout cumulé pendant trente ans nous mette au pied du mur sans qu’on puisse discuter."

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Le-socialiste-qui-tacle-Jospin-588276

Rocard : "Il y a le feu, il faut réduire le temps de travail"

"La première des urgences, c'est de faire baisser le chômage. Comme nous n'avons pas de croissance économique, la seule façon d'y parvenir est de réduire le temps de travail", assure l'ancien Premier ministre dans le JDD.
L'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard livre dimanche dans le JDD sa vision de la crise. "Il y a le feu. Regardez où en sont les moteurs de la croissance. La consommation est en panne à cause du chômage, l'investissement aussi puisque les perspectives sont nulles, les exportations sont en berne car l'Europe est en récession et la dépense publique est contrainte par l'objectif de réduire les déficits."
Pour l'ancien chef du gouvernement (1988-1991), âgé de 82 ans, "aussi longtemps que nous n'aurons pas fait accepter à nos partenaires européens un ralentissement dans la réduction de la dette, nous serons sous contrainte". "La première des urgences, c'est de faire baisser le chômage. Comme nous n'avons pas de croissance économique, la seule façon d'y parvenir est de réduire le temps de travail", assure-t-il. Reconnaissant que "ce sujet est un tabou", il souhaite "que la réflexion s'ouvre à nouveau". "En France, les salariés travaillent en moyenne 36,5 heures par semaine, contre moins de 33 heures en Allemagne et moins de 31 aux Etats-Unis. Il faut y parvenir par la négociation, en réduisant les cotisations sociales des entreprises", propose-t-il.
"Il faut une grande réforme fiscale"
"Je dis qu'il faut travailler plus tous collectivement pour gagner plus collectivement. Ce qui permettra de réduire un peu la durée de chacun. Si les partenaires sociaux s'en saisissent, Hollande n'ira pas contre", assure Michel Rocard, qui vient de publier avec l'économiste socialiste Pierre Larrouturou un livre intitulé "La gauche n'a plus droit à l'erreur".
L'ex-Premier ministre estime que "la seule solution est d'allonger la durée de cotisation, d'aller peut-être jusqu'à 43 annuités". Il relève que la France est "le seul pays développé qui a fixé un âge de droit de départ à la retraite". "La réforme Sarkozy, poursuit-il, a fait passer au forcing les 62 ans ... C'est décoratif, cet âge n'est pas une limite physique, ni  intellectuelle". "Il faut dire la vérité aux Français, le vrai calcul se fonde sur la durée de cotisations, pas sur un droit lié à un âge borné et inutile", dit encore Michel Rocard pour qui "en conséquence on peut aller jusqu'à 65 ans", prenant ainsi le contre-pied du gouvernement. Questionné sur la taxe à 75% pour les plus riches, il fait valoir que la  loi Tepa (juillet 2007) de Nicolas Sarkozy était "une insulte pour les 75% de Français qui gagnent leur vie modestement". "Or, poursuit-il, l'insulte appelle la revanche. Je regrette que François Hollande en soit resté à la revanche". Il dit "espérer que le gouvernement saisira l'occasion pour mener une grande réforme fiscale, avec un impôt à la source harmonisé et plus progressif", qui  permettrait d'appeler les plus aisés à contribuer davantage, sans brutalité".

Sapin: "vision plus positive" pour 2013

Le ministre du Travail Michel Sapin a estimé ce dimanche que le chiffre de l'emploi de décembre pouvait être "le signe d'une activité économique pas aussi dégradée que ce que l'on dit"."On ne peut pas interpréter le chiffre d'un mois", a-t-il tempéré sur "Forum Radio J", alors que décembre marque un répit après 20 mois de hausse consécutive.

En décembre,
la France comptait 3.132.900 demandeurs d'emplois sans aucune activité, (+ 300 par rapport à novembre), et 4,627 millions en comptabilisant ceux à activités réduites (+ 10.200 personnes). Sur l'année 2012, Pôle emploi aura vu affluer 285.000 chômeurs sans activité de plus."Ce chiffre (de décembre), je peux y voir à la fois le signe d'une activité économique pas aussi dégradée que ce que l'on dit et j'y vois aussi le signe d'une politique qui avait retenu un certain nombre de licenciements" dans l'attente de l'élection présidentielle, a-t-il déclaré.

"Ce qui permet d'avoir pour l'année 2013 une vision plus positive que celle que l'on entend habituellement", selon lui."Nous ne sommes pas dans un écroulement" de l'économie comme le disaient certains mais "dans une atonie", a-t-il estimé, jugeant que les licenciements retenus jusqu'à la présidentielle et ouverts massivement en septembre et octobre se tarissaient."Maintenant, il faut redonner de la vigueur à l'économie française dans une Europe stabilisée et dans un monde qui commence à aller mieux en terme de croissance économique", a déclaré Michel Sapin.

"C'est tout cela qui nous permet de penser qu'au cours de l'année 2013, peut-être au second semestre 2013, il devrait y avoir un rebond de la croissance en Europe et en France" avec l'aide cumulée des politiques de l'emploi menées par l'actuel gouvernement. "L'objectif politique, c'est l'inversion de la courbe du chômage et cet objectif sera atteint", a-t-il réaffirmé.
Il a jugé "normal" que l'Unédic (assurance chômage), système d'indemnisation des chômeurs, soit déficitaire en période de chômage élevé.

Concernant les retraites, Michel Sapin a déclaré que le gouvernement suivait "le calendrier (de la concertation) tel qu'il a été fixé". A propos du président du groupe Renault, Carlos Ghosn, dont le salaire est d'environ 13 millions d'euros par an, il a déclaré: "Je ne pourrais que l'encourager à revoir sa rémunération à la baisse". "Le symbole de l'effort partagé par tous me paraît nécessaire", a estimé" le ministre.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/01/27/97002-20130127FILWWW00092-sapin-vision-plus-positive-pour-2013.php

dimanche 27 janvier 2013

Guéant : "le mépris" du gouvernement

Claude Guéant, l'ex-ministre UMP de l'Intérieur, a affirmé dimanche que le le gouvernement avait montré du "mépris" à l'égard des anti-mariage gay alors que les partisans du projet manifestaient à Paris.
"La bataille n'est pas que parlementaire. La bataille est dans l'opinion. Tous ceux qui sont contre le mariage homosexuels sont présentés comme des ringards, des traditionalistes, des affreux conservateurs. Ils ont des idées qui méritent d'être entendu. Ils ont le droit de penser ce qu'ils pensent. Le gouvernement a montré beaucoup de mépris à l'égard de ceux qui sont contre en les recevant tard ou à peine", a-t-il affirmé sur Europe 1. "Ce n'est pas bien parce que dans les sondages, il y a bien la moitié des Français qui sont contre. La moitié des Français mérite de la considération", a-t-il ajouté.
"Il y a eu des écrits, des propos qui étaient de très haute tenue intellectuelle, morale et philosophique. Je pense que le sort qui a été réservé aux représentants des religions en commission des lois à l'Assemblée est indigne", a déploré l'ancien ministre de l'Intérieur.
Sur le fond du projet, "on peut reconnaitre l'amour homosexuel, et c'est mon cas. Je suis de ceux qui pensent qu'il n'y a pas suffisamment de facilités à la vie des couples homosexuels. Il y a des problèmes de retraits, d'héritages. Je suis même favorable à une solennité plus grande de leur union. C'est l'union civile qui avait été envisagée par Nicolas Sarkozy en 2007", a-t-il affirmé.
 

Hollande aux obsèques d'une amie

Le président François Hollande a effectué cet après-midi une brève visite privée en Corrèze, pour assister près de Tulle aux obsèques d'une amie proche, décédée cette semaine, a-t-on appris aujourd'hui auprès de l'entourage corrézien du chef de l'Etat.

M. Hollande a assisté à Chanac-les-Mines, un petit village à quelques kilomètres de Tulle, à l'inhumation de Marie-Claude Chassagne, 67 ans, décédée mercredi d'une crise cardiaque, a-t-on précisé de même source.

Mme Chassagne, documentaliste dans un lycée de Tulle, et son époux Bernard, ancien adjoint socialiste au maire local, avaient hébergé François Hollande pendant quelques mois à la fin des années 80, lors de ses venues régulières dans la circonscription où il allait devenir député en 1988 et s'installer. "De forts liens d'amitié ont perduré" depuis cette époque, entre M. Hollande et ses hôtes d'alors, a-t-on précise de même source.


M. Hollande, arrivé samedi en début d'après-midi à Tulle, en est reparti vers 18h peu après les obsèques, où il a prononcé une oraison funèbre, rappelant notamment la chaleur de l'accueil de Marie-Claude Chassagne et de son époux lorsqu'il venait le week-end à Tulle.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/27/97001-20130127FILWWW00137-hollande-aux-obseques-d-une-amie.php

Sapin : l'Etat est "totalement en faillite"

Le ministre du Travail Michel Sapin a affirmé dimanche que la France était "un Etat totalement en faillite", en insistant sur la nécessité de poursuivre dans la voie de la réduction des déficits publics.
Comme on lui demandait lors du "Forum" Radio J, s'il considérait comme François Fillon, en juillet 2008, être à la tête d'un "Etat en faillite" ou comme Michel Rocard qu'il y avait "le feu", le ministre a répondu: "Mais, c'est un Etat totalement en faillite". "C'est la raison par laquelle, a poursuivi M. Sapin, il a fallu mettre en place des programmes de réduction des déficits et aucune sirène ne doit nous détourner de cet objectif de la diminution des déficits, c'est fondamental pour le financement de notre économie, et la création d'emplois".
Le ministre a fait valoir qu'il y avait "une urgence sociale et une urgence économique" et que c'était pour cela que le gouvernement avait "pris des décisions immédiates en terme de relance de l'Europe de la croissance, de politique d'emploi (...) et en même temps agir dans la durée".
 

Jack Lang : "C'est une manifestion de bonheur !" 27/01

Désir sur le mariage pour tous : "Toute la gauche est réunie par ce combat pour

Mariage pour tous : les enjeux de la mobilisation de dimanche - 27/01


Cassez: Hortefeux fustige Hollande

L'ex-ministre UMP, Brice Hortefeux, a reproché au président François Hollande de ne "pas avoir associé" son prédécesseur Nicolas Sarkozy à la libération de Florence Cassez, emprisonnée durant sept ans au Mexique.

Invité du "Grand rendez-vous" Europe 1/Le Parisien/i>TELE, M. Hortefeux a annoncé que Nicolas Sarkozy rencontrerait "la semaine prochaine" la jeune femme, avec qui il "était depuis longtemps en contact" car "il était particulièrement ému par sa situation".

"Il n'a pas souhaité la rencontrer avant, considérant qu'il fallait éviter toute récupération politicienne et que c'était normal que le chef de l'Etat en exercice ait la primeur de la rencontre", a poursuivi l'ex-ministre de l'Intérieur, un des fidèles de l'ancien président.

Il a estimé que le "geste" de Nicolas Sarkozy était "à l'inverse des gestes successifs accomplis par François Hollande dans ce domaine". "Le président de la République n'a pas associé Nicolas Sarkozy dans les mots qu'il a prononcés lors de la libération de Florence Cassez", a-t-il développé.

L'eurodéputé a relevé, pour le dénoncer, que François Hollande avait "fait supprimer toute référence à Nicolas Sarkozy sur le site (internet) de l'Elysée. Il a aussi cité "la manière dont s'est déroulée la passation de pouvoirs" entre les deux hommes, François Hollande n'ayant pas raccompagné sur le perron de l'Elysée son prédécesseur, contrairement à la tradition. "Je constate ce que fait François Hollande et je sais ce qu'aurait fait Nicolas Sarkozy" dans l'affaire Cassez.

"Il y a des interrogations sur notre fonctionnement démocratique. Je ne pense pas que cela soit un signal fort de respect républicain et de modernité", a ajouté Brice Hortefeux. Il a en outre "trouvé curieux qu'un chef de l'Etat en exercice n'ait pas de contact avec ses prédécesseurs pour connaître leur appréciation, compte tenu par définition de l'expérience et des responsabilités qu'ils ont exercées".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/27/97001-20130127FILWWW00039-cassez-hortefeux-fustige-hollande.php

Les invités politiques du dimanche

Henri de Raincourt (UMP) : Le Brunch politique, sur Sud Radio, à 12 heures.
Nathalie Kosciusko- Morizet (UMP) : 12/13 Dimanche, sur France 3, à 12 h 10.
Robert Hue (MUP ) : Le Rendez-vous des grands témoins, sur France Culture, à 12 h 30.
Henri Guaino (UMP) : Dimanche +, sur Canal +, à 14 h 25.
Michel Sapin (PS ) : Forum, sur Radio J, à 14 h 20.
Jean-François Copé (UMP) : C politique, sur France 5, à 17 h 50.
Dominique Bertinotti (PS ) et Henri Guaino (UMP) : BFM Politique, BFMTV, Le Point/ RMC, à 18 heures.
Claude Bartolone (PS ) : Internationales, sur TV5MONDE et RFI, à 18 h 10.
Luc Chatel (UMP) : Tous politiques, sur France Inter/ Le Monde/AFP, à 18 h 10.
Christiane Taubira (PS ) : Le Grand Jury, sur RTL/Le Figaro/
 

Rocard pour la retraite à 65 ans

Interrogé dans le JDD sur la question des retraites et du chômage, l'ancien Premier ministre Michel Rocard préconise un passage à 65 ans pour l'âge légal de la retraite.

Selon lui, geler les retraites complémentaires est "imbécile", car "le pays a besoin de davantage de consommation. La seule solution est d'allonger la durée de cotisation, d'aller peut-être jusqu'à 43 annuités". Michel Rocard villipende le principe de l'âge légal de départ à la retraite. "La France est le seul pays développé qui a fixé un âge de droit au départ à la retraite. La réforme Sarkozy a fait passer au forcing les 62 ans ... C'est décoratif, cet âge n'est pas une limite physique, ni individuelle".

Il préconise donc un passage à 65 ans. "Le vrai calcul se fonde sur la durée de cotisations, pas sur un droit lié à un âge borné et inutile. En conséquence, on peut aller jusqu'à 65 ans. C'est vivement souhaitable, à tous points de vue." Michel Rocard évoque "la mortalité forte juste après 60 ans, car le travail maintient en forme. Et travailler plus longtemps résoudrait le sous-emploi des seniors."


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/01/27/97002-20130127FILWWW00035-rocard-pour-la-retraite-a-65-ans.php

Chômage : le jour sans fin de Michel Sapin


Chômage : le jour sans fin de Michel Sapin par LeNouvelObservateur

Zapping politique : Hollande à l'épreuve des nouvelles technos


Zapping politique : Hollande à l'épreuve des... par LeNouvelObservateur

Taxe à 75% : Matignon confirme un nouveau dispositif dans un mois

Le gouvernement présentera "d'ici un mois maximum" un nouveau dispositif de taxation des très hauts revenus remplaçant celui qui avait été censuré fin décembre par le Conseil constitutionnel.
Non, la taxe à 75% ne disparaîtra pas ! Matignon a voulu mettre fin aux rumeurs insistantes. Le gouvernement présentera "d'ici un mois maximum" un nouveau dispositif de taxation des très hauts revenus remplaçant celui qui avait été censuré fin décembre. "D'ici un mois maximum nous aurons proposé un dispositif", indique un conseiller qui a réaffirmé que cette mesure s'appliquerait en 2014 pour les revenus 2013.

Jeudi déjà,
Jean-Marc Ayrault et Alain Vidalies, ministre des Relations avec le Parlement, avaient démenti un supposé abandon de la taxe à 75% sur les très hauts revenus, annoncé par Europe 1. La radio avait affirmé qu'il avait été "décidé en haut lieu" de l'abandon de cette taxe, une promesse symbolique de François Hollande durant la campagne mais censurée fin décembre par le Conseil constitutionnel.

La mesure avait été censurée par le Conseil constitutionnel au motif qu'elle visait individuellement un contribuable gagnant plus d'un million d'euros par an, et non un foyer. Il s'agissait de taxer à 75% les seuls revenus de ce contribuable au-dessus d'un million d'euros par an. François Hollande a déclaré le 7 janvier qu'il tiendrait compte de la décision du Conseil constitutionnel mais que le gouvernement présenterait "le moment venu" un dispositif reprenant le même objectif. Le 6 janvier, sur Europe 1, le ministre du Budget Jérôme Cahuzac avait expliqué que le seuil d'imposition pourrait être abaissé: "Ça peut faire partie des paramètres", avait-il dit.

Photos de vacances : Aurélie Filippetti réclame 100.000 euros à la presse people

La ministre de la Culture a assigné Closer et Voici après la parution de clichés d'elle et de son compagnon pendant un séjour à l'Ile Maurice. Elle leur demande 50.000 euros chacun, pour "atteinte à la vie privée et droit à l'image".
Ses vacances au bout du monde avaient créé la polémique. Et fait la couverture de la presse people. Aurélie Filippetti réclame 50.000 euros à Closer et 50.000 euros à Voici pour "atteinte à la vie privée et au droit à l'image". Elle reproche aux deux magazines d'avoir publié des photos d'elle sur une plage de l'Ile Maurice avec son compagnon, rapporte Le Figaro.
La ministre de la Culture demande aussi des publications judiciaires ainsi que "l'interdiction de la reproduction des photos et leur retrait définitif des sites internet", a expliqué au quotidien Me Patrick Maisonneuve, son avocat.
Les assignations ont été envoyées le 16 janvier dernier. "Les audiences se tiendront au tribunal de Nanterre car les sièges sociaux des deux groupes de presse se situent dans le 92 mais pour l'heure, aucune date n'a encore été fixée", a ajouté l'avocat.

Marine Le Pen : "Les Français pensent comme nous"

La présidente du FN s'est félicitée, vendredi soir, du "bond spectaculaire" des idées du parti d'extrême-droite. Elle a ainsi pris en exemple un sondage selon lequel, entre autres, 70% des Français estiment qu'il a "trop d'étrangers" en France.
Elle a accueilli les résultats de ce sondage de manière très positive. Marine Le Pen s'est réjouie, vendredi soir, de l'enquête publiée la veille dans Le Monde, montrant une crispation de la société française, une forte défiance vis-à-vis de la classe politique et une demande plus forte d'autorité. "Tous les jours nous apportent la démonstration que le niveau de corruption nous place probablement dans les 10 premiers pays les plus corrompus du monde", a assuré la présidente du FN, énumérant les affaires qui ont mis en cause des politiques (affaire Tapie, DSK, Karachi...), devant moins de 200 sympathisants, à Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine. Selon le classement 2012 de l'ONG Transparency International, la France se situe au 22e rang des pays perçus comme les moins corrompus, sur 176.
"Et après, Le Monde s'étonne de la défiance" illustrée par ce sondage Ipsos paru dans le quotidien, a-t-elle ajouté. Une enquête dont elle a martelé les chiffres, 61% des Français perçoivent la mondialisation comme "une menace", 62% jugent les politiques "corrompus", 70% qu'"il y a trop d'étrangers en France" et 74% que l'islam n'est "pas compatible avec les valeurs de la société française". Enfin, 87% sont globalement d'accord avec l'idée qu'"on a besoin d'un vrai chef en France pour remettre de l'ordre".
Objectif : municipales 2014
"Cette étude, elle dit quoi? Elle dit que les Français pensent comme nous", a souligné la présidente du FN, parlant d'un "bond spectaculaire" de "nos idées". Dans ce contexte, Marine Le Pen a encouragé ses sympathisants à s'engager davantage, avec les municipales de mars 2014 en ligne de mire. "Une des grandes missions qui est la nôtre, c'est de convaincre les abstentionnistes (...) vous ne devez plus être des spectateurs, vous devez être des acteurs", a-t-elle lancé.
"Les Français, nous devons leur donner des preuves: des preuves de nos compétences", "de notre éthique", "de nos convictions". Et pour cela, "il faut avoir des maires", a-t-elle insisté. Peu avant, le patron de la fédération FN des Hauts-de-Seine, Rémi Carillon, avait lancé le même message. "Il y a 36 communes dans les Hauts-de-Seine, ça fait 1.456 candidats" (pour avoir des listes dans toutes les villes). Ici nous sommes moins de 200, ça représente 4 listes", a-t-il prévenu. "Si nous ne sommes pas présents (aux municipales), il y a peu de chances qu'on fasse mieux que ces 18% à la présidentielle" en 2017, a-t-il ajouté, après avoir demandé aux journalistes de ne pas photographier les sympathisants.

samedi 26 janvier 2013

Lanvin : « A 75% c’est de l’inégalité »


Lanvin : « A 75% c’est de l’inégalité » par Europe1fr

Jean-Marc Ayrault très prudent sur les chiffres du chômage

Hollande/Dépendance : une réforme "pour la fin de l'année"

Le président François Hollande a assuré vendredi à Lille que la réforme de la dépendance "sera prête d'ici à la fin de l'année" et que les conditions de son financement seront déterminées "à ce moment-là".
"Cette réforme sera prête d'ici à la fin de l'année, il y aura une grande concertation avec les associations et nous trouverons à ce moment-là les conditions pour la financer", a-t-il déclaré devant l'Union nationale interfédérale des oeuvres et organismes privés non lucratifs, sanitaires et sociaux (NIOPSS).
 

Vallaud-Belkacem : se battre "emploi par emploi"

Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, a salué samedi "une bonne nouvelle" dans la quasi stagnation du chômage en décembre, même si "cela reste très fragile", et a réaffirmé l'objectif de François Hollande d'une inversion de tendance fin 2013 en se battant "emploi par emploi". Interrogée sur Europe 1, la ministre a salué "ce mois de stabilisation après vingt mois de hausse", mais a observé que "tout cela reste très fragile".
"Notre objectif, c'est celui qu'a répété le président de la République, c'est de renverser la courbe du chômage d'ici la fin de l'année 2013", a-t-elle martelé. Mission impossible ? "On se dit que c'est difficile", "le pays traverse une crise économique", mais "nous livrons bataille pied à pied et emploi par emploi". "Il nous faut être ambitieux et utiliser tous les leviers possibles", a-t-elle souligné.
"Quand on fait de la politique, on a des objectifs clairs, et aujourd'hui, l'objectif du gouvernement, c'est l'emploi, l'emploi, l'emploi. Cela faisait des mois que le chômage était considéré comme une fatalité. Eh bien nous voyons qu'en mobilisant les bons outils et en en faisant une priorité des politiques publiques, il est possible de desserrer les contraintes et de renouer avec la croissance, l'activité productive et donc avec l'emploi", a-t-elle dit.
 

Medef : Sellière conseille à Parisot de renoncer

Ernest-Antoine Seillière, ancien patron des patrons français, conseille à Laurence Parisot de renoncer à un troisième mandat à la tête du Medef, dans un entretien au Figaro daté de samedi. "Je ne peux pas encourager l'idée d'une telle prolongation", explique celui qui va quitter en mars la présidence du conseil de surveillance de la société d'investissement Wendel. "J'ai d'ailleurs appelé Laurence Parisot à ce sujet. Elle m'a assuré qu'elle réfléchissait", ajoute-t-il dans cet entretien.
Elue en 2005 pour un premier mandat de cinq ans puis reconduite en 2010 pour une durée de trois ans, conformément aux statuts actuels de l'organisation patronale, Laurence Parisot doit quitter son poste le 1er juillet prochain. Elle a néanmoins annoncé le 15 janvier avoir saisi le comité statutaire du Medef pour revoir les règles internes, dans une tentative de modifier les statuts pour se maintenir au-delà de la fin de son mandat, ce qui a déclenché certaines protestations au sein du mouvement.
 

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