samedi 31 mars 2012

Fillon/Merah: audition du Sénat "illégale"

François Fillon a accusé, lors d'un meeting en Auvergne, le PS d'avoir voulu "instrumentaliser" les meurtres commis par Mohamed Merah "en orchestrant l'audition illégale par une commission du Sénat des chefs de nos services de renseignement".

Les ministres de la Défense Gérard Longuet et de l'Intérieur Claude Guéant ont refusé vendredi les auditions des chefs de service de renseignement par la commission sénatoriale pour le contrôle de l'application des lois, mais ces responsables seront entendus par la délégation parlementaire au renseignement (4 députés, 4 sénateurs) le 4 avril.

Après les tueries de Toulouse et Montauban, "les socialistes ont fait une pause dans leur campagne mais hélas elle n'a pas duré très longtemps", a lancé le Premier ministre devant plus de 1.500 personnes réunies dans la Grande Halle d'Auvergne, dans l'agglomération de Clermont-Ferrand.

"Et voilà qu'au mépris des lois de la République, en pleine campagne électorale, ils veulent instrumentaliser cet évènement gravissime (...) en orchestrant l'audition illégale par une commission du sénat des chefs de nos services de renseignement", a déclaré M. Fillon.

"La sécurité de l'Etat n'autorise pas l'audition publique par des commissions parlementaires qui n'y sont pas habilitées des agents de nos services de renseignement. Il y a une commission spéciale, qui est composée de sénateurs et de députés qui sont tenus au secret et qui, elle, a le droit d'entendre ces chefs", a-t-il poursuivi. "Je la connais bien puisque jeune parlementaire j'ai été parmi les premiers à la réclamer", a souligné le chef du gouvernement,

"C'est d'ailleurs après un événement dont les socialistes devraient se souvenir, (...) après que l'ordre ait été donné de couler un bateau dans un port néo-zélandais faisant un mort", a-t-il dit en faisant référence à l'opération d'agents français contre un bateau de Greenpeace, le Rainbow Warrior, à Auckland, en 1985.

"C'est honteux de faire croire aux Français que les droits du parlement ne sont pas respectés. Honteux de faire
..............LA SUITE DE CET ARTICLE SUR CE LIEN........... 
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/31/97001-20120331FILWWW00414-fillonmerah-audition-du-senat-illegale.php
.

Depuis Mayotte, Hollande répond à Sarkozy

Les noms de 500 parrains de chaque candidat publiés

Le Conseil constitutionnel a tiré au sort le nom d'élus qui ont accordé leur signature à chacun des postulants à l'Elysée, leur permettant ainsi de se présenter.

Le Journal officiel a publié samedi matin la liste de 500 parrains de chacun des dix candidats à l'élection présidentielle. C'est depuis 1962 que le nom et la qualité des élus accordant leur signature aux candidats à l'Elysée sont rendus publics par le Conseil constitutionnel. Depuis 1981, le Conseil procède au tirage au sort de 500 noms pour chaque candidat parmi l'ensemble des formulaires reçus. Ces 5000 noms ont ainsi été tirés au sort parmi les 14.790 parrainages validés le 19 mars.
On n'est jamais si bien servi que par soi-même, dans la liste publiée au JO, on relève par exemple que François Bayrou, député des Pyrénées-Atlantiques, a accordé son parrainage à François Bayrou, candidat centriste à l'élection présidentielle. Les députés Jean Lassalle, Thierry Benoit et Daniel Garrigue, les eurodéputés Robert Rochefort et Sylvie Goulard, le président du groupe centriste au Sénat François Zocchetto ont aussi signé pour le président du MoDem.

NKM parraine Sarkozy

L'eurodéputée Eva Joly a, elle aussi, parrainé la candidate Eva Joly. Les anciens candidats écologistes à l'Elysée Antoine Waechter, Noël Mamère et Dominique Voynet lui ont également réservé leur signature, de même que le sénateur Jean-Vincent Placé, l'homme fort d'Europe Ecologie-Les Verts.
Parmi les parrains de Nicolas Sarkozy, figurent sa porte-parole, Nathalie Kosciuscko-Morizet, son trésorier, Philippe Briand, les ministres François Baroin, Patrick Ollier, Nadine Morano, Thierry Mariani, Marc Laffineur, Benoist Apparu, mais aussi le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé.
L'indépendantiste Jean-Guy Talamoni, conseiller à l'Assemblée de Corse, a pour sa part signé pour Philippe Poutou, le candidat du Nouveau parti anticapitaliste.
Sur la liste des 500 parrains tirés au sort de François Hollande, on ne retrouve ni Martine Aubry, ni Ségolène Royal, ni Bertrand Delanoë, ni Laurent Fabius, mais l'un de ses porte-parole, Bernard Cazeneuve et l'ancien ministre Daniel Vaillant, mandataire national de la campagne du candidat socialiste.
http://elections.lefigaro.fr/presidentielle-2012/2012/03/31/01039-20120331ARTFIG00320-les-noms-de-500-parrains-de-chaque-candidat-publies.php

Bayrou contre les dons de particuliers

Le candidat centriste François Bayrou s'est prononcé aujourd'hui à Bastia pour un changement radical de la loi sur le financement de la campagne présidentielle avec une interdiction des dons des particuliers et un plafonnement des dépenses de campagne à 10 millions d'euros.

"Je propose qu'on change la loi sur le financement des campagnes présidentielles. Je souhaite qu'on ait un financement public intégral pour tous les candidats qui dépasseront 5% au premier tour avec une interdiction des dons des particuliers", a expliqué François Bayrou, qui "propose également un plafonnement sévère à 10 millions contre le double aujourd'hui des dépenses de campagne".


http://elections.lefigaro.fr/flash-presidentielle/2012/03/31/97006-20120331FILWWW00316-bayrou-contre-les-dons-de-particuliers.php

Les petites phrases du 31/03/2012

ATTAQUE – Brice Hortefeux dans Le FigaroL'ancien ministre Brice Hortefeux, proche de Nicolas Sarkozy, estime que le président-candidat "porte l'espoir et répond aux attentes de la majorité silencieuse" des Français, dans un entretien au Figaro. "Ceux qui avaient prédit une histoire à leurs yeux inéluctable doivent écrire une nouvelle page. A l'évidence, la dynamique a changé de camp: Nicolas Sarkozy impose le rythme, domine le terrain des idées et avance des propositions concrètes et réalistes", affirme le député européen. Il ironise sur le candidat socialiste François Hollande, qui "tient désormais ses meetings en plein air" car "il brasse de l'air et ne propose que du vent (...) Nicolas Sarkozy porte l'espoir et répond aux attentes de la majorité silencieuse. Ses propositions [clivent] certainement le petit milieu parisiano-médiatique mais rassemblent nos concitoyens, et tout particulièrement les classes moyennes", ajoute M. Hortefeux.
ANTISEMITISME – Claude Guéant au ParisienLe ministre de l'Intérieur Claude Guéant estime qu'il existe à la suite de l'affaire Merah "un risque tangible de dérive" des actes antisémites, alors qu'ils avaient connu "une baisse importante" depuis deux ans, dans un entretien au journal Le Parisien. "Indéniablement, la tension est montée", déclare M. Guéant. "Nous avions connu depuis deux ans une baisse importante des actes antisémites. Depuis une semaine, plusieurs faits inquiétants, comme des agressions visant des collégiens ou des tags, nous montrent qu'il y a un risque tangible de dérive". "Il y a aussi eu quelques actes antimusulmans", ajoute-t-il. "Notre devoir est de protéger les uns et les autres et de défendre notre unité nationale".
REPONSE – Hollande à son arrivée à MayotteFrançois Hollande a souligné la "demande de République, de solidarité et d'égalité" à son arrivée à Mayotte où il a reçu un accueil coloré et musical, en ouverture d'une visite de quelques heures. Le candidat socialiste a répondu à Nicolas Sarkozy, qui l'avait accusé la veille de ne pas vouloir être "chef", en assurant qu'il n'entendait pas, lui, être "chef de clan" et "chef de tout". François Hollande s'exprimait devant la presse, sur la barge menant de Petite-Terre à Grande-Terre, les deux îles de cet archipel de l'océan Indien où il devait passer quelques heures. "Moi, je veux être chef de l'Etat, j'espère qu'il l'a bien compris", a déclaré le député de Corrèze à l'adresse du président-candidat.

Julien Dray hospitalisé au Val-de-Grâce

Une mauvaise loi des séries au . Après l'ancien premier ministre , victime vendredi d'un malaise lors d'un déplacement en Suède, c'est au tour de de connaître des problèmes de santé. Selon nos informations, le député de l'Essonne a été victime d'un «incident cardiaque» vendredi après-midi. Chargé de la mobilisation citoyenne dans l'équipe de campagne de François Hollande, le fondateur de SOS racisme sortait du QG de l'avenue de Ségur dans le 7è arrondissement de Paris, après une réunion d'organisation pour la grande fête prévue à Vincennes (94) le 15 avril avec le candidat socialiste. Fatigué, selon un témoin, il a eu le temps de rejoindre en voiture l'hôpital des armées du Val-de-Grâce à Paris où il a fait l'objet de soins. Le député qui devait fêter aujourd'hui son 57è anniversaire avec ses amis les plus proches dans un restaurant parisien est toujours en observation ce matin. 

 http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-2012/dray-hospitalie-au-val-de-garcze-31-03-2012-1933112.php
hebergeur image

Daniel Cohn-Bendit "On s'emmerde dans cette campagne"


Cohn-Bendit "s'emmerde dans cette campagne" par Europe1fr

Sondage Ifop-Paris Match : Bayrou en difficulté

La semaine a été difficile pour François Bayrou, à en croire l’enquête quotidienne Ifop-Fiducial pour Paris Match. Vendredi, le candidat centriste émarge à 10,5% d’intentions de vote seulement, contre 12% en début de semaine et 13,5% le 15 mars. Le président du Modem a été dépassé par Jean-Luc Mélenchon, désormais crédité de 13,5% d’intentions de vote. Marine Le Pen est elle restée stable, à 16%.
Du côté des deux favoris, Nicolas Sarkozy reste en tête avec 28,5% d’intentions de vote. Sur la semaine, l’écart s’est légèrement réduit par rapport à François Hollande, qui pointe à 27%.
Jusqu’à la veille du second tour de l’élection présidentielle, retrouvez chaque soir à 18 heures sur le site de Paris Match les résultats de l’enquête Ifop-Fiducial d’intentions de vote en continu pour le premier et le second tour du scrutin présidentiel. Outre les intentions de vote, le sondage met aussi en évidence les indicateurs suivants : fermeté du choix, souhait et pronostic de victoire.
Sondage quotidien sur Internet auprès de 300 à 350 personnes inscrites sur les listes électorales. La vague d’enquête du jour est cumulée avec celle des deux jours précédents pour diffuser chaque soir un rapport de force électoral sur 1.000 électeurs (lire la méthodologie du sondage en cliquant ici).

Carla Bruni-Sarkozy a "tout fait pour être un atout" dans la campagne de son mari

Sa vie depuis cinq ans ressemble à "une aventure extraordinaire". A 23 jours du premier tour de la présidentielle, Carla Bruni-Sarkozy revient dans les pages du magazine ELLE paru vendredi, sur sa fonction de Première dame et la place qu'elle occupe aux côtés de son président-candidat de mari dans une campagne assez agitée. Son premier rôle ? Un soutien indéfectible pour Nicolas Sarkozy qu'elle "accompagne le plus possible et dès qu'[elle] le peu[t], selon [son] emploi du temps". "Mais ce n'est pas facile, confie-t-elle. Un nourrisson prend beaucoup de temps, je jongle entre le bébé et le travail de la fondation".

Mais chacune de ses apparitions aux côtés de son époux, comme lors du grand meeting de Villepinte le 11 mars, est importante, "pour lui comme pour moi", explique-t-elle. "La campagne est une période tellement intense pour lui...Sinon on ne se verrait presque plus, sauf la nuit", poursuit-elle. La campagne présidentielle est avant tout pour elle un moyen "de découvrir une partie de sa fonction que je n'avais jamais vue auparavant". Elle est également intéressée "de le voir travailler" et "d'entendre ce qu'il propose".

"Mon mari n'est pas un homme politique, c'est un homme d'Etat"

Mais si elle raconte que tous les deux "discute[nt] de tout ", elle "ne pense pas avoir d'influence sur les décisions qu'il prend". "Je sais ma place et je n'en sors pas. Chacun son rôle, chacun sa spécialité", réaffirme-t-elle, en inversant les rôles. "Je suis musicienne, pas mon mari. Je lui fais écouter mes musiques mais je ne lui demande pas son avis sur une ligne de guitare. Et je ne lui donne pas le mien sur sa politique".

Un milieu qu'elle dit connaître "assez mal". "Car mon mari n'est pas un homme politique, il est un homme d'Etat, ce n'est pas la même chose". Difficile pour elle alors de se poser en atout ou en handicap dans le chemin vers la réélection. "C'est à vous de le dire", réplique-t-elle à la journaliste qui lui pose la question. "J'ai tout fait pour être un atout en tout cas (...). Ce que je sais, c'est que, dans notre vie, je le soutiens à 100%". Quant à ceux qui accusent le couple présidentiel d'avoir mis en scène les photos volées de sa fille Giulia au profit de la campagne, sa réponse est nette : "C'est ignoble et cynique. Ça me dégoûte... " lâche-t-elle.
http://lci.tf1.fr/politique/elections-presidentielles/carla-bruni-sarkozy-a-tout-fait-pour-etre-un-atout-dans-la-campagne-7103836.html
hebergeur image

Déficit et dette titillent la campagne

La France s'était engagée à réduire son déficit public à 5,7% en 2011, elle l'aura finalement réduit à 5,2% du produit intérieur brut (PIB), selon les chiffres publiés vendredi matin par l'INSEE. Mais la dette publique a continué d'augmenter, davantage qu'attendu, atteignant le niveau record 1.717,3 milliards d'euros, soit 85,8% du PIB. Les réactions politiques oscillent donc entre satisfaction pour la majorité qui s'appuie sur le premier chiffre et critiques de la politique du gouvernement par tous les partis d'opposition, qui se basent, eux, sur le deuxième chiffre.

François Fillon : la réduction du déficit est le résultat des "mesures nécessaires" de son gouvernement.
"La France est en avance sur son objectif de redressement des comptes publics, malgré une année 2011 marquée par une crise violente et une croissance moins importante que prévue", a souligné le premier ministre, "jamais le déficit public de la France n'a autant diminué d'une année sur l'autre".
"Pour la première fois depuis 1960, la dépense publique dans son ensemble a été stabilisée en volume. Pour la première fois depuis 1945, les dépenses de l'Etat, hors charge de la dette et pensions, ont baissé", a-t-il ajouté. "Ces résultats n'ont pas été obtenus au détriment de la croissance puisque la France n'a pas connu de récession et est ainsi le seul grand pays occidental à n'avoir subi aucun trimestre de croissance négative depuis le 2e trimestre 2009", a également relevé M. Fillon.
"Ceci est le résultat à la fois des réformes structurelles que le président de la République et le gouvernement ont engagées depuis 2007 et de la réactivité dont nous avons fait preuve pour prendre en temps et en heure les mesures nécessaires pour préserver notre cap face à la crise", a-t-il conclu.

François Baroin, ministre des Finances, a salué une « excellente nouvelle »
"Je suis heureux d'arriver à Copenhague avec une excellente nouvelle (...) Nous sommes très en avance sur notre temps de passage pour la réduction des déficits publics, avec un demi-point de plus que prévu", a-t-il déclaré à son arrivée à une réunion des ministres des Finances de la zone euro qui se tient au Danemark.

Pour Michel Sapin et Jérôme Cahuzac : « Nicolas Sarkozy transforme une bonne nouvelle une mauvaise nouvelle »
Les responsables économiques du programme de François Hollande ont estimé qu'en annonçant la baisse du déficit budgétaire Nicolas Sarkozy a voulu "transformer en bonne nouvelle, une mauvaise nouvelle", celle de la hausse de la dette. "La baisse tendancielle de la hausse du chômage cachait la hausse continue du nombre de chômeurs. Cette fois-ci, le chiffre de 5,2% de déficit budgétaire en 2011 par rapport au PIB cache la hausse continue et inquiétante de l'endettement de la France", relèvent-ils. Selon eux, "le seul chiffre important annoncé par l'Insee, c'est celui qui fixe à 85,8% l'endettement de la France par rapport au PIB: dégradation bien supérieure aux prévisions officielles et qui va peser lourdement et durablement sur les finances de la France".

Des propos aussitôt commentés par Jean-François Copé : Hollande est "mal placé pour donner des leçons" à Nicolas Sarkozy sur le déficit
"La gestion rigoureuse de la France contraste avec celle calamiteuse de la Corrèze (...). Encore une fois le contraste est saisissant entre Nicolas Sarkozy, qui tient ses engagements, et un François Hollande, qui a d'ores et déjà annoncé qu'avec lui, il ne faut pas espérer un retour à l'équilibre avant 2017 et encore... seulement si la France renoue avec une croissance ‘miracle', auquel aucun expert ne croit", a déclaré M. Copé.
"Ce laxisme financier n'a rien de surprenant venant de François Hollande, qui, malgré ses dénégations et ses esquives habituelles, ne peut nier son bilan calamiteux à la tête de la Corrèze", accuse-t-il. Le candidat socialiste à la présidentielle "ne cesse de critiquer le bilan" du président-candidat "tout en se gardant bien d'assumer le sien". "En matière de crédibilité financière et de courage pour réduire les dépenses, il n'a de leçon à donner à personne", affirme M. Copé.

L'économiste et eurodéputé Robert Rochefort (MoDem) a quant à lui critiqué un Nicolas Sarkozy "qui joue au super-héros"
Robert Rochefort a relativisé la signification de la réduction du déficit à 5,2% du PIB au lieu des 5,7% prévus dans la loi de finances initiale. "La dette est toujours de 90% du PIB et c'est la dette qui fait la charge de l'intérêt tous les ans", a-t-il souligné. Si le pays ne s'attèle pas "vite" à la réduction de la dette, "on n'a aucune possibilité de mesures de progrès social", a ajouté le député européen, en rappelant le programme de François Bayrou de retour à l'équilibre budgétaire.
L'économiste a critiqué Nicolas Sarkozy, "qui joue au super-héros", et François Hollande, "qui joue à Merlin l'enchanteur". Ils "nous font croire, l'un comme l'autre, que cette réalité (la nécessité de réduire la dette) n'est pas si forte que cela (et) annoncent tous les jours des propositions dépensières".

http://lci.tf1.fr/politique/elections-presidentielles/reduction-du-deficit-public-les-reactions-des-politiques-7104047.html

Joly soupçonne Sarkozy de se représenter pour se protéger de la justice

vendredi 30 mars 2012

Hollande veut "s'inspirer" de Mitterrand


Discours de François Hollande à Mont-de-Marsan par francoishollande

les petites phrases du 30/03/2012

CAMPAGNE PRÉSIDENTIELLE - Daniel Cohn-Bendit, sur Europe 1.L'eurodéputé écologiste, soutien d'Eva Joly, a fait part de son ennui dans la campagne présidentielle. "On s'emmerde dans cette campagne. Je fais une proposition révolutionnaire : on vote tous dimanche et c'est fini. De toute façon, ils vont encore nous dire la même chose pendant trois semaines", a lâché le soutien d'Eva Joly. Dans son élan, il a ciblé Jean-Luc Mélenchon : "C'est le candidat de la nostalgie, des années 70, des drapeaux rouges. Mais arrêtez !", a-t-il clamé. "Tous les problèmes qu'on a en France ne pourront être résolus sans l'Europe". Après avoir envoyé une pique à l'encontre de Nicolas Sarkozy "qui ne va rien renverser", Daniel Cohn-Bendit a fait son pronostic pour l'élection : "52-48 pour Hollande".
HOLLANDE - Nicolas Sarkozy, sur Europe 1."Il n'a pas l'intention d'être chef". Nicolas Sarkozy a ironisé sur François Hollande, qui avait assuré, jeudi dans Le Monde, ne pas vouloir confondre chef d'Etat, de majorité et de parti."Il n'a pas l'intention d'être chef du tout. Je le crois", a lancé le président-candidat. "Quand on est chef de l'Etat, il faut assumer ses responsabilités, prendre des engagements et être capable de décider. Si François Hollande n'a pas l'intention d'être chef de majorité, chef de parti, chef d'Etat, c'est assez crédible", a-t-il ironisé.
TOULOUSE - Nicolas Sarkozy, sur Europe 1.Le "traumatisme" causé en France par les tueries de Toulouse et Montauban est "un peu" comparable à celui provoqué par les attentats du 11-Septembre aux Etats-Unis, a estimé Nicolas Sarkozy."Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que le traumatisme de Montauban et de Toulouse a été profond dans notre pays, un peu, je ne veux pas comparer les horreurs, un peu comme le traumatisme qui a suivi aux Etats-Unis et à New York l'affaire de septembre 2001, le 11-Septembre", a-t-il déclaré.
MELENCHON - Nathalie Arthaud, sur i-Télé."Jean-Luc Mélenchon est complémentaire de Hollande et, au bout du compte, il a la même perspective, remettre sur pied un gouvernement de gauche dont il faudrait attendre que notre sort change... Et ça, nous n'y croyons pas", a estimé Nathalie Arthaud. Les sympathisants de Jean-Luc Mélenchon "ont envie d'être critiques et de dire leur méfiance vis-à-vis de Hollande, de dire qu'ils trouvent Hollande trop mou. Ca, c'est plutôt positif", a-t-elle concédé. Mais, a repris aussitôt la candidate de Lutte ouvrière, "on a vu les gouvernements de gauche, de droite se succéder[…]. A chaque fois, ils promettaient monts et merveilles aux travailleurs... Et combien de travailleurs se sont sentis finalement trahis!" Et de juger que le Parti Socialiste, une fois au pouvoir explique "c'est la crise, que les caisses sont vides, que l'on ne peut pas tout faire, qu'il faut attendre". " C'est toujours aux travailleurs d'attendre plus tard", a-t-elle déploré.

Parisot se fait remarquer par son silence, Sarkozy "confirme"

Quand Cohn-Bendit compare Mélenchon à Claude François

Sarkozy : "Le changement, c'est nous"

Nicolas Sarkozy a affirmé jeudi que c'était lui qui incarnait le changement pour la présidentielle, et non son rival socialiste, François Hollande, en assurant : "Le changement, c'est nous, parce que les idées nouvelles, c'est nous." Lors d'une conversation à bâtons rompus avec des journalistes dans un bar de Vestric-et-Candiac (Gard) avant son meeting à Nîmes, le président-candidat s'est dit "ni pessimiste ni optimiste" sur l'issue de la présidentielle. "Je suis heureux en campagne. On fait des salles qu'on ne faisait pas en 2007", a-t-il déclaré.
Alors qu'il progresse dans les sondages, Nicolas Sarkozy s'est efforcé de relativiser : "Cela ne se joue pas sur les sondages, ça se joue sur les émissions, les interviews, les salles. Les sondages, ça va, ça vient", a-t-il dit. À cet égard, il a jugé que "les ventes record" du numéro du Figaro Magazine dans lequel il avait esquissé son programme avec l'instauration de référendums étaient "un indice". "Regardez, le référendum, on en parle encore !" Pour M. Sarkozy, "ce n'est pas la même campagne qu'en 2007", car "toute idée dévoilée est déjà usée", en raison d'Internet, des réseaux sociaux, a-t-il expliqué. "Je ne peux pas faire campagne de la même manière qu'en 2007. Il faut intégrer cette nouveauté."
Pour autant, il a fait valoir qu'on ne "pouvait pas gagner une campagne sans proposer des choses", car "une campagne, c'est pour adhérer à quelqu'un et à ses propositions". Ironisant sur son rival socialiste, dont, dit-il, on n'a à peu près rien retenu comme proposition, M. Sarkozy a détourné son slogan - "le changement, c'est maintenant" - en assurant : "Le changement, c'est nous, puisque les idées nouvelles, c'est nous."

hebergeur image

Hollande: "un premier ministre doit maîtriser son langage"

Sarkozy réserve le Bourget pour l'entre-deux-tours

C'est réservé. La date n'a pas encore filtré, mais c'est sûr, l'équipe de campagne de Nicolas Sarkozy a réservé une salle au Parc des expositions du Bourget (Seine-Saint-Denis) pour un grand meeting entre le premier et le second tour de la présidentielle. Depuis plusieurs semaines, l'entourage du président cherchait un endroit près de Paris pour organiser une grande réunion publique en vue du duel final.
Mi-mars, on évoquait le Parc des Princes, le Stade de France voire carrément un des hippodromes situés en région parisienne. Le Bourget a un avantage face à ces différentes solutions, il s'agit d'un lieu fermé, assurant la mobilisation quelque soit la météo. Déjà, en 2007, l'UMP avait choisi le Palais omnisports de Bercy quand le Parti socialiste misait tout sur le Stade Charléty à Paris.

Faire mieux qu'Hollande

Car l'objectif est bien d'amener un maximum de militants dans le Parc des expositions. Du moins, plus que François Hollande en janvier dernier. Dans le hall 5 du Bourget, entre 20.000 et 25.000 personnes s'étaient déplacées pour applaudir le socialiste. La comparaison des affluences permettra de voir où se situe la mobilisation, veut-on croire dans l'entourage du président.
Et il faudra en outre que la salle soit aussi pleine que celle de Villepinte, quand le 11 mars dernier, l'UMP avait rassemblé au moins 40.000 personnes (le parti en avait même annoncé en exagérant 90.000). Ce meeting avait coûté environ 4,5 millions d'euros au parti majoritaire.
Cette "réservation" du Bourget montre que la stratégie de campagne de Nicolas Sarkozy est semble-t-il totalement arrêtée. Ainsi, après avoir été longtemps attendu, le projet présidentiel, ficelé et chiffré, sera enfin présenté la semaine prochaine. Son entourage prédit déjà quelques "surprises". Toutefois, la ligne générale de la campagne du président sortant ne devrait pas bouger : le sursaut et l'inversion des tendances dans les intentions de votes au premier tour montrent que la stratégie a payé. Mais les sondages pour le second tour, faisant de François Hollande le très grand favori, n'ont pas bougé.

Sarkozy veut réduire les charges des agriculteurs

Le monde rural était au centre des débats de campagne jeudi à Montpellier. Sept candidats à la présidentielle se sont succédés au congrès de la Fédération nationale des syndicats agricoles (FNSEA), invités à exposer leurs propositions sur ce secteur. Trois postulants - Nathalie Arthaud, Jean-Luc Mélenchon et Philippe Poutou - avaient décliné l'invitation lancée par le principal syndicat agricole français aux côtés d'une vingtaine d'organisations du monde rural. A la tribune, Nicolas Sarkozy s'est engagé à négocier auprès de la Commission européenne un allègement des charges pour les agriculteurs. Comme les six autres candidats, il a annoncé des mesures en faveur du stockage de l'eau, alors que pourrait démarrer en France une nouvelle période de sécheresse plus précoce que celle de 2011.


Nicolas Sarkozy a aussi défendu son projet de "small business act". "Depuis 1994, nous (l'UE) avons ouvert tous nos marchés publics en Europe" alors qu'"au Japon, le seul marché public ouvert (est) l'eau, en Chine, aucun marché (n'est) ouvert", a-t-il également rappelé. "Les choses sont simples : réciprocité ou dans un an on appliquera des règles. Ca vaut pour l'agriculture, ce qui permettra de protéger nos agriculteurs", a-t-il ajouté, sous les applaudissements.

Le président-candidat a également taclé ses adversaires François Hollande et Eva Joly, en les nommant, affirmant notamment que le candidat PS qualifiait sa "TVA anti-délocalisation" d'"impôt des pauvres", alors que lui voyait dans cet impôt le moyen de lutter contre les délocalisations et de renforcer la compétitivité, sinon, "c'est la mort" des entreprises. En revanche, sans la nommer, le président candidat a critiqué Marine Le Pen. "La personne qui m'a précédé devrait arrêter de taper sur l'Europe car sans l'Europe, il n'y aurait pas de PAC (Politique agricole commune) et sans la PACF, il n'y aurait plus d'agriculteurs en France", a-t-il dit.


Marine Le Pen s'en prend au président de la FNSEA



Invitée à s'exprimer, celle-ci s'en est prise au président du syndicat, Xavier Beulin, aussi président de Sofiprotéol, établissement financier de la filière française des huiles et protéines végétales. Sofiprotéol détient ainsi le contrôle des huiles Lesieur. La dirigeante frontiste s'est déclarée "surprise" de constater que l'un des thèmes sur lesquels les candidats étaient invités à plancher "semblait plus consacré aux intérêts personnels de Xavier Beulin". La candidate du FN l'a qualifié de "mauvais lobbyiste"."Vous êtes favorable aux OGM, vous espérez augmenter vos marges en les imposant aux Français, c'est votre droit, mais le mieux, c'est d'oser le dire franchement", a-t-elle ajouté sous les huées de la salle. "Me faire traiter de lobbyiste et d'être maqué avec les milieux financiers, je conteste", a déclaré Xavier Beulin, interrogé sur cette attaque. "Oui, j'assume de présider un organisme important dans une filière agricole, mais je le fais au nom des producteurs agricoles et je n'ai aucune leçon à recevoir de Marine Le Pen dans la mesure nous essayons de rapporter de la valeur au producteur", a-t-il ajouté.


Eva Joly, la candidate EELV, s'est dite satisfaite de l'accueil des agriculteurs. "Nos idées progressent de jour en jour, de plus en plus d'agriculteurs se mettent à l'agriculture biologique ou éco-biologique car ils s'en sortent mieux", a-t-elle affirmé. "J'en ai assez des caricatures chez certains politiques et aussi chez certains agriculteurs", a affirmé Eva Joly tout en reconnaissant que "la caricature fonctionne aussi dans l'autre sens", celui des écologistes. Elle s'est défendue d'une "écologie punitive", un concept lancé par Xavier Beulin, président de la FNSEA, principal syndicat agricole français, très remonté contre les règles environnementales imposées aux agriculteurs. Pour Mme Joly, cette formule est "le vocabulaire de personnes qui ne souhaitent pas voir la réalité en face et qui pensent que nos propositions sont faites pour les punir". Devant les journalistes, Mme Joly a critiqué l'autorisation dont vont bientôt bénéficier les agriculteurs pour construire des retenues d'eau jusqu'à un certain volume.


Hollande et Bayrou disent croire aux "corps intermédiaires"


Alors que François Hollande et François Bayrou ont affirmé chacun qu'ils croyaient "aux corps intermédiaires", que lui-même avait critiqués, notamment les syndicats, Nicolas Sarkozy a tenu à mettre les choses au point devant la FNSEA : "il m'est arrivé de parler des corps intermédiaires. Il y a des corps intermédiaires qui ont une seule idée : de bloquer et de casser" toute discussion. "Et puis il y a des corps intermédiaires qui prennent leurs responsabilités pour défendre les réformes". Jacques Cheminade et Nicolas Dupont-Aignan se sont également exprimés.
hebergeur image

Islamisme: Valls critique Sarkozy

Le député-maire (PS) d'Evry, Manuel Valls, a dénoncé "l'attitude ambiguë" de Nicolas Sarkozy et de l'UMP qui ont interdit de territoire depuis le drame de Toulouse plusieurs personnalités islamistes quand d'autres étaient tolérées en début d'année.

"Depuis plusieurs semaines, des figures controversées de l'islamisme et du communautarisme sillonnent nos banlieues sous la bannière du 'Printemps des Quartiers'", des meetings et conférences au cours desquelles "la République est sans cesse attaquée", déplore Manuel Valls dans un communiqué. "Comment expliquer la présence sur notre territoire, depuis plusieurs mois, de prédicateurs islamistes qui osent décrire aujourd'hui Mohamed Merah comme une 'victime d'un ordre social qui l'avait déjà condamné, lui et des millions d'autres, à la marginalité'?", écrit-il.

Il s'interroge aussi sur la présence à Lille le 25 février de "Mahmoud al Masri, auteur de violents propos antisémites, lors du rassemblement régional de l'UOIF (Union des Organisations islamiques de France)".

"Stopper les décisions prises en fonction de l'actualité"

Depuis l'affaire Merah, "la présence en France de deux extrémistes islamistes, ce même Mahmoud Al-Masri et Youssef Al-Qaradaoui, a été soudainement annulée suite à de nombreuses protestations", relève Manuel Valls. "Ce jour-même, dans un communiqué de presse conjoint des ministères de l'Intérieur et des Affaires étrangères ont été, tout aussi soudainement, interdits d'entrée de territoire quatre prédicateurs musulmans", poursuit-il.

Selon Manuel Valls, "il faut stopper cette politique de décisions prises au coup par coup, en fonction des événements ou de l'actualité". "Nicolas Sarkozy et l'UMP tiennent un double langage et une attitude ambiguë sur ces sujets alors que François Hollande a une ligne de conduite claire et intransigeante", estime le député socialiste.

Ces propos ont fait réagir la secrétaire d'Etat à la Jeunesse,
Jeannette Bougrab, qui a rappelé que les socialistes s'étaient abstenus lors du vote contre le port du voile intégral en 2010.

"Je trouve regrettable que la gauche ne se soit pas exprimée sur un certain nombre de sujets sur ces 20 dernières années", a-t-elle dit à l'AFP, estimant que Lionel Jospin quand il était ministre de l'Education nationale (1988-92) "s'est défaussé sur le Conseil d'Etat pour ne pas avoir à se prononcer sur l'affaire du voile à l'école". "Cela fait des années que je me bats sur ces sujets là et que je n'ai pas reçu de soutien de leur part. Ils ont un discours ambigu ils préfèrent le différentialisme et le communautarisme", a ajouté Mme Bougrab.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/29/97001-20120329FILWWW00651-islamisme-valls-critique-sarkozy.php

jeudi 29 mars 2012

Stocks de pétrole : Fillon "n'attend pas de miracles sur le prix de l'essence"

Mélenchon fait monter les enchères face au PS

les petites phrase du 29/03/2012

MELENCHON - Arnaud Montebourg, sur Europe 1.
Arnaud Montebourg a rappelé que le programme du PS avait beaucoup de points communs avec celui de Jean-Luc Mélenchon."Les gauches ont une habitude de travail en commun depuis le Front populaire, François Mitterrand, Lionel Jospin", a céclaré le député de Saône-et-Loire en soulignant que les "programmes n'étaient pas si divergents que cela".François Hollande "veut s'attaquer à la finance, la mettre au pas" a insisté le troisième homme de la primaire socialiste. "Finalement, nous avons beaucoup de convergences et c'est cela qui compte. C'est ce que nous pouvons faire ensemble plus que rechercher absolument ce qui nous empêcherait d'agir ensemble".Et Arnaud Montebourg de mettre en garde le leader du Front de gauche qu'il qualifie au passage de "nouvelle mascotte du Figaro". "Je crois que Jean-Luc Mélechon devrait s'interroger sur l'utilisation que fait Nicolas Sarkozy des mots qu'il emploie", a insisté le député de Saône-et-Loire. "Nicolas Sarkozy multiplie les compliments à l'encontre de Jean-Luc Mélenchon. Cela devrait interroger un certain nombre de concitoyens sur l'instrumentalisation de l'agressivité de Jean-Luc Mélenchon qu'il devrait réserver à Nicolas Sarkozy. Il a ruiné notre pays", a-t-il conclu.

HOLLANDE - Bernadette Chirac, sur le site internet de Nice-Matin.L'épouse de l'ex-chef de l'Etat a dit avoir employé un mot "un petit peu trop fort" vis à vis de François Hollande, lorsqu'elle avait affirmé vendredi dernier qu'il n'avait "pas le gabarit d'un président de la République". "Qu'est-ce que je vais vous dire sur François Hollande ? Je vais vous dire la chose suivante : oublions cela. Est-ce qu'il ne vous est pas arrivé dans la vie une fois de dire un mot qui soit un petit peu trop fort par rapport à ce qu'on pensait ?", a-t-elle déclaré.
DÉBAT AVANT LE PREMIER TOUR - François Bayrou, sur Canal +.
Le candidat du MoDem s'est déclaré favorable à la proposition émise par Nicolas Dupont-Aignan d'organiser un débat avec les dix candidats à la présidentielle avant le premier tour. "Je trouve que ça serait indispensable", a-t-il déclaré. "Je trouve qu'il est complètement anormal qu'il n'y ait aucune confrontation des idées dans cette élection. Je trouve que les grandes chaînes publiques en particulier devraient prendre la responsabilité d'organiser ce débat", a-t-il ajouté.
FOUQUET'S - Richard Attias, sur France Inter.
Le publicitaire, marié aujourd'hui à Cécilia, l'ex-femme de Nicolas Sarkozy, a assuré que le choix de "la nuit du Fouquet's", où le président de la République a fêté son élection en 2007, n'était pas imputable à son épouse. "Je n'étais pas là à cette période. J'étais à New-York. Pour autant, je suis marié avec Cécilia depuis quatre ans et ce que je peux affirmer, c'est qu'elle n'était pas du tout impliquée dans le Fouquet's, ni dans le choix de la croisière. Elle n'était pas impliquée", a-t-il fustigé.
CROISSANCE - François Baroin, sur Europe 1.
Selon le ministre de l'Economie et des Finances, "notre pays est le seul à faire de la croissance au dernier trimestre". Il a souligné qu'on avait "atteint notre chiffre de croissance". Et d'ajouter : "contre l'avis de tous les économistes, nous sommes le seul pays à éviter la récession". François Baroin a en outre affirmé que "le pouvoir d'achat des Français avait plus ou moins augmenté de façon importante". Selon le ministre de l'Economie, "la France est le seul pays de la zone euro dont le pouvoir d'achat a augmenté".

"Beaucoup de convergences" avec Mélenchon par Europe1fr

Hollande: "un premier ministre doit maîtriser son langage"

Najat Vallaud Belkacem & Louis Aliot


Mardi politique – Najat Vallaud Belkacem & Louis... par rfi

A Nice, Hollande se pose en candidat de la "vérité" contre l'"incantation"

Poussées de Sarkozy et Mélenchon dans un sondage TNS Sofres/Sopra

Pour la première fois dans un sondage TNS-Sofres/Sopra group, Nicolas Sarkozy, en hausse de 3 points à 29%, devance François Hollande qui cède 2 points à 28% d'intentions de vote au premier tour de la présidentielle. Au second tour, François Hollande l'emporterait toutefois nettement si le deuxième tour avait lieu dimanche prochain, par 55% des voix contre 45% à Nicolas Sarkozy, selon cette enquête réalisée pour i-Télé. Mais l'écart se réduit fortement, les deux hommes ayant été crédités respectivement de 58% et 42% dans l'enquête précédente de TNS-Sofres, remontant au 12 mars.

Au premier tour,
Marine Le Pen arriverait troisième, avec 15% d'intentions de vote (-1), devant Jean-Luc Mélenchon qui se rapproche avec 13,5% (+3,5). Pour la première fois depuis janvier, François Bayrou retombe à 10%, reculant de 1,5 point, alors même que cette enquête a été réalisée les deux jours suivant son grand meeting de campagne, au Zénith de Paris. Eva Joly est créditée de 2% (-1), Nicolas Dupont-Aignan de 1% (stable), Nathalie Arthaud, Philippe Poutou et Jacques Cheminade de 0,5%. 22% des personnes interrogées n'ont pas exprimé d'intention de vote, au premier comme au second tour. Parmi ceux qui ont exprimé une intention de vote, 66% se déclarent sûrs de leur choix, 28% disent pouvoir changer d'avis, 6% ne savent pas.

Les électeurs les plus sûrs de leur choix sont ceux de Nicolas Sarkozy (84%), devant ceux de François Hollande (77%), Marine Le Pen (69%) et Jean-Luc Mélenchon (64%). Avec 29% d'intentions de vote au premier tour, Nicolas Sarkozy se rapproche de son socle électoral d'avril 2007 (31,2%). A l'inverse, François Hollande retombe à son niveau de mai 2011. Au second tour, la moitié de l'électorat de Marine Le Pen se reporterait sur Nicolas Sarkozy, 20% sur François Hollande tandis que 30% s'abstiendraient. 47% des électeurs de François Bayrou voteraient Hollande, 33% Sarkozy, 20% choisissant de s'abstenir. 85% des électeurs de Jean-Luc Mélenchon voteraient Hollande.

Par ailleurs, à 25 jours du scrutin, 74% des sondés se disent "tout à fait certains" d'aller voter, et 12% "pratiquement certains". 26% disent ne pas s'intéresser à l'élection présidentielle.

Sondage réalisé par téléphone les 26 et 27 mars auprès d'un échantillon de 1.000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, inscrites sur les listes électorales. Marge d'erreur de 1,5 à 3 points pour un échantillon de 1.000 répondants. Notice consultable à
la Commission des sondages

Emploi : NKM sort l'artillerie lourde face au PS

Tentant de recentrer la campagne sur le bilan de Nicolas Sarkozy, le camp Hollande s'emploie depuis quelques jours à étriller ses résultats en matière d'emploi. Bruno Le Roux, porte-parole du candidat PS, est le dernier en date à s'y être employé, lundi, sur le site du Huffington Post. "Nicolas Sarkozy marquera l'histoire comme le président ayant échoué dans le domaine de l'emploi", a asséné le porte-parole. Bruno Le Roux établit à "un million de chômeurs en plus" le bilan du quinquennat de Nicolas Sarkozy. "Cette politique aura été frappée du sceau de l'inefficacité et de l'inconséquence", poursuit le porte-parole socialiste, en prenant notamment pour exemple "la défiscalisation des heures supplémentaires, une mesure incompréhensible en période de ralentissement".

Nathalie Kosciusko-Morizet a contre-attaqué mercredi sur le même site, en ciblant les propositions du candidat. "Les promesses d''emplois jeunes' ou d'emplois ‘aidés' sont un mirage, un vieux mensonge, parce que les finances publiques ne pourront les assumer, parce que ces vieilles lunes, les socialistes les ont utilisées jusqu'à la corde, qu'ils refont le coup de 1981", écrit NKM. "La France, grâce à Nicolas Sarkozy, a traversé la crise mieux que la plupart des autres pays européens", a répliqué NKM. "Le chômage a doublé en Espagne comme il a doublé aux Etats-Unis. En Grande-Bretagne, il a augmenté de 50%. Rien de tel en France, où nous avons pris des mesures protectrices sans précédent", poursuit la porte-parole selon laquelle "les chômeurs supplémentaires en cinq ans sont 422.000".

Les chômeurs "n'ont pas vocation à être entretenus"


Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, "les demandeurs d'emploi ont vocation demain à trouver du travail. Pas à être entretenus dans leur condition par des aides publiques. Et pas non plus à aller occuper des emplois précaires fabriqués en nombre par un Etat redevenu dépensier et incapable de maîtriser
son budget".

http://lci.tf1.fr/politique/elections-presidentielles/emploi-nkm-sort-l-artillerie-lourde-face-au-ps-7093591.html

mercredi 28 mars 2012

Hollande se mariera par "choix", pas pour le "protocole

François Hollande ne passera pas la bague au doigt de Valérie Trierweiler juste pour la forme. Lors d'une rencontre avec les lecteurs de Sud Ouest, publiée mercredi par le quotidien, le candidat PS à la présidentielle s'est vu poser la question suivante : "Allez-vous vous marier avec votre compagne Valérie Trierweiler, ne serait-ce que pour des raisons de protocole ?"


Réponse directe : "On ne se marie pas pour des questions de protocole, on se marie par choix. Je me présente seul devant les Français. Seul. Ce n'est pas un couple qui se présente mais une personnalité devant convaincre sur ses idées, sa démarche. Après, on se met au service". "Je ne ferai rien qui puisse être contraire à mes principes", a tranché le candidat PS à la présidentielle qui a eu quatre enfants nés de sa relation avec Ségolène Royal avec laquelle il n'a jamais été marié. Valérie Trierweiler, mariée deux fois, a trois enfants de son côté.


Il y a quelques jours, lors d'une interview a Elle.fr, François Hollande s'était montré embarassé alors qu'on lui demandait, tout en souriant, s'il allait se marier s'il était élu président. Elle faisait remarquer qu'en cas d'élection, François Hollande serait le premier célibataire à occuper cette fonction. "C'est une décision qui se prend à deux", avait-il simplement répondu.





hebergeur image

les petites phrases du 28/03/2012

LA PERCEE MELENCHON - Jean-Christophe Cambadélis, sur le site de France SoirLe député socialiste juge "plutôt positive" la poussée dans les sondages de Jean-Luc Mélenchon puisque, selon lui, les électeurs du candidat du Front de gauche "se reporteront certainement" sur François Hollande au second tour. "Cela fait des mois qu'on nous annonce qu'on est au creux de la vague, c'était déjà censé être le cas après la fin des primaires. Au contraire, je trouve le score de François Hollande au premier tour (28%, ndlr) plutôt encourageant à trois semaines du scrutin", estime Jean-Christophe Cambadélis. Le député socialiste relève que Mélenchon "ramène dans l'espace d'une gauche de gouvernement des électeurs qui s'en étaient peut-être éloignés". "Donc c'est plutôt positif, d'autant plus qu'ils se reporteront certainement sur Hollande au second tour", enchaîne-t-il.
GOUVERNEMENT - Florian Philippot, sur Canal +
Le directeur de campagne de Marine Le Pen a assuré que dans un gouvernement Front national, il y aurait "les meilleurs", qu'ils soient "chrétiens, juifs ou musulmans". Comme on lui demandait si un gouvernement FN comprendrait "par exemple des ministres musulmans", le responsable a répondu : "on ne raisonne pas comme ça nous, on ne raisonne pas en communautés, parce qu'on est républicains. S'ils sont très bons, oui, sans aucun problème". "On prendra les meilleurs, qu'ils soient chrétiens, juifs, athées, musulmans, peu importe", a poursuivi le directeur de campagne. "On ne fait pas comme Sarkozy en faisant de l'ouverture avec la couleur de la peau ou avec des ministres socialistes qui, en réalité, pensent exactement la même chose que l'UMP. Ca, c'est bidon, artificiel", selon lui.
PROMESSES ELECTORALES - Bruno le Roux, dans un communiqué.
Celui qui est un des porte-parole de François Hollande a accusé le président-candidat Nicolas Sarkozy de recycler en 2012 ses "promesses non tenues de 2007". "Depuis le début de sa campagne 2012, le candidat Sarkozy a décidé de recycler toutes les promesses non tenues par le président Sarkozy", écrit le député de Seine-Saint-Denis.
"A Nantes hier soir, Nicolas Sarkozy a persisté dans cette stratégie de la duperie. Un peu plus de cinq ans après avoir tenu un meeting au même endroit, Nicolas Sarkozy a prononcé un discours qui aurait pu être très exactement le même en 2007. En effet, le caractère prioritaire du soutien scolaire et la création d'une caution universelle, les deux propositions phares de Nantes 2012, figuraient déjà dans Nantes 2007 et dans le programme", a accusé Bruno Le Roux.
SONDAGES - Jean-Vincent Placé, sur Europe 1.
Le numéro deux d'EELV est revenu sur les mauvais scores d'Eva Joly dans les sondages. "C'est vrai que c'est une campagne très difficile", a-t-il déclaré. Selon Jean-Vincent Placé le manque de popularité de la candidate EELV s'explique par les sujets mis en avant dans cette campagne. "Nous avons la particularité chez les écologistes de ne pas aimer cette élection présidentielle au suffrage universel direct. On pourrait croire que c'est très démocratique mais c'est la politique spectacle, la personnalisation, les positions démagos et simplistes",a-t-il déploré. "On peut faire comme Mélenchon : crier fort, dès qu'il voit quelqu'un lui faire une petite promesse, des discours simplistes et démagos. Nous ne ferrons pas cette campagne attrape tout", a assuré le sénateur de l'Essonne.
AFFICHE - François Hollande, sur Europe 1.
Alors que l'affiche officielle de François Hollande a été dévoilée mardi, le candidat socialiste a expliqué avoir fait "une affiche qui correspond au mandat qu'[il] sollicite". Sa précédente affiche "servait d'abord dans le cadre des primaires. J'avais une première étape à franchir. Ensuite, j'ai les Français à convaincre. J'avais besoin d'une affiche officielle", a-t-il rappelé. Et de préciser : "le paysage est un paysage corrézien. La photo est bien de moi. Elle n'a pas été retouchée".
PRESIDENTIELLE – Nicolas Sarkozy, dans Paris MatchDans une interview à paraître jeudi dans Paris Match, Nicolas Sarkozy décrit le nouveau président qu'il veut être en cas de réélection le 6 mai. "Je serai un président qui aura plus de recul par rapport à l'actualité et qui se préoccupera des grandes réformes qu'il y a à mener", a-t-il promis. Nicolas Sarkozy se montre également confiant sur l'issue de l'élection présidentielle : "la dynamique est de notre côté", assure-t-il avant de poursuivre : "parce que j'ai cinq ans de plus, forcément cela m'apaise". Le candidat de l'UMP poursuit aussi son mea culpa et évoque ses débuts de président. "On ne reproduit pas les erreurs qu'on a pu commettre", assure-t-il.
AFFAIRE MERAH- Marine Le Pen, sur France 2.
Le "risque fondamentaliste" est "volontairement minimisé par le pouvoir en place", a déclaré la candidate du Front national. "On cherche à refermer la parenthèse Merah en disant que c'est une exception", a-t-elle lancé. Selon elle, Mohamed Merah n'était "absolument pas un loup solitaire. Des profils tels que celui-là, il y en a. Et il y en a, aux dires de la police même, des milliers dans notre pays"."On cherche peut-être à cacher les relations qu'avait Merah avec la DCRI, les failles et les carences de la DCRI dans le suivi de ce garçon", a poursuivi la candidate du Front national. Marine Le Pen a également attaqué Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, qui a déclaré qu'on pouvait "peut-être comprendre la détresse" du père de Mohamed Merah. "L'extrême-gauche est toujours du côté des criminels, des délinquants et jamais du côté des victimes", a-t-elle lancé. Et de conclure : "C'est la culture de l'excuse, cette idéologie qui a d'ailleurs fini au fur et à mesure du temps par imprégner aussi la droite et qui est l'une des raisons de l'aggravation de la délinquance dans notre pays".


Placé reconnaît "une campagne difficile" par Europe1fr
Hollande : "le premier tour est décisif" par Europe1fr

Après la "bravitude" de Royal, voici la "méprisance" de Sarkozy

Sarkozy : "Le Monde fait campagne pour Hollande, il a le droit"

"Je n'ai pas de commentaires à faire là-dessus, aucun". C'est la réponse de Nicolas Sarkozy à l'article paru dans Le Monde de mardi, selon lequel une somme d'argent pourrait lui avoir été remise par Liliane Bettencourt entre les deux tours de la présidentielle de 2002. Interrogé par l'AFP, en marge d'un déplacement à Guérande en Loire Atlantique, le chef de l'Etat a ajouté : "Le Monde fait campagne pour M. Hollande, il a le droit".
Selon le quotidien (voir notre : Affaire Bettencourt : l'enquête se rapproche de Sarkozy), François-Marie Banier aurait rapporté dans son journal intime le 26 avril 2007 (entre les deux tours de la présidentielle) des propos de Liliane Bettencourt : "(Patrice) De Maistre m'a dit que Sarkozy avait encore demandé de l'argent. J'ai dit oui." Le journal se serait procuré des procès-verbaux de l'audition de François-Marie Banier par le juge d'instruction de Bordeaux, Jean-Michel Gentil, le 26 janvier dernier, qui lui aurait demandé de s'expliquer sur cette phrase.
Selon les extraits de son audition cités par Le Monde, le photographe n'aurait pas fait une réponse très claire. "Je suis écrivain et je trouve intéressant de montrer les rapports d'une femme face à son trouble vis-à-vis des gens en qui elle doit avoir confiance". Puis "pour cette demande d'argent, c'était une demande officielle car il y a toujours des demandes officielles pendant les campagnes. Il y a une somme officielle que l'on peut donner et il y a toujours des gens de tous bords qui viennent demander de l'argent à Liliane Bettencourt". Il ajoute : "Elle n'a pas encore donné cet argent et on ne sait pas si elle le donnera". Puis : "Je ne suis pas sûr qu'elle ait mentionné le nom de Sarkozy mais c'était quelqu'un d'important".
Le juge lui fait alors remarquer que le 26 avril 2007, il n'y a plus que deux candidats en lice (Nicolas Sarkozy et la socialiste Ségolène Royal, ndlr). "Dans votre souvenir, une dernière fois, Liliane Bettencourt a-t-elle évoqué Nicolas Sarkozy - ce qui semble logique - ou l'autre candidat ?" "Ce n'est pas ce qui m'intéresse", a éludé François-Marie Banier.
En pleine campagne électorale, le feuilleton Bettencourt continue sur un possible financement illicite de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, à hauteur de 800.000 euros, l'opposition pressant le chef de l'Etat de s'expliquer.

A Lille, Mélenchon se sent pousser des ailes

Hollande : un meeting en plein air le 15 avril à Vincennes

François Hollande avait lancé sa campagne par le grand meeting du Bourget, le 22 janvier. Il achèvera sa campagne de premier tour par un autre rassemblement d'une ampleur analogue en région parisienne. Ce sera le dimanche 15 avril, dernier dimanche avant le scrutin. Il aura lieu sur l'esplanade du Château de Vincennes , près de Paris, et sera en plein air. L'idée de rassemblements en plein air a été inaugurée à Valence (Drôme) le 13 mars.
François Hollande s'était montré très heureux de ce type de réunion renouvelant le style des meetings classiques et son équipe avait été satisfaite des images. Une réunion en plein air a également l'avantage de revenir moins cher que la location d'une grande salle. Vincennes sera le point d'orgue mais pas le point final de la campagne du premier tour, François Hollande participant à un dernier meeting à Lille le 17 avril, aux côtés de Martine Aubry

mardi 27 mars 2012

Eva Joly fustige "l'emploi du temps avec les filles" de DSK

Polémique des horaires de piscine :Aubry veut en finir


Martine Aubry par franceinter

les petites phrases du 27/03/2012

ECOLOGIE - Eva Joly, sur Canal+.La candidate d'Europe Ecologie - Les Verts a assuré qu'elle "sème" les idées écologistes, qui "avancent", en dépit des faibles intentions de vote dont elle est créditée.Eva Joly était interrogée sur le classement des préoccupations des Français où, selon un sondage, l'écologie tient la dernière place. "Dans la présidentielle, les sujets d'avenir disparaissent, la campagne se concentre sur les événements du jour et les petites phrases", a estimé l'écologiste. "Mon rôle à moi, c'est de rappeler qu'on ne négocie pas avec le changement climatique, qu'il est là, avec la pollution de l'air, qu'elle est là", a-t-elle ajouté.
ECOLE - Jean-Louis Borloo, sur Europe1.
Le président du Parti radical a affirmé que sur les "750.000 jeunes, 100.000 sortaient du primaire sans les acquis fondamentaux". L'ancien ministre a affirmé "attendre un programme pour que chacun de ces enfants, ces pépites de la nation, dispose d'un modèle spécifique de soutien scolaire le soir, qu'on puisse payer immédiatement un orthophoniste et faire des parents des acteurs bénévoles du redressement". Jean-Louis Borloo a en outre affirmé qu'il serait mardi soir aux côtés de Nicolas Sarkozy lors de son meeting à Nantes. "D'ici là, je vais continuer à travailler", a t-il souligné.
CRISE - Nicolas Sarkozy, dans Ouest-France."Je pense que nous sommes sortis de la crise financière", estime Nicolas Sarkozy dans une interview au quotidien régional. Selon lui, "nous sommes en phase de reprise économique". Le président-candidat vante en outre le rôle qu'il a joué avec la chancelière allemande Angela Merkel pour renforcer la gouvernance économique européenne. "Que n'a-t-on dit des sommets entre Mme Merkel et moi! Grâce à ces sommets, l'Europe est dotée d'un gouvernement économique qui a surmonté la crise grecque", ajoute-t-il.
DUFLOT - Clémentine Autain, sur Europe1.
La porte-parole et de Jean-Luc Mélenchon est revenue sur les critiques de Cécile Duflot à l'encontre du Front de gauche. La patronne d'EELV avait moqué la "politique à papa" de Jean-Luc Mélenchon et l'accusait de "négocier en secret" avec le PS alors que son parti "a élaboré un accord public". Clémentine Autain a ainsi déploré les attaques répétitives de Cécile Duflot contre le Front de gauche. "Je comprends qu'elle soit aigrie et amère que sa candidature ne fonctionne pas. Mais ce n'est pas une raison pour taper sur les petits camarades", a-t-elle rétorqué.

Borloo : "Il faut un nouveau pacte de croissance" par Europe1fr

Autain : "le vote utile me casse les urnes" par Europe1fr
La course à l'électorat centriste est lancée. Valérie Pécresse a estimé à propos d'une éventuelle nomination de François Bayrou à Matignon en cas de réélection de Nicolas Sarkozy que "tout est possible" et que cela "dépendrait des accords de second tour", mardi dans Le Figaro. "Ce que je remarque, c'est que ses thématiques sont celles qui sont les nôtres, que ce soit sur l'éducation, la dette, la formation des chômeurs ou sur l'Europe, il y a de grandes similitudes", a expliqué Mme Pécresse au Talk Orange-Le Figaro.

Interrogée sur une éventuelle nomination du candidat centriste à Matignon, elle répond: "Ah, tout est possible! Cela dépendra des accords de second tour". Concernant
François Hollande, Mme Pécresse juge qu'il "poursuit sa stratégie (...) c'est l'esquive". "Ce qui était très frappant ce week-end, c'est notamment le flou sur la dépénalisation du cannabis: on ne sait pas aujourd'hui quelle est la position de François Hollande", a-t-elle dit. "Nous savons que nous avons un candidat, François Hollande, qui est caméléon, qui dit à peu près à chaque interlocuteur ce qu'il a envie d'entendre, aujourd'hui nous n'avons aucune idée du programme sécuritaire de François Hollande", a dit la porte-parole du gouvernement.

hebergeur image

Cheminade ...gaulliste de gauche


Cheminade est "un gaulliste de gauche" par Europe1fr

Frédéric Péchenard, sur RTL


Frédéric Péchenard, directeur général de la... par rtl-fr

Radio Hollande débarque sur le web

"Allo François?", les auditeurs ont des questions. Lundi, à 18 heures, l'équipe web du candidat socialiste à l'Elysée lancera Radio Hollande. Une web radio de campagne - la première - qui émettra tous les jours de la semaine, en direct du QG de François Hollande, au 59, rue de Ségur à Paris. Et ce jusqu'au 6 mai, date du second tour.
Accessible sur le site françoishollande.fr, elle permettra, entre autres, d'expliquer les mesures du candidat et de faire le bilan de la journée du favori des sondages. Une façon de "donner un esprit plus chaleureux" à cette "campagne de petites phrases", explique au JDD.fr Lionel Bordeaux, rédacteur en chef de la web campagne, dont l'équipe a multiplié les défis pour mettre sur pied ce projet élaboré en une semaine. "Nous prenons le risque du direct et de la quotidienne", détaille-t-il. François Hollande a voulu faire de la jeunesse son thème de prédilection et cela s'applique jusque dans l'organisation de sa web-radio. Ainsi, le réalisateur, Ali, 25 ans, est encore étudiant, en deuxième année de BTS radio.

Ségolène Royal au micro

Au menu, pendant une heure et demie : "ça change quoi pour moi" pour détailler les 60 engagements présentés en janvier dernier par le socialiste, " c'est quoi la tendance?" pour analyser un chiffre ou un sondage et "toc, toc, toc" pour donner la parole aux volontaires qui font du porte à porte. Si les mesures du candidat socialiste seront à l'honneur, le bilan de Nicolas Sarkozy ne sera pas oublié.
L'accent sera également mis sur la libre-antenne avec "Allo François", rubrique où les web auditeurs pourront interpeller un invité. Lundi, pour le lancement, c'est Ségolène Royal qui répondra aux sollicitations des internautes au côté de Pierre Lescure, animateur d'un soir. Mardi, ce sera au tour de Pierre Moscovici.

"Si un site UMP m'avait appelé, j'y serai allé"

Au micro, l'équipe web du député de Corrèze a souhaité réunir des animateurs au style différent. Outre l'ancien P-DG de Canal, Fred Musa, animateur de Skyrock, a répondu présent. "Je ne suis ni militant, ni encarté et je n'ai pas envie de l'être", explique-t-il au JDD.fr. "Mon action s'inscrit dans une démarche citoyenne", indique-t-il, soulignant l'importance de "ce choix qui engage les cinq prochaines années". Et si un site de l'UMP l'avait appelé? "J'y serai allé. Le Front national, pas sûr", précise l'animateur de Planet Rap.
Sa mission : expliquer et décrypter. Il interviendra une dizaine de minutes avec un spécialiste à ses côtés. "Je ne vais pas me transformer en journaliste précis et pointilleux. Je viens avec mon ton habituel, mon style et mes questions", raconte-t-il. Il sera rejoint au fil des quotidiennes par d'autres animateurs, "des professionnels de la culture, des anciens animateurs et d'autres plus juniors", annonce Lionel Bordeaux.
Quant au principal intéressé, François Hollande, il est "content" de voir son équipe "innover" et leur apporte "encouragement et soutien". En déplacement dans toute la France, il sera difficile au candidat socialiste d'être au micro. Mais, il passera dans le studio de son QG vers la fin de campagne, c'est promis.

Sarkozy défend l'amitié franco-allemande

Nicolas Sarkozy a défendu l'amitié franco-allemande tout en ne disant pas si la chancelière allemande viendra à un meeting de campagne.

"
Madame Merkel est une amie, une partenaire pour la France. D'ailleurs je n'ai pas compris les pulsions germanophobes", a-t-il dit, ce matin sur France Info, rendant hommage à tous ses prédecesseurs sur la question de l'amitié entre les deux pays.

"Pas un seul auditeur de France Info préfèrerait que l'on s'inspire de la Grèce plutôt que de ce qui se passe en Allemagne".


http://elections.lefigaro.fr/flash-presidentielle/2012/03/26/97006-20120326FILWWW00348-sarkozy-defend-l-amitie-franco-allemande.php