mardi 31 juillet 2012

JO: Hollande remercie Cameron d'avoir déroulé le "tapis rouge"

Et si Nicolas Sarkozy revenait à la rentrée ?

En politique, c'est bien connu, on n'est jamais mort. Alors en dépit de la défaite du 6 mai dernier qui l'a privé d'un second mandat et de sa promesse faite durant la campagne qu'on «n'entendrait plus jamais parler de
[lui] » s'il était battu, le retour en politique de Nicolas Sarkozy est une petite musique qui commence à faire son chemin. Venant des plus fidèles de l'ancien Président bien sûr comme le couple Balkany ou Brice Hortefeux, président de la toute récente Association des amis de Nicolas Sarkozy qui va se réunir à Nice les 24 et 25 août. Venant ensuite de nombre de militants qui regrettent le charisme de leur ancien chef en même temps qu'ils déplorent la guerre fratricide entre Copé et Fillon. Et enfin, venant de l'intéressé lui-même. Certes, officiellement, Nicolas Sarkoy s'astreint à un devoir de silence qui lui est peu coutumier. Et s'il a siégé au Conseil constitutionnel dont il est membre de droit, il y a fait un aller-retour très discret. Conservant plusieurs contacts à l'international, c'est dans ce domaine que Nicolas Sarkozy entendrait rebondir, d'abord en donnant des conférences sur le modèle de Bill Clinton, avant sans doute de mettre sur pied une fondation. A la rentrée, il renouera comme prévu avec son métier d'avocat. Mais en privé, à Marrakech ou maintenant au Cap Nègre, l'ancien chef de l'État qui a plus que tout autre la politique dans le sang, suit de prêt l'actualité française, critiquant sévèrement Hollande. S'il refuse de se mêler de l'UMP, Nicolas Sarkozy a tout de même reçu tous ceux qui visent la présidence du parti, en sachant que lui-même conserve un fort crédit auprès des militants. Un crédit que Nicolas Sarkozy entend bien conserver. Pour un jour qui sait…

http://www.ladepeche.fr/article/2012/07/31/1410481-et-si-nicolas-sarkozy-revenait-a-la-rentree.html

Tabac : Touraine pour les "paquets neutres"

La ministre de la Santé s'est déclarée mardi sur BFM TV favorable à l'instauration de paquet de cigarettes "neutre" sans couleur ni logo pour éviter d'inciter les jeunes à acheter du tabac. "Je vais me battre, en particulier au niveau européen, pour faire en sorte d'aller vers ce qu'on appelle le paquet neutre, c'est-à-dire un paquet sans marque, qui ne soit pas attractif, pas séduisant", a assuré Marisol Touraine. "On sait que les jeunes aujourd'hui achètent un paquet" parce qu'il "leur semble plus joli, plus agréable à regarder", a-t-elle expliqué, en rappelant qu'une hausse du prix du tabac était prévue à la rentrée.
Durant la campagne pour l'élection présidentielle, François Hollande s'était déclaré favorable à une révision de la fiscalité sur le tabac au niveau européen et s'était dit "intéressé" par l'expérience du paquet de cigarettes "neutre" en Australie. Une loi australienne prévoit qu'à partir de fin 2012 les cigarettes soient vendues dans des paquets uniformes avec des emballages vert sombre, couverts d'avertissements et portant comme seuls éléments distinctifs la marque et le nom du produit. Mais les industriels du tabac contestent cette mesure.
Selon une information Europe 1, les ventes de tabac ont chuté de 8% en juillet.

Bertrand "déjà en phase" avec les militants

L'ancien ministre UMP Xavier Bertrand, qui annoncera fin août s'il est candidat à la présidence de l'UMP, se déclare "déjà en phase" avec les militants du parti "sur le type d'opposition à incarner", dans une interview publiée mardi dans Corse Matin.
"Je prendrai ma décision fin août. Je suis déjà en phase avec les nombreux militants que je rencontre sur le type d'opposition à incarner: combativité sans concession ni agressivité", affirme le député de l'Aisne, avant d'ajouter : "Ceux qui me soutiennent ont lancé un appel à parrainage." A une question sur Jean-François Copé qui se déclarera le 26 août, Xavier Bertrand répond : "Sa candidature est un secret de polichinelle et je ne fixe pas mon calendrier en fonction des autres."
"Rien n'est impossible à mes yeux", déclare l'ancien ministre au sujet d'une éventuelle alliance avec Nathalie Kosciusko-Morizet. "Au lendemain de l'élection, celui qui gagnera devra tendre la main et les perdants devront la saisir. L'objectif, c'est le rassemblement".

Jacob (UMP) prédit une CSG en hausse

Le président des députés UMP, Christian Jacob, a prédit mardi une hausse de la CSG dans un "projet de loi de finances rectificative" qui serait voté durant l'année 2013.
L'augmentation de la CSG "nous est cachée. Mais on sait pertinemment que ce sera dans le projet de loi de finances rectificative" pour 2013, soit quelques mois après le vote à l'automne de la loi de finances initiale pour l'an prochain, a affirmé le député de Seine-et-Marne lors de son dernier point de presse avant les vacances estivales.


http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Jacob-UMP-predit-une-CSG-en-hausse-537346

NKM critique la session parlementaire

L'ancienne ministre UMP Nathalie Kosciusko-Morizet a jugé aujourd'hui que la session parlementaire qui prend fin avait été "quasi exclusivement consacrée à défaire ce qui a été fait" durant le quinquennat précédent. "C'est une session parlementaire qui a été quasi exclusivement consacrée à défaire ce qui a été fait, défaire, annuler, abroger, casser sans rien construire", a jugé Nathalie Kosciusco-Morizet sur Europe 1.

"On défait des dispositifs qui permettaient d'améliorer la compétitivité des entreprises, avec la TVA antidélocalisation, on défait des dispositifs qui permettaient d'améliorer le pouvoir d'achat des salariés avec la défiscalisation des heures supplémentaires", a cité l'ancienne ministre, demandant: "Qu'est-ce qu'on met à la place ?". Or selon elle, "systématiquement, la réponse a été remise à plus tard".

En revanche, a-t-elle souligné, le parlement a "surtout" voté "des mesures d'augmentation d'impôts". "On a vu pendant cette session parlementaire que pour le gouvernement (réduire la dette) c'est l'augmentation des recettes, c'est-à-dire l'augmentation des impôts", a poursuivi Nathalie Kosciusco-Morizet, par ailleurs candidate à la présidence de son parti. Qualifiant d'"impressionnante" la liste des impôts qui ont été votés pendant la session parlementaire, elle a affirmé: "Il y en a pour 7 milliards, il y en a dans toutes les directions".
 

Le gouvernement vole au secours des hôpitaux

Quand les JO occultent la crise

L'UE valide le plan français d'aide à l'auto

Le plan d'aide du gouvernement français au secteur automobile semble respecter les règles de l'Union européenne, a déclaré lundi le vice-président de la Commission européenne en charge de l'Industrie, Antonio Tajani.
"Pour le moment, je n'ai rien vu" de contraire aux lois de l'UE, a déclaré Antonio Tajani au cours d'une conférence de presse à Bruxelles. "Je ne vois pas de contrastes entre le plan français et ce que je soutiens", a-t-il ajouté. Dans le cadre de son plan, le gouvernement français veut accentuer le soutien financier de l'Etat aux voitures "propres", notamment aux véhicules électriques et aux hybrides.
La Commission européenne a été informée des détails de ce plan et "va l'analyser dans le détail, car il a des incidences sur les politiques de l'UE, notamment la politique industrielle, la politique sociale, le Marché intérieur, la Concurrence et le Commerce", avait indiqué son porte-parole la semaine dernière. Les déclarations de Antonio Tajani sont le premier commentaire depuis le début de cette analyse.

Mennucci critique les propos de Ciotti

Le député PS des Bouches-du-Rhône Patrick Mennucci s'en est pris aujourd'hui au "discours extrémiste" de son collègue UMP des Alpes-Maritimes Eric Ciotti, qui venait de reprocher au gouvernement d'être "en train de modifier profondément la politique d'immigration".

"Eric Ciotti, pour valider son discours extrémiste, évoque la diminution des reconductions à la frontière des immigrés en situation irrégulière comme s'il s'agissait d'un choix politique. Or cela n'est pas dû a une quelconque attitude laxiste du ministre" de l'Intérieur Manuel Valls, "mais à une décision de justice rendue par la Cour de cassation visant la suppression des gardes à vue au seul motif de la situation irrégulière d'un individu", déclare M. Mennucci dans un communiqué.

Eric Ciotti s'est alarmé ce matin sur Europe 1 d'"un effondrement de près de moitié du nombre de reconduites à la frontière" depuis mai. Il a aussi reproché à Manuel Valls de "vouloir brader les naturalisations", après que le ministre a annoncé qu'il allait revenir sur les critères de naturalisation introduits par son prédécesseur, Claude Guéant, afin de faire de la naturalisation "un moteur de l'intégration".

Rapporteur pour avis sur le budget de l'immigration, au nom de la commission des Lois de l'Assemblée, Patrick Mennucci estime que "la chute de 40% de naturalisations depuis le début de l'année est inadmissible car elle est due uniquement aux directives données par l'UMP d'écarter des personnes parfaitement intégrées, honnêtes et utiles, de ce parcours républicain qui fait la particularité de la nation française".
 

Séminaire pour les ministres mercredi

Le gouvernement sera réuni en séminaire de travail autour du président François Hollande mercredi, dans la foulée du dernier Conseil des ministres avant la trêve estivale, a indiqué lundi l'Elysée dans un communiqué. Il s'agit d'"un séminaire de travail avec les ministres suivi d'un déjeuner", écrit la présidence de la République, sans préciser sur quels sujets plancheront les membres du gouvernement.
La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, fera un compte-rendu du séminaire devant la presse, dans le cadre de sa prise de parole hebdomadaire suivant le Conseil des ministres. La réunion interviendra au lendemain de la clôture de la session extraordinaire du Parlement qui avait été convoquée dans la foulée de l'alternance pour faire adopter les premières mesures du quinquennat Hollande, et notamment le budget rectificatif 2012. Le vote définitif des députés et des sénateurs sur ce texte est prévu mardi.

lundi 30 juillet 2012

François Fillon se fracture un pied dans un accident de scooter à Capri

L'ex-Premier ministre François Fillon s'est fracturé un pied dans un accident de scooter dimanche après-midi sur l'île de Capri (sud de l'Italie), a-t-on appris lundi auprès de son entourage. François Fillon a d'abord été soigné aux urgences de la petite île située au large de Naples avant d'être transporté à la clinique romaine Villa Stuart, où il a été opéré par une équipe de chirurgiens.
François Fillon, 58 ans, était seul sur son deux-roues lorsqu'il en a perdu le contrôle. Il a glissé sur la chaussée en freinant et le scooter, en tombant, lui a écrasé le pied. «Il sera rapatrié en France dans les prochains jours», a indiqué son entourage. La Villa Stuart, où est hospitalisé François Fillon, est un établissement de réputation internationale qui a soigné entre autres les footballeurs italien Francesco Totti et français Philippe Mexès.

Petit doute sur la reprise de l'agenda politique

François Fillon était arrivé jeudi à Capri, où il passait le week-end avec le président de Ferrari, Luca di Montezemolo, selon l'agence italienne Ansa.
L'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy est candidat déclaré à la présidence de son parti, l'UMP, et rien ne figure à son agenda politique avant le 19 août, mais la reprise de ses activités pourrait être perturbée par cette blessure. «De toutes les façons, il reprendra sa campagne, on verra à quel moment et dans quelles conditions», a précisé son entourage.

http://www.20minutes.fr/ledirect/978887/francois-fillon-fracture-pied-accident-scooter-capri

Pas de hausse de la CSG à l'horizon 2013

Hausse de la CSG ou pas hausse ? Pour permettre à l'Etat de respecter son objectif de réduction du déficit, François Hollande avait affirmé le 14 juillet qu'il n'écartait "aucune ressource" fiscale, précisant notamment qu'il ne fallait pas considérer la contribution sociale généralisée comme "seul instrument". Des propos qui faisaient alors échos à ceux tenus trois jours plus tôt par le ministre du Travail, Michel Sapin, qui avait estimé qu'une hausse de la CSG pour financer la protection sociale, en réduisant les cotisations des entreprises, était "une piste" mais que ce n'était pas "la solution". Mais le débat est clos : aucune hausse de la contribution sociale généralisée n'est prévue au budget de l'année 2013, a assuré lundi le ministre délégué au Budget, Jérôme Cahuzac. "La hausse de la CSG ne fait pas partie du programme de la loi de finances initiale", a indiqué le ministre sur France Inter, "le budget 2013 n'envisage pas cette mesure-là".

Il est vrai que les Français sont majoritairement hostiles à une éventuelle augmentation de la CSG en contrepartie d'une baisse des cotisations sociales payées par les entreprises : un récent sondage Tilder-LCI-OpinionWay indiquait que 60% des sondés étaient contre une telle mesure. Aussi, face à des déclarations jusqu'alors plutôt imprécises du gouvernement, l'opposition s'en donnait à coeur joie. Des députés UMP avaient accusé le gouvernement de vouloir "troquer la
TVA Sarkozy contre la CSG Hollande" en envisageant une hausse de la Contribution sociale généralisée, une allégation sans "aucun fondement", s'était alors défendu le ministre délégué au Budget Jérôme Cahuzac. Le ministre délégué chargé de l'Economie sociale et solidaire, Benoît Hamon, avait assuré que le sujet faisait seulement l'objet pour l'instant d'un "débat", accusant l'opposition d'entretenir à ce propos "fantasmes et légendes".
Imprécisions et accusations
Une hausse étant écartée pour 2013, reste à résoudre la quadrature du cercle budgétaire : comment réduire les déficits ? "Des économies sont nécessaires, nous allons faire des économies", a reconnu lundi Jérôme Cahuzac, ajoutant: "avant de savoir s'il faut de nouveau augmenter tous les impôts des Français, par exemple la CSG, commençons par prouver que nous sommes capables de faire des économies et je m'y efforce".

Concernant la nouvelle tranche de l'impôt sur le revenu, taxant à 75% les revenus au-delà d'un million d'euro par an, Jérôme Cahuzac a dit envisager de différencier les revenus aléatoires dans le cas notamment des "artistes, écrivains, cinéastes ou chefs d'entreprise voulant par exemple vendre leur entreprise". "Les choses ne sont pas calées, rien n'est décidé et tout devra l'être naturellement pour la rentrée et la loi de finances initiale", a-t-il déclaré. "Certains ont des revenus considérables d'une part et d'autre part, ces revenus là dans certains cas paraissent garantis quoi qu'il arrive", a expliqué le ministre évoquant "ces revenus absolument incroyables que certains dirigeants de très grandes entreprises s'attribuent quelle que soit la performance de l'entreprise qu'ils dirigent". Mais "la prise de risque ne doit pas être dissuadée", a-t-il affirmé, "il ne faut pas encadrer la création, il ne faut pas encadrer l'activité économique". "Le chemin est donc étroit entre ce qu'il faut faire au nom de l'équité et ce qu'il ne faut pas faire au nom du respect de l'initiative économique", a-t-il insisté.

La même question se pose concernant la réforme de l'impôt sur la fortune (ISF) et son plafonnement, a-t-il ajouté, d'autant qu'"un prélèvement confiscatoire ne serait certainement pas accepté par le Conseil constitutionnel". Concernant la fiscalité du tabac M. Cahuzac a indiqué vouloir réformer celle-ci de manière que "lorsque les pouvoirs publics décident d'augmenter les prix du tabac, il n'y ait pas pour conséquence un déport du marché vers les produits les moins chers", confirmant une information du quotidien Les Echos publiée lundi.

Emplois d'avenir : une loi à la rentrée

Promesses phare de campagne de François Hollande, les emplois "d'avenir", contrats de travail subventionnés à 75% pour les jeunes chômeurs de longue durée, feront l'objet de la première loi de la rentrée en septembre, a dit lundi le ministre du Travail Michel Sapin.
Le nouveau gouvernement de gauche fait face à une explosion du chômage qui pourrait s'aggraver à la rentrée avec une série de plans de suppressions de postes. La barre des trois millions de chômeurs devrait être rapidement dépassée, celle des 4,5 millions approche si l'on tient compte des temps partiels contraint.
Michel Sapin a dit sur BFM TV et RMC voir comme une arme forte le fait d'intervenir directement pour sortir du chômage les 400.000 jeunes sans aucune formation ni perspective qu'il dénombre sur le marché, et qui seraient embauchés en CDI, à temps plein et au salaire minimum dans des collectivités ou des associations. "Le projet de loi sera adopté normalement mi-septembre, ce sera peut-être le premier qui sera discuté à l'Assemblée nationale", a dit le ministre. Le premier contrat devrait être signé en fin d'année ou au début de l'année prochaine, selon lui.

Ciotti : "Fillon peut nous faire gagner en 2017"

Le directeur de la campagne de François Fillon pour la présidence de l'UMP, Eric Ciotti, a assuré lundi sur Europe 1 que l'ancien Premier ministre "peut nous faire gagner toutes les prochaines étapes pour nous faire gagner 2017". Le député UMP estime que "François Fillon est le Premier ministre du quinquennat, donc il est aussi comptable du bilan du Président de la République".
"François Fillon a la dimension d'un homme d'Etat. C'est un homme de courage, un homme de vérité", a-t-il affirmé. Eric Ciotti a expliqué que son rôle de directeur de campagne de François Fillon l’amènerait à organiser des rencontres avec les militants du parti.

Sapin contre un "protectionnisme imbécile"

Le ministre du Travail, Michel Sapin, a estimé lundi, au sujet de l'attribution par la région Ile-de-France d'un marché public à un prestataire installé au Maroc, que "sans rentrer dans une sorte de protectionnisme imbécile", l'argent public devait permettre "d'avantager l'emploi en France".
François Hollande avait déjà exhorté vendredi les responsables publics à faire prévaloir l'emploi en France. "Comment peut-on légalement, et sans rentrer dans une sorte de protectionnisme imbécile, faire en sorte que les entreprises qui travaillent à la suite de marchés publics puissent faire valoir le fait qu'elles produisent en France, c'est ça qu'il faut essayer de faire évoluer", a dit M. Sapin sur BFM-TV et RMC.
Interrogé pour savoir s'il fallait réécrire le code des marchés publics, il a répondu: "Pas seulement."

Tensions à l'Assemblée

Mardi 18 juillet, la séance de nuit sur le collectif budgétaire est houleuse à l’Assemblée. Sur Twitter, Éric Woerth crie au "scandale républicain". "C’est vrai que M. Woerth en connaît un rayon en matière de scandale républicain", répond François de Rugy au micro. À la sortie, Woerth fond sur le député écolo de Loire-Atlantique : "T’es malade, toi", lui lance-t-il avant de le traiter de "salopard". Puis Christian Jacob, le patron du groupe UMP, entraîne Rugy à l’écart et lui glisse : "François, faut qu’on se calme un peu."

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Tensions-a-l-Assemblee-536410

Le Président rassure Le Drian

C’était une promesse de campagne du candidat Hollande: le budget du ministère de la Défense ne devait pas constituer une "variable d’ajustement". Promesse honorée jeudi soir lors d’une rencontre entre Jean-Marc Ayrault et Jean- Yves Le Drian. Le Premier ministre a confirmé à son ministre de la Défense que son budget ne sera pas davantage mis à contribution que les autres en 2013. Une décision qui rassurera aussi les industriels comme Christian Mons, président du Groupement des industries françaises de défense et de sécurité terrestres, qui déclarait récemment: "Avec 1,9 % du PIB, le budget de la Défense est raisonnable pour un pays qui a la prétention d’être membre du Conseil de sécurité et de rester une puissance nucléaire. On peut difficilement imaginer le réduire si l’on veut rester crédible."

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Le-President-rassure-Le-Drian-536418

Guaino soutient NKM

Que pense Henri Guaino de la sortie très commentée de NKM sur Patrick Buisson, expliquant que ce dernier n’a pas voulu faire gagner Nicolas Sarkozy, mais Charles Maurras? L’ancien conseiller esquisse un sourire : "Il faut bien reconnaître que ce n’est pas inexact." Et de louer la "loyauté" de l’ancienne porte-parole qui a défendu "des idées qui n’étaient pas les siennes".

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Guaino-soutient-NKM-536420

Le blues des sarkozystes

"Dépressif, moi? Pas du tout! Et pourtant, je pourrais l’être quand je vois le cagibi dans lequel je travaille!" Ainsi parle Henri Guaino qui fut, cinq ans durant, la plume de Nicolas Sarkozy, installé dans le très confortable bureau d’angle de l’Élysée. À présent élu des Yvelines, l’ex-conseiller spécial a dû se contenter de la petite pièce qui lui a été octroyée à l’Assemblée nationale. Ainsi va la vie des sarkozystes, trois mois après la défaite de leur champion.
Pendant que Nicolas Sarkozy collectionne les villégiatures en terres amies – au Canada, chez l’homme d’affaires Paul Desmarais ; en Provence, chez le publicitaire Jean-Michel Goudard ; puis au Maroc, avant de rejoindre la propriété de sa belle-famille au cap Nègre –, ses fidèles sont pris en tenaille entre le souvenir, voire la nostalgie, du pouvoir et les réalités de leur nouvelle vie, souvent bien moins trépidante. C’est le cas de Guillaume Lambert, son ancien directeur de campagne. Désormais chargé de mission à la préfecture de Paris, le préfet se morfondrait dans ce nouveau poste, selon quelques-uns de ses amis.

Morano "avait l’air si triste…"

Peu à peu, les sarkozystes tentent de gérer leurs regrets. Guaino met la dernière main à un ouvrage inspiré de son expérience élyséenne, La nuit et le jour, à paraître fin septembre chez Plon. Franck Louvrier, l’ancien responsable de sa communication, a pris la présidence de Publicis Events, où il conseillera des dirigeants d’entreprise. L’ancien secrétaire d’État, Frédéric Lefebvre se ressource, quant à lui, en Auvergne, où il écrit l’histoire de sa défaite aux législatives. D’autres encore, comme Nadine Morano – il est vrai sous le coup d’un gros revers aux législatives –, ont préféré la voie du silence. "Elle avait l’air si triste…", confie l’un de ses amis.
Et puis il y a ceux qui refont le match comme Guillaume Peltier. Ce proche du conseiller Patrick Buisson ne cesse de remettre les chiffres sur la table. "Cette campagne, c’était la chevauchée fantastique. Imaginez : on part de 19% des intentions de vote à l’automne pour arriver à 27,18% le soir du premier tour. Je n’ai jamais compris pourquoi nous n’avions pas eu de meilleurs sondages à la fin, plus proches du résultat définitif [48,36%]." Avec Geoffroy Didier, un autre jeune sarkozyste, ils viennent de fonder la Droite forte, un mouvement qui revendique pour "fondation le sarkozysme". "Chacun a son morceau de croix", remarque Thierry Mariani, cofondateur de la Droite populaire.

"Ça, plus le collectif budgétaire, c’est de l’épuration sarkozyste"

"C’est ce que Malraux disait à propos de De Gaulle : tout le monde a été ou sera sarkozyste", résume Brice Hortefeux dans son costume de gardien du temple. À la tête de l’Association des amis de Sarkozy dont les rencontres, fin août, seront le rendez-vous estival de l’opposition, il jauge avec satisfaction la solidité de l’édifice. "Il n’y a pas de deuil, Sarkozy est bel et bien vivant et on voit que l’élection à la tête de l’UMP tourne autour du sarkozysme et du refus du droit d’inventaire", assure-t-il. Aucun candidat ne s’aventurerait à critiquer "Nicolas". "Il n’est qu’à voir l’accueil réservé à Dominique de Villepin. Quand il est revenu vers l’UMP, tout le monde s’est bouché les oreilles", observe un proche. Nombreux sont ceux qui se retrouvent quand il faut évoquer l’hypothèse du retour de leur mentor. Comme Christian Estrosi : "Au total de voix, aux législatives, on a fait moins bien que lui à la présidentielle, c’est Nicolas Sarkozy qui représente la dynamique pour la suite… s’il le veut."
Éparpillés dans leurs nouvelles fonctions, les fidèles font bloc pour défendre leur héritage et leur "clan". L’annulation par le Conseil d’État cette semaine de la nomination par Nicolas Sarkozy de deux ambassadeurs – des anciens de la cellule diplomatique de l’Élysée – a été très mal acceptée par ses amis. "Ça, plus le collectif budgétaire, c’est de l’épuration sarkozyste", proteste avec véhémence Thierry Mariani. "Il y a un spoil system comme on n’a jamais vu", ajoute un autre.
Et quand on demande à Henri Guaino ce qui se passe dans sa tête quand le nouveau président de la République clame, au nom de la France, des mots qui ne sont plus les siens, il lâche dans un soupir : "Je préfère ne pas y penser."

Des congés légers

En maillot de bain, certes, mais en Bretagne. Pour leurs premières vacances de ministres, les membres du gouvernement Ayrault jouent eux aussi la carte de la "normalité". Avec l’ouest de la France comme destination préférée. Matignon n’a d’ailleurs relevé aucun voyage en dehors de l’Hexagone. Les escapades à l’étranger ne sont pourtant pas prohibées, à condition que la destination soit "compatible" avec la politique étrangère de la France, comme l’indiquait la circulaire du 6 juillet. Et que les ministres restent joignables. Après une primaire, une campagne présidentielle et deux mois et demi au gouvernement, les ministres pourront souffler pendant quinze jours une fois le Conseil des ministres de mercredi prochain passé. "Un peu de repos après une année mouvementée", résume François Lamy, ministre délégué chargé de la Ville. Le tout sans excès. "Je n’ai pas changé ma manière de partir en vacances", souligne Aurélie Filippetti (Culture).
Marche, natation et pêche, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault donnera l’exemple depuis sa maison de vacances de la presqu’île de Rhuys (Morbihan). Depuis quelque temps déjà, Ayrault a délaissé le combi Volkswagen avec lequel il sillonnait la France et l’Europe. En famille avec son épouse, cet amateur de John Le Carré emmènera quelques polars et autres biographies. "Il a toujours deux ou trois livres d’ouverts", confiait Brigitte Ayrault en mai dernier.
Le repos restera relatif. À Matignon, on fait savoir que le chef du gouvernement emportera de nombreux dossiers et sera "en permanence en liaison avec son cabinet". Le souvenir de l’été de canicule de 2003 et de la réaction tardive du ministre de la Santé, Jean-François Mattei, sert de contre-exemple. "Nous restons mobilisés et attentifs, même pendant les brefs congés. À l’écologie, l’équipe se relaiera tout août pour assurer la préparation de la conférence environnementale", prévient Delphine Batho (Écologie).
En plus d’Ayrault, Jean-Yves Le Drian (Défense), Stéphane Le Foll (Agriculture) et Marylise Lebranchu (Réforme de l’État) viendront compléter la délégation bretonne. Le premier fera du vélo avec ses copains près de Guidel (Morbihan), le deuxième adepte du footing stationnera à Huelgoat (Finistère) et la troisième se reposera en famille.
À l’autre bout de la France, au pied du pic du Canigou (Pyrénées-Orientales), Benoît Hamon (Économie sociale et solidaire, Consommation) s’établira chez ses beaux-parents. Et plus précisément dans leur hamac, pour "dormir et lire les romans accumulés pendant des mois", tout en s’occupant de ses deux enfants. La lecture est aussi au menu de Najat Vallaud-Belkacem (porte-parole et Droits des femmes) qui partira dans les Landes avec un recueil de texte de l’historien Marc Bloch et avec Bettý, de l’auteur islandais de romans policiers Arnaldur Indridason. Entre vélo et rando, Marisol Touraine (Affaires sociales et Santé) s’attaquera aux Corrections de Jonathan Franzen et relira quelques passages de Hemingway. Le tout sur fond de Simon & Garfunkel et de Leonard Cohen pour cette ministre mélomane qui restera connectée via son iPad.

François Hollande reste en France

Côté sport, Michel Sapin (Travail, Emploi) s’adonnera à la pêche sur l’île d’Yeu pendant qu’Arnaud Montebourg (Redressement productif) jouera au foot avec ses deux enfants dans sa maison bourguignonne de Montret. Après l’Alpe-d’Huez l’an passé, Jérôme Cahuzac (Budget) s’entraînera pendant quinze jours avant d’attaquer, à vélo, le mont Ventoux en partant de Bedouin (Vaucluse). Vingt-deux kilomètres d’ascension avec une côte à plus de 7% de moyenne pour un parcours qu’il compte chronométrer. "En général, il se fait des copains dans les montées", glisse-t-on à son cabinet.
Après avoir fait "la cuisine pour vingt et les éclats de rire qui vont avec", Cécile Duflot (Logement et Égalité des territoires) quittera les Landes et retrouvera ses collègues pour la rentrée du gouvernement, le 22 août. Les ministres auront quelques semaines pour préparer textes et projets : aucune session extraordinaire de l’Assemblée n’est prévue en septembre. Celle qui se termine a déjà été assez légère. "Il y a deux mois, on n’avait pas les commandes de l’appareil d’État, justifie-t-on à l’Élysée. En 2007, Sarkozy n’était pas dans une alternance. Sarkozy et Chirac ne s’aiment peut-être pas, mais ils étaient du même bord politique et l’administration travaillait déjà depuis un an sur les textes à venir."
Comme ses ministres, François Hollande reste en France et, tradition présidentielle, il ira à Brégançon (Var), car c’est "finalement le plus simple" pour des raisons de sécurité. Le président "espère" pouvoir s’arrêter deux semaines. Ses conseillers, eux, partiront à l’étranger. L’un en Italie, où il a ses habitudes. L’autre à Hawaii, où il a de la famille. De l’avantage d’être dans l’ombre.

dimanche 29 juillet 2012

Hollande, Trierweiler, Royal, stars de la rentrée

Pas moins de quatre livres annoncés entre fin août et octobre : Hollande, Trierweiler et Royal inspirent la rentrée littéraire. L’Ex (Éditions du Moment), de Sylvain Courage, est centré sur Royal. Chez le même éditeur, Christophe Jakubyszyn et Alix Bouilhaguet s’intéressent à la première dame dans leur Valérie Trierweiler, le coeur du pouvoir. L’écrivain Laurent Binet livre, lui, son récit de la campagne présidentielle de Hollande, Rien ne se passe comme prévu, chez Grasset. Enfin, Anna Cabana et Anne Rosencher planchent sur l’ensemble du trio pour un essai à paraître chez Grasset, dont le titre n’est pas encore choisi.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Hollande-Trierweiler-Royal-stars-de-la-rentree-536408

Les Allemands se voient mieux sans l'€

Une majorité des Allemands pensent que leur pays serait en meilleure situation sans l'euro, selon un sondage paru dimanche, alors que le ministre de l'Economie a répété ses doutes sur le maintien de la Grèce dans la zone euro.

Selon le sondage Emnid pour l'hebdomadaire Bild am Sonntag, 51% des Allemands pensent que l'économie de la première puissance européenne serait dans une meilleure situation si elle ne faisait pas partie des 17 pays de la zone euro. Vingt-neuf pour cent pensent que la situation serait pire.

Le sondage montre également que 71% des Allemands demandent que la Grèce sorte de la zone euro si elle ne tient pas ses promesses d'austérité. Le ministre allemand de l'Economie Philipp Roesler a de son côté estimé dans un entretien au journal qu'il y avait "des doutes considérables sur le fait que la Grèce tienne ses promesses de réformes".



"La mise en oeuvre (des réformes, NDLR) est hésitante. Aucune administration fiscale fonctionnelle n'a encore été mise en place. En outre, il n'y a eu pratiquement aucune avancée dans la privatisation des biens publics promise," a déclaré M. Roesler. "Si la Grèce ne remplit pas ses obligations, il n'y aura plus d'argent. Le pays sera alors insolvable", a-t-il ajouté.

Roesler et son parti libéral FDP, membre de la coalition au pouvoir, ont souvent exprimé leurs doutes sur la volonté de la Grèce de mener à bien les réformes douloureuses nécessaires à son maintien dans l'union monétaire.

Ravagée par la crise de la dette, la Grèce subit une lourde pression pour mettre en oeuvre un programme de réformes structurelles, contrepartie d'un programme d'aide de milliards d'euros accordé au pays depuis 2010. Les bailleurs de fonds (UE, BCE, FMI)sont actuellement en Grèce pour évaluer les progrès du gouvernement dans la conduite de ces réformes. Leur rapport déterminera si la Grèce recevra la prochaine tranche de 31,5 milliards d'euros du programme d'aide nécessaire pour maintenir son économie à flot.

De son côté, le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a rappelé la position de Berlin, qui demande l'exécution des réformes à la lettre. "Le programme d'aide est déjà très accommodant. Il n'y a pas de place pour de nouvelles concessions", a déclaré le ministre dans une interview à l'hebdomadaire Welt am Sonntag.


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/07/29/97002-20120729FILWWW00045-les-allemands-mieux-sans-l-oui-pour-51.php

Jouyet: un rôle important pour la CDC

"Nous avons un rôle important à jouer dans le redressement industriel et le soutien économique des territoires. Mais nous agirons en fonction de nos marges de manœuvre et de nos ressources qui, sans être négligeables, ne sont pas infinies", a expliqué Jean-Pierre Jouyet, qui vient d’être nommé à la tête de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) dans un entretien au Journal du Dimanche paru aujourd’hui.

Concernant
le doublement du livret A promis par François Hollande, Jean-Pierre Jouyet est resté évasif sur la date à laquelle il serait mis en place. "Oui au doublement, mais progressif, ce qui ne veut pas dire lointain."

Quant à
la future banque d’investissement, annoncée par le président de la République et qui doit favoriser le développement, entre autres, des PME, Jean-Pierre Jouyet "souhaite que la CDC joue un rôle majeur". "J'attends pour la semaine prochaine le rapport qui doit en dessiner les contours", a-t-il précisé. L’objectif, espère-t-il, est « de rationaliser et de simplifier les structures existantes en distinguant leurs métiers pour éviter les conflits d’intérêts, entre des investisseurs comme le FSI et CDC entreprises et un organisme prêteur comme Oséo".

Le nouveau directeur général de la CDC a par ailleurs balayé les critiques au sujet de sa proximité avec le président de la République, qui le considère comme un "ami". "Parce que nous sommes proches, je saurai dire à François Hollande ce qui est possible et ce qui ne l’est pas. (…) Et de toute façon, la commission de surveillance de la Caisse, qui est une émanation du Parlement, saura me rappeler à l’ordre."


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/07/29/97002-20120729FILWWW00063-jouyet-un-role-important-pour-la-cdc.php

Hollande attentif au marché des céréales

Le président François Hollande a demandé qu'une attention particulière soit portée à l'évolution des marchés des céréales et du soja dont les prix ont fortement augmenté sous l'effet de graves sécheresses aux États-Unis et en Russie.

"Les agriculteurs affrontent une situation particulièrement tendue en raison du prix des céréales, c'est la raison pour laquelle j'ai demandé à Stéphane Le Foll de saisir les instances auprès du G20 qui doivent prendre toute la dimension de la volatilité des prix des matières premières et notamment des céréales", a dit le chef de l'État qui visitait samedi une ferme dans le Gers.

Le ministre de l'Agriculture, qui accompagnait François Hollande, a précisé dans un communiqué avoir saisi le secrétariat du Système d'information sur les marchés agricoles (AMIS) basé à l'agence de l'ONU pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) à Rome. Le ministère souligne par ailleurs que "si la situation l'impose, Stéphane Le Foll convoquera une réunion informelle du Forum de réaction rapide".

Lors du G20 de juin 2011, les vingt économies les plus puissantes de la planète avaient trouvé un accord sur un plan d'action pour lutter contre la volatilité des prix agricoles. Soulignant l'importance d'avoir de bonnes informations au bon moment, le système AMIS avait été mis en place. La création d'un Forum de réaction rapide avait aussi été décidée avec pour mission de promouvoir "la cohérence et la coordination politiques en temps de crise".

Les États-Unis traversent actuellement l'une des pires sécheresses de ces 25 dernières années affectant la production de céréales.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/07/29/97002-20120729FILWWW00039-hollande-surveiller-le-marche-des-cereales.php

Droite : Sarkozy à l’heure d’été

Il n’avait sans doute jamais autant pris de vacances d’un coup. Depuis qu’il a quitté l’Elysée, le 16 mai, enchaîne les séjours en et à l’étranger. Il se refait une . Mais prépare aussi sa rentrée en gardant un œil sur l’actualité. Pas question de louper son come-back.
Retour à Marrakech avant août au cap Nègre
Nicolas Sarkozy est actuellement en famille au Maroc. C’est déjà là qu’il était parti se ressourcer après sa défaite, dans une somptueuse villa prêtée par le roi Mohammed VI. Piscine, tennis, quad : les activités ne manquent pas. La propriété est sévèrement gardée et les paparazzis tenus à distance. L’ex-président et son épouse, qui ont séjourné au Québec, en juillet, puis dans le sud de la France (invités par l’ex-publicitaire et conseiller de l’Elysée Jean-Michel Goudard), rentrent à Paris prochainement. Avant de repartir tout le mois d’août au cap Nègre, la résidence varoise de la famille Bruni. « Il avait vraiment besoin de couper, de se ressourcer. Il veut être tout neuf pour redémarrer en septembre », témoigne un proche.

Pas de favori dans la course à l’UMP
Le premier journal que dévore Nicolas Sarkozy le matin ? « L’Equipe ». « Lorsqu’il était au Canada, il nous a demandé de lui en envoyer un exemplaire tous les jours par Internet. Ça et rien d’autre », raconte un collaborateur. Tour de France, Jeux olympiques, préparation de la saison de foot, l’ex-chef de l’Etat est incollable sur le sport. Ravi que son équipe de cœur, le PSG, ait recruté des joueurs lui permettant de rivaliser, espère-t-il, avec les meilleures formations européennes.
Mais on ne débranche pas de l’actualité politique aussi facilement. Sarkozy a reçu tous les prétendants à la présidence de l’UMP : Fillon, Copé, Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire, Xavier Bertrand. Son mot d’ordre? « Je ne veux pas être instrumentalisé, je ne roule pour personne. Que le meilleur gagne. » Dans l’entourage de l’ancien chef de l’Etat, on se contente de constater que Fillon a une grosse longueur d’avance dans les sondages : « Il sera difficile à battre. »

En privé, il critique Hollande
Ses flèches, Nicolas Sarkozy les réserve à son successeur, François Hollande. Ce dernier, observe-t-il en petit comité, n’aurait pas encore pris « la dimension » du poste. Et jouirait auprès de la presse d’une « indulgence » coupable. L’ex-président juge sévèrement ses premiers pas sur la scène internationale et en particulier son « début de brouille » avec Angela Merkel. Quant à la Syrie, il trouve la position de la France beaucoup trop défensive. « On m’a critiqué sur la Libye mais moi au moins, j’ai agi, regrette-t-il. Il faut être plus ferme contre le régime de Damas, beaucoup plus ferme. »

L’international en ligne de mire
C’est dans ce domaine que Nicolas Sarkozy veut se spécialiser à la rentrée. Son équipe prépare une série de déplacements à l’étranger, les invitations pour participer à des conférences internationales affluent sur son bureau. Ces trois derniers mois, l’ancien président a multiplié les contacts avec les personnalités étrangères : la Birmane Aung San Suu Kyi, Tony Blair, le président sénégalais Macky Sall, l’Ivoirien Alassane Ouattara ou le Premier ministre québécois Jean Charest.
Alors qu’il reprendra son activité d’avocat à la rentrée, rêve-t-il d’un retour sur la scène politique? D’une revanche sur François Hollande en 2017? « Franchement, cette question est tout à fait prématurée, mais il n’exclut rien, assure un de ses amis. Il sait que cela passe par une longue cure médiatique et des conditions exceptionnelles. Si le pays s’enfonce dans la crise, si l’opposition n’arrive pas à se rassembler… Les sympathisants UMP sont un peu orphelins, sa cote reste élevée. On ne sait jamais. » N’en parler jamais, y penser toujours.


http://www.leparisien.fr/politique/droite-sarkozy-a-l-heure-d-ete-29-07-2012-2106160.php hebergeur image

L'Elysée en travaux au mois d'août

Des travaux de restauration des toitures terrasses du palais de l'Elysée "vont être entrepris à compter du 1er août pour une durée de trois semaines", a annoncé samedi la présidence de la République dans un communiqué.
"A ces travaux, décidés fin 2011, s'attachent des enjeux de mise en sécurité des trophées en pierre qui encadrent le porche d'entrée", rue du Faubourg Saint-Honoré, "et de mise hors d'eau des anciens communs qui abritent une partie des bureaux de la présidence", ajoute le communiqué.
"Ce chantier d'entretien du patrimoine nécessitera la mise en place, dimanche 29 juillet, de deux grues" installées dans les cours Ouest (du côté de la rue de Marigny) et Est (rue de l'Elysée) "pour la durée de l'opération", prévient l'Elysée.

Hollande en visite dans une ferme du Gers

François Hollande est arrivé samedi dans le Gers, à Monlezun, pour visiter une ferme spécialisée dans l'élevage de poulets et de canards et la fabrication de foie gras, et qui produit de l'électricité photovoltaïque.
Le président de la République doit assister ensuite à la 35e édition du festival "Jazz in Marciac". Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, l'accompagne à Monlezun, à l'exploitation Labenelle.
A Marciac, où son arrivée est programmée à 17H00, il sera accompagné d'Aurélie Filippetti, ministre de la Culture. Il y rencontrera des jeunes musiciens issus des ateliers d'initiation à la musique de jazz du collège de Marciac à la Master Class privée, donnée par Wynton Marsalis.

Propos de Royal : Vallaud-Belkacem dit "stop aux vaines polémiques"

"Stop les vaines polémiques, la seule @RoyalSegolene que je connais est là", a tweeté Mme Vallaud-Belkacem en mettant un lien sur le communiqué de l'ex-candidate à la présidentielle affirmant vendredi soir qu'elle "ne se reconnaît pas dans les propos réducteurs que lui prête le journal Le Point". "Je maintiens les propos entre guillemets de @RoyalSegolene sur les origines de Najat Vallaud-Belkacem. Propos tenus le 20 juillet" a répliqué le journaliste du Point auteur de l'article, Saïd Mahrane, aussi sur Twitter.

Dans un portrait de la ministre, l'hebdomadaire, dans son édition datée du 26 juillet, cite cette phrase de l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle : "elle s'appellerait Claudine Dupont, elle ne serait peut-être pas là. Elle doit assumer son identité et en être fière". "J'ai toujours voulu des ouvriers, des exclus, des jeunes issus de la diversité autour de moi", a ajouté, selon l'hebdomadaire, Mme Royal, dont Najat Vallaud-Belkacem a été l'une des porte-parole à la présidentielle de 2007 et la primaire de 2011.

Royal "ne se reconnaît pas" dans les propos du Point

Dans la soirée de vendredi, Ségolène Royal a affirmé dans un communiqué qu'elle "ne se reconnaît pas dans les propos réducteurs que lui prête le journal Le Point à propos de Najat Vallaud Belkacem et qui aboutissent à lui faire dire le contraire de ce qu'elle a toujours affirmé".Ségolène Royal, poursuit le communiqué "a, depuis 2007, toujours mis en avant Najat Vallaud Belkacem, à la fois pour son talent et son histoire et elle se réjouit des responsabilités qui lui sont confiées aujourd'hui et qui sont pleinement méritées".

Avant ce communiqué, les propos cités par Le Point avaient suscité de vives réactions, d'un côté de l'association féministe Ni Putes Ni Soumises, et de l'autre du Front national. Deux internautes proches de l'UMP ont également réagi en créant un compte parodique Twitter nommée "Claudine Dupont" où l'on peut voir la photo de Najat Vallaud-Belkacem suivie de la mention "Ne sera jamais ministre d'après @RoyalSegolene".

samedi 28 juillet 2012

La Belgique expulse certains européens


La Belgique expulse certains européens par BFMTV

Pinel veut "réduire la fracture touristique"

Un plan pour faciliter les départs en vacances des familles les plus modestes sera mis en oeuvre de 2013 à 2017 afin de réduire la "fracture touristique", annonce samedi la ministre du Tourisme Sylvia Pinel. Une mission d'évaluation, mise en place début septembre, remettra son rapport au gouvernement d'ici fin 2012, et les premières propositions seront faites dans la foulée, précise-t-elle.
"Quarante-deux pour cent des Français ne partent pas. Ce chiffre inquiétant, et auquel j'ai été sensibilisée dès mon arrivée au ministère, montre l'existence d'une véritable fracture touristique", dit Sylvia Pinel dans un entretien au Parisien. "L'accès aux vacances pour tous sera l'objectif principal du plan lancé à la rentrée", ajoute-t-elle.

Garot veut 2 MDS pour l'agroalimentaire

Guillaume Garot, ministre délégué à l'Agriculture chargé de l'agroalimentaire, entend obtenir 1,5 à 2 milliards d'euros de la future Banque publique d'investissement pour moderniser les entreprises du secteur agroalimentaire.
La Banque publique d'investissement, chantier phare du quinquennat de François Hollande, doit être opérationnelle début 2013.
"Je travaille, dans le cadre de la future Banque publique d'investissement, à la création d'un fonds public d'investissement pour l'agroalimentaire, doté de 1,5 à 2 milliards d'euros", dit Guillaume Garot dans un entretien au Figaro.

Cuvillier veut privilégier l'emploi en France

Le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, a déclaré samedi qu'il fallait faire "correspondre le droit et l'intérêt national" après l'annonce de l'attribution d'un marché public à un prestataire installé au Maroc par la région Ile-de-France.
"Quand il y a une commande publique, nous devons être attentifs à ce qu'il n'y ait pas délocalisation d'emplois, ne pas avoir recours à la délocalisation si elle n'est pas indispensable", a déclaré Frédéric Cuvillier sur France Inter.
"Il ne s'agit pas de protectionnisme mais de privilégier l'emploi (en France)", a-t-il poursuivi en rappelant qu'il existait des centres d'appels dans le pays et notamment dans sa ville de Boulogne-sur-Mer.

La gauche marque son empreinte au Parlement, la droite fait de la résistance

Comme la droite en 2007 avec le "paquet fiscal", la gauche a marqué de son empreinte les débuts de la nouvelle Assemblée nationale, avec des mesures symboliques d'une nouvelle politique, mais elle a eu affaire à une UMP pas du tout K.-O. malgré ses défaites électorales.
"Le changement, c'est maintenant" du candidat François Hollande aura été, en ce mois de juillet, tout sauf le changement à marche forcée. Seuls trois textes importants auront été soumis aux députés et aux sénateurs d'ici à la fin de la session extraordinaire prévue mardi, le principal étant le projet de loi de Finances rectificatif, aussi appelé collectif budgétaire.
Destiné à combler un "trou" de 8,7 milliards d'euros pour respecter les engagements européens de la France de limiter le déficit du budget 2012 à 4,5% du PIB, ce texte, approuvé par tous les groupes de gauche, aura permis d'enterrer, avant même son entrée en vigueur, la "TVA sociale" votée à la fin du précédent quinquennat. De quoi "redonner aux ménages 12 milliards d'euros de pouvoir d'achat", selon le ministre des Finances Pierre Moscovici.
Autres mesures emblématiques du texte: "contribution exceptionnelle" sur la fortune, taxation des stocks pétroliers -secteur synonyme de profits mirobolants-, fiscalité revue sur les successions et donations pour "favoriser le mérite et non la rente", selon le député PS Pierre-Alain Muet, et baisse de 30% du salaire du président et du Premier ministre.
Offensive UMP sur les heures sup'
Exit aussi -sauf pour les employeurs dans les petites entreprises de moins de 20 salariés- les incitations financières à faire des heures supplémentaires, créées par la loi Tepa d'août 2007, voulue par Nicolas Sarkozy mais assimilée par la gauche à "une arme de destruction massive de l'emploi".
Dès le début de la session, les responsables UMP ne cachaient pas qu'ils feraient porter l'offensive sur ce point, dans le cadre d'une stratégie de reconquête des classes populaires et moyennes.
Pendant deux jours, les anciens ministres Xavier Bertrand et Laurent Wauquiez, ainsi que le chef de file des députés UMP Christian Jacob, pugnaces, ont braqué les projecteurs sur cette suppression d'avantages de 400 euros par an, en moyenne, dont bénéficiaient neuf millions de personnes, notamment des ouvriers. "Le gouvernement s'attaque au pouvoir d'achat des salariés", ont-ils clamé.
Ils ont été paradoxalement aidés dans leur attaque par la valse-hésitation de la gauche sur la date -finalement, le 1er août 2012- à laquelle le dispositif fiscal sera caduc.
Ce premier grand texte de la législature ne comporte pas de réformes structurelles, le gouvernement ayant renvoyé à l'automne une réforme de la fiscalité pour la rendre "plus juste", l'un des engagements phares du président Hollande.
Pas de réformes structurelles non plus en ce qui concerne les deux autres projets de loi adoptés: la répression du harcèlement sexuel après l'annulation d'une loi précédente par le Conseil constitutionnel, et l'abrogation de la loi augmentant de 30% les droits à construire, adoptée à la fin du dernier quinquennat et jugée inadaptée par la nouvelle majorité.
De sorte que s'est parfois exprimé le sentiment d'un faux rythme du changement.
Erreur technique au Sénat
"C'est un effet d'optique. On aurait pu découper le collectif budgétaire en tranches pour faire plaisir aux commentateurs. Tout ce qui a été fait, c'était tout ce qui était faisable, urgent de faire immédiatement", répond le ministre des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies.
Quant à la date de suppression des aides aux heures sup', M. Vidalies juge "tout à fait normal qu'il y ait eu des propositions différentes". "Je ne m'engage pas à ce que ça ne se renouvelle pas car c'est la vision qu'a le Premier ministre du respect du Parlement."
Cet épisode a montré aussi que, dans la perspective du congrès de l'UMP en novembre qui doit élire un nouveau président, les ténors du parti entendaient se disputer dans l'hémicycle le titre de meilleur opposant.
Car, avec le scrutin majoritaire qui minore les petits partis, l'Assemblée est plus que jamais le théâtre d'un affrontement entre deux grandes formations politiques, centristes, écologistes, radicaux de gauche et communistes étant réduits au rôle de force d'appoint.
Sans parler des deux députés Front national, Marion Maréchal-Le Pen et Gilbert Collard, à la recherche d'interstices pour se distinguer.
En revanche, au Sénat, les partis de gauche non socialistes jouent un rôle clef, car le PS n'y a pas la majorité à lui seul. Il a ainsi suffi jeudi d'une erreur technique d'un député écologiste pour que la gauche se retrouve, provisoirement, en minorité sur l'une des mesures budgétaires.
"Le Sénat sera le lieu des compromis avec les autres groupes de gauche", analyse un responsable socialiste, dans la perspective des rendez-vous de l'automne.

http://www.20minutes.fr/politique/977877-gauche-marque-empreinte-parlement-droite-fait-resistance

Royal "ne se reconnaît pas" dans les propos sur Belkacem

Retropédalage ou cafouillage journalistique ? Ségolène Royal "ne se reconnaît pas" dans les propos cités par l'hebdomadaire Le Point, dans lequel l'ex-candidate PS à l'Elysée déclare que la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, ne "serait peut-être pas là" si elle s'appelait "Claudine Dupont". "Elle doit assumer son identité et en être fière", a déclaré Ségolène Royal, citée par Le Point dans un portrait de Mme Vallaud-Belkacem, également ministre des Droits des femmes. "J'ai toujours voulu des ouvriers, des exclus, des jeunes issus de la diversité autour de moi", a ajouté, selon l'hebdomadaire, Ségolène Royal, dont Najat Vallaud-Belkacem a été l'une des porte-parole à la présidentielle de 2007 et la primaire de 2011. Ségolène Royal ajoute que la ministre, née au Maroc en 1977, doit "accepter d'être là pour ça", d'après Le Point daté du 26 juillet.


Dans la soirée de vendredi, Ségolène Royal a affirmé dans un communiqué que les propos réducteurs que lui prête le journal Le Point à propos de Najat Vallaud Belkacem aboutissent à lui faire dire le contraire de ce qu'elle a toujours affirmé". Ségolène Royal, poursuit le communiqué "a, depuis 2007, toujours mis en avant Najat Vallaud Belkacem, à la fois pour son talent et son histoire et elle se réjouit des responsabilités qui lui sont confiées aujourd'hui et qui sont pleinement méritées". Avant ce communiqué, les propos cités par Le Point avaient suscité de vives réactions. La présidente de l'association féministe Ni Putes Ni Soumises, Asma Guenifi, avait jugé les propos de Ségolène Royal "méprisants, déplacés et discriminatoires". "Selon l'ancienne candidate à la présidence si l'on s'appelle Najat, Karima ou Abdel, et que l'on est promu à un poste à responsabilité, ce n'est pas dû à la compétence mais à l'origine et au nom que l'on porte", selon Asma Guenifi, qui "dénonce la tentative de Ségolène Royal (de) réduire Najat Vallaud-Belkacem à son origine et non à sa compétence".


Premier à réagir, le Front national avait estimé peu avant que "cette sortie de Ségolène Royal était très révélatrice du rapport malsain qu'entretient la gauche avec l'immigration". "Non seulement la gauche est favorable à une immigration massive, mais elle refuse de surcroît l'assimilation et souhaite que l'immigré reste à jamais l'immigré, à qui on ouvrira les portes d'une discrimination positive dotée de toutes les vertus", commente le FN dans un communiqué en suggérant l'inverse: "stopper l'immigration, prôner sur l'ensemble du territoire l'assimilation à la nation française et combattre la discrimination positive au bénéfice de la méritocratie". Un internaute a également réagi en créant un compte parodique Twitter nommée "Claudine Dupont" où l'on peut voir la photo de Najat Vallaud-Belkacem suivie de la mention "Ne sera jamais ministre d'après @royalsegolene".

PS : Désir invite à poursuivre la "rénovation"

Harlem Désir, candidat à la succession de Martine Aubry si elle ne se représente pas, évoque, vendredi dans une tribune, l'organisation de "primaires" aux élections locales de 2014 pour poursuivre la "rénovation" du PS, dont le rôle, selon lui, ne peut se limiter au soutien au gouvernement.
Dans une tribune parue sur le Monde.fr, l'actuel numéro deux du PS suggère aussi la limitation du cumul des mandats par la loi et des "ateliers du changement" pour préparer les élections de 2014 et 2017.
La première mission du PS "est d'abord, bien sûr, d'être rassemblé et de soutenir l'action engagée par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault", écrit l'eurodéputé dans son texte "Pour le parti du changement, continuer le changement dans le parti".
"Mais le rôle du Parti socialiste ne peut s'arrêter là. Les 60 engagements de François Hollande sont le point de départ du changement, ils n'en seront pas l'achèvement", ajoute le secrétaire national à la coordination, qui propose de poursuivre les travaux du "Lab" rassemblant "chercheurs indépendants et élus".

Merkel et Hollande "décidés à tout faire"

Le président français et la chancelière allemande, qui se sont entretenus ce vendredi au téléphone au sujet de la crise financière espagnole, ont fait savoir dans un communiqué commun que leurs deux pays "sont fondamentalement attachées à l'intégrité de la zone euro. La France et l'Allemagne sont déterminées à tout faire pour la protéger".

Ils ont réaffirmé que les décisions du dernier conseil européen "devraient être mises en oeuvre rapidement". Pour les deux exécutifs, "les Etats et institutions de la zone euro doivent remplir leurs engagements, chacun dans leurs domaines de compétence".


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/07/27/97002-20120727FILWWW00536-merkel-et-hollande-decides-a-tout-faire.php

Huchon étudiera "toutes les voies légales"

Jean-Paul Huchon, président de la région Ile-de-France qui a décidé d'attribuer un marché à un prestataire ayant une plateforme téléphonique au Maroc, a annoncé vendredi qu'il "étudiera toutes les voies légales possible" pour faire face à cette situation, après que le président François Hollande l'a appelé à la responsabilité.

Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, avait demandé à M. Huchon de "reconsidérer" sa décision, "en remettant l'appel d'offres sur le métier". Peu après, le chef de l'Etat avait demandé à ce que les responsables publics, et donc en l'occurence M. Huchon, soient "très attentifs" à l'emploi en France


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/07/27/97002-20120727FILWWW00547-huchon-etudiera-toutes-les-voies-legales.php

Arnaud Montebourg, les JO de Londres et la plage

vendredi 27 juillet 2012

Ségolène Royal sur Najat Belkacem : "Elle s'appelerait Dupont, elle ne serait peut-être pas là"

L'ex-candidate PS à l'Elysée Ségolène Royal a estimé que la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem ne "serait peut-être pas là" si elle s'appelait "Claudine Dupont".
"Elle doit assumer son identité"

"Elle s'appelerait Claudine Dupont, elle ne serait peut-être pas là. Elle doit assumer son identité et en être fière", a déclaré Ségolène Royal, citée par Le Point dans un portrait de Mme Vallaud-Belkacem, également ministre des Droits des femmes.
"J'ai toujours voulu des ouvriers, des exclus, des jeunes issus de la diversité autour de moi", a ajouté Mme Royal, dont Najat Vallaud-Belkacem a été l'une des porte-parole à la présidentielle de 2007 et la primaire de 2011.
Mme Royal ajoute que la ministre, née au Maroc en 1977, doit "accepter d'être là pour ça", d'après Le Point daté du 26 juillet.

http://www.midilibre.fr/2012/07/27/segolene-royal-sur-najat-belkacem-elle-s-appelerait-dupont-elle-ne-serait-peut-etre-pas-la,540187.php

François Hollande fait l'éloge de son plan automobile

Naturalisation: Dati veut un débat

Rachida Dati (UMP) a réclamé vendredi un débat parlementaire sur la "question de la naturalisation" en France, s'inquiétant de la volonté exprimée par le ministre socialiste de l'Intérieur, Manuel Valls, d'introduire de nouveaux critères de naturalisation.

"Cette question de la naturalisation exige, aujourd'hui, un débat national, un débat parlementaire", a affirmé l'ancienne garde des Sceaux dans un communiqué.

"La nationalité et les dispositifs d'intégration et de régularisation relèvent de la représentation nationale et non d'une simple circulaire administrative", a-t-elle estimé.
S'exprimant devant la commission des Lois du Sénat, Manuel Valls a déclaré mercredi qu'il s'apprêtait à revenir sur les critères de naturalisation introduits par son prédécesseur, Claude Guéant, souhaitant faire de la nationalité "un moteur de l'intégration et non le résultat d'une course d'obstacles aléatoire et discriminante".

"Vouloir remettre en cause les dispositifs permettant d'évaluer et de faciliter, aussi, cette adhésion à la nation française mettrait en péril notre pacte républicain et aggraverait les problèmes d'intégration", a rétorqué Rachida Dati.

"Et dire que la naturalisation serait un moyen de s'intégrer est irresponsable. L'intégration est un préalable à la naturalisation", a-t-elle estimé.

Selon rachida Dati, "la gauche, pendant de nombreuses années et notamment pendant les années 80, a été responsable de l'échec de la politique d'intégration et de la montée du communautarisme".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/07/27/97001-20120727FILWWW00444-naturalisation-dati-veut-un-debat.php

"Il n'y a aucune raison de reporter les élections municipales", a dit la ministre présente à Marseille pour rencontrer des fonctionnaires notamment du conseil régional. "En revanche, compte tenu du fait que nous allons abroger définitivement le conseiller territorial à la rentrée (..), il faut repousser les élections départementales et régionales", a-t-elle ajouté. La réforme des collectivités du gouvernement Fillon avait instauré des conseillers territoriaux siégeant à la fois aux assemblées régionale et départementale qui devaient être élus pour la première fois en 2014.

"Il n'y a aucune raison de reporter les élections municipales", a dit la ministre présente à Marseille pour rencontrer des fonctionnaires notamment du conseil régional. "En revanche, compte tenu du fait que nous allons abroger définitivement le conseiller territorial à la rentrée (..), il faut repousser les élections départementales et régionales", a-t-elle ajouté. La réforme des collectivités du gouvernement Fillon avait instauré des conseillers territoriaux siégeant à la fois aux assemblées régionale et départementale qui devaient être élus pour la première fois en 2014.

Dans ses 60 engagements présidentiels, François Hollande avait promis de supprimer ces conseillers territoriaux. Le Sénat passé à gauche à l'automne 2011 avait symboliquement voté en novembre l'abrogation de cette réforme. Un vote qui était sans effet tant que l'Assemblée nationale restait majoritairement à droite.

Report à 2015 ?

Pour les "régionales, ça sera le même scrutin qu'avant (à la proportionnelle), donc il n'y a pas de souci, mais pour les élections départementales, tout est à refaire puisque les cantons n'existent plus en tant que tel et qu'il faut donc réfléchir à un nouveau mode d'élection pour les départements", a dit Mme Lebranchu.

"On ne refera pas ce qui existait avant. (..) Ce ne serait pas moderne et surtout ce ne serait pas efficace". "On attendra le résultat des Etats généraux de la démocratie territoriale que tient le Sénat les 4 et 5 octobre pour pouvoir ensuite avancer assez vite sur le mode de scrutin", a précisé Mme Lebranchu.

Dans son discours de politique générale, le 3 juillet, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait déjà annoncé une modification du mode de scrutin des conseillers généraux qui irait "de pair avec un nouveau calendrier des élections cantonales et régionales".

"Le report à 2015 des cantonales et régionales sera fort à propos", avait également jugé mi-juillet le sénateur Yves Krattinger (PS), à la manœuvre pour l'organisation des états généraux de la démocratie territoriale, qui doivent contribuer à une nouvelle étape de la décentralisation.

Stif : "pas d'autre choix" (Huchon)

Le Stif "n'a eu d'autre choix" que d'attribuer un marché à un prestataire disposant d'une plate-forme téléphonique au Maroc en raison du code des Marchés publics, au risque de supprimer quatre-vingts emplois en France, a écrit son président Jean-Paul Huchon (PS) au ministre du redressement productif Arnaud Montebourg.

"Le Stif n'a eu d'autre choix que d'attribuer le marché à une entreprise dont le centre de traitement et d'appels est situé au Maroc, évidemment moins-disante que sa concurrente dont le centre de gestion est implanté sur le territoire français", souligne dans un courrier daté du 11 juillet le président du Stif et de la région d'Ile-de-France, et dont l'AFP a eu copie aujourd'hui.

Un sujet d'importance

Pour Jean-Paul Huchon, il est "nécessaire" de mieux prendre en compte dans les textes qui régissent la commande publique des risques encourus "du fait d'une concurrence en provenance d'Etats où les règles de droit social et de droit du travail sont peu exigentes". Il lui semble également nécessaire "d'introduire une clause de préférence communautaire dans les cahiers des charges des marchés publics". "La rédaction actuelle du code des marchés publics, issue des directives européennes, ne permet pas de favoriser l'exécution de prestations sur le territoire national, voire européen", accuse Jean-Paul Huchon. "Les marchés de prestations qui requièrent une part importante de main d'oeuvre n'échappent pas à ce principe que la jurisprudence communautaire consacre régulièrement", relève-t-il.

Souhaitant une "véritable réflexion sur ce sujet", Jean-Paul Huchon termine son courrier au ministre par une mention manuscrite : "C'est un sujet d'importance". De son côté, Arnaud Montebourg a indiqué vendredi sur Europe 1 avoir demandé à Jean-Paul Huchon de "reconsidérer" cette décision, "en remettant l'appel d'offres sur le métier".
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/07/27/97002-20120727FILWWW00432-stif-pas-d-autre-choix-huchon.php

Hollande en visite chez Valeo

François Hollande est arrivé aujourd'hui en milieu de matinée au centre de recherche de l'équipementier Valeo à La Verrière, en banlieue parisienne, pour défendre le plan gouvernemental de soutien à la filière automobile "dans une entreprise qui réussit".

A son arrivée, la président de la République a été accueilli par le PDG de
Valeo Jacques Aschenbroich, qui lui a présenté le bilan flateur de son entreprise. Il s'agit "de montrer notre attachement à une entreprise qui réussit. Nous avons aussi à parler des entreprises qui dégagent des résultats, innovent, exportent et entreprennent", a déclaré le chef de l'Etat.

Dans le plan gouvernemental de soutien à la filière automobile, a poursuivi le chef de l'Etat : "Nous avons fait le choix de développer l'innovation", en relevant que Valéo "développait des technologies pour les véhicules de demain".

Comme le PDG de Valéo lui offrait un phare futuriste, le chef de l'Etat lui a lancé en plaisantant: "vous avez sans doute voulu signifier que le président de la République était un phare pour éclairer l'avenir!". "Ce que demandent les Français dans les moments difficiles, c'est que le président de la République fixe la direction", a-t-il ajouté plus sérieusement.


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/07/27/97002-20120727FILWWW00430-hollande-en-visite-chez-valeo.php

Nouvelle sortie publique de Chirac

L'ancien président Jacques Chirac a dîné jeudi soir pour la troisième fois consécutive au marché des producteurs de pays de Sarran, en Corrèze, mais il est resté un peu moins longtemps que les deux précédentes, en raison de la forte chaleur.
En compagnie de quelques amis, Jacques Chirac, âgé de 79 ans, en chemise rayée légèrement ouverte, et suivi de sa chienne Sumette, a dîné à l'ombre dans une salle près de la mairie de Sarran, en compagnie d'une demi-douzaines de proches, dont son médecin. Bernadette Chirac n'était pas présente.
Il est resté pendant environ une heure et quart, dégustant frites, jambon blanc, rosette et bière, puis est reparti en marchant difficilement, s'appuyant sur ses proches, et s'attardant moins que les fois précédentes pour serrer les mains.
Jacques Chirac honore chaque année, tous les jeudis quand il est là, ce marché estival de producteurs. La semaine prochaine, il aura sans doute quitté sa villégiature du château de Bity, pour la côte méditerranéenne.



La région Ile-de-France délocalise un centre d'appels au Maroc

Alors que le a déclaré la guerre aux délocalisations de centres d'appels à l'étranger, le syndicat des transports parisiens (Stif), qui dépend directement de la région Ile-de-, s'apprête à transférer un de ses services d'assistance téléphonique au... Maroc. Le Stif ne confirme pas. Mais, selon nos informations, dès le 1er février 2013, tous les appels de l'Agence solidarité transport, qui renseigne les bénéficiaires du RSA ou de la CMU sur leurs droits, seront pris en charge par des téléconseillers marocains.

Une nouvelle donne qui devrait se traduire par la suppression de 80 emplois en
, et à terme, par la fermeture de deux centres à Fontenay-le-Comte (Charente) et Saint-Avold (Meurthe et Moselle).

«Nous n'avons pas d'autres solutions que d'envisager un plan social. Vu le contexte économique, nous n'avons quasiment aucune chance de trouver en l'espace de cinq mois un contrat qui nous permettra de compenser la perte de ce marché», s'emporte Frédéric Jousset, le coprésident de Webhelp qui détenait ce marché depuis 2006. Pour cet entrepreneur, pas de doute, si le Stif ne renouvelle pas son contrat, c'est exclusivement pour des raisons de coûts. «Ils étaient contents de nos prestations. Mais leur premier critère pour sélectionner un dossier, c'est le prix», assure-t-il. Une heure de centre d'appels en France coûte en moyenne 28 €, contre14 € au Maroc où les salaires sont beaucoup plus bas.

Webhelp réclame à présent la tenue d'un nouvel appel d'offres ou son prolongement, pour que des critères d'emplois soient pris en compte. De quoi en tout cas embarrasser le gouvernement qui va présenter un plan pour lutter contre la casse sociale dans le secteur des télécoms en septembre.


http://www.leparisien.fr/economie/la-region-ile-de-france-delocalise-un-centre-d-appels-au-maroc-26-07-2012-2103202.php

Mélenchon porte plainte pour diffamation contre Copé, Juppé et NKM

Jean-Luc Mélenchon contre-attaque. Le leader du Front de Gauche a déposé jeudi trois plaintes en diffamation contre Jean-François Copé, Alain Juppé et Nathalie Kosciusko-Morizet à propos de déclarations faisant état de "sa complaisance avec l'antisémitisme", a-t-on appris auprès de son avocate Me Raquel Garrido. Les trois responsables UMP "ont chacun à leur manière et successivement déclaré que M. Mélenchon était complaisant avec l'antisémitisme", écrit Me Raquel Garrido, dans un communiqué. Mi-juin, Jean-Luc Mélenchon avait accusé les trois responsables UMP de s'être comportés comme des "petits colporteurs de ragots du FN" avec leur accusation d'antisémitisme autour de ses liens supposés avec Mikis Theodorakis
Le 15 juin 2011, M. Mélenchon avait relayé sur son blog un appel lancé par le célèbre compositeur grec pour défendre la Grèce contre les plans d'austérité. En pleine campagne pour les élections législatives de juin, le maire de Bordeaux, Alain Juppé, avait accusé M. Mélenchon d'entretenir des "relations sulfureuses" avec M. Theodorakis, voyant là un motif pour le PS de "s'expliquer" sur ses alliances avec l'"extrême gauche". Selon M. Juppé, le compositeur de la musique du film "Zorba le Grec" avait récemment déclaré publiquement être "antisémite et antisioniste". NKM lui a aussi reproché d'accueillir "sur son site internet des gens qui font profession d'antisémitisme", demandant "est-ce que l'antisémitisme de gauche c'est mieux que l'antisémitisme de droite?". Jean-François Copé est accusé d'avoir relayé ces accusations.