dimanche 31 mars 2013

Le scud de NKM qui ne passe pas

Alors qu'un sondage montre qu'Anne Hidalgo est loin de l'emporter largement à Paris en 2014, sa principale concurrente à droite, Nathalie Kosciusko-Morizet, a confié au JDD qu’elle en a assez des "leçons de morale" de la candidate socialiste à la mairie de la capitale.
Et l'ancienne ministre UMP d'expliquer : "Cela ne l’a pas gênée d’être élue sur la liste de Jean-Paul Huchon, condamné pour prise illégale d’intérêts. Je rappelle qu’elle-même a été condamnée en 2012 à 20.000 euros d’amende pour travail déguisé à l’Atelier d’urbanisme de la Ville de Paris. J’observe enfin que la conseillère de Paris Mireille Flam est mise en cause dans une affaire de favoritisme et toujours soutenue par Delanoë."

Le démenti d'Anne Hidalgo

Ayant contacté le JDD après la parution, dimanche, de cet indiscret, Anne Hidalgo dit avoir "pris connaissance avec consternation des propos mensongers de Nathalie Kosciusko-Morizet". "Je démens bien entendu de telles allégations et j'en appelle une fois encore à une campagne digne et respectueuse des personnes où la calomnie et les insinuations n'ont pas leur place", indique-t-elle dans sa réponse, à laquelle l'adjointe de Bertrand Delanoë a joint le communiqué de l'Atelier Parisien d'Urbanisme, en date du 23 janvier 2013

http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Le-scud-de-NKM-qui-ne-passe-pas-599389

Guaino voit venir "la grande dépression"

Le député UMP des Yvelines, Henri Guaino, a dit ce dimanche craindre que la France finisse "dans la grande dépression des années 30", en plaidant pour que le gouvernement n'engage "pas des politiques restrictives". "Il s'agit de savoir, a-t-il dit lors de "12/13 Dimanche" sur France 3, s'il est raisonnable ou totalement déraisonnable dans une période de récession qui confine à la déflation de faire des politiques restrictives".

"On va finir dans la grande dépression des années 30. Le risque est devant nous", a enchaîné l'ex-conseiller spécial de Nicolas Sarkozy à l'Elysée. Pour lui, "si le climat est pourri, c'est parce que la situation économique se dégrade". "Tout s'effondre", a-t-il ajouté. "Rappelons-nous des leçons des années 30", a lancé Henri Guaino.

Face à lui, le porte-parole des députés PS, Thierry Mandon, a objecté que les années 30 c'était "le symbole de nations orgueilleuses qui se battaient les unes contre les autres", ce qui n'est plus le cas avec l'Union européenne. "L'Europe en matière de croissance est en deçà de la main", a-t-il dit, mais "en revanche, je constate que les déficits se réduisent".


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/03/31/97002-20130331FILWWW00127-guaino-voit-venir-la-grande-depression.php

ZAPPING ACTU HEBDO DU 30/03/2013


ZAPPING ACTU HEBDO DU 30/03/2013 par lezapping

Municipales de Paris : Anne Hidalgo menacée par NKM

Selon un sondage, la candidate PS aux municipales à Paris en 2014, l'emporterait au second tour de peu face à l'UMP Nathalie Kosciusko-Morizet, mais plus largement face à Rachida Dati.
Nathalie Kosciusko-Morizet, qui a déclaré son intention de briguer la mairie de Paris en 2014, pourrait créer la surprise dans la capitale. Contre toute attente, la favorite socialiste, Anne Hidalgo, ne dominerait la candidate UMP que d'un point au premier tour (34% contre 33%), et de deux au second (51 contre 49), selon un sondage BVA pour Le Parisien publié samedi.
Ainsi, dans l'hypothèse d'une candidature de NKM, au premier tour, la candidate UMP se placerait devant la liste écologiste de Cécile Duflot (8%), celle du Front de gauche Ian Brossat (8%), de la Modem Marielle de Sarnez (7%), de l'UDI Rama Yade (5%), et celle du FN Wallerand de Saint-Just (5%).
NKM largement préférée à Rachida Dati
Autre enseignement du sondage, les Parisiens dans leur ensemble (70% contre 26%), souhaitent très nettement que Nathalie Kosciusko-Morizet soit la candidate de l'UMP plutôt que Rachida Dati. Même chose chez les sympathisants de droite (79% contre 19%) et en particulier ceux de l'UMP (82% contre 17%) . Ce second résultat est en revanche moins surprenant. Dans un premier un sondage OpinionWay pour Le Figaro et LCI, publié vendredi 15 février, Nathalie Kosciusko-Morizet (57%) devançait déjà Rachida Dati (11%).
Dans le cas où Rachida Dati l'emporterait face à NKM, la liste d'Anne Hidalgo arriverait aussi en tête avec 36% devant celle de la candidate UMP (21%), celle de Marielle de Sarnez (11%), de Cécile Duflot (9%), de Rama Yade (9%), les listes de Ian Brossat et de Wallerand de Saint-Just récoltant chacune 7% des intentions de vote. Au second tour, Anne Hidalgo l'emporterait largement sur Rachida Dati avec 58% contre 42%.
L'enquête a été réalisée par internet du 26 au 28 mars auprès d'un échantillon de 907 personnes représentatif des habitants de Paris âgés de 18 ans et plus, choisi selon la méthode des quotas.
 

"Tu fais chier la terre entière avec ton aéroport" : Ayrault confirme les propos de Montebourg

Jean-Marc Ayrault confirme de violents propos qu'aurait tenu Arnaud Montebourg à son égard. Ce dernier lui aurait reprocher de "gérer la France comme le conseil municipal de Nantes".
C'est une petite querelle qui refait surface. Jean-Marc Ayrault confirme dans une interview au Journal du dimanche que son ministre Arnaud Montebourg, avec qui il était en désaccord sur le dossier Florange, l'a notamment accusé de "gérer la France comme le conseil municipal de Nantes".
Tout part du livre de Valérie Astruc et d'Elsa Freyssenet, deux journalistes qui ont signé "Florange, la tragédie de la gauche" aux Editions Plon. Dans cet ouvrage, les journalistes affirment que le ministre du Redressement productif s'en est pris vertement au Premier ministre en décembre 2012 lorsque les deux hommes s'opposaient au sujet d'une éventuelle nationalisation du site industriel mosellan de Florange.
Selon les deux journalistes, Arnaud Montebourg aurait alors dit au Premier ministre : "Tu fais chier la terre entière avec ton aéroport de Notre-Dame-des-Landes, tu gères la France comme le conseil municipal de Nantes". "Oui", confirme Jean-Marc Ayrault dans le JDD, le ministre du Redressement productif lui a bien lancé ces attaques.
Alors que le président François Hollande a mis en garde ses ministres au sujet d'éventuels couacs jeudi soir sur le plateau de France 2, de telles critiques contre le chef du gouvernement ne mériteraient-elles pas un renvoi d'Arnaud Montebourg? "Ce qui compte pour moi, c'est l'action de mon gouvernement pour le redressement du pays, sous l'autorité du chef de l'Etat", rétorque Jean-Marc Ayrault. "Nous sommes une équipe, nous devons jouer collectif", ajoute-t-il. "Quand on demande des efforts aux Français, on doit avoir un comportement exemplaire", précise-t-il, convaincu que ses ministres "travaillent d'arrache-pied au service de l'intérêt général".
 

Le debrief des célébrités de Tanguy Pastureau : Bayrou, le Guevara du changement

Ayrault "fait un travail pas évident"

Laurent Berger, nouveau secrétaire général de la CFDT, a refusé d'accabler le Premier ministre dimanche matin lors du Grand rendez-vous Europe 1/i>Télé/Le Parisien-Aujourd'hui en France. "Il fait un travail qui n'est pas évident", a-t-il simplement concédé, avant de préciser : "je suis de Saint-Nazaire, lui de Nantes. Je ne connaissais pas tant que ça Jean-Marc Ayrault", s'est-il défendu, alors qu'on pointait leur proximité géographique.
Concernant son oeuvre, le successeur de François Chérèque refuse d'accabler le Premier ministre. "Il est toujours facile de critiquer. Je ne prends ni sa défense, ni le critique. Il est là, ce que je lui demande, c'est d'agir", a-t-il répété. "Qu'il soit effacé ou pas effacé ? Chacun sa personnalité. La question est sur le fond des sujets. On ne demande pas à un responsable politique de monter sur un tonneau et de chanter tous les matins", a conclu Laurent Berger.
 

Borloo: Hollande, "perdu, désemparé

Le président de l'UDI, Jean-Louis Borloo, juge que le président François Hollande est "perdu, désemparé" sur l'économie et le social et se demande s'il "ne cherche pas à préparer un remaniement". Dans une interview au Parisien Dimanche, l'ancien ministre estime que le chef de l'État a été jeudi soir, lors de son intervention sur France 2, "désemparé au point de ne pas dire que le déficit était passé à 4,8% et de se tromper de 80 milliards sur le budget de l'État".

"Sur l'économie et le social, c'était un président perdu, désemparé, cramponné à sa boîte à outils dérisoire", poursuit le député du Nord. "Il a lâché la main." "Il sait qu'il va lui manquer 40 milliards à la fin de l'année pour respecter ses engagements européens, mais il n'évoque aucun correctif, ni collectif budgétaire", relève le leader centriste.

Pour M. Borloo, "c'est tellement étrange de ne corriger aucune erreur qu'on se demande s'il ne cherche pas à préparer un remaniement, un changement de Premier ministre ou à solliciter à nouveau la confiance des Français d'une manière ou d'une autre".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/31/97001-20130331FILWWW00038-borloo-hollande-perdu-desempare.php

France 2: Hollande "pas convaincant"

Soixante-huit pour cent des Français qui ont regardé jeudi le président François Hollande intervenir à la télévision ont trouvé qu'il n'était "pas convaincant", selon un sondage publié par Le Journal du Dimanche.

D'après cette enquête réalisée par l'institut Ifop pour le JDD, 61% des personnes interrogées ont trouvé que M. Hollande s'était montré "déterminé" (contre 39%), 52% "sincère" (contre 48%) et 51% "courageux" (contre 49%). Mais elles ont été seulement 32% à le trouver "convaincant" (contre 68%), 38% à le trouver "à l'écoute des Français" (contre 62%), et 30% à le trouver "rassurant" (contre 70%).

Interrogés spécifiquement sur un certain nombre de thèmes abordés par le président, 70% des sondés l'ont jugé "pas convaincant" à propos de la lutte contre le chômage, 66% "pas convaincant" sur les économies budgétaires pour réduire les déficits publics, 65% "pas convaincant" sur la fiscalité et 63% "pas convaincant" sur l'Europe.

En revanche, ils l'ont trouvé "convaincant" à 69% sur l'intervention militaire française au Mali, à 51% sur le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels, à 49% sur les retraites et les allocations familiales, à 47% sur le projet de loi de non-cumul des mandats.

Le sondage a été réalisé le 29 mars auprès d'un échantillon de 573 personnes ayant déclaré avoir déclaré en totalité ou en partie l'interview présidentielle, issu d'échantillon de 1.054 personnes âgées de plus de 18 ans.

M. Hollande a été interviewé pendant plus d'une heure dans la soirée de jeudi sur la chaîne de télévision publique France 2. Son intervention visait à rassurer les Français sur la direction de son action politique à un moment où il est au plus bas dans les sondages. Elle a suscité de nombreuses critiques de la droite et d'une partie de la gauche, ainsi que dans les médias.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/30/97001-20130330FILWWW00432-france-2-hollande-pas-convaincant.php

À quoi sert Claude Sérillon à l'Élysée ?

L'ancien journaliste avait en charge l'organisation de l'interview de jeudi. Il essuye une pluie de critiques aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur de la présidence
C'est un conseiller en communication qui ne parle pas. «C'est dans son contrat», dit-on à l'Élysée. Claude Sérillon ne répond jamais aux journalistes. «Effectivement je ne souhaite pas m'exprimer», explique-t-il systématiquement quand on cherche à le joindre. L'homme est discret. «Un de ses traits de caractère, c'est la pudeur», explique un de ses amis, le député du Gers Philippe Martin. Mais au lendemain de l'émission de télévision de François Hollande, l'ancien journaliste, nommé début janvier à l'Élysée, est lui aussi confronté à l'exercice du bilan. C'est lui qui a supervisé la préparation de l'entretien, la lumière ou le positionnement des caméras. Réussite ou échec?
Puisque la prestation du chef de l'État a été jugée très sévèrement, son conseiller est jugé responsable. D'autant plus que Claude Sérillon s'est rapidement trouvé de nombreux détracteurs qui ont forcément estimé le décor terne - il se voulait neutre - et la mise en scène fade - elle devait être sobre. Les critiques existent d'autant plus que son rôle réel est dur à définir. «Il est plus en recul que les autres», observe un conseiller qui peine à définir le rôle de l'ancien journaliste. Un autre est plus dur: «Je ne vois pas ce qu'il a apporté.»
Cible de commentaires parfois acides, Claude Sérillon est victime d'un autre faux pas: le déplacement présidentiel de deux jours à Dijon mi-mars. Le résultat avait été négatif: image d'un militant violemment exfiltré, confusion des messages, mauvaise coordination gouvernementale. C'est pourtant son rôle. Tandis que François Hollande tentait de renouer le contact sur le terrain, le ministre de l'Éducation Vincent Peillon présentait à l'Assemblée son texte de «refondation» dans une certaine indifférence. «Sérillon n'y est pas pour grand-chose dans l'histoire de Dijon», relativise un proche de Hollande. «C'est le fond qui compte, pas la communication», explique un député. «Des bonnes annonces ou un discours formidable dans un décor pourri, cela passerait sans problème», s'amuse un autre.
 
Claude Sérillon n'est pas là pour trouver des formules magiques. Il est là pour rassurer François Hollande, qu'il connaît depuis longtemps. «Il a une confiance et une intimité affective avec le président», explique le député des Hautes-Pyrénées Jean Glavany, un ami. Ce lien direct avec le chef de l'État a fait quelques jaloux. Il n'est pas là non plus pour faire de la stratégie politique. François Hollande ne la délègue à personne. «Il ne fera rien que le président ne lui demande», assure un proche. C'est un avantage et un inconvénient.

http://www.lefigaro.fr/politique/2013/03/29/01002-20130329ARTFIG00634--quoi-sert-claude-serillon-a-l-elysee.php

Critiques contre Hollande: Le PS accuse l'UMP de faire diversion

Le Parti socialiste a accusé samedi l'UMP d'avoir musclé ces derniers jours son opposition à François Hollande, afin de «faire diversion» sur les révélations du livre «Le coup monté»...
Le Parti socialiste a accusé samedi l'UMP d'avoir musclé ces derniers jours son opposition à François Hollande, avec «des critiques caricaturales et surjouées», afin de «faire diversion» sur les révélations du livre «Le coup monté».
Dans ce livre, très commenté depuis sa parution jeudi, les journalistes Bruno Jeudy (Le Journal du dimanche) et Carole Barjon (Le Nouvel Observateur) affirment, en s'appuyant sur les propos d'un haut responsable de l'UMP, que Jean-François Copé a ourdi un «coup monté» pour remporter l'élection à la tête du parti face à François Fillon en novembre dernier.

«L'état de délabrement interne» à l'UMP

Samedi, au surlendemain de la prestation télévisée de François Hollande accueillie par une avalanche de critiques, le député Eduardo Rihan Cypel, un des porte-parole du PS, a saisi la balle au bond. Pour lui, «les critiques caricaturales et surjouées de l'UMP ces derniers jours n'ont qu'un objectif : masquer les révélations sur la tricherie organisée à l'UMP lors du vote interne pour la présidence du parti».
«L'état de délabrement interne décrit par Carole Barjon et Bruno Jeudy dans leur livre est tel que l'UMP n'a qu'une solution pour le faire oublier : attaquer grossièrement le chef de l'Etat pour faire diversion», ajoute-t-il dans un communiqué. Le porte-parole socialiste, qui est député de Seine-et-Marne comme le président de l'UMP, s'en prend aussi à la ligne politique «ultra-libérale» de Copé et reproche au premier parti d'opposition de proposer «la pire cure d'austérité que le pays pourrait connaître avec 3 points d'augmentation de la TVA, le retour à 39h payées 35 et une méga RGPP».
Rihan Cypel, 37 ans, a rejoint cette semaine l'équipe étoffée de porte-parole du PS. Pour «ne rien laisser passer» des attaques de l'opposition, ils sont désormais trois sous l'autorité de David Assouline, coordinateur du porte-parolat et chargé du point de presse hebdomadaire du lundi.

http://www.20minutes.fr/politique/1128665-20130330-ps-accuse-ump-surjouer-critiques-anti-hollande

"Rigueur" : le gouvernement assume le mot

"Si l'austérité est une faute, la rigueur est une vertu que je fais mienne", affirme le nouveau ministre du Budget Bernard Cazeneuve dans Le Monde. "C'est bien la réduction de la dépense publique qui représentera l'essentiel de l'effort en 2014."
Le redressement des comptes de la France se dessine, estime le nouveau ministre du Budget, Bernard Cazeneuve, dans un entretien publié samedi par le journal Le Monde. Le déficit structurel se réduit, de même que les dépenses de l'Etat, dit le successeur de Jérôme Cahuzac. "Le redressement s'amorce", dit-il avant de réaffirmer l'objectif de la France de ramener son déficit public à 3% de PIB en 2014. Les propos de Bernard Cazeneuve sont publiés au lendemain de l'annonce d'un dérapage surprise du déficit public de la France, qui s'est élevé à 4,8% du produit intérieur brut en 2012 (-98,2 milliards d'euros) contre 4,5% prévu par le gouvernement, selon l'Insee (voir ). Le ministre du Budget indique en outre que le gouvernement va privilégier les économies.

"Si l'austérité est une faute, la rigueur est une vertu que je fais mienne", dit-il avant d'ajouter : "Nous allons désormais privilégier les économies. C'est bien la réduction de la dépense publique qui représentera l'essentiel de l'effort en 2014." Bernard Cazeneuve revient par ailleurs sur l'imposition à 75% de la part des revenus supérieur à un million d'euros annuels, que le gouvernement entend désormais faire peser sur les entreprises. "Cette décision ne concernera que les entreprises qui choisissent de distribuer des rémunérations très élevées, je dirais même indécentes, alors que l'ensemble des salariés font des sacrifices", dit-il.
 

Hollande: conférence de presse mi-mai

L'entourage du chef de l'Etat a confirmé l'information du Figaro selon laquelle François Hollande donnera une conférence de presse à la mi-mai, conformément à son engagement de rendre compte de son action tous les six mois devant les médias.

"La date précise reste à caler, mais cela se fera à la mi-mai, peut-être le 15, peut-être le 16", six mois après la première conférence de presse, précise-t-on. Le souhait d'une plus grande exposition médiatique de François Hollande dans les prochaines semaines, avec d'autres interviews envisagées après celle de jeudi sur France 2, ne remet pas en cause ce principe de la conférence de presse.



http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/03/30/97002-20130330FILWWW00321-hollande-conference-de-presse-mi-mai.php

samedi 30 mars 2013

Réorganisation de la com’ à Matignon

Dans un communiqué diffusé vendredi, Matignon annonce que Jean-Marc Ayrault a décidé d’une "réorganisation de son cabinet regroupant dans un même pôle l’ensemble des conseillers chargés de la stratégie, de la communication, de la presse, des médias sociaux, et des discours et études." Cette nouvelle structure sera pilotée par Jérôme Batout, commé conseiller spécial auprès du Premier ministre, anciennement conseiller de François Hollande au Parti socialiste et qui travaille actuellement chez Publicis Consultants. Bernard Candiard arrivé au cabinet de Jean-Marc Ayrault en octobre 2012, est quant à lui remercié, tout comme Dominique Bouissou, patronne du service de presse de Matignon, qui "exercera les fonctions de conseiller auprès du Premier ministre jusqu'à son prochain départ."

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Reorganisation-de-la-com-a-Matignon-599112

Pujadas : Hollande "toujours satisfait"

Le journaliste, David Pujadas est revenu sur les conditions de l'interview du président de la République jeudi soir sur France 2 qui a réuni près de 8 millions de téléspectateurs. "Il n'était pas mécontent. Mais j'ai toujours vu François Hollande dans cet état d'esprit après une émission. C'est comme s'il s'était chauffé en quelque sorte et il termine toujours satisfait. Il était souriant. Il y avait plutôt une bonne ambiance", a-t-il raconté vendredi dans Europe 1 Soir. Sur le fond, "ce n'était pas une mauvaise émission. Il y avait du rythme, des variations, des moments d'émotions, de tensions. C'était pas mal", estime David Pujadas.
Sur les thématiques abordées, David Pujadas a justifié son choix. "L'économie c'était le sujet numéro un. On aurait fait moins long et plus sur les autres sujets de société, on aurait dit : 'mais comment ce qui préoccupe les gens, c'est le chômage, le pouvoir d'achat.' (…) Je pense que c'était un dosage qui n'était pas mauvais. Je sais que lui avait très envie de parler d'économie et de social", a-t-il affirmé.
En amont, David Pujadas a rencontré Claude Sérillon, le conseiller en communication de François Hollande, pour définir un "chemin de fer" de l'émission. "On ne parle pas du fond. Il y a des mots-clé : finances publiques, production, Europe". Le journaliste de France 2 a également réaffirmé que les "questions ne sont pas données à l'avance".

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Pujadas-Hollande-toujours-satisfait-599111

Retraites : Hollande prépare les esprits

C'est un "casus belli" pour Jean-Claude Mailly de Force ouvrière. Jeudi soir, François Hollande a donné quelques précisions sur ce qu'il entend mettre en œuvre pour améliorer le système des retraites. Si une commission sur l'avenir des retraites - qui doit faire des propositions - a été mise en place par Jean-Marc Ayrault fin février, le chef de l'Etat s'est prononcé pour une augmentation de la durée des cotisations. "Il va falloir avoir des durées de cotisation plus longues", a-t-il déclaré. "On vit plus longtemps, l'espérance de vie augmente", a-t-il justifié, tout en ajoutant - sans donner de précisions - que "nous n'en aurons pas fini pour autant". "Ce sera l’objet de la négociation avec les partenaires sociaux", a précisé François Hollande. Une concertation aura en effet lieu après la remise des travaux de la commission.
Pour assurer le financement du régime, dont le déficit pourrait atteindre plus de 20 milliards en 2020, deux autres leviers - outre la durée de cotisation - sont possibles : le niveau des cotisations et des pensions.

"Pourquoi accepter ce que nous refusions hier?"

Mais des voix se sont déjà élevées pour critiquer cette prise de position du président. Notamment à la gauche de la gauche. "Il confirme, sous couvert de négociations sociales, une attaque sur les retraites", déplore au JDD.fr le secrétaire national du Parti de gauche, Eric Coquerel, dénonçant "une politique totalement libérale".
Dans une interview au JDD.fr début mars, le patron des communistes avait lui aussi mis en garde contre cette éventualité. "Nous étions dans la rue aux côtés des salariés à l'époque de Nicolas Sarkozy. Pourquoi est-ce que, parce que le PS est au gouvernement, il faudrait accepter aujourd'hui ce que nous avons refusé ensemble hier?", expliquait-il alors.
Du côté de l'UMP, Eric Woerth - qui avait géré le dossier sous Sarkozy lors notamment des manifestations de 2010 - estime que François Hollande ne "connaît pas le sujet". "On voit bien qu’il évite de parler de l’âge en le remplaçant par la durée de cotisation", juge le député.

Prochain round : la négociation syndicale

Pendant la primaire socialiste, François Hollande avait laissé entendre que s'il était élu, il tirerait un trait sur un retour de départ à la retraite à 60 ans pour tous les Français. En décembre 2011, sur RTL, il expliquait alors que seules "les personnes qui ont commencé à travailler à 18 ans et qui ont leur durée de cotisation, pourront partir à 60 ans" à taux plein. "Ceux qui n'ont pas leur durée de cotisation ne le pourront pas", avait-il clairement ajouté. Un engagement - la promesse n°18 - écrit dans ses engagements de campagne. "Une négociation globale s’engagera dès l’été 2012 avec les partenaires sociaux afin de définir, dans un cadre financier durablement équilibré, l’âge légal de départ à la retraite, la prise en compte de la pénibilité, le montant des pensions et l’évolution des recettes indispensables à la pérennité de notre système de retraite solidaire", assurait le candidat Hollande.
Une fois élu, le chef de l'Etat avait acté, lors de la conférence sociale de juillet 2012, que le dossier des retraites reviendrait sur le devant de la scène politique "au printemps 2013" avec les propositions du groupe d'experts. Reste la négociation syndicale à venir. "On ne peut pas dire que le consensus existe. Il n'existait pas avant je ne vois pas pourquoi il existerait demain", déclarait déjà à l'époque Jean-Claude Mailly (FO).
Le dossier est également sensible dans l'opinion. Selon un sondage Ifop pour Sud Ouest Dimanche publié début mars, les Français sont majoritairement hostiles à tout nouvel effort supplémentaire concernant la réforme des retraites. Et 57% des sondés se déclarent "pas favorables" à l'allongement de la durée de cotisation au-delà des 42 annuités déjà prévues pour 2020.

http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Retraites-Hollande-prepare-les-esprits-599094

Le debrief de l'actualité de Tanguy Pastureau : Hollande, l'idole des vendeurs de

FRANCE 24 L'Entretien: 30/03/2013 L'ENTRETIEN

Bayrou remet en cause le changement d'heure

Le président du MoDem François Bayrou a appelé samedi à remettre en cause le changement d'heure, abandonné récemment par la Russie, en pointant ses "effets négatifs sur les plus fragiles" (bébés, personnes âgées) alors que les bénéfices en terme d'économies d'énergie sont "très faibles". "Ca mérite qu'on se repose la question et qu'on réfléchisse, dans une démarche nouvelle", a déclaré le responsable centriste à quelques heures du passage à l'heure d'été en France et en Europe.
Et "bien entendu une telle question doit être posée dans l'ensemble européen, elle est discutée dans beaucoup de pays, la Russie y a renoncé il y a peu de temps (...) Il faut repenser sérieusement cette question", a-t-il insisté. Selon l'ancien député, "les effets négatifs du changement d'heure sur les plus fragiles, sur les personnes âgées, les malades dans les hôpitaux et les bébés sont constatés chaque année, en même temps que les perturbations sur bien d'autres activités humaines". Il a cité notamment les coûts en terme de transport, et les heures de sommeil perdues que les plus fragiles "n'arrivent pas à retrouver".

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Bayrou-remet-en-cause-le-changement-d-heure-599164

Hollande, Valbuena et Mandela

L'opposition démonte la "boite à outils" d'Hollande


L'opposition démonte la "boite à outils" d... par LeNouvelObservateur

Allocations : J.L. Borloo prend à partie N. Vallaud-Belkacem


Allocations : J.L. Borloo prend à partie N... par LeNouvelObservateur

Medef : "On va revenir à des choses importantes"

Monseigneur di Falco : la croix au coeur de nos vies

Copé accuse Hollande de ne pas tenir ses promesses de campagne

Réforme des prestations familiales: les ménages aisés en ligne de mire - 29/03

Hollande au sérum de vérité

Copé pour "une baisse de 10% des charges sociales"

Au lendemain de l'interview télévisée de François Hollande, Jean-François Copé, président de l'UMP, a présenté vendredi, lors d’une conférence de presse, ses propres propositions pour améliorer l'économie et réduire le chômage. Face à la "dégradation" de la situation économique et sociale, le président de l'UMP veut "proposer une politique radicalement différentes" de celle du gouvernement, un "big bang économique", incluant "une baisse du coût du travail", la fin de la "surréglementation", la "réorganisation de l'orientation professionnelle". Pour baisser le coût du travail, il propose de "réduire de 10% les charges sociales" des entreprises. Cette réduction serait financée "pour moitié par une baisse de la TVA, et moitié par une baisse effective des dépenses de l'Etat", a-t-il expliqué.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Cope-pour-une-baisse-de-10-des-charges-sociales-599085

Emploi : Lepaon critique Hollande

Lors d'un forum organisé à Rennes par Libération, le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon, a critiqué vendredi les propos tenus la veille par le président François Hollande, qui a déclaré que tout changement apporté par le Parlement à l'accord sur la sécurisation de l'emploi devrait être approuvé par les partenaires sociaux qui l'ont signé. "Cela pose un problème fondamental: c'est la liberté des députés d'écrire la loi et c'est pourtant pour ça qu'ils ont été candidats aux élections", a-t-il dénoncé, lui dont le syndicat combat l'accord au côté de FO.
"François Hollande en a remis une louche hier, comme si ça ne suffisait pas, en disant qu'il faudrait vérifier auprès des syndicats signataires (...) si le travail des députés correspond à l'accord", a poursuivi le nouveau patron de la CGT. "C'est une nouveauté historique dans notre pays que les députés soient contraints de voir leur travail validé par des syndicats signataires", a-t-il conclu.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Emploi-Lepaon-critique-Hollande-599088

vendredi 29 mars 2013

Zapping politique : Fillon confirme les révélations sur le "coup


Zapping politique : Fillon confirme les... par LeNouvelObservateur

Hollande au détecteur de mensonges

Jean-François Copé : Un Président, ce n'est pas un garagiste !

Pierre Moscovici : On a vu un François Hollande volontaire

Fillon : "Il ne veut pas admettre qu'il s'est trompé !"

La prestation de François Hollande sur France 2

Mélenchon : "C'est de la politique de gribouille !"

François Hollande, un rendez-vous manqué

Fillon : Hollande "correct" à l'égard de Sarkozy

François Fillon a indiqué vendredi sur Europe 1 que le président Hollande avait été "correct, convenable dans ses propos sur la mise en examen de Nicolas Sarkozy. "Il a rappelé la présomption d'innocence, il a fait son travail, je n'ai rien à dire", a indiqué l'ancien Premier ministre.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Fillon-Hollande-correct-a-l-egard-de-Sarkozy-599006

L'expresso du 29 mars

La phrase

"L'Elysée est enlisé", a déclaré sur Europe 1 le co-président du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, qui réagissait à l'intervention télévisée de François Hollande.

La réplique

Jeudi soir, le président a appelé à un "choc de simplification administrative". Le député UMP Xavier Bertrand lui a répondu sur France 2 : "Le seul choc qu'on ait vu depuis un an, c'est le choc des impôts." "Faire semblant de réformer, ce n'est plus possible", a fait valoir ce responsable de l'opposition, qui a également raillé une "présidence des records".

L'explication

Sur le plateau de Canal +, la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a fait le service après-vente de l'allocution du chef de l'Etat. Elle voit dans cette intervention télévisée une "mission accomplie" car, selon elle, François Hollande a réussi l'objectif annoncé, à savoir "rassurer les Français en leur disant qu'il est possible de se dépêtrer de la crise".

L'attaque

"C'est quoi le président de la République maintenant? Quelqu'un qui est dans un garage pour réparer une carrosserie?", s'est interrogé sur RTL le chef de file de l'UMP, Jean-François Copé, en faisant référence au terme "boîte à outils" utilisé par François Hollande jeudi soir

Le soutien

S'il est critique sur la politique économique du gouvernement en place, l'ancien ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé (UMP), a répété sur iTélé que ce que François Hollande "a déclaré en matière de politique étrangère" - notamment sur la Syrie et le Mali - lui "paraît tout à fait pertinent".

La mise au point

En recevant Marine Le Pen sur BFMTV, le journaliste Jean-Jacques Bourdin a vu dans les propos de la chef de file du Front national des similitudes avec le discours de Jean-Luc Mélenchon du Parti de gauche. "On n'a pas le même discours pour une raison simple, c'est que lui n'a pas de solution à apporter", a répliqué Marine Le Pen. "Je ne suis ni de droite ni de gauche, je suis pour la France, je suis pour les Français d'abord", a-t-elle poursuivi.
 

Hollande fait moins bien qu'en septembre

Hier François Hollande, interviewé en marge du Journal télévisé de France 2 présenté par David Pujadas, a réuni 7,989 millions de téléspectateurs et réalisé une part d'audience de 29,1% sur les 75 minutes d'émission.

Le 9 septembre 2012, le Président de la République avait réalisé 41% de part d'audience et réuni alors 9,892 millions de téléspectateurs.

Son prédécesseur
Nicolas Sarkozy, lors de sa prestation télévisée sur les chaînes TF1 et France 2, avait, un an après sa réélection, totalisé 11,666 millions de téléspectateurs et une part d'audience de 48%.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/03/29/97002-20130329FILWWW00392-hollande-fait-moins-bien-quen-septembre.php

Le chargé de com' d'Hollande viré des coulisses

Pendant l'entretien de François Hollande sur France 2, son chargé de communication, Christian Gravel, a demandé en régie à ce qu'une question sur la sécurité soit posée au président, relate l'Express. Le conseiller a insisté pour que la question soit soufflée à l'oreillette de David Pujadas. Face à ses manières pressantes, il a été mis dehors par le directeur de l'information de la chaîne, Thierry Thuillier.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/29/97001-20130329FILWWW00461-le-charge-de-com-d-hollande-vire-des-coulisses.php

La droite ironise sur l'intervention de Hollande, entre "vide" et "rien"

REACTIONS - A peine l'interview du chef de l'Etat terminée, les politiques ont analysé ces propos. Si à droite les critiques étaient légion, à gauche on saluait la "détermination" de François Hollande "face à une crise exceptionnelle". Morceaux choisis.
A droite :
Marine Le Pen, présidente du FN : "François Hollande s'est livré à une véritable mise en scène du vide. Rien de concret à annoncer, rien qui puisse sortir les Français de leur pessimisme. Comme Nicolas Sarkozy avant lui, il a enfilé le petit costume de gouverneur d'une province de l'Union européenne, n'ayant pas le courage de devenir le président de la France (...). Président d'un gouvernement technique , François Hollande était ce soir le (Mario) Monti français".
Laurent Wauquiez, vice-président de l'UMP : "C'est une émission pour rien et une occasion perdue pour le pays. Il n'y a eu aucune annonce substantielle et aucun changement de cap. On repart avec autant d'inquiétude et même une question: le pédalo n'est-il pas en train de tourner en rond? On a eu droit à un extraordinaire exercice d'autosatisfaction. François Hollande est sans doute le seul en France à croire encore que tout ce qu'il fait est bien". "Pour moi, le grand absent de cette émission, ce sont les classes moyennes pour lesquelles il n'a rien dit".
Rachida Dati, députée européenne UMP : "L'intervention de François Hollande révèle l'immense fossé qui existe entre le discours de l'exécutif et la situation que vivent aujourd'hui des millions de Français. L'inversion de la courbe du chômage, il n'y a plus que François Hollande pour y croire! Et ce n'est pas le rétablissement de la taxe à 75% sur les hauts revenus qui fera baisser le chômage et renflouera les caisses de l'Etat.
Brice Hortefeux, ancien ministre : "Le président de la République a jonglé ce soir avec les mots, les chiffres et les dates: rappel du passé, annonce pour l'avenir, rien sur le présent. Il a décrit ce qu'il comptait faire ou ce qu'il faudrait faire, mais sans comprendre apparemment que les Français veulent des actes sans attendre, exigent un cap sans flottement, et méritent des résultats sans délai.
Roger Karoutchi, sénateur UMP des Hauts-de-Seine, sur LCI : "75 minutes pour ne rien dire, un mélange entre une chanson de Dalida, "Paroles, paroles, paroles" et une pub pour un magasin de bricolage : les outils sont sur la table, débrouillez-vous. Sur l'emploi, on nous renvoie à Pôle Emploi, la belle affaire. 75 minutes pour dire aux Français : vous êtes inquiets ? Ba vous avez raison de l'être."

Louis Aliot, vice-président du FN : "Ça désacralise la fonction et ça le fait passer un peu plus pour un conseiller général", a-t-il déclaré en référence au député PS qui avait comparé le chef de l'Etat à un élu local. "On voit qu'il ne maîtrise pas le bateau France. Il n'a pas la maîtrise du destin de la France", a-t-il ajouté sur LCI.
Au centre :
François Bayrou, président du MoDem : "Je l'ai trouvé à l'aise, équilibré, compétent, connaissant les dossiers (...). Il a bien parlé du Mali. Mais il a été plus fouillis dans la première partie de l'émission. J'ai un désaccord de fond: je ne crois pas devant la situation du pays que les outils soient les bons pour tous et qu'ils soient suffisants. François Hollande a en tête la gravité de la crise mais il n'a pas défini avec suffisamment de force ce que devraient être les grandes lignes d'une politique (...) une politique ce n'est pas une multitude de mesures énumérées les unes après les autres comme si on feuilletait des fiches". "Une politique c'est l'expression d'une volonté, d'un rassemblement ou d'une fédération des forces, et de ce point de vue-là, cela manquait.
A gauche :
Harlem Désir, Premier secrétaire du PS : "François Hollande a été au rendez-vous de la vérité. Nous avons vu un président déterminé qui agit avec une ténacité pour sortir notre pays de la crise et préparer son avenir: c'est un président qui agit, et explique le sens de son action". "François Hollande a tenu un discours clair de résistance face à la crise", il a "montré qu'il refuse toute résignation face à la crise, qu'il n'accepte pas le déclin et veut redonner de l'espoir aux Français".
 

Clash sur twitter entre Taubira et L'Express : Barbier réplique

Duel Taubira / L'Express acte III. Le directeur de la rédaction de L'Express, Christophe Barbier, répond au tweet de la ministre de la Justice dans un billet publié mercredi soir : il persiste et explique pourquoi "la présence de son compagnon au sein de son équipe est un réel problème".
Il y a eu l'article. La réponse de la ministre. Voici la réponse à la réponse. Vous n'avez pas suivi l'affaire ? Résumé de l'épisode précédent : c'est une enquête dans L'Express de cette semaine qui a mis le feu aux poudres. Sous le titre "un mariage et cinq divorces", le magazine résume les récents départs au cabinet de la garde des Sceaux ces derniers mois. Et surtout évoque "un mélange des genres", concernant le "conseiller spécial -c'est l'intitulé de sa fonction- (qui) l'est à plus d'un titre : membre à plein temps du cabinet, il est aussi le compagnon de la ministre", glisse l'Express. Pas de quoi plaire à la Garde des Sceaux. Sa réponse est venue en forme de tweet cinglant : "L'Express assène. Serait drôle, sauf que femme qui dérange couche forcément. Presse d'info ou presse de faux? Newton : lourd en tombant".
Christophe Barbier, le directeur de l'Express a publié une réponse mercredi soir sur le site de L'Express, tweetée ce jeudi matin : "La Garde des Sceaux semble nous accuser d'avoir mélangé vie privée et vie publique : il n'en est rien, et la présence de son compagnon au sein de son équipe est un réel problème, comme toujours en de tels cas. Il est donc légitime d'en rendre compte", écrit le directeur de la rédaction de l'hebdomadaire.

"Il ne suffit pas de briller par son art oratoire durant les nuits de débats à l'Assemblée, de séduire les médias ni d'être populaire - ce qui est le cas ici - auprès du personnel de son administration, pour être un grand ministre de la Justice. Encore faut-il obtenir des résultats (ici, on peut encore accorder du temps à
Christiane Taubira et à sa politique pénale) et piloter d'une main ferme la magistrature, en commençant par une gestion sereine, rationnelle et efficace de son cabinet". Pas de quoi plaire à l'intéressée. Surtout après cette conclusion couperet de Christophe Barbier : "Christiane Taubira se présente comme une femme qui dérange : il serait bon qu'elle fût aussi une ministre qui range".
L'#Express assène. Serait drôle, sauf que femme qui dérange couche forcément. Presse d'info ou presse de faux? Newton : lourd en tombant.
 
 

La rape à fromage de Moscovici contre les déficits


La rape à fromage de Moscovici contre les déficits par LeNouvelObservateur

Journée de la Résistance : le Sénat dit oui

Le Sénat a adopté jeudi à l'unanimité moins deux voix une proposition de loi PS instaurant une journée nationale de la Résistance le 27 mai. Ce texte, adopté par 346 voix contre 2, doit encore être inscrit à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale pour poursuivre son parcours parlementaire et espérer être adopté définitivement.
La date du 27 mai fait référence au 27 mai 1943 où réunies clandestinement à Paris , sous la présidence de Jean Moulin, les différentes organisations de la résistance intérieure créaient le Conseil national de laRésistance (CNR).
"Le 27 mai 1943 eut lieu la première réunion du CNR qui réalisait l'union politique des mouvements de la Résistance, partis et syndicats derrière le général de Gaulle. Il est urgent de renouer avec les valeurs qu'il a promues", a souligné le rapporteur du texte Ronan Kerdraon (PS).

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Journee-de-la-Resistance-le-Senat-dit-oui-598860

Ayrault-Défense : "cessons de nous faire peur"

Réagissant à de multiples déclarations alarmistes sur les risques que ferait courir à la Défense française une baisse brutale du budget, Jean-Marc Ayrault a appelé jeudi à cesser "de nous faire peur avec des scénarios catastrophe". Le modèle d'armée qui découlera des travaux du nouveau Livre Blanc de la Défense "sera conforme aux ambitions de la France, en Europe et dans le monde", a-t-il déclaré devant le Sénat. "Ce que la France fait au Mali, elle pourra le faire encore dans cinq ans", a-t-il assuré.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Ayrault-Defense-cessons-de-nous-faire-peur-598891

jeudi 28 mars 2013

intervention télévisée de françois hollande en live ici ce soir

LIVE - Le chef de l'Etat prendra la parole 45 minutes pour évoquer, notamment, la question prioritaire de l’emploi... 19h28: Rendez-vous est donné à 19h30 devant le siège de France télévisions

Pour suivre en direct la soirée du Président à la télévision cliquez sur ce lien.............
 


19h20: Des CRS autour du siège de France télévisions
En prévisions de la manifestation du collectif «La manif pour tous», opposés au mariage homosexuel, devant le siège de France télévisions, les forces de l'ordre sont mobilisées

François Hollande: les 3 défis de son interview sur France

L'intervention de François Hollande sur France 2 : les attentes


L'intervention de François Hollande sur France... par rtl-fr

Hollande affronte sur France 2 l'inquiétude des Français

Jean-Vincent Placé : J'attends une révolution politique ce soir

Bourdin Direct: Henri Guaino - 28/03

Le point sur les promesses économiques et sociales de Hollande - 28/03

L'expresso du 28 mars

La phrase

"J'attends qu'il soit le chef de l'Etat", a déclaré François Bayrou sur France 2, à propos de l'intervention à venir de François Hollande.

L'aveu

Henri Guaino est également revenu sur BFMTV sur l'allocution à venir de François Hollande. "S'il vient parler pour ne rien dire, ce sera grave", a déclaré le député UMP. Mais ce dernier a reconnu que "pendant des années, on a tous fait de graves erreurs". "On a le pays qu'on mérite, on a la politique qu'on mérite", a ajouté ce proche de Nicolas Sarkozy. Avant d'appeler à "en tirer les conséquences et changer radicalement de cap".

La prédiction

Sur Canal+, l'économiste et ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, Alain Minc, a été interrogé sur les ennuis judiciaires de l'ancien président de la République. "Tout ça aura disparu avant 2017", a-t-il estimé, laissant entendre que Nicolas Sarkozy pourrait se lancer dans la course à la présidentielle.

Le conseil

Jugeant François Hollande "dans une impasse", l'ancien Premier ministre Alain Juppé a donné un conseil à l'actuel chef de l'Etat. Pour le maire de Bordeaux, qui s'exprimait sur Europe 1, le chemin à suivre est simple. "Il n'y a qu'une seule solution : réduire les dépenses et donner de la confiance et de la visibilité à la politique économique", a-t-il déclaré.

Le choix

Le député Laurent Wauquiez a appelé jugé "évident" qu'il fallait une nouvelle élection à la présidence de l'UMP à la rentrée, comme actée par les deux équipes des deux concurrents Jean-François Copé et François Fillon fin 2012. "Il est évident qu'il faut une élection", a-t-il ainsi déclaré. Quant à savoir s'il sera candidat, il a botté en touche : "Le sujet n'est pour l'instant pas d'actualité", a précisé celui qui avait apporté son soutien à François Fillon, affirmant être "résolument fidèle" en politique.

La mise en garde

Interrogé sur la politique menée par le gouvernement, l'écologiste Jean-Vincent Placé a affirmé sur Europe 1 que la majorité "perd à gauche et ne gagne rien au centre". "La gauche est inquiète, nous, les écologistes, nous sommes très perplexes, la gauche de la gauche est carrément dans l'opposition, les centristes se décalent parce qu'on met en place des débats de société qui les envoient plutôt à droite", a-t-il complété, critique sur "la ligne politique". Le sénateur attend donc "une révolution politique jeudi soir".

Menaces : Guaino se dit pas responsable

Henri Guaino, accusé par le Syndicat de la magistrature d'être indirectement à l'origine des menaces de mort contre le juge Jean-Michel Gentil en raison de sa charge virulente contre le magistrat, a dénoncé jeudi une attaque "effrayante".
Le député UMP des Yvelines, qui a déclaré que le juge Gentil avait "déshonoré la justice" et "sali la France" en mettant Nicolas Sarkozy en examen pour "abus de faiblesse" dans l'affaire Bettencourt, a maintenu ses propos sur RMC Info et BFM TV et dit ne se sentir aucunement responsable des menaces de mort contre le juge d'instruction bordelais. Le Syndicat de la magistrature, classé à gauche, a annoncé mercredi soir que le magistrat avait reçu un courrier contenant des menaces de mort et des cartouches à blanc. Des journalistes parisiens auraient reçu une missive similaire.
 

Debré : la page Sarkozy "est tournée"

Le député UMP Bernard Debré a assuré jeudi que le peuple avait "tourné la page" de Nicolas Sarkozy. Le retour de l'ancien chef de l'Etat ne serait "pas forcément une très bonne chose, parce que ça voudrait dire quelque chose de terrible pour la droite, c'est qu'il n'y a personne derrière", a argumenté l'élu parisien sur LCI. "Et moi je crois qu'il y a des jeunes talents derrière".
Faut-il tourner la page Sarkozy ? "Elle est tournée, c'est le peuple français qui l'a tournée", a tranché l'ancien ministre. Comme on lui fait observer que M. Sarkozy semble avoir des difficultés à la tourner, Bernard Debré s'est exclamé : "mais c'est normal, on fait l'album photo de famille, on regarde, on pleurniche, on dit: comme c'était beau avant. C'est vrai que c'était mieux avant. Mais de là à attendre quatre ans !"
 

Medef : Parisot ne peut se représenter

Le conseil exécutif du Medef a refusé jeudi de modifier ses statuts pour permettre à Laurence Parisot de briguer un troisième mandat à la tête de l'organisation patronale, a annoncé Charles Beigbeder, membre de cette instance.
"La modification statutaire est rejetée, il n'y aura pas de convocation d'assemblée générale extraordinaire", a-t-il dit en précisant que le mandat de Laurence Parisot se terminerait le 1er juillet. Le scrutin a été très serré puisque 22 voix ont approuvé une modification des statuts, 22 l'ont rejetée et un membre du conseil exécutif a voté blanc. Ce résultat a été confirmé par le secrétaire général du Medef, Hubert de l'Estoile.
Plusieurs proches de Laurence Parisot, 53 ans, lui avaient récemment retiré leur soutien et plusieurs fédérations du Medef ont manifesté leur opposition à une prolongation de sa mission à la tête de l'organisation.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Medef-Parisot-ne-peut-se-representer-598855

Mélenchon, Lacombe, Valls et Biolay, les cartons de la semaine

Mélenchon ne veut pas "dire prout-prout, parler gentiment"


Mélenchon ne veut pas "dire prout-prout, parler... par LeNouvelObservateur

Zapping politique : Ayrault gronde une ministre trop bavarde


Zapping politique : Ayrault gronde une ministre... par LeNouvelObservateur

Dati à Denisot : "Vous vous foutez de ce que je raconte ?"


Dati à Denisot : "Vous vous foutez de ce que je... par LeNouvelObservateur

Le Drian en visite à Ankara vendredi

Dans un contexte de relance des relations franco-turques altérées par un différend sur la question du génocide arménien, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, se rendra vendredi à Ankara pour des entretiens avec les responsables turcs. Le Drian rencontrera notamment son homologue turc Ismet Yilmaz pour "des contacts dans le domaine de la Défense", a déclaré mercredi à l'AFP un porte-parole de l'ambassade de France à Ankara, sans donner plus de détails.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Le-Drian-en-visite-a-Ankara-vendredi-598681

Hollande: la garantie des dépôts bancaires, un "principe absolu"

mercredi 27 mars 2013

Hollande : 68% de déçus

Moins d'un an après son élection à la présidence de la République, seuls 27% des Français sont satisfaits de François Hollande alors que 68% se déclarent déçus, selon un sondage LH2 pour Le Nouvel Observateur.

Si les sympathisants du Parti socialiste (64% de satisfaits) expriment une satisfaction majoritaire, la déception est forte à droite mais aussi auprès des sympathisants des autres forces politiques de gauche. Seuls 49% des proches du Parti de gauche et 33% des sympathisants d'Europe Ecologie-Les Verts se déclarent aujourd'hui satisfaits.

Le chef de l'Etat ne donne satisfaction que pour la politique étrangère (47% de satisfaits contre 45% de déçus) avec l'intervention au
Mali. Dans tous les autres domaines, en particulier la lutte contre le chômage et la réduction de la dette publique, l'approbation est faible, respectivement 15% et 22%.

Ce sondage a été effectué les 22 et 23 mars auprès d'un échantillon de 968 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/27/97001-20130327FILWWW00615-hollande-68-de-decus.php

Nicolas Sarkozy à Bruxelles: entre sarcasme et petites phrases - 27/03

Laurence Parisot : Place à l'acte II du plan de compétitivité

Ract-Madoux : "L'armée de terre est une armée bon marché"

Politique Première: l'interview télévisée d'un président "normal" jeudi soir - 27/03

Bourdin direct: Bruno Le Roux - 27/03

Hausse du chômage: les députés UMP passent à l'attaque - 27/03

Le Pen : il vaut mieux "être clandestin"

Marine Le Pen, présidente du FN, a assuré mercredi qu'en matière de santé ou de logement, il valait "parfois mieux être clandestin que Français", ciblant les Roms, qu'elle a accusés de brûler leurs bidonvilles pour être relogés par les pouvoirs publics. Sur France Inter, l'eurodéputée a jugé que "le problème de Roms commence à être un problème absolument spectaculaire, auquel même le ministre de l'Intérieur se rend compte qu'il est incapable de répondre".
"L'arrivée de la Roumanie et de la Bulgarie comme membres de plein droit de l'UE va évidemment comporter le risque majeur de la multiplication d'une immigration de la part des Roms" qui viennent pour "un système de protection sociale extrêmement attractif". Un système qui "traite pratiquement sur le même plan les Français et les étrangers, et même dans bien des cas, les clandestins et les Français", a déploré la dirigeante frontiste. "De temps en temps, mieux vaut être clandestin pour se faire prendre en charge à 100% que d'être Français et être obligé de payer une partie des médicaments déremboursés, la mutuelle", a-t-elle argumenté. "En matière de santé, mieux vaut être un clandestin qu'un travailleur français", a-t-elle enchaîné.
"En matière de logement aussi: les Roms ont bien compris le principe", a accusé Mme Le Pen. "Ils s'installent, ils montent un bidonville, ils brûlent le bidonville et les pouvoirs publics arrivent en se précipitant pour les reloger en urgence dans des logements sociaux qui, normalement, devraient être réservés aux Français". "Demain, on ne pourra même plus les reconduire à la frontière", a-t-elle averti.

http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Le-Pen-il-vaut-mieux-etre-clandestin-598608

L'expresso du 27 mars

La réplique

"Non, je ne suis pas un salopard", a déclaré Pierre Moscovici aux lecteurs du Parisien. "Je pense toujours français, je pense toujours à la France, pas par nationalisme mais parce que c'est dans mes tripes", a assuré le ministre de l'Economie, qui évoque une "accusation indigne" sans toutefois de "connotation antisémite". "On est pas obligé de partager la doctrine ou l'idéologie du voisin. Mais on doit le respecter", a-t-il conclu.
Lire aussi : Mélenchon tape fort sur Hollande et Moscovici

L'appel

Comme lors de la présentation de sa motion de censure à l'Assemblée nationale, Jean-François Copé a une nouvelle fois sur Canal + appelé le gouvernement à changer le cap de sa politique. "Si François Hollande accepte de changer complètement de politique, avec un big bang économique, je suis prêt avec l'UMP à travailler à l'intérêt national", a expliqué le chef de file de l'opposition. Et d'ajouter que, dans le cas contraire : "On est assurés du collapse."

La phrase

"C'est le rendez-vous de son quinquennat", a estimé Jean-Louis Borloo sur France 2 à propos de l'intervention télévisée de François Hollande jeudi soir.

La mise en garde

Revenant sur les propos de Jean-Luc Mélenchon, qui laissent une "amertume vraiment profonde", Stéphane Le Foll a estimé sur iTélé qu'il fallait que les responsables politiques soient "plus respectueux". Le ministre de l'Agriculture met en garde : "La gauche ne gagnera pas dans un débat au sein de la gauche, mais gagnera dans un débat face à la droite et à l'extrême-droite."

L'attaque

Pour Marine Le Pen, le gouvernement actuel réunit "en même temps les pires défauts de la droite et les pires défauts de la gauche". A savoir pour la présidente du Front national, invitée de France Inter, "l'ultralibéralisme" et une "tendance à venir en aide à ceux qui n'en ont pas besoin" d'un côté, et "le gaucho-laxisme dans la gestion de l'insécurité" de l'autre.

Le soutien

Sur BFMTV, le chef de file des députés socialistes, Bruno Le Roux, a apporté son soutien à François Hollande et à son objectif d'inverser la courbe du chômage d'ici la fin 2013. "Nous ne sommes pas inactifs", assure-t-il rappelant les différents dispositifs mis en place par le gouvernement. "Nous avons mis une seule priorité à toute notre action : l'emploi (…) Jamais autant de dispositif en une année n'ont été pris!", a précisé le député, pour qui les chiffres actuels du chômage "révèlent ce qui s'est passé il y a plusieurs mois". "On voudrait qu'en un an, on répare tout ce qui a été fait pendant dix ans", a ajouté Bruno Le Roux.

La phrase qu fâche

Dans les couloirs de l'Assemblée nationale, le député PS Pascal Cherki a critiqué la politique de François Hollande. "Lorsqu'on est président de la France, on n'est pas conseiller général, on prend la mesure de la situation et on change de braquet", a-t-il déclaré. Des propos "fermement" condamnés par le responsable socialiste Harlem Désir
 

Montebourg penserait à Marseille 2014

Selon les informations du Canard Enchainé, Arnaud Montebourg, qui sera en visite le 2 avril à Marseille, réfléchit à y présenter sa candidature pour les municipales. Arnaud Montebourg fait partie des premiers à avoir dénoncé le "système Guérini", rappelle l'hebdomadaire satirique. Il avait alerté Martine Aubry, alors première secrétaire du PS, du "système de pression féodal reposant sur l'intimidation et la peur" régnant à Marseille.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/27/97001-20130327FILWWW00348-montebourg-penserait-a-marseille-2014.php

Échanges tendus Ayrault-Montebourg

Dans Florange, la tragédie de la gauche, dont L'Express publie les bonnes feuilles aujourd'hui, des échanges très tendus entre Arnaud Montebourg et Jean-Marc Ayrault sont révélés. Premier épisode, le 28 novembre 2012 lors d'une réunion sur Arcelor Mittal. Arnaud Montebourg lance au premier ministre : "Je te rappelle que c'est le président qui est monté sur la camionnette (lors de sa visite à Florange durant la campagne électorale), si on continue comme ça, on va tous finir en string panthère dans les jardins de l'Elysée, tous !" "Et ce sera la prochaine une de magazine", aurait répondu Ayrault, en référence à la couverture du Parisien Magazine avec le ministre du Redressement productif en marinière.

"Tu fais chier la terre entière avec ton aéroport"

Deuxième épisode, quand Arnaud Montebourg avait menacé de démissioner auprès de François Hollande après avoir été désavoué sur son projet de nationaliser
Florange. "C'est bien simple, tu as nommé un élu local à la tête du gouvernement", aurait-il dit au président. Puis au téléphone avec le premier ministre : "T'envoies l'aviation mitrailler tes troupes, c'est ça ? Et après ça, tu fais chier la terre entière avec ton aéroport de Notre-Dame-des-Landes dont tout le monde se fout". 

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/27/97001-20130327FILWWW00350-ayrault-montebourg-revelation-d-echanges.php

La couv de la semaine : la débacle de Hollande

Les députés adoptent la réforme de la biologie médicale


Les députés adoptent la réforme de la biologie... par LCP

La situation économique fait-elle le jeu des extrêmes ?


La situation économique fait-elle le jeu des... par LCP

La gauche du PS veut peser


La gauche du PS veut peser par LCP

Polémique entre le Parti de gauche et le PS


Polémique entre le Parti de gauche et le PS par LCP

ZAPPING ACTU DU 25/03/2013


ZAPPING ACTU DU 25/03/2013 par lezapping

Laïcité : Ciotti dépose une proposition de loi

Le député UMP Eric Ciotti a déposé mardi une proposition de loi permettant aux entreprises d'inscrire dans leur règlement intérieur le principe de neutralité, après l'affaire Baby Loup. Dès l'annulation, par la Cour de cassation, du licenciement d'une employée voilée de la crèche privée Baby Loup, le député avait indiqué qu'il déposerait un texte. L'affaire est encore pendante devant la justice puisque la Cour de cassation l'a renvoyée devant une cour d'appel.
Dans son texte, l'élu des Alpes-Maritimes écrit que "l'émergence de la visibilité religieuse au sein des entreprises peut parfois conduire à entraver le bon fonctionnement de l'entreprise et susciter de nombreuses tensions entre salariés". Il propose d'inclure, dans le code du travail, la possibilité pour un chef d'entreprise de "réglementer l'expression d'opinion, y compris religieuse, au sein de l'entreprise". Le député UMP Philippe Houillon a déposé un texte sur le même sujet, a-t-on appris mardi, proposant lui aussi de modifier le code du Travail.
Le président du groupe UMP à l'Assemblée, Christian Jacob, a indiqué mardi à la presse qu'il y aurait "une proposition de loi du groupe", qu'il présentera, et qui sera aussi signé par Jean-François Copé et Eric Ciotti. Ce dernier, selon Christian Jacob, "retirera alors la sienne". "Il y a plusieurs possibilités" pour cette proposition, a dit le chef de file des députés UMP: cibler les crèches, "les missions de service public" ou le "règlement intérieur des entreprises privées".