jeudi 31 mai 2012

Kouchner : "je n'ai jamais voté à droite"

Bernard Kouchner a sous-entendu, jeudi matin sur RTL, qu'il n'avait pas voté pour Nicolas Sarkozy à la présidentielle. "Je n'ai jamais voté à droite", a dit l'ancien ministre des Affaires étrangères. Il a ajouté ne pas regretter d'avoir fait partie de l'équipe gouvernementale. "Je croyais à l'ouverture, j'y crois toujours", a dit Bernard Kouchner. "La réunion de toutes les bonnes volontés en période de crise me semble nécessaire (...) Nous nous enfoncions doucement, c'était le moment de la réaction nécessaire. Ça ne s'est pas passé comme je le pensais", a ajouté l'ancien ministre.

Selon lui, la défaite de Nicolas Sarkozy est à mettre sur le compte de son incapacité à "présenter ses réformes".

En 2009, Bernard Kouchner avait annoncé dans un communiqué qu'il soutenait les listes UMP aux européennes, d'après une information retrouvée par le Lab jeudi. Le ministre avait du clarifier sa position après la controverse née de ses propos dans le Parisien, où il disait vouloir comparer les programmes avant de se prononcer.

Les petites phrases du 31/05/2012

CONTRAT DE GÉNÉRATION - Michel Sapin, sur Europe 1.Le ministre du Travail estime que l'idée du contrat de génération est une idée "naturelle". "Je ne suis pas sur que les entreprises trainent des pieds" à propos du projet de contrat de génération", a-t-il déclaré. Pour lui , un certain nombre sont dans cet état d'esprit. "Regardez chez les artisans : le petit jeune qui arrive, on le met près du plus âgé pour qu’il apprenne. C’est une idée qui est, je dirais, naturelle. Il faut développer cela, il faut faire un outil général et en même temps adapté à chaque situation et à chaque métier, d’où la nécessité du dialogue avec les partenaires sociaux", a expliqué Michel Sapin.
CHÔMAGE - Marine Le Pen, sur France 2. La présidente du Front National a jugé que "rien n'a été fait" contre le chômage. "On ne pourra pas régler le problème du chômage si on ne peut pas mettre en place les protections de nos secteurs économiques et de nos travailleurs et notamment par l'arrêt de la concurrence déloyale avec les pays à très bas coûts", a-t-elle plaidé. Concernant les démarches du ministre du Redressement productif, la candidate aux législatives dans le Pas-de-Calais estime qu'Arnaud Montebourg reste avec une "utopie européiste". "Plus on met en place des remèdes européens et plus on va mal", a-t-elle déclaré considérant que la France est "dans le même escalier que la Grèce", mais "pas au même étage".
CHÔMAGE – Michel Sapin, sur Europe 1.
"Le chômage est la priorité du gouvernement parce que c’est la priorité des Français, la première des préoccupations", a déclaré le ministre du Travail. "On peut le prendre par tous les bouts : on peut parler de croissance, mais la croissance, c’est quoi? C’est des emplois ou pas d’emplois. La crise, c’est quoi ? C’est le chômage qui augmente. Donc on est là au cœur des préoccupations, au cœur de la crise, au cœur de l’Europe, au cœur de tous les redressements nécessaires de la France", a-t-il ajouté.
CHÔMAGE – Xavier Bertrand, sur Europe 1.
Interrogé au sujet des chiffres du chômage pour le mois d'avril, qui sont ceux de l'ancien gouvernement, l'ex-ministre du Travail a estimé qu'ils étaient très bons. "Il s'agit de l'augmentation (du taux de chômage) la plus faible depuis un an", a précisé Xavier Bertrand."Nous avions deux objectifs : éviter que le chômage n'explose puis viser la stabilisation du chômage. Et on y est arrivé", a-t-il estimé. "L'objectif maintenant est de baisser le chômage", a-t-il conclu.
DÉMENTI – Alain Juppé, sur France InfoLe maire de Bordeaux a "fermement démenti" les propos que lui prêtait Paris Match et selon lesquels il annonçait son intention de se porter candidat à la présidence de l'UMP. "Pour l'instant, je les laisse s'écharper entre eux (Copé et Fillon, ndlr)", lui faisait dire l'hebdomadaire. "Je vais me lancer. Je suis le plus capé. Il n'y a pas photo." Alain Juppé conteste "non seulement le fond mais aussi les mots". "Le terme "capé" ne figure pas dans mon vocabulaire", explique-t-il. De plus "c'est en parfaite contradiction avec ce que je fais. Je tente de rassembler notre famille politique. Nous avons besoin de tout le monde, de François Fillon, de Jean-François Copé", poursuit-il.
AIR FRANCE - Pierre Moscovici, sur France Inter
Le ministre de l’Économie et des Finances a appelé l'ancien directeur général d'Air France, Pierre-Henri Gourgeon à rembourser "de lui-même", et au nom de "la morale", la prime de non-concurrence de 400.000 euros qu'il a touchée après son départ de la compagnie. Il a réaffirmé que le représentant de l’État, actionnaire à 15% d'Air France, "votera contre" la validation de cette prime lors de l'assemblée générale de la compagnie un peu plus tard dans la journée.
LÉGISLATIVES - François Bayrou, sur i-TéléFrançois Bayrou a dénoncé une "loi mystérieuse" qui permet le financement de "pseudo-partis" et qui explique la "multiplication" des candidats dans les circonscriptions. "Il y a une loi mystérieuse qui fait qu'une voix aux élections législatives entraîne un financement pendant cinq ans d'à peu près 1,60 euro par an", a déploré François Bayrou. Selon lui, cela conduit à des "situations aberrantes", avec "11, 12, 14, 15, 16 candidats" dans les circonscriptions. Le président du MoDem a également souhaité qu'à l'avenir, les législatives "à la proportionnelle ou avec une part de proportionnelle importante" puissent se tenir "en même temps que la présidentielle", pour éviter "six semaines perdues" entre les deux scrutins.


Pierre Moscovici par franceinter
Bertrand : "Quand va-t-on tordre le coup à cette... par Europe1fr
Chômage : Sapin promet "un panel de mesures" par Europe1fr

Des profs retraités payés pour conseiller les débutants ?

Le recours, contre rémunération, à des professeurs retraités pour des missions de conseil auprès de leurs jeunes confrères serait « une belle idée » selon le ministre de l’Education Vincent Peillon, qui appelle à une concertation sur le sujet.
Des conseils, pas des remplacements
Vincent Peillon juge dans un entretien au Parisien que le recours rémunéré à des professeurs retraités pour encadrer leurs jeunes confrères serait « une belle idée ». Mais « on doit d’abord se concerter », prévient aussitôt le ministre de l’Education nationale, sans doute échaudé par les remous provoqués par l’annonce, au lendemain de sa nomination, de la fin de la semaine de quatre jours.
« S’il y a besoin de faire appel à d’autres bonnes volontés, je n’y suis pas hostile, mais il faut mesurer la légitimité d’une telle mesure avec les partenaires. Cela suppose l’adhésion des personnels », temporise le ministre à propos de ces missions de tutorat ou de « conseil ».
Vincent Peillon exclut toutefois qu’il soit fait appel à des retraités pour assurer des remplacements. « Ça n’est pas pour effectuer des remplacements. C’est de la transmission d’expérience », précise le ministre.
Le privé pas oublié
Dans cet entretien au Parisien, Vincent Peillon explique par ailleurs que si les mille postes qui doivent être créés à la rentrée le seront dans le public, c’est parce qu’« il n’y a pas eu de demande explicite de la part des représentants » de l’enseignement privé.
Mais le privé, qui scolarise environ 18 % des élèves français, « sera concerné par les 60 000 postes que nous comptons déployer dans les cinq années à venir », assure Vincent Peillon. « Nous les affecterons à la hauteur des postes supprimés », poursuit-il, ajoutant qu’il allait rencontrer « prochainement » les représentants du privé pour « un diagnostic commun ».
Dans un courrier à Vincent Peillon, les syndicats de l’enseignement privé ont demandé à être reconnus comme leurs collègues du public et à être « pleinement associés » aux discussions sur la loi d’orientation sur l’Education nationale. Cette loi va comporter plusieurs chantiers (rythmes scolaires, formation des enseignants, création de 60 000 postes…) qui seront discutés avec la communauté éducative en juillet, pour une présentation à l’automne.

Juppé sur l'UMP : "le débat est clos" (Copé)

Jean-François Copé a estimé jeudi que le débat était "clos avant même d'avoir commencé" en ce qui concerne les propos prêtés à Alain Juppé dans Paris Match quant à ses ambitions à la tête de l'UMP, l'intéressé ayant "lui-même démenti" les avoir tenus.
Jeudi matin sur France Info, l'ancien ministre Alain Juppé a démenti "formellement" des propos qui lui sont prêtés dans Paris Match paru le même jour, selon lesquels il se sentirait "le plus capé" pour diriger son parti.
"Je n'ai jamais tenu ces propos", "le mot capé n'est pas dans mon vocabulaire", a déclaré le maire de Bordeaux alors que l'hebdomadaire met entre guillemets dans sa bouche une phrase renvoyant Jean-François Copé et François Fillon dos à dos pour la présidence du parti, dont l'élection aura lieu à l'automne: "pour l'instant je les laisse s'écharper entre eux, mais je vais me lancer, je suis le plus capé, il n'y a pas photo".
"Les choses sont très claires. Alain Juppé lui-même a démenti ce matin les propos qui lui étaient prêtés. Donc, pour moi, le débat est clos avant même d'avoir commencé", a déclaré le secrétaire général de l'UMP en marge d'une visite de soutien à Elisabeth Pouchelon, candidate UMP aux législatives dans la 9e circonscription de Haute-Garonne.

Le PS retire à Sylvie Andrieux son investiture aux législatives

Dans le cadre des élections législatives, le PS a retiré son investiture à Sylvie Andrieux dans les Bouches-du-Rhône.

"La nature et la gravité des faits reprochés, la multiplication des témoignages concordants constituent une atteinte à l'image du parti socialiste", a affirmé
Martine Aubry dans un communiqué.

"Dès lors, en plein accord avec le premier ministre, sans préjuger de la décision de justice, l'exigence d'exemplarité implique le retrait de l'investiture du parti socialiste qui a été donnée à Sylvie Andrieux pour la prochaine élection législative", ajoute la patronne du PS.

Elle précise que "le prochain secrétariat national du parti en sera saisi".

Candidate dans la 3e circonscription des Bouches-du-Rhône, Sylvie Andrieux, a été renvoyée devant le tribunal correctionnel dans une affaire de détournement de fonds publics.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/05/31/97001-20120531FILWWW00555-le-ps-retire-son-investiture-a-andrieux.php

Les journalistes de l'Express dénoncent les insultes de Jean-Luc Mélenchon

Petit espion" travaillant pour un "journal fasciste". C'est ce qu'avait lancé Jean-Luc Mélenchon à l'adresse d'un journaliste de l'Express. La Société des journalistes (SDJ) de l'hebdomadaire a dénoncé dans un communiqué diffusé ce mercredi la "dernière agression verbale" du leader du Front de gauche.

"La Société des journalistes de L'Express condamne avec la plus grande fermeté la dernière agression verbale de Jean-Luc Mélenchon à l'encontre d'un membre de notre rédaction", indique le communiqué. "Le député européen a encore franchi la ligne rouge du débat démocratique pour revêtir les oripeaux de petit procureur stalinien. Par deux fois, les 23 et 26 mai, en pleine campagne électorale dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais, le leader du Front de gauche s'en est pris à l'envoyé spécial de L'Express en le traitant de 'sale petit espion' et en qualifiant notre hebdomadaire de 'journal fasciste'", précise la SDJ.

"Il vocifère contre les médias"
"Jour après jour, il vocifère contre les médias, n'hésitant pas à mettre en cause l'honneur et la déontologie de notre profession", estime la SDJ. Nombre de journalistes de différents médias, ainsi que des collaborateurs du Petit Journal de Canal+, ont eu maille à partir, avant et pendant la campagne électorale, avec l'ancien candidat à la présidentielle du Front de gauche.

"La Société des journalistes de L'Express sera à l'avenir particulièrement attentive aux déclarations de Jean-Luc Mélenchon et donnera à ses propos diffamatoires les suites judicaires appropriées", indique également la SDJ de l'hebdomadaire

Législatives : Royal, la battante, joue très gros à La Rochelle

Elle a désormais le soutien officiel du gouvernement. "Une femme à la présidence de l'Assemblée nationale, ce serait un beau symbole", a estimé Jean-Marc Ayrault dans une interview à L'Express.fr mardi. Ségolène Royal "en a les qualités", a souligné le maire de Nantes. Mais l'élection au perchoir de la présidente de Poitou-Charentes ne sera pas une formalité. Son premier défi ? Etre élue députée dans la circonscription de La Rochelle, où elle a obtenu l'investiture du PS fin novembre contre l'ancien premier secrétaire départemental du parti Olivier Falorni. Ce professeur de 40 ans, exclu de la direction de Charente-Maritime pour cette affaire, n'a jamais digéré la manière dont Ségolène Royal, soutenue par l'actuel député-maire de la Rochelle, est arrivée dans cette circonscription.


Le PS a désigné l'ex-candidate à la présidentielle sans primaire locale, assumant "un choix politique" en faveur d'une candidate "essentielle pour notre parti". "Je conviens que c'est une procédure inhabituelle, mais ma situation, de par mes combats, n'est-elle pas aussi hors du commun? Je mérite un minimum de respect, non?" avait-elle expliqué à La Charente Libre.

Avec 14 candidats au total, le scénario d'un duel Falorni-Royal au 2e tour est le plus probable. Dans sa permanence du quartier populaire de Villeneuve-les-Salines, la candidate espère bien que les électeurs réagiront en sa faveur "à (l') embrouille". Elle mise sur son "lien aux gens" et sur son bilan à la région pour se dire "très confiante" dans l'issue du scrutin. Et voit aussi "beaucoup de misogynie" dans ses détracteurs. Les deux candidats en sont actuellement à s'envoyer des lettres d'avocats, le PS reprochant à Olivier Falorni une photo de son tract le montrant en compagnie de François Hollande.

"Elle pensait gagner dès le premier tour"


Un sondage dira vendredi quel candidat est le mieux placé. A la fédé de Charente-Maritime, on ne se risque pas aux pronostics sur les rapports de force, mais on constate que le rythme de la présidente de région a changé de vitesse. "Au début de la campagne, elle était très sûre d'elle. Elle pensait qu'il lui suffirait d'apparaître pour avoir la faveur des électeurs. Elle s'est aperçue qu'elle s'était trompée", commente une militante très avisée de la situation locale, contactée mercredi par TF1 News. "Elle pensait gagner dès le premier tour. En fait, elle se rend compte qu'elle doit organiser des réunions, faire campagne comme n'importe quel candidat", constate l'observatrice. "Le fait qu'Ayrault - un voisin - se déplace montre qu'elle doute de sa victoire", renchérit même la militante, faisant allusion au meeting commun organisé par Ségolène Royal avec le premier ministre vendredi. Les deux principaux candidats, assure-t-elle encore, ne jouent pas à armes égales : "Olivier Falorni, enseignant en lycée, ne veut pas lâcher ses élèves en cette période d'examens. Certes, il a des relais, un comité de soutien plus étoffé que Ségolène Royal, mais les gens veulent voir le candidat en personne".


L'atmosphère, elle, est "crispée" dans les sections. Un "clivage" ("50%-50% dans la section de La Rochelle") est perceptible entre pro et anti-royalistes. Il y a surtout le péché originel, très mal digéré, de la désignation. "Pour quelqu'un qui s'engage pour la démocratie participative, s'affranchir du vote des militants parce qu'elle pensait qu'elle ne serait pas élue est très mal passé", se souvient la socialiste. Déçus, beaucoup de militants locaux ont tout simplement renoncé à participer d'un côté ou de l'autre à la campagne législative.

Front anti-Ségolène chez les députés PS
Si elle parvient à s'imposer, Ségolène Royal devra ensuite convaincre les députés PS de voter pour elle. Ce qui, une fois encore, est loin d'être gagné. D'abord parce qu'elle a des concurrents sérieux : Jack Lang et Jean Glavany, veulent eux aussi s'assoir au perchoir. En février, l'ancien ministre de l'Education, candidat dans la 2e circonscription des Vosges, avait dit vouloir "être l'un des acteurs du renouveau du parlement". Et avait taclé implicitement sa rivale : "attention, je ne me désigne pas prétendant de droit, comme ont pu le faire certaines personnes. Je me soumettrai au vote bien évidemment". L'élection du député des Vosges est toutefois peu probable : les députés lui reprochent d'avoir voté la réforme constitutionnelle de 2008 adoptée grâce à une seule voix.

Jean Glavany est un candidat plus sérieux que l'ancien ministre de la Culture. Ancien vice-président de l'Assemblée, président d'une commission d'enquête, le candidat des Hautes-Pyrénées possède de nombreux soutiens au Palais Bourbon quand Ségolène Royal, absente pendant cinq ans des rangs de l'Assemblée, souffre d'un déficit de popularité au parlement. Fabiusiens, aubrystes ou jospinistes de l'Assemblée fourbiraient déjà leurs armes contre elle. Mais Ségolène Royal ne s'avoue pas facilement vaincue.

http://lci.tf1.fr/politique/elections-legislatives/legislatives-royal-joue-tres-gros-a-la-rochelle-7321948.html

Les amis de Nicolas Sarkozy s’organisent

Les sarkozystes ne perdent pas de temps. Alors que Nicolas Sarkozy s’astreint à un silence total et que ses derniers mots prononcés en public datent du soir de sa défaite le 6 mai, ses amis s’activent. Comme s’il y avait une urgence. Moins d’un mois après l’annonce de son retrait de la vie politique, Brice Hortefeux et Christian Estrosi – deux de ses plus anciens compagnons de route – ont décidé de prendre tout le monde de vitesse en lançant l’association des Amis de Nicolas Sarkozy. L’amicale sarkozyste sera présidée par l’ancien ministre de l’Intérieur et le secrétaire général sera le maire de Nice.
La réunion fondatrice se tiendra mercredi, à 15h, à Paris, dans le restaurant "Entre amis", rue Bouchut, dans le XVème arrondissement de la capitale. Une trentaine de participants est annoncée : des anciens ministres (Christine Boutin, Nadine Morano, Maurice Leroy, Edouard Courtial), des anciens conseillers (Henri Guaino, Camille Pascal…), des amis de longue date (Alain Carignon, Eric Raoult, Pierre Charon, Eric Cesari…) et quelques jeunes pousses sarkozystes (Guillaume Peltier, Salima Saa, Geoffroy Didier…). D’autres comme Emmanuelle Mignon et quelques anciens collaborateurs devraient s’y associer à terme.

"Aujourd’hui, il est très loin de tout ça"

A l’origine de cette initiative, Brice Hortefeux fixe l’objectif : "Notre but est une certaine vigilance sur la présentation du quinquennat de Nicolas Sarkozy. On veut participer au jugement de l’histoire à travers la publication de tribunes et l’organisation de colloques", confie le député européen.
Nicolas Sarkozy a-t-il encouragé l’initiative? "Vous n’imaginez pas une seconde qu’on ait fait ça sans son aval", insiste Brice Hortefeux qui, selon l’expression de l’ancien Président, détient un "morceau de la croix" du sarkozysme. Avec Estrosi, le fidèle Hortefeux entend donc entretenir la "flamme" tout en jurant qu’il ne s’agit pas de préparer un éventuel retour de l’ancien Président dans le jeu politique. "Aujourd’hui, il est très loin de tout ça", concède Hortefeux.
Loin? Voire très loin selon d’autres proches de Nicolas Sarkozy qui ne verrait pas forcément d’un bon oeil cette amicale de "nostalgiques" comme il l’aurait qualifiée devant un ami. "Il n’y a pas de nostalgie. Simplement des amis vigilants qui s’organisent", relève un autre. Quant à Nicolas Sarkozy, il devrait suivre tout ça à distance. Après un long repos dans une résidence prêtée par le roi du Maroc à Marrakech, il doit rentrer en principe cette semaine à Paris.

Hénin-Beaumont : Le Pen "soutient" le tract

Marine Le Pen (FN), candidate aux législatives dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais "soutient pleinement" la diffusion d'un tract par des proches du Front national reprenant une citation de Jean-Luc Mélenchon, selon un communiqué du FN mercredi. "Marine Le Pen a tout loisir d'inclure cette opération de communication qu'elle soutient pleinement dans son compte de campagne", indique l'équipe de campagne de la candidate FN.
Le candidat suppléant de Jean-Luc Mélenchon, Hervé Poly, a porté plainte mardi après la diffusion par des "proches" du FN, selon ce parti, d'un tract anonyme portant la mention "Votons Mélenchon" en français et dans un arabe approximatif et reprenant une phrase prononcée le 14 avril par Jean-Luc Mélenchon: "Il n'y a pas d'avenir pour la France sans les Arabes et les Berbères du Maghreb".

"Le Pen travaille à notre perte" (Copé)

Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, explique qu'il ne peut y avoir d'alliance entre son mouvement et le FN, parce "qu'au delà des désaccords de fond" qui les séparent, "Marine Le Pen travaille à notre perte".
"A l'image de cette vieille alliance qui existait entre François Mitterrand et Jean-Marie Le Pen. Voter FN aux législatives, c'est donner tous les pouvoirs à la gauche", argue la patron de l'UMP dans Valeurs Actuelles en appelant "solennellement" les électeurs tentés d'adresser "un message d'exaspération" à "voter pour les candidats de l'UMP dès le premier tour.
Interrogé sur l'attitude de son parti si un candidat FN risquait de l'emporter face à un candidat PS, Jean-François Copé renvoie à une décision collective. "Attendons de voir s'il y a des duels. Dans ce cas de figure, je réunirai un bureau politique extraordinaire au lendemain du premier tour pour prendre collectivement une décision", dit-il.
Reconnaissant que son parti est aujourd'hui divisé entre partisans d'un "front républicain" et ceux qui prônent le "ni vote FN, ni vote PS", Jean-François Copé assure que ces différences n'entachent pas l'unité du mouvement pour les législatives. "Beaucoup se régalaient à l'avance de voir l'UMP exploser et il n'en n'a rien été. L'UMP est plus rassemblée que jamais et c'est grâce à la direction collégiale que j'ai proposée", fait-il valoir.
 

mercredi 30 mai 2012

Fillon a trouvé Hollande "distant" hier

L'ancien premier ministre François Fillon s'est demandé ce soir si François Hollande avait "vraiment pris la mesure de la crise économique et financière que notre pays et l'Europe" doivent affronter car cela n'est "absolument pas le sentiment qu'il donne".

"La question au fond qui caractérise les premiers pas du gouvernement et de François Hollande, c'est pour moi la suivante: est-ce qu'il a vraiment pris la mesure de la crise économique et financière que notre pays, et l'Europe surtout, doit affronter ?", a interrogé François Fillon, invité du 20h00 de France 2, au lendemain de la première interview du chef de l'Etat sur le plateau de la chaîne publique. "C'est absolument pas le sentiment qu'il a donné
hier soir sur votre plateau et c'est surtout pas le sentiment qu'il donne avec les mesures qu'il est en train de prendre", a poursuivi l'ex-locataire de Matignon.

"Ce que je constate, c'est qu'hier sur votre plateau, le président de la République a paru assez distant par rapport aux décisions à prendre, a paru encore plus candidat que président", a jugé François Fillon. "Il a beaucoup commenté l'actualité. Il s'est rarement avancé sur des décisions précises, notamment sur des questions difficiles - qui va payer plus d'impôts, où sont les administrations qui vont devoir diminuer leurs personnels, comment on va résoudre les déficits de notre pays". "Donc il y une sorte de distance qui ressemble à un engagement moindre en tout cas que celui qui caractérise Nicolas Sarkozy. Est-ce que cela va durer?", a-t-il interrogé.

François Fillon a en outre "noté que le sommet social aurait bien lieu à l'Elysée, comme cela avait été le cas avec Sarkozy" et a signalé que "de la même façon" qu'actuellement, "c'est à Matignon qu'on l'avait préparé en 2007".

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/05/30/97001-20120530FILWWW00761-fillon-a-trouve-hollande-distant-hier.php

Audiences TV : Hollande beaucoup moins suivi que Sarkozy

Audience normale pour un président normal. Mardi, François Hollande était l'invité exceptionnel du 20 heures de France 2 pour sa première intervention à la télévision depuis son investiture le 15 mai.
Fidèle à ses promesses de campagne, le chef de l’État a choisi de se rendre directement sur un plateau de télévision pour s'adresser aux Français, rompant avec la tradition des interviews depuis l’Élysée.
Sa première prestation télévisée en tant que chef de l’État a rassemblé 6,2 millions de téléspectateurs en moyenne (24,3% de part d'audience). Au cours de l'entretien d'une vingtaine de minutes, un pic d'audience de 7,3 millions (17,9% de pda) a été enregistré vers 20h36.

11 millions de téléspectateurs pour Sarkozy

En choisissant France 2, François Hollande n'a pas pour autant permis à la chaîne publique de booster l'audience de son JT. Le journal de David Pujadas a attiré 5,6 millions de téléspectateurs en moyenne contre 5,8 millions de téléspectateurs (24.1% du pda) pour TF1 qui reste leader de peu.
De même, son intervention a été nettement moins suivie que celle de Nicolas Sarkozy, il y a cinq ans, alors fraîchement investi. D'ailleurs, l'ancien ministre Eric Woerth n'a pas manqué de railler l'audience de François Hollande, mercredi sur Twitter :
 Score normal pour sur Fr2 c est à dire 2 fois moins que lors de sa première émission

Pour sa première interview télévisée, l'ancien président de la République avait réuni 11,6 millions de personnes (48,9% d'audience). Nicolas Sarkozy recevait le 20 juin 2007 Claire Chazal et Patrick Poivre d'Arvor depuis le palais de l’Élysée pour une interview diffusée cette fois sur TF1 uniquement.

Les petites phrases du 30/05/2012

CHÔMAGE - Michel Sapin, sur RTLAlors que les chiffres du chômage pour avril sont attendus en fin de journée, Michel Sapin, ministre du Travail, a laissé entendre qu'ils seraient une nouvelle fois mauvais."Il m'étonnerait que l'évolution soit bonne", a-t-il déclaré. Avril serait alors le douzième mois consécutif de hausse du chômage.
SYNDICATS - Ségolène Royal, sur Canal+La présidente de Poitou-Charentes a jugé François Fillon bien vulgaire quand il qualifie les syndicats de "cocus de la gauche"."François Fillon est bien vulgaire, bien méprisant, mais c'est dans la ligne de ce qui s'est passé pendant ces cinq années où les représentants de salariés et des organisations syndicales ont été plus que méprisés", a-t-elle expliqué à propos de l'ancien Premier ministre."Je me réjouis de voir qu'enfin le dialogue social reprend, parce qu'il ne peut pas y avoir de reprise économique sans confiance et la confiance des partenaires sociaux est absolument cruciale pour relancer l'activité économique des entreprises", a déclaré l'ex-candidate à l’Élysée.
LIRE AUSSI : Sommet social, acte I
FAUX TRACT – Jean-Luc Mélenchon, sur BFMTV.
Concernant le faux tract à son effigie distribué à Henin-Beaumont, Jean-Luc Mélenchon estime que "c’est un tract d’extrême droite. […] C’est un grossier faux destiné à exciter les gens les uns contre les autres". Et l'ancien candidat à la présidentielle de déclarer avoir porter plainte."Cela va coûter très cher à madame Le Pen. Parce qu’elle a reconnu les faits [..] Cela s’appelle de la fausse propagande. Cela peut couter l’inéligibilité à madame Le Pen dans tous ses mandats. […] C’est une escroquerie".
SYRIE - Bernard Henri-Lévy, sur Europe 1BHL, qui publie mercredi une lettre ouverte sur la Syrie dans plusieurs journaux, a salué le discours de François Hollande sur une éventuelle intervention armée en Syrie sous mandat de l'ONU."C’est un bon début. Je suis content. Il a fait un vrai pas hier. Ce n'est pas évident pour un président qui prend ses marques", a-t-il souligné. Ce sont "des décisions difficiles à prendre, que l'on prend avec crainte et tremblements. Qu'il ait dit cela hier soir, c'est bien mais maintenant ce n’est pas assez. J’espère que l’on ne restera pas sur des vaines paroles et aux voeux pieux", a insisté le philosophe.
SYRIE - François Bayrou, sur France InfoLe président du MoDem a jugé que François Hollande avait "eu raison" de prévoir "une hiérarchie des sanctions" contre la Syrie, tout en soulignant la nécessité d'une action menée avec la Ligue arabe "sous mandat international". "Il faut que la communauté internationale muscle, ou en tout cas renforce un dispositif de sanctions qui sera réellement dissuasif, parce qu'on ne peut pas laisser un chef d'Etat écraser son peuple comme c'est en train depuis des mois et des mois de se faire en Syrie", a déclaré le député béarnais. Selon lui, "ça ne peut se faire que sous mandat international" et "qu'avec le concours et l'aide de la Ligue arabe".

Michel Sapin, ministre du Travail : "Les... par rtl-fr
Mélenchon sur BFMTV : "je ne voterai jamais la... par BFMTV
BHL : "il faut un plan B" en Syrie par Europe1fr

Péchenard et Squarcini remplacés

Le gouvernement a remplacé mercredi en Conseil des ministres trois des principaux responsables de la police considérés comme des proches de l'ex-président Nicolas Sarkozy, Frédéric Péchenard, Michel Gaudin, et Bernard Squarcini, a annoncé sa porte-parole.

Frédéric Péchenard est remplacé à la Direction générale de la police nationale par le préfet Claude Baland, Michel Gaudin au poste de préfet de police de Paris par le préfet Bernard Boucault et Bernard Squarcini à la tête de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) par Patrick Calvar, a précisé Nadjat Vallaud-Belkacem en rendant compte des travaux du Conseil.


http://www.lefigaro.fr/flash-presidentielle/2012/05/30/97006-20120530FILWWW00490-pechenard-et-squarcini-remplaces.php

Aubry sur le PS : "je n'envisage pas de rempiler"

Martine Aubry laissera son poste de première secrétaire du Parti socialiste lors du prochain congrès du PS à l'automne. Mais continuera à donner de la voix. "Quand on est quelqu'un de responsabilité, on ne part pas en disant: 'qu'ils se débrouillent'", a-t-elle déclaré lors d'un déplacement à Toulouse à l'occasion de la campagne législative. "Je vais préparer les conditions pour que nous soyons, je l'espère, tous unis à ce congrès derrière le président de la République et le Premier ministre et qu'il y ait à la tête de ce texte que nous présenterons aux militants celui ou celle qui pourra me remplacer." Harlem Désir, numéro deux du parti de la rue de Solférino, s'est déclaré dimanche candidat à la succession de Martine Aubry et d'autres personnalités, comme Jean-Christophe Cambadélis, devraient faire de même.

Se disant "convaincue" que les conditions de son départ seront remplies, Martine Aubry a dit ne pas songer à briguer un nouveau mandat comme patronne du PS. "Je n'envisage pas de rempiler parce que je pense qu'à un moment donné on a fait son travail et il faut se demander là où on est le plus utile. Il faut aussi préparer la suite", a-t-elle fait valoir, se disant heureuse de retrouver à plein temps la ville de Lille dont elle est maire.
"Je suis maire de Lille, ça me comble"
Mardi matin sur RMC, elle avait indiqué qu'elle quitterait la tête du PS "si toutes les conditions (étaient) réunies", instillant un doute sur son départ, la patronne du PS a précisé sa pensée en soulignant qu'elle souhaitait que les socialistes abordent ce congrès tous unis derrière son futur remplaçant.

"Je suis maire de Lille, ça me comble particulièrement c'est le plus beau mandat. Mais ne vous inquiétez pas, on va m'entendre, pour soutenir le gouvernement, pour soutenir le président de la République, et pour apporter aussi, pourquoi pas, des idées au débat." Martine Aubry est également revenue sur la nomination de Jean-Marc Ayrault comme Premier ministre, poste pour lequel elle avait été pressentie, en saluant le choix de François Hollande.

"On parlait de plusieurs candidats, notamment Jean-Marc Ayrault et moi-même. François Hollande a choisi Jean-Marc Ayrault et ça ne m'a pas surpris, c'est un de ses proches et je pense que ça va être un très grand Premier ministre." "Dans ces conditions, ça n'avait pas beaucoup de sens que j'aille à côté de lui comme ça, comme François Mitterrand n'avait pas nommé Michel Rocard à côté de Pierre Mauroy (en 1981, NDLR) ou Lionel Jospin aux côtés de Laurent Fabius (en 1984)."

Royal en veut à Elle et "son psy à 2 €"

Ségolène Royal, invitée de la matinale de Canal Plus ce matin, a fustigé le magazine Elle qui consacre dans son édition du 25 mai un dossier "Première dame contre première femme". Elle est "prêt à vendre du papier à n'importe quelle condition", en organisant "une pièce de boulevard" et en faisant appel à un "psy à deux euros", a estimé la présidente de la région Poitiou Charentes.

L'ex-candidate à la présidentielle avait d'abord
fait connaître son mécontentement sur Twitter : "Palme du sexisme au journal ELLE. Ragots et poncifs, intrusion vulgaire et racoleuse en pleine campagne législative.Décidément aucun cadeau!"

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/05/30/97001-20120530FILWWW00390-royal-en-veut-a-elle-et-son-psy-a-2-euros.php

Guéant tacle le nouveau préfet de Paris

L'ex-ministre de l'Intérieur Claude Guéant (UMP) a jugé aujourd'hui que Bernard Boucault, directeur de l'Ena, qui devrait succéder à Michel Gaudin à la tête de la préfecture de police, n'avait pas de "compétence policière affirmée".

Interrogé par France Inter sur le départ de Michel Gaudin, un proche de Nicolas Sarkozy, signifié par le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, Claude Guéant a relevé que "ces types d'emploi sont à la discrétion du gouvernement". "Juridiquement, il n'y a rien à dire". Mais "ce que je n'accepte pas, c'est le commentaire qui accompagne ces nominations et qui consiste à dire qu'il faut que soient nommés des fonctionnaires loyaux et compétents", s'est insurgé M. Guéant. "Je persiste à dire que Michel Gaudin est un fonctionnaire particulièrement loyal et particulièrement compétent".

Pour lui, Bernard Squarcini (Renseignement intérieur) et Frédéric Péchenard (police nationale), qui sont aussi sur le départ, sont "des fonctionnaires de très grande qualité qui ont rendu des services éminents à leur pays et auraient pu continuer à en rendre".
Interrogé sur l'éventualité de voir arriver Bernard Boucault à la tête de la préfecture de police de Paris, il a relevé qu'il connaissait "très bien" ce préfet, mais, a-t-il dit, il n'a pas "de compétence policière particulièrement affirmée jusqu'ici".

Comme on lui faisait observer que Bernard Boucault avait été notamment directeur de cabinet de Daniel Vaillant Place Beauvau, Claude Guéant a ironisé: "On nous explique dans le même temps que ce n'est pas du tout un ami politique. Comprenne qui pourra...". "Je ne condamne pas", mais "entre le discours et les actes, il y a des différences", a poursuivi le candidat aux législatives dans les Hauts-de-Seine.
Cela dit "cela me semble pas anormal que l'on nomme des gens avec qui on a l'habitude de travailler", a observé Guéant.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/05/30/97001-20120530FILWWW00428-gueant-tacle-le-nouveau-prefet-de-paris.php

 

Plainte d'un député PS contre Médiapart

Le député PS de l'Ardèche Pascal Terrasse a annoncé aujourd'hui avoir porté plainte pour vol de relevé bancaire après la publication par le site Mediapart d'un article accusant des députés de payer des dépenses personnelles avec leur indemnité allouée pour frais de mandat.

"J'ai saisi la justice pour vol de relevé bancaire et intrusion dans mon serveur informatique", a déclaré Pascal Terrasse précisant qu'il s'agissait d'une plainte contre X.

Vendredi, le site Médiapart ainsi que l'hebdomadaire Marianne avaient dénoncé le fait que plusieurs députés réglaient des dépenses personnelles avec leur indemnité représentative de frais de mandat (IRFM), d'un montant de 6.412 euros par mois. Cette indemnité versée sur un compte bancaire à part doit leur permettre de régler des dépenses liées à l'exercice de leur mandat, mais pas directement remboursées par l'Assemblée.

Selon Mediapart, l'examen du compte bancaire de Pascal Terrasse révélait que ce dernier avait notamment payé avec ce compte des billets de train pour sa famille (les transports ferroviaires étant gratuits pour les parlementaires), sa cotisation de parlementaire au PS (500 euros par mois) et surtout des voyages privés au mois d'août, en Espagne, et selon Mediapart, également au Sénégal et en Egypte.

Dans un communiqué, Pascal Terrasse avait vivement réagi en accusant Mediapart de livrer "en pâture" sa vie privée, en se fondant sur des "relevés bancaires personnels" qui ont "été volés", et en soulignant être "en conformité avec la loi".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/05/30/97001-20120530FILWWW00458-plainte-d-un-depute-ps-contre-mediapart.php

Plaintes après la distribution de tracts anonymes sur Mélenchon

Une bataille judiciaire s'engage dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais. Le suppléant de Jean-Luc Mélenchon a déposé plainte mardi, après la distribution par des proches du FN de tracts anonymes reprenant une citation du candidat du Front de Gauche aux législatives. Cette plainte contre X vise des faits d'infraction au code électoral, a précisé Hervé Poly.

Des militants du Front de Gauche, qui menaient mardi une opération de porte à porte à Montigny-en-Gohelle (Pas-de-Calais), ont constaté qu'étaient distribués des tracts anonymes reproduisant une photo du président du Front de Gauche et une citation extraite d'un discours tenu à Marseille le 14 avril, disant : "Il n'y a pas d'avenir pour la France sans les Arabes et les Berbères du Maghreb".

Ni "injurieux", ni "diffamatoire"

Le tract portait la mention "Votons Mélenchon" en français et en arabe. Bruno Bilde, directeur de campagne de Mme Le Pen, a expliqué que cette initiative "individuelle", dont le FN "se félicite", émanait de "proches" du parti. Il a estimé que ce tract n'était "ni injurieux" "ni diffamatoire". Bruno Bilde a par ailleurs indiqué que le FN avait été consulté avant l'impression et la distribution du tract, qui n'a pas été financé par le FN mais par des "proches", selon lui.

Hervé Poly a indiqué que la personne qui distribuait ces tracts s'était présentée comme un militant du FN et avait été interpellée par les militants du Front de Gauche. Ces derniers avaient empêché que la camionnette qui aurait servi à transporter les tracts ne quitte les lieux. Immatriculé dans les Hauts-de-Seine, le véhicule avait une pancarte visible à travers le pare-brise comportant un nom, un numéro de téléphone et la mention DPS, le service d'ordre du FN, a ajouté M. Poly.

Trois personnes qui distribuaient ces tracts ont déposé plainte contre X pour "tentative de séquestration", accusant des militants du Front de gauche de les avoir empêchés de partir, et une plainte pour dégradations a été déposée car les pneus du véhicule de l'un d'eux ont été crevés, selon M. Bilde.

Syrie, smic, législatives, police... Ce qu'a dit Hollande

François a dit mardi soir sur France 2 ne pas exclure une intervention armée en Syrie à condition qu'elle soit décidée dans un cadre international, tout en prônant la recherche parallèle d'autres moyens de chasser le régime de Bachar al Assad. Une intervention militaire "n'est pas exclue à condition qu'elle se fasse dans le respect du droit international, c'est-à dire par une délibération du Conseil de sécurité" de l'Onu, a dit le président français.

A trois jours de sa rencontre avec le président russe Vladimir Poutine à Paris,
François Hollande a par ailleurs dit espérer convaincre Russes et Chinois de condamner le régime syrien. "A moi, à d'autres, de convaincre Russes et Chinois et aussi de trouver une solution qui ne serait pas forcément militaire", a-t-il dit. "Car la pression elle doit se faire dès à présent pour chasser le régime de Bachar al Assad. Nous devons trouver une autre solution".


Législatives: Hollande veut une majorité "claire, solide, cohérente"
Le président François Hollande a sollicité des Français une majorité "claire, solide, cohérente" lors des élections législatives des 10 et 17 juin prochains pour pouvoir mener les réformes promises dans sa campagne présidentielle. "S'ils veulent ces réformes-là, s'ils m'ont choisi, je pense qu'ils auront à coeur d'accorder une majorité claire, solide, cohérente au président de la République", a déclaré M. Hollande lors de sa première prestation télévisée depuis son entrée en fonction le 15 mai. "Je vais demander aux Français, je le fais devant vous, qu'il fassent en sorte qu'il y ait une majorité pour le changement", a-t-il ajouté.

Oui à la hausse du Smic, mais sans "destabiliser les entreprises"
Le président de la République, François Hollande, a promis mardi sur France 2 un "coup de pouce" au
Smic, sans pour autant "déstabiliser les entreprises". "Oui, il y aura un coup de pouce, il devra rattraper ce qui n'a pas été accordé cette dernière année. Il devra aussi veiller à ce que cela ne déstablise pas les entreprises", a-t-il déclaré. Il faut "permettre à des salariés qui sont payés au Smic qui n'ont pas été revalorisés en terme de pouvoir d'achat depuis cinq ans, d'avoir un coup de pouce et en même temps de ne rien faire qui puisse déséquilibrer notamment les petites et moyennes entreprises qui sont aujourd'hui dans une difficulté de compétitivité", a-t-il poursuivi.

Nominations: la police dit être "une institution respectée"
Le président de la République a exprimé mardi le souhait que la police soit "une institution respectée", en réponse à une question sur le départ du préfet de police de Paris, annoncé dans la journée par Manuel Valls, son ministre de l'Intérieur. "Je veux que la police soit une institution respectée" a dit M. Hollande pour expliquer les remplacements qu'il compte faire. Selon lui, "trois personnes" seront remerciées, et donc "ce ne sera pas une valse considérable" des hauts fonctionnaires comme l'en accuse la droite. Cette déclaration fait référence au départ de Michel Gaudin de la préfecture de police de Paris (PP), qui doit être suivi de ceux des patrons du
renseignement intérieur et de la police.

"Tous" les engagements tenus sur la durée du quinquennat
Le président François Hollande a promis mardi sur France 2 de tenir "tous" ses engagements de la campagne sur la durée de son quinquennat tout en respectant les engagements de réduction des déficits publics pris par la France. "Ce que j'ai promis, je le tiendrai, tout, dans le calendrier tel qu'il est prévu", a-t-il déclaré, avant de rappeler qu'il était "élu pour cinq ans, pas simplement pour trois mois" et de s'engager à conserver "le même objectif de réduction des déficits publics".

Sondage : Hollande et Ayrault populaires, Valls au sommet

Bonne pioche pour François Hollande et son gouvernement. 61% des Français ont une bonne opinion du président de la République et 65% de son Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, selon un sondage BVA* publié mardi. Une population qui touche la moitié du gouvernement, avec une mention spéciale pour Manuel Valls, dont la nomination au ministère de l'Intérieur recueille 72% d'opinions favorables.

23% des Français ont une "très bonne" opinion du chef de l'Etat et 38% une opinion "plutôt bonne", tandis que 37% ont une mauvaise opinion (29% "plutôt mauvaise" et 8% "très mauvaise"), selon ce premier baromètre réalisé pour Orange, l'Express et France Inter depuis l'élection présidentielle. Seuls 2% ne se sont pas prononcés. Jean-Marc Ayrault de son côté bénéficie de 47% de "plutôt bonne" opinion et de 18% de "très bonne". En revanche ils sont 32% à avoir une mauvaise opinion de lui, dont 26% "plutôt mauvaise" et 6% "très mauvaise". 3% ne s'expriment pas.

"Avec 61% de bonnes opinions en tant que président de la République, Hollande dispose d'une popularité quasi inverse à l'impopularité de fin de mandat de Nicolas Sarkozy (66% de mauvaises opinions) et assez comparable au niveau élevé de popularité auquel l'ancien président a pu se maintenir jusqu'à l'automne 2007", souligne Gaël Sliman de BVA. "Réciproquement, Jean-Marc Ayrault n'a rien à envier à François Fillon en termes de popularité", en se situant "à un niveau jamais atteint sur notre baromètre par son prédécesseur", ajoute-t-il.
Une assemblée de gauche
Une popularité qui rejaillit sur l'ensemble du gouvernement, dont la moitié est créditée de 60% de jugements favorables. Premier de la liste, le ministre de l'intérieur, Manuel Valls, dont 72% des personnes interrogées considèrent que sa nomination est "une bonne chose". Des opinions favorables qui touchent Michel Sapin (Travail) 66%, Pierre Moscovici (économie, finances) et Aurélie Filippetti (culture) 65% chacun, Stéphane Le Foll (Agriculture) 63%, Jean-Yves Le Drian (Défense) 62% et Najat Vallaud-Belkacem (Droits des femmes et porte-parole) 61%. Laurent Fabius est jugé favorablement par 52% des gens, et Arnaud Montebourg par 50%.
Cécile Duflot (territoires et logement), 47%, et Christiane Taubira (Justice), 46% ferment ce classement, la Garde des Sceaux recueillant autant d'avis positifs que négatifs.

Dans ce même sondage, une large majorité de Français souhaite la victoire de la gauche aux élections législatives, 55%, contre 44% qui voudraient voir la droite majoritaire à l'Assemblée après le 17 juin. En mai 2007, avant les précédentes élections législatives, 50% des Français souhaitaient la victoire de la droite, ce qui s'est confirmé, contre 44% la victoire de la gauche. Si sans surprise les sympathisants du PS sont 97% à souhaiter la victoire de la gauche et ceux de l'UMP 93% à vouloir celle de la droite, 81% des sympathisants du FN espèrent une victoire de la droite contre 19% un succès de la gauche.

*Enquête réalisée les 23 et 24 mai 2012 auprès d'un échantillon de 1.304 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, recrutées par téléphone puis interrogées par internet. Méthode des quotas.
http://lci.tf1.fr/politique/sondage-hollande-et-ayrault-populaires-valls-au-sommet-7321871.html

Le Scellier supprimé fin 2012 (Duflot)

Le dispositif fiscal "Scellier", destiné aux investisseurs achetant des logements neufs pour les louer, sera bien supprimé comme prévu "au plus tard" le 31 décembre 2012, a confirmé aujourd'hui la ministre du Logement Cécile Duflot au président de la Fédération française du bâtiment (FFB) Didier Ridoret. "Mme Duflot nous a indiqué que le 'Scellier' sera supprimé au plus le 31 décembre 2012", a déclaré à l'AFP M. Ridoret à l'issue de sa première entrevue avec la nouvelle ministre du Logement.

Le président de la FFB a indiqué qu'il avait pour sa part plaidé pour le "maintien" en 2013 d'un dispositif qui puisse soutenir l'achat de logements neufs par des investisseurs privés en vue de les louer.

En 2008, alors que les ventes des
promoteurs immobiliers s'étaient effondrées de 40% en raison de la crise économique mondiale, le gouvernement de l'époque avait mis en place un taux de réduction d'impôt dit "Scellier", soit 25% du prix d'achat étalé sur neuf ans, pour doper les ventes, un taux que les promoteurs admettent désormais qu'il avait été "calibré trop haut". Grâce à ce puissant dispositif, qui coûte cher en moindres rentrées fiscales dans les caisses de l'Etat, la part des ventes aux investisseurs avait atteint un record (près des deux tiers du total des ventes des promoteurs) en 2009 et 2010 grâce à la popularité du "Scellier" auprès de contribuables souvent aisés.

Mais le "Scellier" avait été "raboté" à un taux de 13% en 2012 (après 22% en 2011), ce qui a incité de nombreux promoteurs, au vu aussi de la conjoncture économique, à fortement ralentir le lancement de nouveaux programmes et le dépôt de permis de construire en raison d'un effondrement des ventes.

La crainte de certains promoteurs est de voir le gouvernement, par le biais d'une loi de finances rectificative, supprimer le "Scellier" avant sa fin programmée par le précédent gouvernement fin 2012.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/05/29/97002-20120529FILWWW00588-le-scellier-supprime-fin-2012.php

Sommet social à Matignon : de quoi parle-t-on ?

La série des réunions a commencé ce matin à Matignon. Avec d'emblée un dossier chaud : l'emploi. Les Français ne s'y trompent pas, puisqu'ils sont 58%, selon un sondage Harris Interactive publié ce mardi par L'Humanité, à estimer que ce thème doit être abordé en priorité lors de la rencontre. Et l'évocation, ce week-end, d'une "liste noire" de la CGT, catalogue de 46 entreprises placées en redressement ou en liquidation, à travers lesquelles 45.000 emplois seraient menacés un peu partout en France, donne un relief particulier à la rencontre.

L'objet de cette réunion : fixer l'agenda des réformes sociales à venir. Et l'emploi figure forcément en tête des priorités, alors que se précisent les craintes de plans sociaux dans les télécoms, la grande distribution, la sous-traitance automobile... Dans un contexte marqué par l'urgence, le Premier ministre reçoit séparément les dirigeants des cinq centrales syndicales représentatives (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC) et des trois organisations patronales (Medef, CGPME, UPA). Il verra les jours suivants d'autres organisations : l'UNSA, la FSU. Ces rencontres seront suivies d'une conférence à Matignon avec l'ensemble des partenaires sociaux pour définir les chantiers devant figurer au menu de la grande conférence sociale, prévue avant le 14 juillet à l'Elysée, sous l'égide du président François Hollande.

"Ecouter attentivement"

"Je vais écouter attentivement la manière dont ils voient l'instauration dans la durée du dialogue social et la démocratie sociale", affirmait mercredi le Premier ministre sur RTL en annonçant le calendrier de ses rencontres avec les partenaires sociaux. Après leurs rapports houleux avec l'ex-président Nicolas Sarkozy, les syndicats se réjouissent de cette nouvelle ère de dialogue social sous l'égide d'un gouvernement de gauche. Le patronat en revanche a exprimé son inquiétude, un "risque de décrochage" menaçant des entreprises incapables de supporter de nouvelles charges, a prévenu la patronne du Medef, Laurence Parisot.

D'ores et déjà la première mesure annoncée - un décret permettant le départ à la retraite à 60 ans des salariés ayant commencé à travailler tôt - a suscité un tollé à droite et au Medef. Laurence Parisot a averti des dangers d'une telle mesure pour les régimes de retraite complémentaires du privé. La CGPME a proposé, pour financer la mesure, d'augmenter le taux de CSG des retraités pour l'aligner sur celui des salariés. Les syndicats en revanche veulent négocier pour que son périmètre soit élargi aux périodes de chômage et de maladie.

"Attention à la classe moyenne"

Autre sujet sensible : la hausse du Smic, promesse de campagne de François Hollande. Le ministre du Travail, Michel Sapin, a promis un geste mais pas "de saut" eu égard aux PME. La CGT et FO, plaident, elles, pour une hausse progressive de l'ordre de 250 à 300 euros, ce que rejette François Chérèque, numéro un de la CFDT qui préfère une incitation à la hausse des salaires. "Il ne faut pas être dans la surenchère sur le Smic, savoir raison garder", renchérit Pascale Coton, numéro deux de la CFTC. Carole Couvert, secrétaire générale de la CFE-CGC, exprime la "crainte que le Smic augmente et que le reste de la grille des rémunérations reste plate. Attention à la classe moyenne qui est au bord de l'asphyxie", prévient-elle. "Tout coup de pouce trop généreux pourrait avoir un impact considérable sur l'emploi", affirme pour sa part Laurence Parisot. Jean Lardin, président de l'Union professionnelle artisanale, accepte une hausse, mais "modérée". Le gouvernement réfléchit, à plus long terme, à une modification du calcul de la revalorisation du salaire minimum qui progresserait non pas seulement en fonction de l'inflation mais aussi de la croissance.

Mais ces dossiers lourds ne sont pas les seuls, loin s'en faut. La formation professionnelle, le contrat de génération - idée phare du candidat François Hollande - l'égalité salariale homme/femme, autant de chantiers qui "devront précisément faire l'objet d'une négociation en terme de méthode et de calendrier", a d'ores et déjà souligné le Premier ministre.

Valls limoge le préfet de police de Paris, un proche de l'Elysée nommé

Le préfet Bernard Boucault va remplacer Michel Gaudin, actuel préfet de police de et proche de l'ancien de la République, révèle le site du Point. Michel Gaudin, qui n'avait jamais caché sa proximité avec l'ancien président de la République , s'est vu signifier mardi par le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, son départ de la PP. 

«Ce départ devrait être officialisé mercredi en conseil des ministres», a précisé l'une des sources, confirmant une information de RTL. Le ministre de l'Intérieur l'a annoncé en personne au préfet de police de Paris avant de s'envoler pour Madrid pour y rencontrer son homologue espagnol Jorge Fernandez Diaz, selon cette source.

«Afin d'éviter l'image d'une chasse aux sorcières dans la police, il avait été envisagé de laisser Michel Gaudin jusqu'à son départ en retraite. Mais finalement ce scénario n'a pas été retenu», a confié à l'AFP une source proche du dossier. «C'est un peu surprenant.» A droite, le sénateur UMP des Hauts-de-Seine Roger Karoutchi monte au créneau cet après-midi. «Tous les chefs de la police et de la sécurité virés demain, les tribunaux pour mineurs supprimés, les lois Sécurité abrogées..Rassurés?» écrit-il
sur son compte Twitter. L'UMP, Claude Guéant et Xavier Bertrand en tête, avait dénoncé «une chasse aux sorcières» dès la prise de fonction de François Hollande, avec le départ probable des patrons de la police nationale et du renseignement intérieur, Frédéric Péchenard et Bernard Squarcini.

Né le 17 juin 1948 à Blois en Loir-et-Cher, Bernard Boucault est un proche de l'actuel secrétaire général de l'Élysée Pierre-René Lemas. Âgé de 63 ans, directeur de l'ENA, il a travaillé depuis trente ans dans de nombreux cabinets de gauche, notamment aux côtés de Jacques Delors, Pierre Joxe et Daniel Vaillant. Préfet de Midi-Pyrénées quand Jospin était Premier ministre, puis préfet des Pays de la Loire, ce qui en fait un proche de Jean-Marc Ayrault, Bernard Boucault avait été mis sur la touche après 2007 par Nicolas Sarkozy.


http://www.leparisien.fr/paris-75/bernard-boucault-remplace-michel-gaudin-a-la-prefecture-de-police-de-paris-29-05-2012-2022523.php

Hollande conserve La Lanterne

Le président François Hollande s'est rendu ce week-end au pavillon de La Lanterne, l'une des résidences réservées au chef de l'Etat depuis 2007, qu'il devrait conserver pour son usage, a-t-on appris auprès d'une source au Parti socialiste. François Hollande s'est rendu le week-end dernier à La Lanterne et aurait "l'intention de la conserver", a déclaré une source au PS.

Par décision du général de Gaulle en 1959, La Lanterne, un ancien pavillon de chasse jouxtant le parc du château de Versailles, était réservé à l'usage du chef du gouvernement. Mais dès son entrée en fonction, Nicolas Sarkozy avait préféré le garder. C'est là qu'en juillet 2009, il avait fait un malaise en faisant du sport.

En choisissant d'utiliser lui-même le pavillon de La Lanterne, Nicolas Sarkozy avait décidé de mettre à disposition du Premier ministre le domaine de Souzy-la-Briche (Essonne), légué à l'Etat par son ancien propriétaire pour qu'elle serve de résidence au chef de l'Etat. Composé d'une maison bourgeoise et d'un parc de 380 hectares, ce domaine fut très prisé par François Mitterrand. Sa fille Mazarine y montait à cheval.
Durant la 3e cohabitation (1997-2002), le Premier ministre Lionel Jospin se rendait fréquemment à La Lanterne, qu'il appréciait beaucoup. Le pavillon, dont le nom vient du lanternon qui couronnait le pavillon de l'ancienne Ménagerie toute proche, a été édifié en 1787 par le prince de Poix, gouverneur de Versailles et capitaine des chasses, sur un terrain concédé à son père, le comte de Noailles, par le roi Louis XV.
Le corps de logis principal, composé d'un rez-de-chaussée et d'un étage sous combles, présente sur ses façades, sur cour et sur jardin, sept travées dont celle du centre, traitée en avant-corps, est surmontée d'un fronton. En l'absence d'archive, on ignore le nom de ceux qui y ont oeuvré.
Aliénée à la Révolution, la demeure a été rachetée par la Couronne en 1818.
C'est André Malraux, ministre de la Culture du général de Gaulle qui avait le premier repéré ce relais. Son appartement ayant été détruit par un attentat de l'Organisation armée secrète (OAS), il s'y était installé avec sa compagne Louise de Vilmorin.
Bâtiment d'un étage en forme de U, ce pavillon possède un grand jardin avec piscine et tennis ajouté par Michel Rocard lors de son passage à Matignon.
 

mardi 29 mai 2012

Hollande: Fillon tacle le président "normal"

L'ancien premier ministre UMP François Fillon a ironisé aujourd'hui sur François Hollande en estimant que "le président normal ne le sera pas longtemps".

Venu soutenir à Villiers-sur-Marne, dans le Val-de-Marne, le député UMP Jacques-Alain Bénisti, candidat à sa succession dans la 4e circonscription du Val-de-Marne, François Fillon a ironisé sur "tous ces superlatifs qui ont accompagné les premiers pas du président de la République et du gouvernement".

"Je vous le dis, le président normal ne le sera pas longtemps. Parce que la fonction ne l'est pas. Et il nous importe assez peu de savoir, en tout cas moi, il m'importe assez peu de savoir si François Hollande prend l'avion, la voiture ou le bus", a-t-il déclaré devant une centaine de militants UMP réunis à l'Escale, l'Espace socio-culturel et d'aide à l'emploi. "Quant à ses rencontres avec Angela Merkel et Barack Obama, chacun s'est esbaudi. Il est étonnant que chacun se soit étonné que ces chefs d'Etat se comportent avec une élémentaire courtoisie", a ajouté François Fillon qui s'est dit "gravement inquiet pour l'avenir du couple franco-allemand dont le président Hollande surestime beaucoup la solidité".

"Je ne prends pas de plaisir à jouer les trouble-fête et à annoncer des moments difficiles. Ils vont venir si le gouvernement ne change pas de direction", a-t-il assuré. "La France, c'est notre seconde famille et une famille, ça se défend, avec générosité mais aussi avec détermination et avec courage", a-t-il insisté.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/05/29/97001-20120529FILWWW00699-hollande-fillon-tacle-le-president-normal.php

Syrie: Hollande n'exclut pas une intervention

François Hollande a estimé ce soir qu'une "intervention armée n'est pas pas exclue" en Syrie, après le "massacre" de Houla, à condition qu'elle se fasse "après délibération du Conseil de sécurité des Nations unies".

"Une intervention armée n'est pas pas exclue, à condition qu'elle se fasse dans le respect du droit international, c'est à dire après délibération du Conseil de sécurité des Nations unies", a précisé le président de la République, interrogé par la télévision France 2.

Sur ce point, la Maison-Blanche a indiqué aujourd'hui que les Etats-Unis ne pensent pas qu'une intervention militaire en Syrie soit la décision appropriée pour le moment car elle conduirait à davantage de chaos et de carnages. Washington n'exclut cependant aucune option, y compris une intervention militaire, pour contribuer au réglement de la crise en Syrie, a ajouté Jay Carney, porte-parole du président Barack Obama.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/05/29/97001-20120529FILWWW00682-syrie-hollande-n-exclut-pas-une-intervention.php

Delanoë: "Je n'ai rien demandé"

Le maire PS de Paris Bertrand Delanoë, pressenti au gouvernement comme ministre de la Justice ou de la Culture, est sorti aujourd'hui de son silence pour expliquer qu'il "n'avait rien demandé et rien refusé" lors de ses discussions avec François Hollande. "Vous (les médias, ndlr) m'avez prêté des intentions. J'ai eu avec François Hollande trois conversations amicales et harmonieuses, on a même évoqué des hypothèses, je n'ai rien demandé, rien refusé", a déclaré à la presse le maire de Paris lors d'une visite de soutien à Gilles Alayrac, candidat PRG dans la 13e circonscription de Paris (partie du XVe).

"J'ai accompagné François Hollande dans des hypothèses et il m'a dit +c'est à la mairie de Paris que tu m'es le plus utile+ et je l'ai approuvé", a-t-il souligné, décontracté et très bronzé après un séjour à Bizerte (Tunisie) où il se rend chaque année fin mai pour fêter son anniversaire.

Alors qu'on lui demandait des précisions, il a dit: "L'hypothèse était que j'entre au gouvernement", mais "quand Jean-Marc Ayrault a évoqué la parité réelle, je l'ai aussi encouragé dans ce sens là", a relaté M. Delanoë dans une allusion au choix de Christiane Taubira comme garde des Sceaux mais en éludant les questions sur des rumeurs faisant état de son refus de la Culture. "J'ai vraiment échangé avec François Hollande et Jean-Marc Ayrault de manière convergente, j'approuve le choix qu'ils ont fait en terme de parité". Il a aussi redit sa fierté de voir trois élues "parisiennes" entrer au gouvernement: George Pau-Langevin, Yamina Benguigui et Dominique Bertinotti.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/05/29/97001-20120529FILWWW00641-delanoe-je-n-ai-rien-demande.php

Syndicats : "cocus de la gauche" (Fillon)

François Fillon a affirmé aujourd'hui que les syndicats allaient être "les premiers cocus de la gauche", notamment sur la question de la retraite à 60 ans. "Les syndicats vont être les premiers cocus de la gauche (...). Cela a souvent été le cas dans l'Histoire. La gauche s'était engagée sur le retour à la retraite à 60 ans. Je vois que ce n'est déjà plus d'actualité puisque maintenant, ça n'est plus que pour ceux qui ont commencé à travailler à 18 ans. C'est donc une hypocrisie", a déclaré l'ancien premier ministre à la presse en marge d'une visite de soutien à Rosny-sous-Bois au député UMP sortant, Patrice Calméjane, membre de la Droite populaire et candidat à sa réélection dans la 8ème circonscription de Seine-Saint-Denis.

"Pendant tout le débat parlementaire, la gauche nous a expliqué que si elle revenait au pouvoir, elle abrogerait la réforme qui a été votée. Je vois qu'aujourd'hui, il n'est plus question de l'abroger mais simplement de l'aménager", a-t-il ajouté. François Hollande, pendant sa campagne, ne s'était toutefois jamais engagé à abroger la réforme des retraites de 2010 mais à permettre un départ à 60 ans des salariés ayant commencé à travailler très tôt.

Mesures "dangereuses"

Interrogé sur les
rencontres bilatérales, aujourd'hui à Matignon, entre son successeur socialiste Jean-Marc Ayrault et les leaders des syndicats et du patronat, M. Fillon a souligné avoir "toujours été un ardent partisan du dialogue social". "Je me réjouis de ce point de vue-là que ces réunions aient lieu". "Maintenant, les engagements qu'a pris le gouvernement sur le retour à la retraite à 60 ans, toutes les mesures qui visent à augmenter la dépense publique sont des mesures qui sont dangereuses dans un contexte de crise économique et financière européenne", a-t-il aussitôt mis en garde.http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/05/29/97002-20120529FILWWW00525-syndicats-cocus-de-la-gauche-fillon.php

L'UMP tente de peser sur la réforme des retraites

Le groupe UMP, qui détient la majorité absolue dans l'Assemblée nationale sortante, a obtenu que la commission des Affaires sociales se réunisse mardi prochain afin d'examiner les propositions du gouvernement socialiste sur les retraites.
L'équipe mise en place par François Hollande prévoit de ramener à 60 ans l'âge de départ à la retraite pour les salariés ayant commencé à travailler très jeunes et le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a convoqué ce mardi les organisations syndicales pour évoquer le dossier.
Christian Jacob, président du groupe UMP de l'Assemblée, a annoncé ce mardi avoir obtenu du président de Pierre Méhaignerie (UMP) la réunion de la commission des Affaires sociales que ce dernier préside afin d'entendre les ministres de tutelle de ce dossier, dont Marisol Touraine (Affaires sociales et Santé).

Maîtresse du jeu

«On a vraiment le sentiment, à propos des retraites, que la boite de Pandore est ouverte», a-t-il déclaré ce mardi à l'issue de la réunion hebdomadaire de son groupe. «Ça part dans tous les sens. Il y a un chantage mené par le Front de gauche et par l'extrême gauche.»
«Il faut qu'il y ait un débat, que l'on sache comment on finance car aujourd'hui on nous sort un décret sans avoir aucune idée du financement. Ça mérite d'avoir quelques précisions», a-t-il affirmé.
Alors que les législatives ont lieu les 10 et 17 juin, la législature actuelle commencée en juin 2007 s'achève le 19 juin à minuit. La majorité sortante de droite reste jusqu'à cette date maîtresse du jeu à l'Assemblée nationale.
http://www.20minutes.fr/ledirect/942791/ump-tente-peser-reforme-retraites

Besoin d'une "cure d'opposition" à droite

Le sénateur socialiste David Assouline a jugé aujourd'hui que la droite n'était "pas en état de gouverner la France" et avait besoin d'une "bonne cure d'opposition".

Sur RFI, l'élu parisien et porte-parole du PS pour les législatives a jugé que c'était "pathétique d'entendre encore la droite ce week-end, qui ne sait plus où elle habite, elle est en panne de leader, elle n'a pas d'autre projet que celui qui l'a conduit à la défaite le 6 mai. C'est-à-dire faire en pire ce qui a été rejeté majoritairement le 6 mai".

Pour Assouline, la droite "a de moins en moins de valeurs, en tous les cas autres que celles qu'elle emprunte à son extrême". "Elle n'est pas en état de gouverner la France aujourd'hui. Elle a besoin d'une bonne cure d'opposition, ça lui serait peut-être salutaire", a ajouté le sénateur de la capitale.



http://www.lefigaro.fr/flash-presidentielle/2012/05/29/97006-20120529FILWWW00427-la-droite-a-besoin-d-une-cure-d-opposition.php