dimanche 30 novembre 2014

Au FN, Marine Le Pen fait 100%

La présidente du parti d'extrême-droite a été réélue, sans surprise, avec 100 % des suffrages exprimés. Elle entame donc son deuxième mandat à la tête du FN avec en ligne de mire, plus que jamais, la présidentielle de 2017.
Elle n'avait pas d'adversaire. Marine Le Pen a donc été réélue présidente du Front national avec 100% des suffrages exprimés, selon des chiffres officiels communiqués par le parti, qui tient congrès à Lyon (Rhône), ce dimanche 30 novembre. Le vote, qui a eu lieu par correspondance était sans surprise, même si 17 bulletins blancs et nuls ont quand même été comptabilisés.

Marine Le Pen entame un deuxième mandat à la tête du parti fondé par son père Jean-Marie Le Pen en 1972. Elle avait été élue en janvier 2011 une première fois lors du congrès de Tours, face à Bruno Gollnisch.

Le Pen, un patronyme porteur
Elle doit, par ailleurs, prononcer un discours orienté sur la politique nationale, en clôture du congrès qui a réuni environ 2000 délégués du FN et offert à Marion Maréchal-Le Pen un autre plébiscite.
Lors de l'élection du comité central, organe consultatif du parti, qui s'est tenue samedi 29 novembre, la benjamine du clan Le Pen a recueilli 80 % des suffrages exprimés, loin devant le très médiatique Florian Philippot qui n'arrive même pas à se hisser sur la 3ème marche du podium. "Je suis une femme, je suis jeune, je porte le nom de Le Pen", a indiqué Marion Maréchal-Le Pen, commentant ainsi les raisons clés de sa victoire.
 

Bruno Le Maire: "Ce soir, je suis heureux"

Sarkozy élu président de l'UMP, son score moins élevé qu'attendu

Les invités politiques de dimanche 30 novembre

C politique
Dimanche 30 Novembre à 18h00

Magazine politique - 2014 Saison : 6 - Episode : 0Durée : 1h00

Audio description
Présenté par : Caroline Roux

 INVITE Stephane Le Foll porte-parole du gouvernement, ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt


 
Dimanche 30 Novembre à 18h30
Le Grand Jury
 
Invitée Valérie Pécresse UMP

vendredi 28 novembre 2014

L'expresso du 28 novembre

Sur France 2, Elisabeth Guigou a défendu la résolution portant sur la reconnaissance d'un Etat palestinien, débattue vendredi à l'Assemblée nationale. "C'est pas seulement symbolique", a assuré la présidente de la Commission des Affaires étrangères à l'Assemblée nationale. "On espère contribuer modestement à notre place parlementaire, sans exiger quoi que ce soit, pour contribuer à la paix", a fait valoir la députée.
Lire aussi l'interview du député Alexis Bachelay : "Remettre de la diplomatie là où il n’y a que de la violence"

La comparaison

A la question de savoir si Jean-Marie Le Pen verrait bien sa fille en chef de l'Etat, le président d'honneur du FN répond dans Le Parisien : "Elle est du gabarit de Mme Merkel ou de Mme Thatcher."

L'échange

Morano : si Nicolas Sarkozy "ne rassemble pas... par FranceInfo
Sur France Info, le journaliste Jean-François Achili a demandé à Nadine Morano si elle était amoureuse de Nicolas Sarkozy? "Vous ne diriez pas ça à un homme", a balayé l'ancienne ministre UMP, qui soutient l'ancien Président dans la course pour la présidence de l'UMP.

L'explication

Dans une tribune publiée sur Limportant.fr, Arnaud Montebourg explique son changement de vie. "Lorsque j'ai quitté Bercy sur un lourd et grave désaccord de politique économique avec le Président et le Premier ministre, j'ai indiqué mon désir de retourner vivre au milieu des Français, de quitter la politique comme mode de vie à part et coupé du réel, et surtout comme source de revenu", explique l'ancien ministre de l'Economie. "Le moment est venu pour moi de faire enfin entrer dans ma propre vie personnelle cet état d'esprit qui m'a longtemps guidé", poursuit-il, avant de voir de son changement de vie "un acte profondément révolutionnaire".

Le pronostic

Contrairement à François Rebsamen, qui a pronostiqué une inversion de la courbe du chômage d'ici à 2015, Bruno Le Roux ne veut pas rentrer dans ce jeu là : "Je ne veux pas donner de date." Le chef de file des députés socialistes poursuit : "Je ne fixe pas des objectifs que des français ne croient plus."

Le vœu

"Je compte démontrer aux Français que nous incarnons une dernière chance pour la France", explique Marine Le Pen dans une interview au Figaro, à la veille du congrès du FN. Son premier acte en cas de victoire à la présidentielle? "Un référendum sur la sortie de l'Union européenne". Et la présidente du FN d'insister : "Je veux le pouvoir pour changer les choses."
 

jeudi 27 novembre 2014

Alba Ventura : "Les maires ont le blues"

l'expresso du 27 novembre

Bruno Le Maire, candidat à la présidence de l'UMP, a mis en garde les militants du parti, estimant qu'il pourrait "ne plus y avoir d'UMP si Nicolas Sarkozy est élu" samedi à la tête du parti. "Nous aurons un autre parti", a-t-il prévenu sur RTL. Alors que l'ancien Président est le grand favori de cette élection interne, Bruno Le Maire "pense que la victoire est à portée de main". "Les militants ont compris l'enjeu de cette campagne et ce pourquoi ils vont voter samedi. Est-ce qu'on garde l'UMP en la rénovant en profondeur, c'est ce que je propose, ou est-ce qu'on met fin à l'UMP, c'est ce que propose Nicolas Sarkozy?", a-t-il ajouté.

Le pronostic

"Je sais que Nicolas Sarkozy est ultra favori. La probabilité que je gagne n'est pas la plus forte". Hervé Mariton, autre candidat, s'est lui montré moins optimiste sur i-Télé. "J'aurais apprécié des débats avec Bruno Le Maire et Nicolas Sarkozy. Ils les ont refusés", a également regretté le député.

Le désaccord

"Supprimer l'aide médicale d'Etat serait plus que stupide. Nous devons être solidaires avec ceux qui vivent sur notre territoire". L'ex patron d'Eads Louis Gallois a vivement critiqué au micro de BFMTV la proposition de Nicolas Sarkozy d'abandonner cette aide

Le conseil

Peter Hartz, présenté comme le "père" des réformes du marché du travail en Allemagne a livré sur Europe 1 quelques conseils à la France pour faire baisser le chômage. "Une économie qui veut croître a besoin à la fois d’emploi à temps complet, d’emplois à temps partiel et également de ces petits emplois, ce qui permet de relancer le marché du travail", a-t-il expliqué. Avant d'ajouter : "Mais nous avons bien sûr besoin de mini jobs qui se transforment un jour ou l’autre en emploi à temps plein pour lesquels les salariés payent des cotisations sociales. Nous avons besoin de flexibilité
 

mardi 25 novembre 2014

L'expresso du 25 novembre

La ministre de la Justice, Christiane Taubira, a réagi à la volonté de Nicolas Sarkozy d'abroger la loi sur le mariage gay : "La loi pour le mariage pour tous a été votée par un Parlement légitime. Le débat est dépassé", a-t-elle expliqué sur France Info.

Le rôle

L'ancienne candidate à la mairie de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet, a récemment critiqué la proposition de Nicolas Sarkozy d'abroger la loi Taubira mais cela ne l'a pas éloignée de l'ancien président de la République : "NKM? Elle sert à vous empêcher d'enfermer Nicolas dans un personnage d'affreux réactionnaire", témoigne à Libération un proche de Nicolas Sarkozy. L'ancienne porte-parole de Nicolas Sarkozy n'exclut toutefois pas de se présenter à la primaire en 2016 : "On ne sait pas quelles lignes politiques seront présentées", elude-t-elle.

La possibilité

Malgré les doutes de certains spécialistes sur la présence de Mickaël Dos Santos, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a maintenu les informations du parquet et a indiqué qu'il était "fort possible que ce personnage soit le deuxième Français sur la vidéo de l'Etat islamique"

Le refus

Sur RTL, le ministre du travail, François Rebsamen, a confirmé qu'il n'y aurait pas de coup de puce du Smic le 1er janvier : "La hausse du SMIC n'est pas la solution", a-t-il affirmé.
 

lundi 24 novembre 2014

Hollande à Florange: le retour après les promesses


Hollande à Florange: le retour après les promesses par BFMTV

Olivier Mazerolle : "Dans la tête des jeunes jihadistes français"


Olivier Mazerolle : "Dans la tête des jeunes... par rtl-fr

Jean-Christophe Lagarde veut "un candidat à l’élection présidentielle"


Jean-Christophe Lagarde veut "un candidat à l... par Europe1fr

L'expresso du 24 novembre

Cécile Duflot n'est "pas satisfaite de l'action de François Hollande". L'ancienne ministre du Logement l'a réaffirmé lundi sur RTL. Si elle a redit sa "fierté" d'avoir voté pour lui en 2012, elle ne soutient pas la politique menée par le président de la République. La députée écologiste plaide pour l'invention d'un "nouveau modèle" qui permettrait de fonctionner à moyen et long termes. "On se précipite sur des solutions à court terme qui nous amènent davantage dans la crise", estime-t-elle. Selon elle, François Hollande a été élu pour "le changement", "pas pour poursuivre une vieille politique, une politique que promeut encore la Commission européenne, qui aggrave les inégalités et crée du chômage".

Le tacle

Pas question de geler les salaires pendant trois ans", a déclaré Jean-Christophe Cambadélis, sur le plateau de i-Télé. Alors que le magazine allemand Der Spiegel affirme qu'un rapport économique commandé par la France et l'Allemagne préconise une telle mesure, le Premier secrétaire du PS estime que "ces économies pour le patronat iront directement chez les actionnaires". Selon lui, "il vaut mieux se concentrer sur la relance européenne que renier les acquis français". Interrogé sur Florange, où se rend François Hollande lundi, Jean-Christophe Cambadélis a estimé qu'il s'agissait d'un "héritage de Nicolas Sarkozy", avant d'assurer que "l'industrie de papa, c'est terminé, il faut intégrer la compétition internationale actuelle".

L'appel

Une nouvelle voix à gauche s'élève pour l'organisation d'une primaire en vue de la présidentielle. L'ex-ministre PS Aurélie Filippetti a estimé lundi que "tous les candidats seront bienvenus", y compris le président sortant. Sur France Info, la députée de Moselle a déploré que certains veuillent "fermer à l'avance tout débat sur l'organisation de primaires". "On a besoin de revivifier nos militants et de redonner aux citoyens français la possibilité de participer à la définition de la prochaine campagne. C'est ce qui fait un peu défaut aujourd'hui, les gens se sentent exclus de ce qui se passe au sommet du pouvoir", a-t-elle jugé.

Le rassemblement

Les sifflets des militants pro-Sarkozy essuyés samedi par Alain Juppé n'ont pas plu à Nathalie Kosciusko-Morizet. La députée de l'Essonne déclare dans les colonnes du Parisien ne pas avoir "aimé ce moment", tout en jugeant qu'il ne s'agissait que d'une toute "petite minorité" de sympathisants. Si elle soutient Nicolas Sarkozy, l'ancienne ministre de l'Ecologie estime qu'une primaire ouverte au centre est essentielle : "Notre parti ne doit pas imaginer un seul instant qu'il peut gagner seul et gouverner seul. Oui aux primaires ouvertes."

L'incertitude

"L'UMP appartient avant tout aux adhérents. Nous devrons mettre le vote des adhérents au cœur du nouveau parti", a déclaré Nadine Morano au micro de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV, avant de se dire "contre les primaires". "Elles ont fait émerger le pire Président de la Ve République", souligne-t-elle, estimant que ce type de scrutin "ne nous garantit pas de nous amener à la victoire". Ces primaires auront-elles lieu, comme le souhaite notamment Alain Juppé et comme l'a assuré Nicolas Sarkozy? "On verra ce que diront les sympathisants", a-t-elle répété.
 

vendredi 21 novembre 2014

Gouvernement : Kader Arif a présenté sa démission à Hollande et à Valls

Pris dans la tourmente judiciaire, Kader Arif quitte le . Selon une information d'iTélé, confirmée par plusieurs médias, le secrétaire d'Etat aux Anciens combattants a présenté sa démission à Manuel Valls et . Cette décision, qui n'est pas encore officielle, intervient au lendemain de la révélation d'une perquisition menée le 6 novembre dans un service du ministère de la Défense, auquel il est rattaché.
Cette perquisition a été menée dans le cadre d'une préliminaire sur des marchés publics attribués à certains de ses proches.
Selon le JDD, le secrétaire d'Etat pourrait être remplacé par Joseph Zimet, patron de la mission du centenaire de la guerre de 1914 et époux de Rama Yade.
 Ouverte à Toulouse en septembre, l'enquête a pour but de vérifier si deux sociétés successives d'organisation de spectacles, dirigées notamment par son frère puis par ses neveux, ont pu bénéficier de favoritisme pour remporter deux marchés pluriannuels d'un montant de plusieurs millions d'euros avec le Conseil régional de Midi-Pyrénées. L'enquête s'attache à déterminer si les procédures d'appels d'offre ont notamment été respectées.

Grosse bourde à l'Assemblée nationale

Au moment de la révélation de cette affaire, le président socialiste de Midi-Pyrénées, Martin Malvy, avait démenti vigoureusement ces mises en cause par l'opposition de droite au Conseil régional. Figure importante du PS en Midi-Pyrénées,
Kader Arif avait dénoncé à l'automne des «amalgames et des insinuations».

Proche du chef de l'Etat, Kader Arif a peu fait parler de lui depuis son entrée au gouvernement en mai 2012, si ce n'est en commettant une grosse bourde à l'Assemblée nationale. En février 2013, il avait annoncé la libération de 7 otages français enlevés au Cameroun... alors qu'ils étaient toujours détenus.http://www.leparisien.fr/politique/gouvernement-kader-arif-a-presente-sa-demission-a-hollande-et-a-valls-21-11-2014-4310719.php

Salles de shoot en France: "plusieurs villes ont fait part de leur intérêt" affirme Touraine

L'expresso du 21 novembre

François Hollande entretient-il le flou sur l'organisation d'une primaire à gauche en vue de 2017? Dans des confidences rapportées dans la presse, le chef de l'Etat ne fermerait en effet pas la porte à cette hypothèse. Décryptage de l'un de ses proches dans Libération : "Ce n'est pas parce que Hollande dit qu'il se prépare à la primaire qu'il la souhaite. Aujourd'hui, l'erreur serait de faire entendre qu'il est contre. Ce serait un véritable aveu de faiblesse." "François Hollande fait du François Mitterrand. Il laisse la porte ouverte pour troubler le jeu jusqu'au dernier moment au sein de son propre camp, mais aussi à droite", résume un autre de ses visiteurs à l'Elysée dans Le Figaro.

Le plan

Invitée de RTL, la ministre de l'Education, Najat Vallaud-Belkacem, est revenue sur le plan de 50 millions d'euros par an pour lutter contre le décrochage des élèves qui sortent du système scolaire chaque année (environ 140.000 jeunes concernés). Elle souhaite voir ce chiffre "diminuer par deux d'ici 2017". Une des mesures qu'elle entend développer prévoit notamment "d'offrir des formations aux parents qui ne parlent pas forcément français, pour qu'ils soient à même d'aider leurs enfants".

L'attaque

Emmanuel Macron entend assouplir les 35 heures, et il l'a répété jeudi à l'Assemblée nationale, se mettant une nouvelle fois à dos les frondeurs du Parti socialiste. Invité d'iTélé, l'un d'entre eux, Jérôme Guedj, n' pas fait dans la langue de bois : "Emmanuel Macron est probablement très sympa, mais il faut qu'il arrête!" S'il estime que "l'objectif (des frondeurs ) n'est pas de faire tomber le gouvernement", il entend remettre les choses à plat avant 2017 : "Il faut banaliser l'idée de ces primaires, elles vont être nécessaires". Avec un candidat frondeur? "Probablement".

Le doute

A moins de dix jours de l'élection à la présidence de l'UMP, le parti de droite redoute un fiasco similaire à celui qui avait suivi le scrutin de novembre 2012. Interrogé dans Le Parisien, Bruno Le Maire émet des doutes : "C'est la première fois que l'on organise un vote électronique de cette ampleur dans notre famille politique. Et comme dans toutes les premières, il y a des ratés", déclare-t-il. L'ancien ministre de l'Agriculture va plus loin : "Quant au résultat, il devra être incontestable. Je serai très vigilant sur ce point".

Le verre à moitié plein

Alain Juppé serait en manque de soutien chez les parlementaires. Selon Europe 1, à peine 10% des députés UMP le soutiennent pour la primaire de 2016. Plaisanterie de Benoist Apparu, proche de l'ex-Premier ministre, dans Le Figaro : "10%, ça fait 20 députés ; je ne suis pas sûr de les connaître tous!" Mais l'élu de la Marne précise que "ce n'est pas parce qu'on ne fait pas étalage de nos soutiens qu'on n'y travaille pas ou qu'ils n'existent pas".

jeudi 20 novembre 2014

Primaire à gauche: Royal "évacue et la question et la participation"

L'expresso du 20 novembre

Après le secrétaire d'État à la Réforme de l'État, Thierry Mandon, c'est au tour d'un ancien ministre, Benoît Hamon, de demander l'organisation d'une primaire à gauche en vue de la prochaine présidentielle. "Oui il faut organiser une primaire PS pour rassembler toutes les forces de gauche", a-t-il déclaré jeudi, sur RTL. Interrogé pour savoir si François Hollande devrait se plier à cet exercice dans le cas où il se représenterait, l'ex-ministre de l’Éducation a répondu "oui". "Les primaires sont valables pour les sortants."

L'inquiétude

Jean-Marie Le Pen entreprend en ce moment la rédaction de ses mémoires à Punta Cana, en République dominicaine. "Je parle de (...) ce qu'a été ma jeunesse durant la guerre que moi j'ai connue, de l'Algérie, des 64 campagnes nationales qu'on a menées au FN", explique-t-il au Lab d'Europe 1. Ses futures pourraient-elles inquiéter Marine Le Pen, qui veut lisser l'image du FN? "Non, mais ça risque d'en inquiéter un certain nombre d'autres", a-t-elle assuré sur le plateau d'i-Télé, avant de préciser ne pas être certaine d'avoir la "primauté" de sa lecture.

L'espoir

A moins de dix jours de l'élection à la présidence de l'UMP, Bruno Le Maire jette ses dernières forces dans la bataille. "Les adhérents veulent-ils le renouveau ou la fin de l'UMP?", s'est-il interrogé sur LCI. "Personne, Nicolas Sarkozy compris, ne peut ignorer l'affaire Bygmalion", a-t-il poursuivi, avant d'assurer ne vouloir "abattre personne". "Je ne brigue pas l'UMP pour des ambitions présidentielles" a-t-il rappelé, avant de souligner, plein d'espoir : "Le jeu est plus ouvert que ne le disent les indicateurs. L'élection n'est pas jouée".

Le soutien

Ancien ministre et député de la Drôme, Gérard Longuet confirme que pour la présidence de l'UMP, sa préférence va à Hervé Mariton, comme il le rappelle dans Le Figaro, jeudi. "Je suis content qu'il soit candidat", déclare-t-il, estimant que "la clarté de son engagement libérale pour la France en matière économique et son regard plus traditionnel sur la société" seraient bénéfiques au parti. Pour la primaire UMP en vue de 2017, le sénateur réaffirme son soutien à François Fillon.

Le chiffre : 604

C'est, en millions d'euros, le coût total des élections présidentielles et législatives de 2012, révèle Le Parisien en s'appuyant sur un rapport de l'inspection générale de l'administration. 70% de cette somme a été prise en charge par l'Etat, le reste par les communes. Le document indique en outre que quelque 506.000 électeurs, soit 1% du corps électoral, seraient inscrits dans deux communes différentes et pourraient donc théoriquement voter deux fois!
 

mardi 18 novembre 2014

Anne Hidalgo sur la Tour Triangle : "Il y aura certainement un nouveau vote"

Alba Ventura : "La Tour Triangle, un camouflet pour Anne Hidalgo"

L'expresso du 18 novembre

Sur la réforme territoriale, le gouvernement défend la carte à 13 régions, qui revient en séance publique à l'Assemblée nationale mardi. En commission, les députés avaient annulé le découpage à 15 régions proposé par les sénateurs pour rétablir la carte adoptée en juillet dernier. Celle-ci "repose sur un bon équilibre", a jugé sur France 2 le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve. "Cohérente", a ajouté le secrétaire d'Etat à la Réforme territoriale André Vallini, sur Europe 1, qui n'a toutefois pas écarté que certaines d'entre elles soient dirigées par le FN en 2015. "On parle d'une, deux ou trois régions… Il faut craindre cette menace mais aussi la combattre", a-t-il dit.
 

L'annonce

Il n'y aura pas de duel Le Pen contre Le Pen pour prendre la région Paca en 2015. "S'il souhaite être candidat, je ne maintiendrais pas ma candidature", a déclaré Marion Maréchal-Le Pen à propos de son grand-père, Jean-Marie Le Pen. La députée FN confirme ainsi son intention de se présenter. "Peut-être", a-t-elle nuancé sur BFMTV, en affirmant que si elle remportait cette région, elle ne garderait pas son mandat de députée.

L'éloignement

Y a-t-il "un blues" des plus fidèles sarkozystes? C'est la question qu'aborde Le Figaro en citant l'exemple de Nadine Morano. A propos de la position du chef de l'Etat sur le mariage pour tous, l'ex-ministre assure que Nicolas Sarkozy "n'aurait pas dû lâcher le mot d'abrogation, et s'en tenir à ce qu'il avait dit à Marseille en expliquant qu'il ne fallait pas trancher tout de suite". L'eurodéputée UMP se fait d'ailleurs plus modérée : "Je ne le soutiens pas parce qu'il est Nicolas Sarkozy, mais seulement s'il défend la bonne politique."
Lire aussi :
Le filloniste Retailleau : "
Il faut être le plus clair possible sur le mariage pour tous"

La réponse

Alors qu'on lui demandait s'il existait encore des ténors à l'UMP pour défendre la proposition de Nicolas Sarkozy sur le mariage pour tous, son porte-parole Gérald Darmanin a manié l'ironie sur i-Télé : "J'espère que vous considérez que Gérald Darmanin est un ténor de l'UMP désormais…" Le député proche de Xavier Bertrand n'a toutefois pas répondu à la question, mais a jugé "extrêmement courageux" Nicolas Sarkozy.

La proposition

L'ex-ministre Valérie Pécresse demande de traiter les conversions au djihadisme comme des "dérive sectaires" avec des "centres de désendoctrinement" et "certainement pas les incarcérer dans des prisons de droit commun". Sur France Info, la députée, qui s'est rendue en Irak, a commenté la présence d'un Français parmi les bourreaux de Daech. Le "vrai risque" est selon elle de faire "revenir en France des djihadistes" qui en "contamineront" d'autres.

La position

La députée FN Marion Maréchal-Le Pen a indiqué sur BFMTV et RMC qu'elle "votera pour" la reconnaissance d'un Etat palestinien, qui fera l'objet d'une résolution le 28 novembre à l'Assemblée nationale. "Parce que c'est une avancée mais c'est plus compliqué que ça n'y parait", a nuancé l'élue du Vaucluse, pour qui ce vote "reste symbolique". "La question aujourd'hui, c'est : 'Est-ce que les conditions réunies? Ni l'une ni l'autre partie ne veulent manifestement la reconnaissance de cet Etat palestinien et de cet Etat israélien", a-t-elle jugé.

La mise au point

Il y aura certainement un nouveau vote. Il sera sans doute imposé par la justice car ce qui s'est passé (lundi) n'est pas légal", a affirmé sur RTL Anne Hidalgo, au lendemain du rejet par le Conseil de Paris du projet de la Tour Triangle. La maire de la capitale a saisi la justice car elle juge le scrutin irrégulier, certains élus ayant montré leur bulletin de vote. La socialiste a dénoncé la "mascarade" organisée en particulier par NKM, qui aurait "influencé" les autres membres du groupe UMP.

La phrase

"Anne Hidalgo a commis une erreur en voulant passer en force. Elle aurait intérêt à proposer un nouveau projet plutôt que de s'enferrer", estime dans Le Parisien l'écologiste parisien Yves Contassot, dont le parti, allié aux socialistes, a voté contre le projet de la Tour Triangle.
 

lundi 17 novembre 2014

Alba Ventura : "La droite se dispute autour du mariage"

Darmanin chez Bourdin: "La loi Taubira sera abrogée, réécrite profondément"

L'expresso du 17 novembre

Ancien secrétaire général de l'Elysée, Pierre-René Lemas a apporté son soutien à son successeur, Jean-Pierre Jouyet : "Le métier de secrétaire général de l'Elysée est un métier difficile, un métier ingrat. Jean-Pierre Jouyet est un grand commis de l'Etat", a-t-il assuré sur France Info.

La critique

Candidat à la présidence de l'UMP, Hervé Mariton a diversement apprécié le discours de Nicolas Sarkozy devant "Sens commun" et en particulier la proposition du maintien d"un "mariage" pour les homosexuels. "Le mot mariage fait porter un risque important sur le mariage hétérosexuel. Celui qu'il n'y ait définitivement plus le lien entre le mariage et la filiation et que la présomption de paternité disparaisse pour aboutir à une situation où ce serait un contrat d'union civile pour tous et un mariage pour personne", a-t-il expliqué sur RTL.

La distance

Ancienne porte-parole de Nicolas Sarkozy durant la campagne présidentielle de 2012, Nathalie Kosciusko-Morizet a expliqué sur Europe 1 que "l'abrogation de la loi Taubira ni souhaitable, ni possible." "On ne va pas rouvrir cette plaie là, il y a d'autres urgences!", a-t-elle ajouté. Sur France Bleu, Roger Karoutchi s'est également montré défavorable à l'abrogation de la loi Taubira. "La position de Nicolas Sarkozy est rassembleuse, équilibrée et courageuse", a répondu le porte-parole de Nicolas Sarkozy, Gérald Darmanin.

Le choix

La secrétaire nationale des écolos, Emmanuelle Cosse a indiqué que "les Verts feront le choix par principe de l'autonomie aux départementales et aux régionales." Selon Europe 1, sur les 100 départements français, Les écolos prépareraient des accords électoraux avec le PS dans seulement trois d'entre eux.
Le congrès du PS aura lieu en juin 2015. "Tout le monde est pour, sauf les deux frondeurs, François Hollande et Manuel Valls", s'amuse dans Le Figaro l'ancien ministre, Benoit Hamon, figure de l'aile gauche du PS. Le congrès du PS devra trancher la question des primaires pour la présidentielle de 2017.
 

vendredi 14 novembre 2014

Bourdin Direct: Henri Guaino - 14/11

L'expresso du 14 novembre

Bernard Brochand, à qui il est reproché d'avoir eu plus d'un million d'euros sur un compte en Suisse, ne comprend pas pourquoi son nom est jeté en pâture. "Ma situation est donc claire, légale et honnête, a-t-il insisté sur Europe 1. Que la Haute autorité fasse son travail, c'est normal. En revanche, que je sois mis au pilori par certains médias, et que l'on fasse un amalgame avec des fraudeurs (...) est honteux et je ne l'accepte pas", a-t-il assuré, avant de se dire "tout à fait serein".

La pique

Sur France info, Jean-Luc Mélenchon a réclamé la démission de Rémi Fraisse en conséquence de sa mauvaise gestion de l'affaire Rémi Fraisse, estimant que le ministre de l'Intérieur a agi avec un cynisme "total" et "savait depuis le début mais a fait semblan de ne pas savoir". Une demande qui fait sourire Thierry Mandon. Il faut que Jean-Luc Mélenchon arrête, a dit le decrétaire d'Etat à la réforme de l'Etat et à la Simplification sur i-Télé. Chaque semaine il demande la démission de quelqu'un, ça devient risible cette 'démissionnite' aiguë".

La pression

Alors qu'une source russe "haut placée" menace la France de "sérieuses"demandes de compensation si elle ne livre pas le premier Mistral à la Russie avant la fin du mois, Hervé Guaino a estimé sur BFM TV que la France "doit" procéder à cette livraison. "La livraison de Mistral ne va pas changer le rapport de force militaire entre l'Ukraine et la Russie.    

 

L'avis

Sur RTL, Marion Maréchal Le Pen a considéré Alain Juppé comme "gaucho-compatible". réagissant entre autres à l'interview du maire de Bordeaux dans les Inrocks, elle estime qu'"il est en train de donner quelques gages à cette gauche pour pouvoir se retrouver face à Marine Le Pen (au second tour de l’élection présidentielle, Ndlr) et bénéficier d’un report de voix à gauche, d’où ses positionnements sur le mariage homosexuel". 
 

jeudi 13 novembre 2014

Alba Ventura : "Juppé on the rocks"

Même exclu de l’UMP, Jérôme Lavrilleux continue de régler ses comptes et a évoqué notamment l’affaire Jouyet-Fillon, qui secoue actuellement son ancien parti. Au micros des journalistes d’i-Télé, le député européen n’a pas été tendre avec François Fillon. Il a en effet comparé le déjeuner entre l’ancien Premier ministre et le sécrétaire général de l’Elysée à une rencontre entre "Gaston Lagaffe et Iznogoud", ce personnage de BD qui se rêve "calife à la place du calife". "Il y a une forme d’obsession chez François Fillon d’essayer d’atteindre Nicolas Sarkozy", conclut-il.

L’esquive

L’affaire Jouyet-Fillon empoisonne aussi le gouvernement, à l’image de Ségolène Royal, qui n’a pas souhaité se prononcer sur une éventuelle démission de Jean-Pierre Jouyet. Invitée de France Info, la ministre de l’Ecologie a préféré évoquer une actualité plus positive, celle du robot Philea, qui s’est posé mercredi sur la comète "Tchouri" : "Beaucoup de temps a été perdu sur cette histoire (...) Je ne contribuerai pas à ce mini feuilleton. Surtout à un moment où on voit une prouesse européenne qui vient de se réaliser dans la conquête de l'espace..."

La transparence

Autre actualité brûlante pour l'exécutif : le barrage de Sivens, et la mort fin octobre de Rémi Fraisse. Suite aux publications du Monde, qui a révélé mercredi un procès-verbal embarrassant pour les gendarmes, le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll a été interrogé sur le silence qui a suivi les faits, à la tête de l’Etat. Sur le plateau d'i-Télé, il a déclaré que "les précautions ont peut-être été prises pour éviter de parler à tort et à travers", assurant que "la transparence sera faite". Et de conclure : "On ne doit rien cacher sur ce qui s'est passé."

La défense

En pleine polémique sur la mort de Rémi Fraisse, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuv fait lui aussi front. Il a assuré sur France Inter que "les gendarmes ont tout dit". Prenant la défense des forces de l’ordre, il s’est interrogé : "La grenade offensive, qui vous dit qu'elle a été tirée en direction des manifestants?" Quant au procès-verbaux révélés par Le Monde, il a déclaré qu’ils "n'ont jamais été portés à (sa) connaissance", avant d’assurer que la fermeté envers les manifestants, "ce n'était pas (ses) consignes".

L'aveu

Si François Hollande a assuré qu'aucune nouvelle augmentation d'impôt n'aurait lieu en 2015, le secrétaire d'Etat au Budget, Christian Eckert, a nuancé le propos sur RTL. Il a en effet déclaré que la surtaxe des résidences secondaires "alimentera le budget des communes qui le décideront". Avant de se justifier : "Le président de la République a dit pas d’impôts supplémentaires à partir de l’an prochain. Nous ne sommes pas en 2015."
 

mercredi 12 novembre 2014

Affaire Jouyet: Guaino ressort l'affaire Markovic

L'expresso du 12 novembre

Jean-Pierre Jouyet? "Quelqu'un qui ment comme un arracheur de dents et qui appartient à la catégorie des insubmersibles. (...) Il commande et il fait de l'entregent", a estimé sur RTL Jean-Luc Mélenchon au sujet de l'actuel secrétaire général de l'Elysée et ancien ministre de Nicolas Sarkozy. Et le leader du Parti de gauche de résumer sa vision de Jean-Pierre Jouyet, "ce type qui incarne tout ce que nous détestons".

Le commentaire

Invité à commenter la une des Inrockuptibles sur la "Juppémania", Roger Karoutchi a répondu en riant : "C'est une tendance, ça donne un petit coup d'image moderne, ça n'est pas notre électorat, il peut se dire que pour une présidentielle, il a besoin de tout le monde". Selon le sénateur UMP, c'est bien le reflet que "Juppé prépare la primaire. Il le dit depuis longtemps, il n'y a pas de problème". L'élu sarkozyste pourrait-il lui apporter son soutien? "Je ne sais pas, on verra en 2016."

Le pronostic

"François Fillon ne réclame pas la démission. Jean-Pierre Jouyet va démissionner probablement de lui-même", a estimé sur Europe 1 l'avocat de François Fillon, Me Versini-Campinchi. Et d'attaquer les deux journalistes du Monde, Gérard Davet et Fabrice Lhomme, qui ont révélé l'affaire. "Je ne suis pas convaincu que ces deux journalistes aujourd'hui soient des journalistes enquêteurs normaux." Selon lui, "ces deux journalistes ont un comportement d'auxiliaires ou de supplétifs d'une police politique!"

La comparaison

Comme l'avait fait le chef de file des députés socialistes, Bruno Le Roux, avant lui, le leader du NPA Olivier Besancenot a comparé l'affaire Jouyet-Fillon à l'affaire Nabilla. "Ça commence à me saouler. Qui a poignardé qui, qui est Nabilla dans l'histoire?"

La confession

En retrait de la vie politique, Philippe de Villiers a dit sur BFMTV son "dégoût" pour la politique, qu'il compare à un "marécage", "une piscine sanguinolente dans laquelle barbote et se mangent entre eux des caïmans et des crocodiles". Et le président du Mouvement pour la France (MPF) d'ajouter : "Maintenant que je suis à l’extérieur, je me dis quel discrédit!"
http://www.lejdd.fr/Politique/Melenchon-Jouyet-ment-comme-un-arracheur-de-dents-700158

Affaire Jouyet: "Il n'y a eu aucune intervention de l'exécutif", réaffirme Valls

lundi 10 novembre 2014

Affaire Jouyet: pas encore une affaire d'Etat - L'édito de Christophe Barbier


Affaire Jouyet: pas encore une affaire d'Etat par LEXPRESS

L'expresso du 10 novembre

Gérald Darmanin, le porte-parole de la campagne interne à l'UMP de Nicol
as Sarkozy, rapporte la réaction sur l'affaire Jouyet-Fillon de l'ancien chef de l'Etat, "abasourdi" selon lui. Invité sur RTL, Gérald Darmanin estime que si les enregistrements du Monde ne sont pas rendus publics, ce serait pour cacher le fait que François Hollande lui-même participait à la conversation avec le secrétaire général de l'Elysée et les deux journalistes du quotidien.

La définition

Pour Gilbert Collard, François Hollande est "un Président scaphandrier : il n'entend rien, il ne voit rien". A en croire le député du FN, invité sur France 2, "les Français passent pour des blaireaux dans le monde entier".

Le contre-pied

Sur France Inter, Xavier Beulin, le président du syndicat agricole FNSEA, a rappelé que la remise en question du barrage de Sivens mettait en danger 82 agriculteurs. "Les paysans ont l'impression qu'ils sont empêchés dans leur travail, ils n'en peuvent plus", a-t-il regretté.

La faille juridique

Jean-Pierre Jouyet doit démissionner pour de nombreux responsables UMP qui s'exprimaient lundi matin dans les matinales et les journaux. Pour Patrick Devedjian, le président UMP des Hauts-de-Seine interrogé sur France Inter, Jean-Pierre Jouyet aurait dû démissionner car il n'a pas "saisi le parquet" au nom de l'article 40 de la Constitution. Ce texte inscrit dans la loi l'impossibilité pour un parlementaire de créer ou d'aggraver une charge publique.

Les soutiens

"François Fillon est une personnalité de qualité", a assuré sur Sud Radio l'UMP Hervé Mariton, pour qui l'ancien Premier ministre "a naturellement vocation à s'affirmer". "François Fillon n'est pas homme à se prêter à telles pratiques", estime, de son côté, le filloniste Eric Ciotti dans Le Parisien. "Je veux croire les fortes dénégations de François Fillon. Celui-ci est allé très loin puisqu'il porte plainte", juge pour sa part le député UMP Daniel Fasquelle dans Libération.

Le lâchage

Il est député socialiste et pourtant il demande aussi la démission de Jean-Pierre Jouyet. Sur RMC, lundi matin, Alexis Bachelay, représentant des Hauts-de-Seine, a demandé au secrétaire général de l'Elysée de "partir". Il est le premier de son camp à le demander.
Lire notre interview de François Fillon : "Stop aux boules puantes!"

La comparaison

Sur i-Télé, le socialiste Bruno Le Roux a martelé qu'"il n'y a plus de barbouzeries, plus de cabinet noir à l'Elysée depuis 2012". Pour lui, l'affaire Jouyet "est en fait une affaire Fillon". Et d'évoquer "des coups de couteaux dans le cadre d'un combat qui oppose François Fillon et Nicolas Sarkozy" au sein de l'UMP. Une allusion à une autre affaire, celle dans laquelle a été mise en examen Nabilla.

http://www.lejdd.fr/Politique/Affaire-Jouyet-Fillon-Sarkozy-serait-abasourdi-699924

vendredi 7 novembre 2014

L'expresso du 7 novembre

Si on veut réussir, on n'a pas intérêt de faire des zigzags toutes les semaines selon les rendez-vous, qu'ils soient télévisuels ou radiophoniques", a déclaré sur France 2 le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, quand on lui faisait remarquer que François Hollande n'avait pas d'annonce majeure la veille sur TF1.

L'avis

Rare annonce de François Hollande à la télévision, l'instauration d'un service civique universel qui élargirait le service civique, d'une durée de deux ou trois mois, non indemnisé, et "dans un premier temps" sur la base du volontariat. Pour la ministre de l'Education, Najat Vallaud-Belkacem, c'est "une belle question à poser par référendum", a-t-elle dit sur i-Télé.

La réponse

François Hollande s'est dit jeudi soir favorable à une candidature de Paris aux Jeux olympiques de 2024, tout en laissant la décision finale à la capitale. La réponse d'Anne Hidalgo viendra peut-être à la mi-journée, à l'occasion d'une conférence de presse à l'Hôtel de Ville, indique Le Scan du Figaro. La maire socialiste de Paris n'y est sur le principe pas vraiment favorable. "Les Jeux ça coûte cher, la candidature coûte cher. Et les Jeux dispendieux, ce n'est plus d'actualité", disait-elle pendant la campagne municipale.

L'explication

Xavier Bertrand ne doute pas que Nicolas Sarkozy a bien tenu les propos à son encontre qui sont rapportés dans le livreÇa reste entre nous, hein?. "Oui, évidemment. Je suis sûr et certain qui les a prononcés", a dit l'ex-ministre sur Europe 1. Il est qualifié par l'ex-Président de "bon à rien", de "médiocre". "Ce n'est pas la reconnaissance qui l'étouffe", avait notamment confié Nicolas Sarkozy. "Ce n'est pas la première fois que des propos comme ça sont prononcés". "A force de critiquer tout le monde, il y a une question qui se pose : qui aime-t-il à part lui?", a ajouté Xavier Bertrand.

La déclaration

"Je n'attends rien de cette élection", a lâché François Fillon sur RTL au sujet de la course à la présidence de l'UMP. L'ex-Premier ministre a en effet expliqué que l'élection présidentielle "ne se jouera pas à l'intérieur des partis politiques". S'il dit ne faire "aucun procès d'intention à Nicolas Sarkozy, il attend du prochain leader de l'UMP qu'il mette un terme au "problème moral très grave" qui touche sa famille. Est-il certain que l'ex-Président soit élu fin novembre? "Il y a toujours des suprises dans les élections...", a-t-il répondu.

http://www.lejdd.fr/Politique/Traite-de-bon-a-rien-par-Sarkozy-Bertrand-repond-699230

Alain Duhamel : "François Hollande incarne un échec politique, économique, social et moral au sei...

jeudi 6 novembre 2014

Trois questions à François Hollande - L'édito de Christophe Barbier


3 questions à François Hollande - L'édito de... par LEXPRESS

Emmanuel Macron "séduit tout le monde, même les réverbères


Emmanuel Macron "séduit tout le monde, même les... par Europe1fr

François Hollande face aux Français, ce soir sur TF1

Bayrou: "Désormais aucun parti ne pourra gouverner seul"

L'expresso du 6 novembre

Deux jours après son exclusion de l'UMP, Jérôme Lavrilleux fait feu sur Alain Juppé et François Fillon. Le député européen, qui a fait les frais de l'affaire Bygmalion, a dénoncé sur Europe 1 des "petites vengeances politiques". Il parle notamment des "petits caprices de certaines personnes qui n'ont pas accepté leur défaite aux élections internes de novembre 2012", "essentiellement François Fillon et son entourage..."
Quant à Alain Juppé, Jérôme Lavrilleux "remarque" qu'il "a été condamné de manière définitive sur des affaires liées au financement de parti politique! Il a attendu d'être condamné définitivement pour quitter la présidence de l'UMP : jamais aucune mesure d'exclusion n'a été prononcée à son encontre", a affirmé Jérôme Lavrilleux. Et d'ajouter : "Il a payé pour sa condamnation mais je pense qu'on ne peut pas tout oublier dans la vie, et qu'il aurait dû avoir un comportement tout à fait autre."

La mise au point

"Nicolas Sarkozy a une règle simple : ne pas s'en prendre aux autres dans cette campagne." C'est ce qu'affirme dans Le Parisien son bras droit, Brice Hortefeux, interrogé sur le ton offensif employé ces derniers jours par Bruno Le Maire, concurrent de l'ex-chef de l'Etat à la présidence de l'UMP. "Et je peux témoigner n'avoir jamais entendu de propos désobligeants dans sa bouche durant cette période." Chose qu'il n'a pas forcément toujours faite, selon les journalistes du quotidien Nathalie Schuck et Frédéric Gerschel qui, dans leur livre Ça reste entre nous, hein?, rapportaient des commentaires peu aimables de l'ex-Président. "Quand les gens le voient, ils zappent!", disait-il notamment au sujet de Bruno Le Maire.

L'adhésion

Frigide Barjot est désormais militante de l'UMP. C'est ce que révèle L'Obs jeudi... en précisant que la démarche de l'ancienne égérie de la Manif pour tous n'était pas forcément volontaire. Pour assister à un meeting organisé le 15 novembre par le mouvement Sens commun, fondé par d'anciens camarades du mouvement anti-mariage pour tous, Frigide Barjot a en effet dû régler une cotisation de 30 euros. Mais le collectif étant lié à l'UMP, ce versement a valu aussi comme une adhésion au parti de droite...

L'appel

Le président du Medef, Pierre Gattaz, demande de la "cohérence" à François Hollande. Tel est le message qu'il a livré sur RTL quand on lui demandait ce qu'il attendait de l'émission du chef de l'Etat, jeudi soir sur cette station radio et TF1. "Tous les jours, toutes les semaines, on nous annonce une taxe nouvelle", a regretté le patron des patrons, qui espère néanmoins de nouvelles mesures sur la simplification ou que le Président "confirme la baisse des charges pour les entreprises".

La promesse

Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, a estimé que ls Français avaient "envie de découvrir qui est réellement François Hollande", même si "ça ne réglera pas le problème du chômage évidemment". "Quand on regarde comment l'émission est construite, il y a une partie qui va toucher sa personnalité et une autre, un dialogue avec les Français (...) Cela veut dire quoi? Qu'il va fendre l'armure vraisemblablement (...) Il veut donc renouer avec les Français, leur expliquer là où il en est et là où il veut aller", a déclaré sur LCI et Radio Classique le numéro du Parti socialiste.

Le boycott

Le député-maire de Nice, Christian Estrosi, ne regardera pas François Hollande jeudi soir. Sur i-Télé, l'élu UMP se dit "plus préoccupé par (son) pays que de regarder quelqu'un" qui est surtout intéressé par "sa communication". "Je préfère consacrer mon temps aux Français qui souffrent", a-t-il ajouté.

La phrase

"Je ne vois pas mon portefeuille comme un surveillant général des budgets, un surveillant général de la France", affirme le nouveau commissaire aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, dans un entretien à l'AFP, à quelques jours de la présentation des avis de la Commission sur les projets de budget des Etats membres de la zone euro.
 

mercredi 5 novembre 2014

L'expresso du 5 novembre

Interrogé sur France Info sur la détermination de Manuel Valls à voir réalisé l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, Jean-Vincent Placé a dénoncé "un entêtement vain et inutile". "Notre-Dame-des-Landes, c'est non. Ça n'a strictement aucun sens", a ajouté le sénateur écologiste, qui estime que l'argent dépensé dans ce projet est "du fric de gâché". Concernant le dossier de Sivens, il a déploré qu'il "faille un mort" pour discuter de projet de ce type.

L'explication

Le secrétaire général intérimaire de l'UMP, Luc Chatel, est revenu mercredi matin sur RTL sur la décision prise par son parti concernant Jérôme Lavrilleux. "Il a été exclu car il a porté préjudice au parti", a déclaré le député de Haute-Marne.

La critique

Quelle réforme a été menée par Manuel Valls? Sur Radio Classique/LCI, Eric Woerth n'a pas trouvé de réponse. "Il se vêt d'un costume de réformateur, il n'a pas réformé", a déclaré le député UMP. "Le CICE, c'était sous Ayrault. Peut-être la réforme territoriale, mais il a déjà changé d'avis en six mois", a-t-il poursuivi, dénonçant une "posture".

La phrase

"L'UMP nous fait un bras d'honneur tous les matins, ça, ça doit finir", a déclaré sur LCP Hervé Morin, dans le cadre d'un débat avec Jean-Christophe Lagarde pour la présidence de l'UDI.

La mise en garde

Introduire une dose de proportionnelle aux législatives correspondait à une promesse de campagne de François Hollande. Alors qu'il se murmure que François Hollande pourrait faire une annonce en ce sens jeudi soir sur TF1, le socialiste Olivier Faure estime qu'il "y a d'autres urgences". "Je n'imagine pas une seule seconde que le chef de l'Etat ait  dans l'idée de mobiliser le Parlement au cours des prochains mois sur une modification de la loi électorale", précise-t-il dans une interview au Figaro.

mardi 4 novembre 2014

Marine Le Pen présidente: pourquoi le pire est possible? - L'édito de Christophe Barbier


Marine Le Pen, présidente: pourquoi le pire est... par LEXPRESS

Rémi Fraisse: Cécile Duflot demande en vain une minute de silence

Les socialistes jugent le mi-mandat de François Hollande

L'expresso du 4 novembre

Manuel Valls est le boulet qui fait couler à pic la majorité", a déclaré mardi matin le chef de file des députés UMP, Christian Jacob, sur France Info.

Le sondage

Selon un sondage Ifop-Fiducial pour i-Télé et Sud Radio, François Hollande ne serait pas au second tour de l'élection présidentielle de 2017. Il obtiendrait, au premier tour, entre 13% et 15% des suffrages. Face à lui, Nicolas Sarkozy obtiendrait 26% des voix et Marine Le Pen serait en tête (29%). Si le candidat de l'UMP est Alain Juppé, ce dernier récolterait 28% des voix, contre 13% pour François Hollande et 30% pour Marine Le Pen, qui est sur la plus haute marche quelles que soient les hypothèses testées. François Hollande est également talonné par François Bayrou.

L'inquiétude

Le ministre du Travail, François Rebsamen, a reconnu mardi sur i-Télé que le "décalage entre l'annonce d'une mesure et son application crée de l'insatisfaction". "La situation n'est pas bonne pour le moment", a-t-il ajouté, interrogé sur le sondage Ifop-Foducial défavorable à François Hollande. "En 2015, il faut absolument qu'il y ait un retournement en termes d'embauche", a ajouté François Rebsamen, qui s'est toutefois dit confiant sur la suite : "Les mesures vont porter leurs fruits, j'en suis persuadé."

La précision

Alors qu'elles devaient initialement être reçues en fin de semaine, les ONG environnementales et les syndicats agricoles seront finalement autour de la table dès mardi autour de Ségolène Royal et des élus locaux du Tarn pour discuter de l'avenir du barrage de Sivens. "Cela veut dire que le dialogue est renoué", a déclaré sur France 2 la ministre, qui s'est félicité "du sens des responsabilités de l'ensemble des partenaires". "Je vais tenter - je ne sais pas si nous allons réussir ensemble - de rapprocher des points de vue très divergents", a indiqué Ségolène Royal, appelant "chacun à accepter de renoncer à une partie de sa vérité pour construire une vérité collective".

La déception

Invité de RTL, Noël Mamère - qui a pris ses distances il y a un an avec le parti EELV - a déclaré que "la première partie du quinquennat de François Hollande" est "une énorme déception pour les écologistes".

L'interrogation

Invité de BFMTV, Alain Juppé a indiqué que, à ses yeux, "François Hollande a échoué". "Et je me pose la question de savoir s'il est à la hauteur de ses fonctions", a poursuivi le maire de Bordeaux, candidat à la primaire de l'UMP en vue de 2017. "Je ne vois pas comment en deux ans et demi, il peut remonter la pente", a-t-il ajouté.

La critique

François Rebsamen, a estimé mardi sur i-Télé qu'il fallait que Pierre Gattaz "arrête les postures". Le patron du Medef "nuit à l'image des entreprises", a déclaré le ministre du Travail.

Le sondage (bis)

Qui ferait mieux que François Hollande à l'Elysée? Selon un sondage CSA pour BFMTV, il s'agirait d'Alain Juppé, qui récolte 50% des suffrages. Suivent Manuel Valls (39%), Nicolas Sarkozy (38%), Marine Le Pen (32%), Martine Aubry (30%) et Arnaud Montebourg (19%). "C'est une journée qui commence bien (...) Cela dit la route est longue, soyons modeste et serein", a réagi Alain Juppé sur BFMTV
 

lundi 3 novembre 2014

Barrage de Sivens : Bernard Cazeneuve fustige les "attaques personnelles" des écologistes


Barrage de Sivens : Bernard Cazeneuve fustige... par rtl-fr

Bourdin Direct: Bruno Le Maire - 03/11

Politique Première: "François Hollande pense qu'il a un miroir magique !" - 03/11


Politique Première: "François Hollande pense qu... par BFMTV

L'expresso du 3 novembre

Interrogé sur RTL, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, s'est à nouveau défendu après la mort la semaine dernière d'un protestataire lors d'une manifestation contre le barrage de Sivens. "Mon administration a été mis en cause injustement", a indiqué le locataire de la place Beauvau qui assure n'avoir donné "aucune instruction" pour favoriser les "violences policières".

L'attaque

Le secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen, s'en est pris à l'ancienne ministre du Logement, Cécile Duflot sur Europe1. "Cécile Duflot? Elle a perdu ce qu'elle avait acquis au gouvernement : le sens de l'Etat. (...) Elle est en perpétuelle dérive. Elle s'éloigne de ce qu'est la responsabilité de la gestion d'une société", a-t-il affirmé.

L'avis

Faisant écho à l'interview de Marine le Pen (FN) dans le JDD qui estimait qu'il "n'y a plus de président de la République, le député UMP, Henri Guaino, a assuré sur i-Télé que "cela fait deux ans et demi que la France est sans président."    

L'émission

Deux ans et demi après son élection à la présidence de la République, François Hollande fait le bilan dans une émission télévisée le 6 novembre sur RTL et sur TF1. Le Figaro détaille dans son édition de lundi le programme de l'émission. Après une interview classique menée par Gilles Bouleau et Yves Calvi, Thierry Demaizière conduira une interview "intimiste" du chef de l'Etat. Puis, le président répondra à des questions des Français.

Le sondage

D'après une étude Odoxa/RTL, 71% des Français font davantage confiance à Manuel Valls qu'à François Hollande pour décider des grandes orientations en matière économique et sociale.