samedi 7 mai 2011

Les invités politiques de dimanche

François Bayrou (Modem) : Le Grand Rendez-vous Europe 1/Le Parisien, à 10 heures.
Lauriane Deniaud (PS) : Le Grand Entretien, RCJ, à 11 heures.
Bernard-Henri Lévy : Dimanche +, sur Canal + à 12h45.
Chantal Jouanno (UMP) et Jean-Marie Le Guen (PS) : Forum Radio J, à 14h20.
Xavier Bertrand, ministre du Travail : C Politique sur France 5, à 17h40.
Hervé Morin (Nouveau Centre) : Dimanche Soir Politique sur France Inter, avec i-Télé, Le Monde et DailyMotion, à 18h10.
Laurent Wauquiez (UMP) : BFMTV 2012 avec RMC et Le Point, à 18 heures.
Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture : Le Grand Jury RTL, à 18h45.
Hubert Védrine (PS) : Soir 3 Politique, sur France 3 à 22h20.

Fillon et Copé, l'union sacrée derrière Sarkozy

Happy birthday, Mister President!» Pour le quatrième anniversaire de l'élection de Nicolas Sarkozy à l'Élysée, François Fillon et Jean-François Copé lui ont offert une jolie photo: celle de leur réconciliation, vendredi à Paris, autour d'un déjeuner. Le premier ministre et le patron de l'UMP se sont affichés ensemble, détendus et souriants, dans la vieille brasserie D'chez eux, près des Invalides. Un relais de poste du XVIIIe siècle, assidûment fréquenté par les politiques, notamment François Mitterrand et Jacques Chirac, et qui fut le théâtre de nombreuses intrigues et réconciliations.
Autour d'un menu «terroir», Fillon et Copé sont revenus sur leurs désaccords récents: Fillon avait été ulcéré par la charge de Copé, lui reprochant de ne pas «jouer collectif». Copé, de son côté, n'avait pas supporté que Fillon ne se montre pas suffisamment solidaire avec les débats mis en scène par l'UMP (35 heures ou laïcité). Sermonnés par le président, qui a jugé la tonalité de ces dernières semaines «trop agressive», les deux hommes ont décidé de tourner la page. «L'heure est à l'union sacrée autour du président, indique Copé. Nous allons travailler ensemble de manière coordonnée.» «La majorité est rassemblée comme jamais pour préparer la suite», a déclaré de son côté le chef du gouvernement, à l'issue de ces agapes pacifiques. À Matignon, l'on a feint de s'étonner de la présence des photographes, à la sortie du déjeuner. «En ce moment, c'est drôle, tout le monde veut déjeuner avec le premier ministre», ironise un conseiller de Fillon.

Un ballet savamment orchestré


À un an de la présidentielle, et alors que le PS s'engage dans le processus explosif des primaires, les responsables de la majorité veulent afficher un front uni, tandis que Nicolas Sarkozy peaufine son profil de président «rassembleur» et «protecteur». Cette semaine a ainsi été l'occasion d'un ballet savamment orchestré: François Fillon et son ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, avec lequel les relations ont été tendues, se sont affichés ensemble lundi dans le Rhône. Quant à Xavier Bertrand, il devait retrouver son rival Jean-François Copé, jeudi à Fontainebleau, pour un déplacement lié à la santé. Mais il n'a pu échapper au séminaire gouvernemental qui se tenait au même moment à Matignon. À la place, les deux frères ennemis devraient déjeuner le mois prochain, à l'initiative du ministre du Travail. «Xavier a toujours défendu bec et ongles la nécessité de l'unité, indique un conseiller. Mais quand il se trouvait sous le feu des critiques de Copé, il n'allait pas tendre l'autre joue! Ces derniers temps, il a noté que Copé cherchait l'apaisement; il a tendu la main…» Le patron du parti avait pris soin d'inviter son prédécesseur à la convention de l'UMP sur le travail, mardi dernier. Le jour même, il a fait passer un petit mot à Bertrand, dans l'Hémicycle, lors des questions d'actualité: «Je suis ravi que tu sois à notre convention cet après-midi. Amitiés.»

Ce leitmotiv de l'unité a été décliné une nouvelle fois, vendredi à Toul (Meurthe-et-Moselle), où le premier ministre tenait un meeting aux côtés de Nadine Morano, devant plusieurs centaines de militants UMP, en présence du président d'honneur du Parti radical, André Rossinot. «L'unité est une nécessité, insiste Morano. On doit être fier de ce qu'on a accompli depuis 2007.» Le premier ministre a répété au mot près ce qu'il avait dit la veille, à l'issue du séminaire gouvernemental, plaidant pour «l'unité», le «ras­sem­ble­ment» et la «continuité de l'action». Fillon a évoqué aussi le souvenir de la nuit de la victoire, le 6 mai 2007, quand Sarkozy a découvert les résultats: «Il y avait en lui de la joie, de la fierté, mais aussi une gravité qui se lisait dans les yeux», raconte le pudique Fillon, soudain lyrique. «Quatre années plus tard, poursuit le premier ministre, louangeur, je réponds que le président est resté l'homme que vous avez aimé: inclassable, valeureux, engagé, déterminé, et finalement libre.» La campagne ne fait que commencer.
http://www.lefigaro.fr/politique/2011/05/06/01002-20110506ARTFIG00617-fillon-et-cope-l-union-sacree-derriere-sarkozy.php

François Bayrou : se préparer sans le dire

François Bayrou n'entrera pas dans la valse des candidatures. Mais il continue de danser dans son coin. Jean-Louis Borloo grimpe dans les sondages? Dominique de Villepin peut rogner sur son électorat? Le positionnement de Nicolas Hulot fait débat? Le leader du Modem n'en a cure et continue son bonhomme de chemin, convaincu que la voie qu'il a lui-même tracé -ni gauche ni droite-, est la bonne : "Le courant démocrate, n’est pas soluble dans la majorité, et il est différent du socialisme, résume-t-il. Il est indispensable à l’avenir de notre pays." Dans un entretien au Figaro Magazine publié vendredi, le troisième homme de l'élection présidentielle de 2007 martèle ses convictions, dresse un bilan sévère de quatre ans de sarkozysme. Et en conclut que c'est vers lui que la France doit se tourner.
Et pour convaincre, François Bayrou réaffirme son indépendance – et sa différence. "Sans Bayrou, la confédération du centre est boiteuse", expliquait Jean Arthuis au JDD.fr, jeudi. Le président de l'Alliance centriste devra se faire une raison. "Tout cela n’a de centre que le nom, tranche le patron du Modem. Si les mots ont un sens, le centre veut dire qu’on récuse la guerre des deux camps. Or, que disent ceux qui veulent constituer cette confédération ? Qu’ils sont dans le camp de la majorité", rappelle-t-il, concluant avec sévérité : "Un groupuscule de plus, cela ne sert à rien".

"Je suis et je serai au rendez-vous. Le temps viendra"

Borloo n'aura donc pas ses faveurs, "le Front national fait tanguer l’UMP" et "les divisions de la gauche apparaissent au grand jour." Il ne reste donc que lui, même si le Béarnais laisse la porte ouverte à des ralliements de dernière minute. "J’ai conservé avec Michel Mercier, le garde des Sceaux, des liens d’amitié qui ne se sont jamais démentis. Idem avec Jean Arthuis", assure-t-il. Pour peser, il ouvre grand les bras, assure qu'il "ne vit pas de ressentiment" et rappelle que "tous [les centristes, Ndlr], nous appartenons au même courant politique, même s’il est provisoirement divisé." Lui rêve donc de le rassembler, mais sans le dire aussi fort que Jean-Louis Borloo.
S'il n'est pas encore officiellement candidat - "Je suis et je serai au rendez-vous. Le temps viendra", glisse-t-il tout de même -, François Bayrou, interrogé sur les parrainages nécessaires, a tout pour le devenir : "Les élus indépendants et les élus du centre se comptent par milliers. Ils ne se laisseront pas intimider. Nous avons bâti un courant politique qui a les moyens de son indépendance politique et financière", assure-t-il, avant, actualité oblige, de dresser le bilan des quatre années de Nicolas Sarkozy à l'Elysée.
"Le bilan est cruel. Je ne vois pas un seul chapitre de la vie nationale qui aille mieux en 2011 qu’il n’allait en 2007. L’éducation ne va pas mieux. Notre économie est, dans bien des secteurs, en péril. L’emploi souffre. Le secteur de la santé est en doute. La sécurité ne s’est pas améliorée. La justice est dans une crise sans précédent. Les membres de la fonction publique se sentent abandonnés." Le réquisitoire est sévère. Il l'est moins à l'égard du Parti socialiste : "Dans leur programme, il y a des choses positives ou acceptables, bien sûr, que nous défendons depuis longtemps, notamment sur les institutions." Avant de tempérer son propos : "Je suis en désaccord avec l’inspiration générale qui s’en remet à l’Etat." Des critiques tous azimuts, mais point de propositions alternatives. Pour le programme, il faudra encore attendre. Attendre une candidature qui "viendra."
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vendredi 6 mai 2011

Les petites phrases du jour 06/05/2011

BILAN DE SARKOZY – Manuel Valls, sur Europe 1 : Le socialiste a fustigé le bilan de Nicolas Sarkozy après quatre ans de présidence. "Nous sommes très loin du travailler plus pour gagner plus", a-t-il commenté. Plus généralement, je constate un profond malaise, même une rancœur vis-à-vis du président de la République." Le député de l'Essonne a également tenu à mettre les choses aux claires concernant les remous internes au PS. "Nous l'avons tous constatés, la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy a commencé il y a quatre ans. Nous, nous sortons d’une campagne des cantonales que nous avons remportée. Nous popularisons notre projet, il y a un calendrier, il faut le respecter", a fait valoir le député socialiste.
Lire aussi :
Séminaire : divergence entre Guéant et Baroin
2012, l'UMP passe à la vitesse supérieure
2012 - Brice Hortefeux, sur RTL :
L’ancien ministre de l’Intérieur a fait part de sa confiance quant aux chances de réélection de Nicolas Sarkozy: "Si Nicolas Sarkozy est candidat, je suis convaincu qu’il sera qualifié pour le second tour. La marque de Sarkozy c’est d’avoir pris des engagements et d’avoir tout mis en œuvre pour les initier. Quasi 100% des engagements ont été initiés", a-t-il assuré, abordant notamment la lutte contre la délinquance, la réforme constitutionnelle, ou la réforme des droits de succession.
CONFEDERATION DES CENTRES - François Bayrou, dans Le Figaro Magazine :
Interrogé jeudi par leJDD.fr, Jean Arthuis, président de l'Alliance centriste, assure que "sans Bayrou, la confédération du centre est boiteuse". Le leader du Modem a répondu à cette question d'un éventuel rapprochement avec le camp Borloo: "Non. Parce que tout cela n’a de centre que le nom. Si les mots ont un sens, le centre veut dire qu’on récuse la guerre des deux camps. Or, que disent ceux qui veulent constituer cette confédération ? Qu’ils sont dans lecamp de lamajorité", a-t-il déclaré.
LIRE AUSSI :
Arthuis: "Sans Bayrou, la confédération du centre est boiteuse"
BISBILLES A DROITE - Valérie Pécresse, sur Europe 1 :
La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a réagi à la publication du livre Arrêtez de mépriser les Français par Hervé Morin : "si Hervé Morin a des idées alternatives, une vision alternative pour la France, qu’il la montre !", s'est-elle exclamé. "Quand on veut faire de la politique on développe une vision. Pour la présidentielle, les sujets d'innovation et d’éducation sont des sujets clefs", a-t-elle ajouté.

La réforme universitaire, "emblème" de Sarkozy par Europe1fr

Pécresse se lâche sur DSK

C'est peut-être « l'effet Porsche ». Quelques jours après la publication par Le Parisien d'une photo montrant Anne Sainclair et son époux Dominique Strauss-Kahn s'apprêtant à monter dans une Porsche, Valérie Pécresse, actuelle ministre de l'Enseignement supérieur, a violemment critiqué le président du FMI sur le thème de « la gauche caviar ».

Invitée sur le BFM TV, Valérie Pécresse s'est ainsi amusée à présenter celui qui pourrait bien être l'adversaire de Nicolas Sarkozy en 2012 comme un homme éloigné du peuple et de ses considérations quotidiennes. « Moi je crois que Dominique Strauss-Kahn est dans une bulle, a-t-elle estimé. (…) Personne ne sait où est exactement Dominique Strauss-Kahn. »

Et la ministre de fustiger les contradictions du président du FMI. « Ce qui est intéressant, c'est que quand il est à Paris, il prône la hausse des salaires; quand il est à Washington il prône la rigueur, il prône la lutte contre les déficits », a-t-elle relevé. Cette ambiguïté, qui fait déjà hérisser le poil de certains socialistes, est un champ d'attaque inépuisable pour Valérie Pécresse : « Est-ce que c'est le Strauss-Kahn de la dépense publique qui plaira à la gauche ou est-ce que c'est le Strauss-Kahn de la gestion rigoureuse qui plait tant à l'électorat de centre-droit ?, a-t-elle demandé. Je crois qu'aujourd'hui, Dominique Strauss-Kahn ne peut sortir de l'ambiguïté qu'à son détriment. »
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2012, l'UMP passe à la vitesse supérieure

On se rapproche? Pour qu'on le voit un peu, quand même.." Mercredi soir, dans la salle des mariages de la mairie du Perreux-sur-Marne (Val-de-Marne), personne ne veut manquer le rendez-vous. Et la star de la soirée n'est autre que Jean-François Copé. Loin de la rue de la Boétie, le secrétaire général de l'UMP a choisi la ville du député Gilles Carrez, rapporteur du Budget, pour lancer la campagne de 2012 et mettre en avant le bilan des quatre premières années de Nicolas Sarkozy à la tête du pays. Un bilan salué -avant même la présentation officielle- par nombre des personnes présentes -trois cents environ-, essentiellement militantes, qui s'entassent tant bien que mal dans la salle municipale.
"Le bilan est très positif. Nicolas Sarkozy a su mettre en œuvre des réformes importantes, comme celle de l'autonomie des universités - une vraie réussite - ou encore celle du statut d'auto-entrepreneur", expliquent, en choeur, Alexis, 20 ans, et son frère Nicolas, de deux ans son cadet, qui se sont mis sur leur 31 pour l'occasion. "Je suis à 100% derrière l'UMP et Nicolas Sarkozy", renchérit Alice, une retraitée de 69 ans. "Avec la crise, il n'a pas eu de chance, mais il a osé s'attaquer à des sujets compliqués comme les retraites ou l'immigration", ajoute-t-elle. "Je suis pleinement satisfait, je n'ai aucun regret", poursuit, quelques chaises plus loin, Alain, également retraité, qui était au RPR et soutient aujourd'hui la majorité.

Copé salue le travail de Sarkozy

Dans cette salle acquise à la cause de l'UMP, difficile de trouver des voix discordantes. Seules réserves: certains estiment que Nicolas Sarkozy aurait pu aller un peu plus loin sur certains sujets. "Sur l'aspect sécuritaire où il doit apporter des réponses concrètes", juge Alexandrine, 29 ans et assistante RH, qui se dit "globalement satisfaite". "Sur les retraites, car il faudra recommencer à réformer dans quatre ou cinq ans", affirme pour sa part Alexis. Mais rien, à leurs yeux, qui pourrait réellement faire défaut au chef de l'Etat en vue de 2012.
C'est dans cette ambiance festive que Jean-François Copé fait son entrée. Une entrée triomphale, sous les applaudissements. A la tribune, le chef de file de l'UMP évoque le bilan du président et de la majorité. Reconnaissant qu'il a parfois eu des désaccords avec le chef de l'Etat, le secrétaire général salue aussi "l'aptitude exceptionnelle de Nicolas Sarkozy à gérer les crises" et "le sang-froid" dont il a su faire preuve. Pendant plus de 45 minutes, Jean-François Copé revient sur les retraites, l'interdiction de la burqa, la lutte contre la délinquance... Devant une assistance comblée. "Ah oui! Ah oui! Il a raison", ne cesse de répéter une femme âgée d'une quarantaine d'années.

"Il a été brillantissime"

Puis vient le moment de regarder vers l'avenir. La campagne pour 2012 est bel et bien lancée. Avec deux objectifs : protéger les Français et préparer l'avenir. "Nous avons posé les fondations de la maison. Il faut passer à la vitesse supérieure. Ce sera tout l'enjeu du prochain quinquennat", assure Jean-François Copé, qui prévient que l'élection présidentielle sera "très difficile". Face à deux adversaires désignés : le Parti socialiste "qui ne prend aucun risque, ne fait aucune proposition courageuse" et le Front national, "une force politique en mesure de faire perdre" l'UMP, mais dont les propositions sont "toutes plus irresponsables les unes que les autres". Pour conclure son discours, Jean-François Copé prend le temps de citer Jules César qui estimait que "les Gaulois étaient un peuple querelleur, batailleur, divisé, mais capable de se rassembler derrière un grand chef". En 2012, pour l'UMP, il s'appellera Nicolas Sarkozy. Debout, les militants entonnent La Marseillaise.
"Il a été brillantissime", déclare Cosette, une jeune retraitée de 60 ans, qui a fait le déplacement de Noisy-le-Sec pour voir Jean-François Copé. "Si Nicolas Sarkozy sait faire un bon tandem avec lui pendant la campagne, il passera", croit-elle savoir. Car pour la grande majorité de l'assistance, le chef de l'Etat apparaît comme le candidat naturel de l'UMP pour 2012. "Il faut qu'il y aille. Personne ne peut gérer la France comme Sarkozy", avoue Ghislaine, retraitée. "Je ne vois pas qui pourrait y aller à part lui", renchérit Alexandrine, qui laisse échapper le nom de François Fillon, qui a aussi, selon elle, "la stature d'un chef d'Etat". "A partir du moment où l'UMP passe, c'est l'essentiel", estime pour sa part Alice, qui mise avant tout sur Nicolas Sarkozy.
Car, en face, certains candidats inquiètent. Comme Marine Le Pen "qui va faire un bon score". "Par contre, la gauche ne me fait pas peur", déclare Cosette. Avant d'ajouter, pensive : "Sauf DSK..." "Je ne crois pas qu'il va y aller. Et sinon son propre camp va l'attaquer", lance sa copine Ghislaine, qui pronostique un deuxième tour entre Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen. "C'est vrai. DSK n'est pas un homme de gauche", tente de se convaincre Cosette... La campagne est lancée.

jeudi 5 mai 2011

Hervé Morin et Jean-Louis Borloo veulent refaire l’UDF

Un grand pas vers la réunification du centre droit devrait être franchi avec l’adoption, samedi 7 mai, par son conseil national, d’une motion approuvant « l’adhésion du Nouveau Centre, membre fondateur, à la confédération des centres ».
Le parti d’Hervé Morin sera le premier à se prononcer, avant le Parti radical de Jean-Louis Borloo (les 14 et 15 mai), la Gauche moderne de Jean-Marie Bockel (28 mai) puis l’Alliance centriste de Jean Arthuis (2 juillet). Une démarche qui rappelle la création de l’UDF en 1978.
Pour Jean-Louis Borloo, la nouvelle structure, dont le nom n’est pas encore fixé, aura « vocation à être présente à toutes les échéances, y compris la première », c’est-à-dire l’élection présidentielle.
Une telle candidature est « un devoir et une exigence », renchérit Hervé Morin. « La présidentielle ce n’est pas les JO, on n’y va pas pour participer mais pour gagner », poursuit-il. Reste à savoir qui, « à l’automne », sera désigné comme « candidat commun ».
Jean-Louis Borloo distance largement Hervé Morin dans les sondages, mais ce dernier continue à préparer sa propre candidature au cas où. Cette semaine, il a ainsi lancé un site Internet dont le nom ressemble à un slogan : « La société de la reconnaissance (1) ». Le président du Nouveau centre affirme en outre qu’il a déjà « préréservé » un siège de campagne.

« La famille n’est pas reconstituée pour une ou deux échéances électorales mais pour une ou deux générations »

Au-delà de la prochaine présidentielle, Jean-Louis Borloo assure que « la famille n’est pas reconstituée pour une ou deux échéances électorales mais pour une ou deux générations ». De fait, la motion soumise, au vote des adhérents du Nouveau Centre explique que « la transformation de cette structure confédérale en un parti unifié constitue l’objectif ultime qui pourrait intervenir au lendemain des élections législatives de 2012 ».
L’objectif est de revenir, comme autrefois avec le RPR et l’UDF, à deux partis à droite. Selon Hervé Morin, Nicolas Sarkozy ne sera d’ailleurs réélu « que si les Français ont le sentiment qu’il y a des pouvoirs et des contre-pouvoirs au sein même de la majorité ».
Plusieurs questions demeurent toutefois en suspens. L’opération ne peut réussir que si le congrès du Parti radical de Jean-Louis Borloo accepte effectivement de quitter l’UMP. Mais l’ambition affichée est de s’adresser aussi à des militants de partis non membres de la confédération.
Pour eux, des dispositions transitoires autorisent jusqu’au 31 décembre 2012 la double appartenance. Sont surtout visés des membres de l’UMP, du MoDem, de Cap21 ou du Parti radical de gauche. À condition que ces partis autorisent également cette double appartenance
http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/France/Herve-Morin-et-Jean-Louis-Borloo-veulent-refaire-l-UDF-_EP_-2011-05-05-613004
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Les petites phrases du jour 05/05/2011

CHEVENEMENT - Pierre Moscovici, sur LCI :Le député socialiste du Doubs a jugé que la candidature annoncée de Jean-Pierre Chevènement à la présidentielle n'aura "pas la même force" qu'en 2002. Pierre Moscovici a rappelé que la candidature du fondateur du MRC a contribué à l'elimination de Lionel Jospin au 1er tour de l'élection présidentielle de 2002. "C'est vrai qu'elle a été à l'époque à la fois inopportune" et surtout "très agressive", a souligné Pierre Moscovici. Selon lui, "on aurait pu l'éviter, peut-être par davantage de dialogue avec Jean-Pierre Chevènement". Le socialiste, partisan de Dominique Strauss-Kahn, a donc prôné un dialogue "respectueux mais aussi très ferme" avec lui lors de la prochaine échéance de 2012.LIRE AUSSI :2012: L'éternel retour de Chevènement
DISCRIMINATION FFF - Rachida Dati, sur Canal + :L'ancienne garde des Sceaux a estimé que l'instauration d'un quota pour les binationaux dans les filières de formation fédérale de football n'était "pas raciste". Rachida Dati a rappelé que le "football a été un moyen essentiel d'intégration", en soulignant qu'elle n'avait pas vu la Fédération de tennis "tendre les bras à des gamins en difficulté". Concernant la binationalité, elle a fait valoir qu'il s'agissait de "prendre des jeunes", de les former pour ensuite les "intégrer dans l'équipe de France de football jeunes". "On investit sur des joueurs qui à un moment vont nous lâcher. Est-ce que c'est raciste (de se poser la question)? Non", a conclu la député européenne.LIRE AUSSI :FFF: Les Bleus de 98 s'affrontent
2011, AVANT 2012 – Xavier Bertrand, sur Europe 1 :"Ce qui est important aujourd’hui, c’est de voir dans l’année qui vient ce qu’il nous reste à faire, quels sont encore les textes à faire voter et les changements à opérer dans la vie des Français", a assuré jeudi sur Europe 1 le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé. A de rares exceptions près, l'ensemble des ministres et secrétaires d'Etat participeront, jeudi, à un séminaire gouvernemental pour présenter le bilan de la majorité depuis 2007 et tracer les "lignes de force" d'ici 2012. Pour 2011, "qui doit être une année utile", Xavier Bertrand s’est lui fixé deux priorités : la baisse du chômage et le dossier du Mediator. "Il faut qu’il y ait un avant et un après Mediator", a-t-il souligné.
APATHIE OU SARKOZY? – Laurent Fabius, sur RTL: Invité sur l'antenne de la station de la rue Bayard, L'ancien Premier ministre, interrogé sur une nouvelle candidature de l'actuel chef de l'Etat à la Présidentielle de 2012, explique au journaliste "qu'il y a encore un an avant l'élection. Vous l'avez remarqué monsieur Sarkozy". Rires dans la studio. "Comme on dit dans 'Le Père Noël est une ordure', je vous présente mes confuses", a aussitôt réagi le député de Seine-Maritime.LIRE AUSSI :Quand Daubresse mélange Sarkozy et DSK
FFF - Chantal Jouanno, sur Europe 1 :La ministre des Sports a expliqué jeudi sur Europe 1 avoir demandé une enquête indépendante à propos des quotas discriminatoires de la FFF pour "bien séparer les missions". "Tout se retrouve très vite dans la presse. Or je veux que la mission soit indépendante", a dit la ministre. "Il y a trop de fuites à la fédération", a-t-elle encore justifié. "Nous ne sommes pas dans une chasse aux sorcières", a pourtant avertit Chantal Jouanno. "Ce feuilleton est désastreux pour tout le monde." LIRE AUSSI :FFF: Les Bleus de 98 s'affrontent

Bertrand : la Sécu "se retournera contre Servier" par Europe1fr

Sarkozy court vers 2012

Il n'est pas officiellement candidat à sa propre succession, mais déjà les ministres évoquent à demi-mot l'avenir de Nicolas Sarkozy. Mercredi matin, sur RTL, Claude Guéant s'est dit serein quant à une annonce de candidature de l'actuel chef de l'Etat pour l'élection présidentielle de 2012. "C'est lui qui la déclarera, mais pour ma part j'ai confiance", a affirmé le ministre de l'Intérieur, ancien secrétaire général de l'Elysée. Avant d'ajouter: "J'ai confiance. J'espère!" Le 19 avril dernier, son homologue des Affaires étrangères, Alain Juppé, avait estimé que la candidature du président n'était qu'un "secret de Polichinelle".
Mercredi, le locataire du Quai d'Orsay a en quelque sorte réitéré ses propos, allant même jusqu'à apercevoir la victoire de Nicolas Sarkozy en 2012. "J'ai la conviction qu'il peut convaincre", a-t-il déclaré sur France 24. "J'ai confiance en Nicolas Sarkozy parce que ce qui a été fait depuis 2007 est positif, ensuite parce que je suis sûr qu'il présentera un projet dynamique pour la France, et enfin parce qu'il a la capacité personnelle à animer une campagne qui sera une campagne gagnante", a poursuivi ce poids lourd du gouvernement.

Le soutien de Carla

Le chef de la diplomatie "est un homme crédible qui dit des choses justes", a déclaré le principal intéressé dans une longue interview, sans donner davantage de précisions. Pour Nicolas Sarkozy, 2012 n'est pas "encore dans la tête des Français". "Je suis le dernier à pouvoir exprimer quelque désir que ce soit quant à la prochaine élection présidentielle. Je suis président (…) Je n'ai pas le droit de me livrer à des calculs si loin" de l'échéance, a-t-il renchéri. Une chose est sûre, il bénéficie dorénavant du soutien de son épouse pour un second mandat. "Si je pense (...) à la France, je dis que ce serait mieux qu'il continue. Deux mandats, ce serait bien", avouait récemment Carla Bruni lors d'une rencontre avec les lecteurs du Parisien. Une position qui semble donc avoir évolué en un an, puisque dans une interview au Figaro Magazine, en mars 2010, elle "ne le souhaitait pas vraiment", déclarant avoir "envie de vivre ce qui nous reste à vivre dans une certaine paix".
Reste que l'actuel chef de l'Etat continue de descendre dans les sondages. Nicolas Sarkozy perd un point de popularité (à 31%) dans le baromètre BVA-Orange-L'Express-France Inter, rendu public mardi. "Je n'ai pas le loisir de penser à mon lien personnel [avec les Français]. Je suis en questionnement perpétuel sur ce que je fais, je ne m'interroge pas sur mon image", a répondu Nicolas Sarkozy dans L'Express. Quant à savoir la date d'une éventuelle déclaration de candidature, à savoir fin 2011 ou début 2012, le chef de l'Etat joue la montre: "Dans les deux cas, les Français auront le temps".
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mercredi 4 mai 2011

Décès de la députée PS du Morbihan Françoise Olivier-Coupeau

La députée PS du Morbihan Françoise Olivier-Coupeau, 52 ans, est décédée ce mercredi, a annoncé dans l’hémicycle le président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer (UMP).
Née le 3 juillet 1959 à Laval (Mayenne), membre de la commission de la défense nationale et des forces armées, elle s’est battue contre un cancer qui aura eu raison d’elle. La parlementaire socialiste est décédée aujourd’hui, à l’âge de 52 ans, à Rennes. Elle avait été élue députée le 27 juin 2007, succédant à Jean-Yves Le Drian dans la 5e circonscription du Morbihan.
Une battante au PS depuis 1977
Tous ceux qui l’ont côtoyée, avant ou après son élection disent la même chose. Françoise Olivier-Coupeau, était une battante, dans ses convictions politiques, contre la maladie aussi. Avant d’être élue, Françoise Olivier-Coupeau s’était fait connaître au pays de Lorient en tant que chargée de communication de Cap l’Orient. Toujours le sourire, la réactivité, l’envie d’innover sans pratiquer la langue de bois. Elle était adhérente du parti socialiste depuis 1977.
Pas une « cumularde »
Pour ce poste, Jean-Yves Le Drian, qui était alors président de l’agglomération lorientaise était allé la chercher en 1999, dans une entreprise privée où elle travaillait. Élu président de la région Bretagne, il en avait fait la responsable de son pôle presse, puis chargée de mission de son cabinet à Rennes. Et c’est naturellement à elle qu’il demandera d’être candidate PS à la députation en 2007, lorsqu’il décide de ne pas se représenter.
Françoise Olivier-Coupeau avait intégré la commission défense. Assidue aux sessions de l’assemblée nationale, elle avait refusé tout autre mandat considérant que députée est une fonction à part entière. Juriste de formation, mère de deux garçons, Françoise Olivier-Coupeau était mariée à Laurent Olivier qui fait carrière dans la préfectorale. Il est sous-préfet de Segré (Maine-et-Loire) depuis 2008.
M. Accoyer a fait observer une minute de silence en sa mémoire lors des questions d’actualité au gouvernement.
Gwendal Rouillard, son successeur
Gwendal Rouillard, 35 ans, lui succède à l’Assemblée nationale. Né le 20 avril 1976, il était le suppléant de Françoise Olivier-Coupeau et est secrétaire fédéral du PS dans le Morbihan depuis 2003. Il est aussi conseiller municipal de Lorient.
Il est très proche du président du conseil régional de Bretagne, Jean-Yves Le Drian (PS), lui-même député de la circonscription jusqu’en 2007, ainsi que de l’ancien numéro un du PS, François Hollande.

Gwendal Rouillard sera l’un des benjamins de l’Assemblée nationale.
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2012: un document contre le projet PS

France.9, l'association créée en 2002 par François Fillon, s'attaque au programme socialiste pour 2012 dans un document d'une trentaine de pages, initié par le premier ministre et qui, point par point, démonte un projet jugé tout à la fois archaïque, irréaliste et dispendieux.

Intitulé "Combattre le programme socialiste", ce document, transmis à l'AFP, s'ouvre et se referme par des extraits d'un discours prononcé par le chef du gouvernement lors d'un récent déplacement en province. "A gauche, tout est fondé sur la peur de l'échec, le repli, l'assistanat, la redistribution c’est l'anesthésie nationale face aux défis du monde, c'est l'étouffement des énergies, et c'est le nivellement par le bas!", peut-on lire.

Cette publication, voulue par M. Fillon et oeuvre d'un "travail collectif", ne devrait pas faire l'objet d'une diffusion grand public pour des questions de moyens, a toutefois indiqué à l'AFP le député filloniste Jérôme Chartier. En préambule, France.9 explique qu'"à l’approche de 2012, la bataille des idées et des valeurs est engagée" et que l'association, qui compte un millier d'adhérents, "entend y apporter son concours".

Point par point, le programme du PS est disséqué. En matière d'emploi tout d'abord, le projet de créer "300.000 emplois d'avenir" est raillé comme "un remake des +emplois-jeunes+ de 1997 qui pourtant n'ont pas fait leurs preuves". Sur la fiscalité, les auteurs dénoncent le douloureux "tour de vis fiscal" prévu, selon eux, par le PS pour réduire l'endettement. Sur la politique agricole européenne, comme sur la fiscalité environnementale, le PS a "un train de retard", assène France.9. Le document accuse encore le projet socialiste d'être mensonger, comme sur la proposition d'un "rattrapage du Smic que la droite a déconnecté de la hausse des prix". La critique touche aussi la promesse socialiste d'augmenter le nombre d'agents publics et le retour de la retraite à 60 ans.

Cette publication intervient alors que François Fillon a décidé de monter au front pour promouvoir le bilan depuis 2007. Un séminaire gouvernemental, conclu par une conférence de presse, est prévu jeudi à Matignon pour "dresser un bilan de quatre ans d'action et tracer les lignes de force pour l'année qui vient", selon son entourage.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/05/04/97001-20110504FILWWW00519-2012-document-contre-le-programme-ps.php

Les petites phrases du jour 04/05/2011

PRIMAIRE PS - Jean-Marc Ayrault, sur RFI :Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale a appelé mercredi les socialistes à "garder leur calme", à "ne pas être fébriles comme ça", alors que les rumeurs agitent le Parti socialiste. "Je n'ai pas d'infos et puis je ne cherche pas à en avoir, je pense qu'il faut garder son calme", a déclaré Jean-Marc Ayrault, notamment à propos de l'information selon laquelle Martine Aubry ne se présentera pas à la primaire socialiste
2012 - Alain Juppé, sur France 24 :Le ministre des Affaires étrangères a déclaré avoir la "conviction" que Nicolas Sarkozy pouvait remporter la présidentielle de l'an prochain et renverser la tendance très défavorable des sondages. "J'ai la conviction qu'il peut convaincre. Regardez ce qui s'est passé au Canada (où le Premier ministre conservateur Steven Harper a été reconduit), le résultat des élections n'est pas du tout ce qu'on pensait il y a trois mois", a déclaré Alain Juppé. "J'ai confiance en Nicolas Sarkozy parce que ce qui a été fait depuis 2007 est positif" a t-il également jugé.LIRE AUSSI : Carla Bruni pousse Sarkozy à un second mandat
PRIMAIRE PS - Ségolène Royal, sur LCI :La présidente du Poitou-Charentes, candidate à la primaire socialiste, a demandé à ce que les socialistes fassent preuve à "davantage de responsabilité, de dignité", alors que la candidature de Dominique Strauss-Kahn pour la primaire socialiste de 2012 se fait de plus en plus probable et que Martine Aubry a nié mardi ne pas être candidate. "Je ne veux pas rentrer dans ces querelles de personnes parce qu'elles sont totalement décalées avec ce que les Français attendent" a déclaré Ségolène Royal.LIRE AUSSI :Aubry ne dit pas non aux primaires
DISCRIMINATION FFF - Chantal Jouanno, sur France Inter :La ministre des sports souhaite attendre la fin de l'enquête sur la Fédération française de football (FFF) avant de prendre d'éventuelles mesures contre Mohammed Belkacemi, auteur des enregistrements de la réunion du 8 novembre 2010 sur l'instauration de quotas pour les joueurs binationaux et révélés par le site Médiapart. Mardi soir, le site du Parisien indiquait que Mohammed Belkacemi, conseiller technique national pour le football des quartiers, présent lors de la réunion, avait avoué être "la taupe". "Ce n'est pas illégal en soi d'enregistrer une conversation", a indiqué Chantal Jouanno, tout en déplorant la "méthode".LIRE AUSSI :Les excuses de Laurent Blanc
RISQUE TERRORISTE - Claude Guéant, sur RTL :Le ministre de l'Intérieur a souligné qu'"on pouvait craindre" que la France ne "soit l'objet de représailles", en indiquant avoir demandé un renforcement des patrouilles dans le cadre de Vigipirate, suite au décès d'Oussame Ben Laden. "J'ai donné hier des instructions pour que les patrouilles, les mesures de précaution soient renforcées. Nous nous adapterons bien sûr à la situation", a affirmé Claude Guéant. Le ministre s'est également inquiété de la situation au Sahel, où quatre otages français sont retenus en otage par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). LIRE AUSSI:Pour Sarkozy, "les terroristes perdront"
PRIMAIRE PS - Martine Aubry, sur France 2 : Au lendemain des rumeurs qui ont entouré sa candidature, Martine Aubry a réclamé mercredi "un peu de patience" concernant les candidatures pour les primaires du PS en vue de la présidentielle de 2012. "Il y a toujours un échauffement des mêmes. Vous savez, en général, ceux qui parlent sont ceux qui ne savent pas", a affirmé la patronne des socialistes. "La patience est une fleur qui fleurit en juin", a-t-elle déclaré, avant de revenir sur le sujet chaud du moment, le pacte de Marrakech entre elle et Dominique Strauss-Kahn : "Nous avons toujours dit que nous étions dans la même logique politique et nous discutons avec d'autres (...), avec Laurent Fabius, avec Bertrand Delanoë..."LIRE AUSSI :Aubry ne dit pas non aux primaires
2012 - Jean-Pierre Chevènement, sur Europe 1: Le fondateur du MRC a déclaré qu'il serait "candidat" à la prochaine présidentielle, "pour faire bouger les lignes". "Les socialistes auraient tort d’avoir peur, je veux leur bien", a-t-il ajouté. Il souhaite s'inscrire contre "l'austérité à perpétuité", la "perspective d'Angela Merkel et de Nicolas Sarkozy" selon lui. Jean-Pierre Chevènement a confié qu'il "ne pensait pas" que Martine Aubry sera candidate aux primaires socialistes en vue de 2012. "C'est mon intuition, si j’avais reçu une confidence je ne vous le dirais pas", a précisé le sénateur des Territoires de Belfort.LIRE AUSSI:2012: L'éternel retour de Chevènement


Chevènement "sera candidat" en 2012 par Europe1fr

Bernard Stasi, ancien ministre et Médiateur de la République, est mort

Bernard Stasi, ex-ministre et député de la Marne, est décédé à l’âge de 80 ans, a appris le journal La Voix du Nord ce mercredi.
Bernard Stasi a d’abord connu une carrière de conseiller dans plusieurs ministères, avant de devenir, en 1973, ministre des Départements et territoires d’Outre-Mer. Député centriste de la Marne de 1968 à 1993 – hormis une parenthèse entre 1973 et 1974, lors de son passage au gouvernement – il s’est notamment illustré par son engagement contre la peine de mort. Une position qui, avant 1981, était minoritaire au sein de la majorité dont il faisait partie.
De 1998 à 2004, il a occupé le poste de Médiateur de la République. Dans cette fonction, il a produit un rapport sur la laïcité, rendu en 2003, où il mettait en exergue les deux principes que sont la neutralité de l’Etat et la liberté de conscience.
http://www.20minutes.fr/ledirect/717799/politique-bernard-stasi-ancien-ministre-mediateur-republique-mort
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Afghanistan: Le retrait français pas d'actualité

"La chute de Ben Laden était le principal motif de notre engagement militaire en Afghanistan, la question de notre présence est posée. Il faut amorcer le retrait de nos troupes (…) pour montrer que l'issue n'est pas que militaire mais politique." Quelques heures seulement après la mort d'Oussama Ben Laden, Jean-Marc Ayrault, le patron des députés PS, réclamait au gouvernement, via son compte Twitter, un changement de politique en Afghanistan. Après lui, plusieurs responsables de l'opposition se sont engouffrés dans la brèche. "Il faut sortir de ce conflit, de ce bourbier, mais pas par des mouvements de retrait précipités", a ainsi plaidé Pierre Moscovici, dans des propos relayés par l'AFP. Pour le PCF, "la France doit retirer ses troupes de ce pays, agir pour le retrait de celles de l'Otan et réorienter les efforts internationaux vers la reconstruction et l'aide au développement en donnant au peuple afghan les moyens de décider de son avenir." Autant de requêtes qui n'ont aucune chance d'aboutir, du moins à court terme.

Sarkozy doit "préciser la méthode"

Invité lundi soir de France 2, François Fillon a fermement mis fin aux spéculations en indiquant que la mort de Ben Laden ne signifiait pas "la fin de la guerre" en Afghanistan, qui a fait 56 victimes dans les rangs français depuis 2001. Cette disparition "ne change pas les choses dans l'immédiat", a ajouté le locataire de Matignon, pour qui le retrait des 4.000 soldats français déployés dans le pays n'est pas à l'ordre du jour. Nul doute que le chef du gouvernement devra défendre cette ligne face à la gauche, mardi après-midi, lors de la traditionnelle séance de questions au gouvernement au Palais Bourbon. Il pourra compter sur le soutien de sa majorité, Jean-François Copé en tête, pour qui la France "doit rester déterminée et mobilisée au côté de la communauté internationale". Toutefois, même si elles sont peu nombreuses, certaines voix discordantes se font entendre sur le sujet à droite. Jacques Myard, notamment, réclame le retrait total des forces françaises d'Afghanistan. Pour le député-maire de Maisons-Laffitte (Yvelines), dans des propos rapportés par France Info, "la France doit se concentrer sur les régions où sa sécurité intérieure est en jeu, les régions où sévit l'Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique), qui a pris en otage plusieurs de nos compatriotes".
Interrogé mardi matin par leJDD.fr à quelques minutes du début de la réunion hebdomadaire du groupe UMP à l'Assemblée nationale, le député villepiniste François Goulard se range, lui, à l'avis général. "Il ne faut pas se tromper d'adversaire, avance l'élu du Morbihan, en Afghanistan, nous combattons les talibans et pas Al-Qaïda, le lien entre les deux est relativement ténu." Toutefois, si, pour l'ancien ministre de Jacques Chirac, la mort de Ben Laden ne sert que de "prétexte" à certains pour réclamer le retrait des troupes françaises du pays, le calendrier du désengagement militaire doit être davantage "précisé" par le pouvoir. "On ne peut pas dire que la coalition ait à ce jour remporté de victoires significatives en Afghanistan, il revient donc au chef de l'Etat de préciser la méthode visant à préparer la sortie de nos troupes", martèle François Goulard. Sauf que pour Nicolas Sarkozy, la priorité est ailleurs. En attendant de prononcer un discours sur la lutte contre le terrorisme, mardi après-midi à Orly (Val-de-Marne) - où il rendra hommage aux victimes françaises de l'attentat de Marrakech - le président de la République a fait montre de "fermeté" face aux Talibans. "Il faut combattre de manière frontale, sans aucune compromission, cette forme moyenâgeuse de barbarie" a-t-il expliqué dans les colonnes de L'Express, ne laissant visiblement aucune place à l'idée d'un retrait du "bourbier" afghan.
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mardi 3 mai 2011

INFO LE FIGARO.FR - Martine Aubry dément les infos du Nouvel Obs

Contactée par Lefigaro.fr, Martine Aubry dément formellement les informations du Nouvel Observateur, qui assure qu'elle a annoncé ce matin à son entourage qu'elle ne serait pas candidate à la primaire socialiste. "C'est faux", assure la première secrétaire du PS, qui explique qu'elle souhaite respecter le calendrier des primaires et qui annoncera donc sa décision au mois de juin.

"Il faut qu'on garde son calme. La France attend autre chose", assure la patronne des socialistes. "Quand tout sera terminé, on se rendra compte que je n'ai jamais raconté d'histoires", ajoute-t-elle, passablement énervée.

Selon son entourage, l'information erronée proviendrait des proches de François Hollande, "de mèche" avec le Nouvel Observateur. "C'est une opération organisée destinée à affaiblir Martine Aubry", explique-t-on.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/05/03/97001-20110503FILWWW00470-info-le-figarofr-martine-aubry-dement-les-infos-du-nouvel-obs.php

Les petites phrases du jour 03/05/2011

DÉCÈS PATRICK ROY - Nicolas Sarkozy, par communiqué:Le président de la République a salué "le courage" et la "volonté" du député PS du Nord Patrick Roy face au cancer qui l'a finalement emporté dans la nuit de lundi à mardi, à l'âge de 53 ans."Patrick Roy était à l'image de sa ville de Denain, au coeur du bassin sidérurgique du Valenciennois qui l'a vu naître et dont il est devenu le premier magistrat : débordant de vie et d'énergie. Son courage et sa volonté face à la maladie ont forcé l'admiration de tous", écrit l'Elysée. "Il laissera l'image d'un homme sincère et entier au service de ses concitoyens", a indiqué la présidence.Lire aussi:Le député Patrick Roy est mort
DISCRIMINATION FFF - François Baroin, sur LCI:
Le porte-parole du gouvernement a demandé à ne pas "aller trop vite en besogne" et à ne pas faire "tomber" des têtes avant même "le résultat des enquêtes" dans l'affaire des quotas de binationaux qui secoue la fédération française de football. "Qu'est-ce que ça veut dire de demander comme ça le scalp sans aucune réalité ?", s'est offusqué François Baroin, à propos des accusations portées contre le sélectionneur de l'équipe de France Laurent Blanc.
Lire aussi:
Thuram veut le départ des dirigeants
RISQUE TERRORISTE - Gérard Longuet, sur Europe 1:Le ministre de la Défense a indiqué ce matin qu'il n'y avait "pas de risque particulier" de représailles en France, suite au décès d'Oussama Ben Laden dimanche. Interrogé par Guillaume Cahour, Gérard Longuet a affirmé que "le degré de sensibilité au terrorisme est le même". "Il y a des pays sensibles, en particulier les pays sahéliens", a toutefois ajouté le ministre, appelant à la prudence dans cette région du monde.Lire aussi:Ben Laden: Les otages d'Aqmi sont-ils menacés?

Longuet : "pas de risque de représailles" (E1) par Europe1fr

Le député socialiste Patrick Roy est mort

Il avait fait sa rentrée sur les bancs de l'assemblée le 14 mars dernier, après un long traitement contre le cancer du pancréas, et avait ému tous ses collègues. Mais Patrick Roy, l'inimitable député socialiste à la veste rouger, est mort. C'est Patrick Ollier, le ministre chargé des Relations avec le Parlement, qui l'a annoncé dans un communiqué ce mardi matin. «C’est avec une profonde émotion et une grande tristesse que nous apprenons le décès de Patrick Roy», écrit-il. France 3 Picardie précise que le socialiste s'est éteint dans dans la nuit de lundi à mardi dans le service de soins paliatifs de l'hôpital de Valenciennes.
«L’Assemblée perd un parlementaire haut en couleurs qui servait les intérêts de ses convictions avec toute la verve et la passion qui l’habitaient. Outre ses tenues vives et les décibels puissants du rock métal qu’il aimait tant écouter et défendre, nous retiendrons surtout l’immense leçon de courage et de dignité qu’il nous a donnée lors de son dernier combat face à la maladie», ajoute Patrick Ollier.

«La vie est belle», lançait Patrick Roy en juin

Le retour du député-maire de Denain (Nord) dans l'hémicycle, alors qu'il était au plus mal à la fin de l'année, avait provoqué un moment d'intense émotion sur les bancs de l'Assemblée. Ses collègues, toutes tendances confondues, lui avaient réservé des applaudissements nourris.
Patrick Roy, qui souffrait d'un cancer du pancréas, avait, durant son traitement, reçu le soutien de toute la classe politique. Dans son «combat contre la mort», il s’était dit «bouleversé» par «les soutiens» de ses collègues de gauche et de droite. Notamment celui du président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, qui était souvent venu le visiter. «Je n’oublierai jamais», avait rendu hommage Patrick Roy. «Dès demain je redeviens un opposant farouche, mais je vous le redis, je vous aime toutes et tous, la vie est belle», avait-il conclu, très ému, comme ses collègues.
Dans son combat contre la maladie, Patrick Roy avait été exemplaire de transparence, annonçant la nouvelle à ses administrés, n'hésitant pas, à la fin de l'année dernière, à leur dire que les médecins ne lui donnait plus que quelques semaines à vivre. Il avait médiatisé son combat contre le cancer et appelé tous les malades du cancer à parler du mal qui les ronge à leurs proches. «Il faut toujours dire qui on est. C'est pour cela que j'ai parlé de mon cancer», expliquait-il, ajoutant que le soutien de ses proches, collègues et administrés, l'avaient sauvé
http://www.20minutes.fr/article/717035/politique-le-depute-socialiste-patrick-roy-mort

retour Patrick Roy par Samuellegoff

Fillon et Guéant affichent leur bonne entente retrouvée

Cette semaine anniversaire - le 6 mai marquera les quatre années de Nicolas Sarkozy à l'Élysée - sera placée sous le signe de l'unité de la famille majoritaire. Le premier ministre François Fillon, qui doit déjeuner en tête à tête vendredi avec le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé, s'est affiché lundi à Écully (Rhône) avec son nouveau ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, avec lequel les relations ont souvent été tendues. Le chef du gouvernement, qui va multiplier les déplacements de terrain pour promouvoir l'action gouvernementale à un an de l'échéance présidentielle, a rappelé lundi que la sécurité restait «une priorité du gouvernement». «Ce n'est pas une priorité partisane, ni une priorité d'un jour, c'est une priorité quotidienne qui commande de la continuité et de la ténacité» , a-t-il indiqué devant les fonctionnaires de la police technique et scientifique d'Écully. Il a rappelé que la délinquance, qui avait «augmenté de 17% entre 1997 et 2002» donc sous le gouvernement de Lionel Jospin, avait en revanche «diminué de 16% depuis 2002» . Le chef du gouvernement, qui a omis de rappeler que les violences aux personnes ont augmenté ces dernières années, a indiqué qu'il fallait aller «encore plus loin», notamment grâce aux «patrouilleurs» que Claude Guéant veut «déployer dans les zones urbaines». Il souhaite en outre un meilleur fonctionnement de la chaîne pénale et un rôle accru des élus locaux dans le domaine de la sécurité.

Auparavant, Fillon et Guéant ont visité les locaux de la police technique et scientifique. Ils ont assisté, silencieux et mines sévères, à une reconstitution du passage au peigne fin d'une scène de cambriolage. Ou encore à des identifications d'empreintes digitales ou de voix. Il s'agissait de leur première visite de terrain ensemble. «Il y en aura d'autres», confie-t-on au ministère de l'Intérieur place Beauvau. «Pour Fillon, s'afficher avec Guéant, c'est aussi un moyen d'envoyer un signal positif au président», analyse un conseiller du ministre de l'Intérieur.

Un lien hiérarchique différent


La veille, les deux hommes étaient déjà ensemble à Rome, pour la béatification de Jean-Paul II. Le ministre de l'Intérieur, qui avait un long rendez-vous avec Nicolas Sarkozy samedi, était arrivé à Rome le soir par un vol commercial. Mais les deux hommes ont fait le voyage retour dans le même avion dimanche, à l'issue de la cérémonie. Le premier ministre, qui était assis à l'avant de l'appareil, est venu bavarder un moment avec Claude Guéant. «Une ambiance très sympathique», avance un membre de la délégation.

Depuis que Claude Guéant est entré au gouvernement le 27 février et qu'entre eux le lien hiérarchique a changé, les relations entre les deux hommes se sont sensiblement réchauffées. Si Fillon s'est souvent distancié d'une ligne trop dure et clivante sur les sujets régaliens (sécurité, justice, etc.), il n'a pas hésité à monter au front pour défendre son ministre de l'Intérieur quand celui-ci était attaqué après des propos controversés sur le nombre de musulmans en France. Guéant y a été «sensible», selon son entourage.

«Ça se passe très bien entre eux», indique-t-on également à Matignon. Fillon, que Guéant aimait comparer à un simple «chef d'état-major», n'a plus à redouter que l'ex-puissant secrétaire général de l'Élysée lui grille la politesse pour des annonces gouvernementales ou soit le point de passage obligé entre le président et lui. «Il y a eu beaucoup de tensions entre eux, admet-on dans l'entourage du ministre. Ils n'étaient pas forcément sur la même longueur d'ondes, Guéant ne servant que les intérêts du président et Fillon ayant sa carrière à mener. Mais depuis que Guéant est au gouvernement, les choses sont claires. Guéant joue le jeu. Il est loyal à 100% au premier ministre.»
http://www.lefigaro.fr/politique/2011/05/02/01002-20110502ARTFIG00710-fillon-et-gueant-affichent-leur-bonne-entente-retrouvee.php
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lundi 2 mai 2011

Pourquoi ils détestent Hollande

C’est le petit stagiaire, ils lui faisaient porter le café et là il veut devenir patron, ça les rend fous!" Voilà, résumée de manière imagée, la situation par un des rares amis communs de François Hollande, DSK et Martine Aubry. Laurent Fabius l’a dit ouvertement aux étudiants de Sciences-Po Bordeaux qu’il rencontrait la semaine dernière: "Franchement, vous imaginez Hollande président de la République? On rêve." Hollande n’a jamais été ministre, il a dirigé le PS pendant dix ans, mais Dominique Strauss-Kahn, Martine Aubry et Laurent Fabius ne l’ont jamais pris pour leur égal, alors d’ici à l’imaginer à la tête de l’État, non vraiment, ils ne peuvent pas. Pour eux, Hollande est resté "ce type qui ne travaille pas, qui tape dans le dos des journalistes et qui n’a jamais été ministre", comme le résume un ancien des cabinets ministériels. Arnaud Montebourg avait surnommé François Hollande "Flanby" et même avec des kilos en moins, l’image lui colle à la peau chez de nombreux dirigeants socialistes. Revue de détail.
DSK le prend de haut
Les attaques notamment de Jean-Marie Le Guen et Jean-Christophe Cambadélis avant le meeting d’Hollande, DSK ne les a pas approuvées. Depuis, tous les strauss-kahniens à l’unisson les regrettent. En off, bien sûr, tant ils ne veulent pas énerver le patron, qui était à Paris toute la semaine, "c’était une connerie", "une faute de carre". "Ils sont violents parce qu’ils veulent qu’Hollande arrive en slip à la primaire ou qu’il se retire avant" décrypte un ami du Corrézien. Mais avant, que s’est-il passé entre DSK et Hollande? "Il n’y a pas de cadavre dans le placard avec François, moins qu’avec Martine ou Fabius", s’amuse un strauss-kahnien qui poursuit "François a toujours été un peu ironique avec Dominique, et Dominique a toujours estimé qu’ils ne boxaient pas dans la même catégorie". "Pas de lézard entre eux" , se souvient Jean Glavany. "Quand Dominique était ministre et François premier secrétaire et même avant à la fin des années 1990, il y a toujours eu de très bonnes relations publiques et privées entre eux" , raconte Jean-Pierre Jouyet, ami d’Hollande et ex-directeur de cabinet adjoint de Lionel Jospin à Matignon. Hollande adore le Parti, DSK ne s’est jamais intéressé aux fêtes de la rose. DSK se passionne pour les idées, Hollande nettement moins. Hollande qu’as-tu fait de ton intelligence? Voilà la question strauss- kahnienne par excellence. Pendant dix ans, Hollande dirige le PS avec DSK et ses amis. "Sa méthode, c’était à la va-comme-je-t’embrouille" , résume l’un deux. DSK et ses amis gardent en travers de la gorge la primaire de 2006, où Ségolène Royal a battu à plate couture DSK et Fabius. "DSK rentre alors dans le club de ceux qu’Hollande a roulés dans la farine" , estime un ancien ministre.

Aubry le juge "fainéant"
Ils ne s’aiment pas depuis des années. "C’est une menteuse, on ne peut pas lui faire confiance" , dit Hollande d’Aubry. "Arrêtez de dire qu’il travaille, François n’a jamais travaillé, il ne fout rien" , répète en écho Martine Aubry, fière d’avoir "remis le PS au travail" . Ils se côtoient depuis vingt ans, Hollande était à l’époque le premier des deloristes. Martine Aubry était une étoile montante de la politique. Mais ils n’ont jamais eu d’atomes crochus. Il adore les journalistes, elle ne les aime pas, elle se passionne pour la culture, lui s’en désintéresse. Entre eux plane aussi l’histoire de la législative de 2007. Aubry voulait changer de circonscription lilloise, elle pensait qu’Hollande la soutenait, lui dit qu’elle a échoué toute seule. Une première embrouille. La cristallisation de la détestation a lieu en 2008. Martine Aubry succède à François Hollande à la tête du PS. Elle est sidérée par l’état du Parti. Y compris les toilettes bouchées. "Je dois les réparer moi-même" , dira-t-elle. Et lui meurtri par les critiques. Hollande se tait, puis mène une guerre larvée contre Aubry, sur les listes aux européennes de 2009, le cumul des mandats, le calendrier des primaires, etc. Aujourd’hui, Aubry et Hollande se contrôlent et ne disent plus de mal l’un sur l’autre. En public.

Fabius le "prend pour un imbécile"
"Monsieur petites blagues", "fraise des bois", "opposition caoutchouc"… Laurent Fabius assume ses critiques à l’encontre de François Hollande. Leur inimitié culmine au moment du référendum européen (TCE) en 2004 et 2005. Hollande laissait croire aux fabiusiens qu’il soutiendrait leur champion à la présidentielle, puis se prononce pour le oui et organise un référendum interne sur le TCE. Fabius incarne le non, Hollande se bat pour le oui et finit par sortir l’ancien Premier ministre de la direction à l’été 2005 alors que les Français ont voté non à 55%. En juin 2002, Fabius souhaite prendre la tête du groupe PS à l’Assemblée, il pense avoir le soutien d’Hollande, qui soutient Ayrault, et dément avoir promis le poste à l’ex-Premier ministre. Explication côté Fabius: "Ce que n’aime pas Fabius chez Hollande, c’est le côté ficelle du mec, un homme de coups, la SFIO quoi." Ce "monsieur ni ni", ce "Guimauve le conquérant" moqué à l’époque du référendum par Guillaume Bachelay. Côté Hollande: "Fabius le prend pour un imbécile, François ne l’aime pas, ne fait aucun effort."
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Les petites phrases du jour 02/05/2011

CLEARSTREAM - Dominique de Villepin, au palais de justice de Paris:L'ancien Premier ministre a préféré commenter la mort d'Oussama Ben Laden à son arrivée au palais de justice de Paris, alors que l'appel de son procès concernant l'affaire Clearstream va débuter ce lundi matin. "Je ne pense pas à moi mais à ces milliers d'hommes et de femmes tombés sous les coups du fanatisme et de la haine d'Oussama ben Laden", a déclaré Dominique de Villepin. Après quelques phrases consacrées au décès du chef terroriste, il est ensuite entré dans la salle d'audience alors qu'il était interrogé sur l'ouverture de son procès.Lire aussi:Clearstream, le bal retour
ÉDUCATION - Luc Chatel, sur Canal +:Le ministre de l'Education nationale a déclaré que la lutte contre le harcèlement à l'école passera notamment par une meilleure formation des enseignants et la mise en place d'un numéro d'appel unique. Luc Chatel ouvrira des "assises nationales" ce lundi qui se prolongeront jusqu'à mardi. Elles serviront à fixer les mesures pour enrayer le harcèlement entre enfants à l'école. Il s'agit d'un phénomène jusqu'ici "tabou" en France mais "qui touche trop d'enfants dans notre pays", a affirmé sur Luc Chatel. Le harcèlement scolaire constitue les brimades répétées, physiques ou verbales des écoliers: de petites agressions allant du vol de goûter aux insultes, par exemple homophobes ou racistes, mais aussi aux coups ou au racket.
GROSSESSE - Carla Bruni-Sarkozy, dans Le Parisien / Aujourd'hui en France :La première dame de France a affirmé à un panel de lecteurs du quotidien qu'elle était "bouche cousue" à propos des rumeurs qui la disent enceinte.
"Si vous me le permettez, je ne répondrai pas à toutes ces questions de famille (...) Pourquoi je ne réponds pas? Je vais vous dire. A peu près 180% du temps de mon mari est pris par son pays (...) Lorsque moi, je parle d’autre chose, ça prend le pas sur tout ce qu’il fait. Je voudrais bien parler, de femme à femme, de ma vie familiale, de mes rêves personnels, des détails de certaines choses. En plus, je suis très bavarde. Mais là, je suis en quelque sorte bouche cousue", a-t-elle déclaré.
http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Ils-l-ont-dit-lundi-2-mai-307349?from=bloc2012

Primaire PS: Hollande ira "jusqu'au bout"

François Hollande, député PS et candidat aux primaires PS pour la présidentielle de 2012, a déclaré aujourd'hui à France 2 qu'il "irait jusqu'au bout" "pour gagner" alors que les partisans du patron du FMI, Dominique Strauss-Kahn, mettent en doute l'utilité de sa candidature.

"Quand on est candidat, on l'est forcément jusqu'au bout, jusqu'au second tour de l'élection présidentielle, pour gagner", a répondu l'ancien premier secrétaire du PS.
"Nous avons décidé d'organiser une primaire, c'est-à-dire une liberté, un vote, un choix. Eh bien, cette liberté, ce choix, doivent avoir lieu, j'en serai, je souhaite gagner ce moment non pas par rapport à des socialistes mais pour préparer la présidentielle et la remporter", a-t-il ajouté.

"J'ai déclaré ma candidature, j'ai présenté une volonté devant les socialistes et devant les Français, j'ai mis la jeunesse au coeur de ce que devait être l'engagement du prochain président de la République", a-t-il précisé.

Si Dominique Strauss-Kahn est candidat lui aussi, "ce sera une belle primaire", "nous ferons une compétition loyale" et "nous serons rassemblés derrière celui ou celle qui aura été choisi dans la primaire", a-t-il poursuivi.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/05/01/97001-20110501FILWWW00185-primaire-ps-hollande-ira-jusqu-au-bout.php

dimanche 1 mai 2011

Les petites phrase du 1° mai

2012 - Martine Aubry, dans les rues de Lille:"On n'est pas obligé d'être dans la rue" pour célébrer la fête du Travail, a déclaré dimanche à Lille la première secrétaire du PS Martine Aubry au sujet des défilés clairsemés du 1er mai, estimant que les salariés manifesteraient "en 2012 dans les urnes pour dire ce qu'ils pensent de ce gouvernement qui a oublié la République, l'égalité, le pouvoir d'achat, l'emploi et les services publics", a déclaré la maire de Lille avant le départ du cortège dans sa ville. "Dans une République, il faut garder des symboles, les symboles des combats passés et les symboles des valeurs que nous portons. Les gens n'ont plus obligatoirement la même façon de fêter le 1er mai qu'auparavant, c'est-à-dire les manifestations, mais les responsables et les militants sont toujours là", a-t-elle ajouté.
Cleartsream - Dominique de Villepin, avant une réunion de son mouvement: L'ex-Premier ministre s'est déclaré "serein" dimanche à la veille de l'ouverture de son procès en appel dans l'affaire Clearstream, tout en continuant de s'interroger sur les raisons de cet appel après sa relaxe en première instance. "Je suis parfaitement serein cette fois-ci. Ce procès n'a aucun caractère politique et j'espère qu'une nouvelle fois, ce sera reconnu", a déclaré le fondateur de République solidaire, avant une réunion à huis clos des cadres de son mouvement dans un hôtel de la place de la République à Paris, point de départ en début d'après-midi de la manifestation du 1er mai. "Je continue de m'interroger sur les raisons de cet appel", a ajouté l'ancien ministre des Affaires étrangères.
Prime - Christian Estrosi, sur RCJ: Le député-maire UMP de Nice, Christian Estrosi, a jugé dimanche sur RCJ que la prime aux salariés voulue par le gouvernement était un dispositif "intéressant" mais "un peu trop complexe". "Je me réjouis de voir que le gouvernement, le président, ont pris des initiatives importantes, notamment avec cette prime. En tant que gaulliste social, j'ai toujours fait partie de ceux qui demandaient à ce qu'il y ait une juste redistribution à l'égard de tous ceux qui contribuent à ce qu'une entreprise dégage des dividendes et de quelque taille qu'elle soit", a-t-il déclaré.
"C'est un dispositif intéressant mais qui me semble un peu trop complexe et qui mérite que nous avancions un peu plus dans la réflexion. J'aurais notamment préféré un mécanisme basé sur une prime versée lorsque les dividendes excèdent un pourcentage significatif du total des salaires versés", a ajouté l'ancien ministre de l'Industrie. M. Estrosi "trouve que la redistribution pour toute entreprise qui dégage des dividendes au bénéfice des salariés est une mesure juste".
FFF - Manuel Valss, sur Canal +: Le député PS Manuel Valls a estimé dimanche qu'il y a eu "beaucoup de maladresse" de la part des responsables du football français dans l'affaire des joueurs binationaux et jugé "insupportable" l'idée qu'il puisse y avoir du racisme dans le choix des sportifs. "C'est très maladroit, ça laisse quelque chose de gênant et de profondément amer", a-t-il déclaré sur Canal +. "Le football est un sport populaire, qui recrute dans les quartiers populaires", a-t-il poursuivi, en soulignant que "dès qu'on touche à ces sujets, il faut faire très attention".
Immigration - Jean-Louis Debré, sur Radio J: Le président du Conseil constitutionnel a estimé dimanche sur Radio J que la France devait "accepter l'immigration légale", car c'est "une terre d'accueil" et parce qu'elle en a "besoin". Interrogé sur la volonté affichée par le ministre de l'Intérieur Claude Guéant de faire passer l'immigration légale en France de 200.000 à 180.000 personnes par an, il s'est refusé à "commenter l'action de tel ou tel ministre" tout en soulignant que "la France est une terre d'immigration". "Il faut accepter l'immigration légale (...) conformément à la tradition française. Et nous avons besoin d'immigration. La France a toujours été une terre d'asile, d'accueil, c'est notre tradition, notre honneur. Simplement, il faut que les hommes et les femmes qui viennent sur notre territoire respectent les lois de la République", a poursuivi M. Debré.
Bleus - Safia Otokoré, dans un communiqué: La vice-présidente (PS) en charge des sports de la région Bourgogne, Safia Otokoré, a estimé que les propos du sélectionneur Laurent Blanc lors d'une réunion de la Fédération française de football (FFF) fin 2010, qui ont été révélés par le site Mediapart, le "disqualifient". Dans un communiqué publié samedi et intitulé "démission de Laurent Blanc", Mme Otokoré "espère que le président de la Fédération française de football prendra la décision qui s'impose et ne se contentera pas du simple communiqué d'excuse dont monsieur Blanc nous a gratifié".

Les petites phrases du jour 30/04/2011

2012 - François Hollande, dans Marianne: Le candidat à la primaire socialiste pour la présidentielle de 2012, veut établir, s'il est élu, une présidence "normale, exemplaire", en rupture avec celle "chaotique et harassante" de Nicolas Sarkozy. Les Français "expriment une aspiration à la cohérence, à la stabilité, à l'harmonie, en même temps qu'une retenue par rapport aux excès, aux exhibitions, aux exubérances d'aujourd'hui", déclare-t-il.
EMPLOI - Xavier Bertrand dans Le Figaro: Le ministre du Travail a indiqué viser un passage "au plus vite, et en tout cas avant la fin de l'année, à un taux de chômage inférieur à 9 % en métropole". "Nous n'allons pas nous contenter de nous reposer sur la conjoncture. En intensifiant nos efforts, on peut forcer la tendance. Ainsi, les 500 millions d'euros alloués en janvier aux politiques de l'emploi, notamment avec des contrats aidés supplémentaires - que j'assume pleinement car ils permettent de remettre le pied à l'étrier de chômeurs de longue durée - n'ont pas encore produit leurs effets", assure Xavier Bertrand.
RELIGION - Nicolas Sarkozy dans une lettre communiquée à la presse: Le président de la République a adressé une lettre au pape Benoît XVI en vue de la cérémonie de béatification de Jean-Paul II, dimanche. "Je tenais, Très Saint-Père, à Vous exprimer en mon nom et en celui de mes compatriotes, l'attachement que nous portons (à Jean-Paul II) au moment où l'Eglise Catholique s'apprête à L'élever à l'honneur de ses autels", écrit Nicolas Sarkozy.
CENTRISTES - François Bayrou sur France 3 Aquitaine: Le président du Modem affirme ne pas craindre l'éventuelle candidature de Jean-Louis Borloo à l'élection présidentielle de 2012. "Il n'y a aucun embouteillage au centre" car "il suffit de se rappeler ce que centre veut dire", a-t-il estimé, avant de distinguer "les ralliés automatiques à l'UMP ou au PS" et "ceux qui ont choisi le chemin de l'indépendance et la liberté".
DSK - Pierre Moscovici dans Le Monde: Le député PS assure que Dominique Strauss-Kahn est "le mieux armé" pour éviter "l'élimination" du candidat PS dès le premier tour et remporter l'élection présidentielle. Selon lui, sa "popularité n'est pas friable".