vendredi 27 avril 2012

Hollande débutera le débat le 2 mai

Après tirage au sort effectué aujourd'hui au siège du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), c'est François Hollande qui débutera le débat de l'entre-deux-tours prévu mercredi 2 mai à 21 heures sur France 2 et TF1, selon les informations du Monde et d'Europe1. Nicolas Sarkozy le conclura.

Selon le quotidien du soir, c'est bien Jérôme Revon qui devrait officier comme réalisateur de ce débat. En 2007, il avait déjà réalisé celui entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy. Le journal précise que quel que soit le réalisateur, il sera assisté en régie par deux de ses confrères : Tristan Carné pour François Hollande, et Yves Barbara pour Nicolas Sarkozy.



http://www.lefigaro.fr/flash-presidentielle/2012/04/27/97006-20120427FILWWW00451-hollande-debutera-le-debat-le-2-mai.php

Qui sera le futur Premier ministre?

Tous deux le répètent : l'élection présidentielle n'est pas un tandem. Pas question donc de livrer le nom du futur Premier ministre, avant la victoire de l'un ou de l'autre. "Il ne faut pas oublier qu'une élection présidentielle est uninominale", rappelle un membre du PS. Mais Nicolas Sarkozy comme François Hollande ont leur idée en tête. Et au fil des jours, les deux candidats affinent le portrait de leur éventuel chef de gouvernement.
Quelqu'un "qui connaît bien le PS, qui connaît bien les députés et qui me connaît bien", a ainsi précisé François Hollande jeudi soir lors de l'émission Des paroles et des actes sur France 2. Sur la liste des favoris à Matignon, figurent Martine Aubry et Jean-Marc Ayrault. D'un côté, la première secrétaire du PS connaît parfaitement les rouages de la machine socialiste. De l'autre, le patron du groupe PS à l'Assemblée nationale est en lien étroit avec les élus socialistes. "Ils sont talentueux et respectables", a indiqué François Hollande. "Il a surement une idée en tête mais il ne le dira pas", balaye aussi un membre de l'équipe de campagne.

"Son choix ne sera pas affectif"

Des précisions qui rendent de moins en moins plausible l'hypothèse d'une nomination de Pierre Moscovici ou Manuel Valls à Matignon. Pourtant, le directeur de communication de François Hollande ne cachait pas son attrait pour le poste. "Je connais très bien Matignon, les couloirs, les jardins…", glissait le 17 avril dernier dans le train qui le ramenait du meeting de Lille celui qui a conseillé Lionel Jospin rue de Varenne. Pierre Moscovici, qui dirige la campagne, l'avait assuré au JDD.fr il y a quelques jours : "Son choix sera "totalement politique, n'aura rien d'affectif". Selon un sondage BVA pour Orange publié vendredi, Martine Aubry serait largement préférée pour ce poste aussi bien par les Français (28%) que par les électeurs de François Hollande (37%).
Qui pourrait donc succéder à François Fillon, lui qui a occupé le poste de Premier ministre pendant cinq ans? "Un homme d'expérience", a pour sa part tranché le président sortant sur France 2, sans en dire plus. Le nom d'Alain Juppé, fort de son expérience de chef du gouvernement de 1995 à 1997, est régulièrement cité pour le poste. Le ministre des Affaires étrangères a aussi l'avantage de rassurer un électorat de droite modéré, moins en phase avec la droitisation de la campagne de Nicolas Sarkozy.

"Si Sarkozy gagne, j'ai une petite idée de ce que je ferai"

Et les enquêtes d'opinion rendent ce choix d'autant plus crédible. Toujours selon l'étude BVA, 49% des électeurs du candidat de l'UMP et 30% du total des sondés souhaiteraient voir Alain Juppé nommé Premier ministre. Jean-François Copé arrivé loin derrière : 13% des électeurs de Nicolas Sarkozy aimeraient le voir à Matignon contre seulement 5% des Français. Et l'hypothèse de François Bayrou semble de plus en plus écartée, au regard de ces récentes déclarations.
Alain Juppé a, lui, laissé entendre fin mars qu'il avait déjà abordé la question avec le locataire de l'Elysée : "Si Sarkozy gagne, j'ai une petite idée de ce que je ferai, s'il perd je serai maire de Bordeaux et je serai ravi." Pour l'heure, à en croire les sondages, le second scénario reste le plus probable.

http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Sarkozy-et-Hollande-precisent-le-portrait-du-futur-Premier-ministre-506395?from=headlines

Les petites phrases du 27/04/2012

SECOND TOUR - Jean-Christophe Lagarde, sur RFILe président exécutif du Nouveau centre et soutien de Nicolas Sarkozy explique "ne pas croire un seul instant" que François Bayrou apportera son soutien à François Hollande estimant plutôt "qu'il ne fera pas un choix clair" avant le 2ème tour. "Vous lui poserez la question, mais je ne le crois pas un seul instant", a déclaré vendredi sur RFI Jean-Christophe Lagarde à propos d'un éventuel soutien de Bayrou à Hollande.
CAMPAGNE DE SARKOZY - Dominique de Villepin, dans Le Monde
L'ancien Premier ministre se déclare "effrayé" par la campagne du président-candidat Nicolas Sarkozy et ses "gages à l'extrémisme", dans une tribune publiée vendredi dans Lemonde.fr. "Halte au feu! (...) Mon rôle n'est pas de dire pour qui voter, car chacun doit prendre ses responsabilités (...). Le 6 mai, que chacun vote en pensant à la France et à ce qu'elle a toujours porté de meilleur, à ses valeurs de respect, de dignité et d'humanisme, parce que, en conscience, il faut bien choisir", souligne Dominique de Villepin.
NOMBRE D'ÉTRANGERS - Michel Sapin, sur Europe 1
"C'est une question idéologique", a réagi Michel Sapin à la question de savoir s'il y avait trop d'étrangers en France. "Comme s'il y avait un niveau optimum. Quand il y a beaucoup de chômage, on ne peut pas faire en sorte qu'il y ait une immigration économique aussi forte que quand il n'y a pas de chômage", a déclaré le socialiste en charge du projet présidentiel de François Hollande. "On voit bien qu'aujourd'hui il faut réguler les entrées sur le territoire. François Hollande est favorable à des règles dans le domaine de l'immigration comme dans celui de la finance", a ajouté le député PS de l'Indre.
IMMIGRATION - François Hollande, sur RTL.François Hollande a jugé "indispensable" une "limitation de l'immigration économique" en période de crise. "Et je veux même lutter contre l'immigration clandestine sur le plan économique. Ce n'est pas normal qu'un certain nombre d'employeurs, de façon cynique, utilisent de la main-d'oeuvre clandestine", a-t-il poursuivi. Si il est élu le 6 mai, ce sera au Parlement de fixer chaque année le nombre d'immigrés autorisés à entrer en France, a-t-il précisé. Concernant les étudiants étrangers, il n'est "pas favorable" à une limitation." Je considère que la présence dans nos facultés d'étudiants étrangers est une chance, pas seulement pour les étudiants étrangers (mais) pour nous", a-t-il poursuivi
POUVOIR D'ACHAT - Frédéric Lefebvre, sur Europe 1Le secrétaire d'État chargé du Commerce a rappelé lors d'un débat sur Europe 1 avec Bernard Cazeneuve, porte-parole de François Hollande, que le pouvoir d'achat était une priorité de Nicolas Sarkozy. "Évidement que c’est une priorité. Cette crise est une ombre qu'il y a eu sur ces cinq années de gouvernement et en même temps, notre pays s’en est mieux tiré en pouvoir d'achat que les autres pays européen qui étaient dans la crise. Selon les chiffres de l'Insee, c'est 1,4% d'augmentation en moyenne par an", a insisté Frédéric Lefebvre. "Mais les dépenses contraintes ont augmenté. Du coup, les reste à vivre pour les Français a diminué", a-t-il ajouté.
TVA SOCIALE - Bernard Cazeneuve, sur Europe 1
Bernard Cazeneuve, porte-parole de François Hollande, a affirmé que la TVA sociale serait "annulée tout de suite" en cas de victoire socialiste à l'élection présidentielle. "On l'annule tout de suite. C'est 13 milliards d'euros de prélèvements sur les Français de façon extrêmement injuste", a rappelé le député-maire PS de Cherbourg. "Nous annulerons cette mesure qui est une mesure d'injustice fiscale et de matraquage fiscal des Français les plus modestes", a-t-il insisté.
CHÔMAGE – Xavier Bertrand, sur Europe 1.
Le ministre du Travail a estimé que la France avait réussi à éviter que le taux de chômage "n'explose". "Il n'y a pas un pays qui n’échappe à ce problème du chômage", a expliqué Xavier Bertrand. "Il a augmenté de plus de 20% depuis le début de la crise, mais de plus du double dans le reste de l'Europe. Ce n'est pas un problème franco-français et nous avons le mérite d'avoir fait en sorte que le chômage n'explose pas", a-t-il poursuivi.
"VRAI TRAVAIL" - Jean-Luc Mélenchon, sur France Inter
Le leader du Front de Gauche a estimé que Nicolas Sarkozy était "en train d'extrême-droitiser la droite" et a dénoncé un président candidat qui utilise des mots "directement tirés de la collaboration". "La phrase qui consiste à dire 'se faire traiter de fasciste par un communiste est un compliment' est une reprise mot pour mot de Pierre Laval le collabo, de la même manière que parler de fête du travail et dire que c'est le 'vrai travail', c'est mot pour mot le texte de l'affiche du Maréchal Pétain en 1941", a fustigé l'ex-candidat à la présidentielle.
PARTI SOCIALISTE – Xavier Bertrand, sur Europe 1Xavier Bertrand a jugé que la modestie n'était pas le "fort" de François Hollande. Et d'ajouter que les socialistes étaient un peu trop sûrs de leur victoire. "Il y en a qui s'y croient déjà", a-t-il assuré. Concernant une éventuelle défaite de l'UMP le 6 mai, le ministre a assuré que l'Europe était en train de "sortir du socialisme"."Les peuples européens ont décidé de chasser les gouvernements socialistes", a-t-il poursuivi. "Croyez vous que les Français ont envie de revenir à ce vieux socialisme de 1981 ? Nous verrons bien que non le 6 mai, ça ne se passera pas comme on nous le dit", a-t-il conclu.
DUEL UMP/FN - François Hollande, sur RTL
Le candidat socialiste à la présidentielle a appelé implicitement à voter UMP en cas de duel avec le Front national aux législatives. A la question "que feriez-vous en cas de duel Front national-UMP?" François Hollande a répondu en soulignant qu'à la présidentielle de 2002 il avait "appelé à voter Jacques Chirac contre Jean-Marie Le Pen". "Je ferai pareil si je suis dans ce cas de figure, moi je ne fais pas de distinction entre les républicains", a-t-il déclaré.
MARCHES – Valérie Pécresse, sur i-Télé
Les marchés continuent de faire confiance à la France malgré la perte de son triple A grâce à la gestion du président Nicolas Sarkozy, a estimé la ministre du Budget Valérie Pécresse. "Le paradoxe, c'est que Standard and Poor's a pris une décision de nous priver du triple A et nos taux d'intérêts ont baissé. Ca veut dire quoi? Ca veut dire que les investisseurs ont confiance dans la France telle qu'elle est gérée par Nicolas Sarkozy", a-t-elle déclaré


Sapin : "Matignon, c'est quoi ?" par Europe1fr
François Hollande, candidat PS, vendredi sur RTL... par rtl-fr
Jean-Luc Mélenchon par franceinter

Sarkozy: "c'est la règle" de laisser sa "place", en sport comme en politique

a dressé vendredi, lors de la conférence de rédaction du quotidien L'Equipe, un parallèle entre sport et politique, deux domaines dans lesquels "la règle" est de se faire prendre sa "place" à un moment ou à un autre.
Le
-candidat a participé vendredi matin à la conférence de rédaction du quotidien sportif, au de laquelle il a notamment évoqué la finale de la coupe de France de football qui opposera samedi l'Olympique lyonnais à l'équipe de Quevilly (Nationale). 
Des photos de sportifs ayant marqué l'histoire lui ont ensuite été présentées.
Devant une photo de l'Américain Bob Beamon, qui a détenu le record du monde de saut en longueur entre 1968 et 1991, M. Sarkozy a déclaré sur BFM TV: "je pense que les records sont faits pour être battus, et donc par conséquent on ne peut pas être triste que quelqu'un d'autre prenne votre place".
"De toutes manières, c'est la règle pour le sport, c'est la règle pour la politique, c'est la règle pour la vie. Alors il faut gagner, Beamon avait gagné et Beamon a été remplacé, et je crois qu'il l'a accepté", a-t-il lancé.

http://www.leparisien.fr/lyon-69000/sarkozy-c-est-la-regle-de-laisser-sa-place-en-sport-comme-en-politique-27-04-2012-1974518.php

Merkel: Hollande "se surestime" (Fillon)

François Hollande "surestime peut-être un peu ses forces et son pouvoir de séduction" en pensant qu'il va pouvoir "sommer" la chancelière allemande Angela Merkel de revoir les traités européens, a estimé François Fillon lors d'un meeting à Châteauroux. "M. Hollande nous dit qu'il ira voir Angela Merkel pour la sommer de revoir les traités, peut-être surestime-t-il un peu ses forces et son pouvoir de séduction", a déclaré M. Fillon lors d'une réunion de soutien à Nicolas Sarkozy.

"L'Allemagne, qui est solidement gérée, respecte la France à condition que la France soit sérieuse, pas lorsqu'elle est désinvolte et dédaigneuse", a ajouté le Premier ministre devant plusieurs centaines de personnes réunies dans une salle annexe pleine à craquer du stade de football Gaston Petit. "C'est un songe que l'espoir de renégocier les traités européens qui ont été négociés pendant des jours et des semaines avec 27 pays européens qu'il a fallu mettre d'accord", a martelé le Premier ministre, estimant que "l'Europe de François Hollande, elle n'est que désordre et improvisation".

"Si demain, comme le propose le Parti socialiste, les engagements européens de la France étaient remis en cause, si demain notre pays relâchait ses efforts budgétaires, alors il faut être lucide: la force d'entraînement du tandem franco-allemand se désagrégerait et l'Europe se bloquerait", a ajouté M. Fillon. Lors de sa conférence de presse mercredi, M. Hollande avait prévenu qu'il aurait, s'il était élu, une "discussion ferme et amicale avec Mme Merkel" sur le sujet.

M. Fillon a par ailleurs ironisé sur la volonté affichée de M. Hollande de s'attaquer au monde de la finance. "M. Hollande peut faire des moulinets avec ses petits muscles, il ne fera peur à personne parce qu'il ne fera pas peur aux banquiers dont il a besoin pour financer, s'il était par malheur élu président de la République, les dépenses courantes de notre pays", a-t-il asséné, sous les rires de l'assistance.

http://www.lefigaro.fr/flash-presidentielle/2012/04/26/97006-20120426FILWWW00768-merkel-hollande-se-surestime-fillon.php

Henri Guaino traite Pascale Clark de "militante politique"


Henri Guaino traite Pascale Clark de "militante... par lesinrocks

PS et UMP proches du plafond de dépenses autorisées

Pour le sprint final, les trésoriers de campagne des deux finalistes serrent la ceinture. Le financement des campagnes, encadré par le décret du 30 décembre 2009, fixe le "plafond des dépenses électorales à 22,509 millions d'euros au total". Or François Hollande et Nicolas Sarkozy ont multiplié les meetings au cours des dernières semaines et certains ont coûté très cher.
Reconnaissant que le maximum était presque atteint, l'équipe de campagne de François Hollande a assuré jeudi qu'il est bel et bien prévu de "respecter le plafond des dépenses" de campagne." "On arrive à 10 jours de la fin de campagne, or, pour nous elle a commencé en novembre", après la primaire socialiste, a déclaré Stéphane Le Foll, responsable de l'organisation de la campagne de François Hollande. Avant d'ajouter : "Au fur et à mesure, on arrive au bout et il faut être extrêmement rigoureux". De son côté, Philippe Briand, trésorier de campagne du président-candidat, déclare au JDD.fr que "les dépenses de campagne de Nicolas Sarkozy sont en passe d'atteindre les 17 millions d’euros. Nous avons encore un peu de marge mais nous faisons attention".

Les meetings en plein air privilégiés

Pour les derniers jours de campagne, les équipes des deux finalistes ont privilégié les espaces municipaux. Gratuits, ils peuvent accueillir jusqu'à 4 000 personnes pour les plus grands. Les meetings en plein air, remis au goût du jour par Jean-Luc Mélenchon, sont une autre option possible. A Toulouse, où aura lieu le grand meeting du socialiste le 3 mai, il y avait plusieurs hypothèses : Stadium ou Capitole. C'est finalement la place du centre-ville qui a été choisie.
Car c'est surtout la location des grandes salles (plus de 10 000 personnes), extrêmement onéreuse, qui grève le budget. Le meeting de François Hollande au Bourget a coûté un million d'euros. Prix de la location de la salle de Bercy - où est prévu un meeting dimanche? Elle était "libre" et donc "pas très chère", a répondu Stéphane Le Foll. Le meeting de Nicolas Sarkozy à Villepinte a également coûté un million d'euros. "Mais c'était également un congrès de l'UMP, les frais sont partagés et n'incombent pas uniquement au candidat", tempère Philippe Briand. Avant d'ajouter : "Les normes de sécurité actuelles sont très strictes, ce qui a un coût élevé. A l’époque de Jacques Chirac, il suffisait d’ouvrir les portes et de laisser entre les partisans."
Critiquant les grosses dépenses des deux principaux candidats, François Bayrou avait proposé en mars de limiter le plafond à 10 millions d'euros. Nicolas Dupont-Aignan, candidat de Debout La République avait, quant à lui, assuré qu'à l'issue de sa campagne présidentielle, ses dépenses totales équivalaient au seul coût du meeting du Bourget.
Actuellement, le remboursement des dépenses de campagne par l'Etat est égal à 47,5% du plafond pour tous les candidats ayant obtenu plus de 5% des voix. Ce pourcentage, qui était de 50%, a été réduit par une loi votée par le Parlement en février, dans le cadre du plan de rigueur. L'Etat prend également en charge les frais de la campagne officielle à la télévision et à la radio, les frais d'impression et de distribution des professions de foi, et les coûts liés à l'impression et l'apposition des affiches sur les panneaux officiels.
Si les deux finalistes dépassent la limite imposée par la loi, ils risquent le rejet de leur compte de campagne à l’issue du scrutin. Et même une possible annulation de l’élection. Les trésoriers veillent au grain.

Raffarin: "le temps de l'analyse" de la campagne de Sarkozy "viendra"

Interrogé sur les valeurs mises en avant par Nicolas Sarkozy dans cet entre-deux-tours et sur la droitisation de son discours, Jean-Pierre Raffarin n'a pas voulu porter de voix dissidente et a estimé que "le temps de l'analyse" de la stratégie de campagne du président-candidat "viendra après le 6 mai", dans un entretien au Monde daté de vendredi. "Si j'exprimais aujourd'hui des réserves, j'affaiblirais mon camp et l'affaiblissement du centre et de droite républicaine sert le Front national et le PS", déclare le vice-président du Sénat.

"La meilleure façon de gagner contre nos adversaires, c'est de rassembler, dans une même famille, la Droite populaire et les Humanistes. Je me souviens des suites de la dispersion de la gauche en 2002 mais je reste évidemment attaché aux valeurs humanistes de notre projet. Ce qui exclut tout avec le FN", ajoute-t-il. Interrogé sur la stratégie "droitière" élaborée par le conseiller du chef de l'Etat, Patrick Buisson, et sur le fait de savoir si elle n'a "pas nourri l'extrême droite", Jean-Pierre Raffarin juge que "cette question n'a pas d'intérêt aujourd'hui".

Fidèle à son camp

"Pourquoi voulez-vous que je participe à une campagne contre mon candidat et que je permette à François Hollande de dire +Raffarin tire sur Sarkozy+ ? J'ai fait mon service militaire chez les pompiers, j'ai appris que, au feu, sur la grande échelle, on n'a pas d'état d'âme", insiste-t-il. Fidèle à son camp mais lucide, l'ancien Premier ministre affirme que "le temps de l'analyse viendra après le 6 mai". "Nous sommes dans le temps du combat et, dans le combat, l'honneur, c'est la loyauté". En cas de victoire de Nicolas Sarkozy, "le prochain gouvernement devrait exprimer plus de diversité que les précédents", souligne-t-il aussi.

Allié de Jean-François Copé, Jean-Pierre Raffarin juge qu'au sein de l'UMP, "il faudra débattre des procédures dans lesquelles chacun pourra s'exprimer, voire se compter". "Il appartient au secrétaire général, qui est porteur de la légitimité du parti et garant de la diversité, de faire pour le prochain quinquennat les propositions d'organisation", ajoute-t-il.
http://lci.tf1.fr/politique/elections-presidentielles/raffarin-le-temps-de-l-analyse-de-la-campagne-de-sarkozy-viendra-7199749.html

Sondage : Hollande bat Sarkozy 55% contre 45 %

Il n'y a pas pour l'instant de dynamique Sarkozy d'en l'entre-deux-tours. François Hollande est crédité de 55% des intentions de vote au second tour de l'élection présidentielle, soit dix points d'avance sur Nicolas Sarkozy (45%), selon un sondage TNS Sofres/Sopra Group pour iTélé publié jeudi. Ces chiffres sont stables en comparaison de la dernière enquête de cet institut sur le vote au second tour, publiée les 18 et 19 avril. 27% des personnes interrogées n'ont pas exprimé d'intentions de vote, au lieu de 25% il y a une semaine. 81% d'entre elles, y compris celles qui ont décidé de s'abstenir, se déclarent sûres de leur choix, 14% disent pouvoir encore changer d'avis, 5% sont sans opinion.

Chez les électeurs de François Hollande, 94% se disent sûrs de leur choix et 6% seulement pourraient changer d'avis. Chez ceux de Nicolas Sarkozy, 88% s'affirment sûrs de leur choix et 12% déclarent pouvoir changer d'avis. Selon cette enquête, 51% des électeurs de
Marine Le Pen voteraient pour Nicolas Sarkozy si le vote avait lieu dimanche prochain, 16% voteraient pour François Hollande, 33% s'abstiendraient ou voteraient blanc ou nul. 39% des électeurs de François Bayrou voteraient Sarkozy, 32% Hollande, 29% s'abstiendraient ou voteraient blanc ou nul. 82% des électeurs de Jean-Luc Mélenchon voteraient Hollande, 6% Nicolas Sarkozy, 12% s'abstiendraient ou voteraient blanc ou nul.

Par ailleurs, 79% des personnes intérrogées se disent "tout à fait certaines" d'aller voter et 10% "pratiquement certaines". 4% ont répondu qu'"il y a de grandes chances" qu'elles votent. 5% seulement n'ont pas l'intention d'aller voter et 2% n'en sont "pas certaines". Les électeurs de Marine Le Pen et ceux qui n'ont pas de préférence partisane sont les moins nombreux à être "tout à fait certains" d'aller voter (68%), alors que ceux de François Bayrou sont 84%, autant qu'à l'UMP. Ces données sont toutefois fragiles, constituant des sous-échantillons. 88% des personnes interrogées déclarent s'intéresser au second tour de la présidentielle, contre 12% qui ne s'y intéressent pas.

Sondage réalisé par téléphone auprès d'un échantillon de 1.000 personnes représentatif de la population française âgées de 18 ans et plus et inscrites sur les listes électorales. Méthode des quotas.


http://lci.tf1.fr/politique/elections-presidentielles/sondage-hollande-bat-sarkozy-55-contre-45-7200008.html

jeudi 26 avril 2012

Le débat de l'entre-deux-tours: un rituel traditionnel

Giscard d'Estaing votera Sarkozy

Il a fait son choix et l'indique dans une interview au Parisien de jeudi. Valéry Giscard d'Estaing votera pour Nicolas Sarkozy au second tour de l'élection présidentielle. "J’exprime une opinion. Je me la suis faite en observant la situation de notre pays qui est mauvaise et risque de s’aggraver", déclare l'ancien chef de l'Etat, qui estime que les électeurs ont le choix entre "la facilité ou le redressement". "Une politique de facilité", supposée selon lui être incarnée par le candidat socialiste, "nous conduirait à l'aventure" et "nous exposerait à des manoeuvres du milieu de la spéculation internationale", juge celui qui siège désormais au Conseil constitutionnel.
Nicolas Sarkozy est donc, à ses yeux, le candidat du "redressement", qui "permettra à la France et aux Français de s’en sortir dans de meilleures conditions". "Il est le plus crédible pour redresser le pays", assure Valéry Giscard d'Estaing, qui voit toutefois en François Hollande "un homme sympathique et ouvert".

"Il n’avait pas l’expérience (…) Il a improvisé la fonction"

Dans cette interview, VGE revient aussi sur le bilan du président sortant et juge que ce dernier n'a pas eu la chance "de pouvoir observer pendant sept ans la présidence exercée par un grand homme d’Etat, le général De Gaulle". Et il se montre tout de même critique sur le style de Nicolas Sarkozy : "Il n’avait pas l’expérience (…) Il a improvisé la fonction. Il y a eu des critiques que j’ai parfois partagées." "Mais il a cherché à en tirer les leçons. Je suis sûr que c’est dans cet esprit qu’il exercerait un second quinquennat", poursuit Valéry Giscard d'Estaing, qui avait déjà soutenu le candidat de l'UMP en 2007.
"Il est plus facile pour Nicolas Sarkozy de changer sa manière de gouverner que pour François Hollande de changer la manière démodée de penser du PS", estime également l'ancien chef de l'Etat.

L'importance du débat d'entre-deux-tours

Interrogé sur les 18% de Marine Le Pen au premier tour de la présidentielle, Valéry Giscard d'Estaing se montre indulgent vis-à-vis de la récupération par l'UMP de certains thèmes chers à l'extrême-droite. "Le phénomène important", affirme-t-il, "c'est la fin de la diabolisation des électeurs du Front national". "Cette diabolisation avait été imaginée par François Mitterrand, avec son talent manoeuvrier, pour priver la droite d'une partie de son électorat", poursuit l'ancien président. Avant d'ajouter : "Si François Hollande est élu au second tour, il le sera avec une partie non négligeable des voix recueillies par Marine Le Pen au premier tour. C’est une certitude mathématique qu’il ne pourra pas contester."
Selon lui, ce vote pour le FN révèle une "souffrance réelle des gens". "Ces personnes ont le sentiment qu’on ignore leurs problèmes, qu’on ne fait jamais rien pour eux", ajoute VGE, qui estime qu'il "faudra une politique qui prenne en compte cette souffrance muette de la société".
Quant à l'élection, Valéry Giscard d'Estaing estime que les jeux ne sont pas faits. Il met en avant l'importance du débat d'entre-deux-tours. "Le débat télévisé est un moment important. Il donne des indications sur les capacités personnelles de chacun des candidats", affirme-t-il. Et prend en exemple son débat de 1974 face à François Mitterrand et la fameuse phrase "Vous n’avez pas le monopole du coeur" : "Un vrai débat peut faire gagner ou perdre, aujourd’hui encore."

Tariq Ramadan dément avoir appelé à voter Hollande

En moins de 24 heures, Tariq Ramadan est devenu le sujet de la fin de la première semaine de l'entre-deux tours. Interrogé par l'AFP jeudi matin, il a démenti avoir appelé à voter pour François Hollande. "Jamais de ma vie, je n'ai appelé à voter François Hollande. Je ne suis pas Français, je n'ai pas donné de consigne de vote musulman. (...) J'ai simplement appelé les citoyens français, de confession musulmane ou autre, à voter en conscience et à faire le bilan de la politique de Nicolas Sarkozy, qui est très mauvais."

Pourtant, jeudi matin sur France Inter, Nicolas Sarkozy a précisé la date de cette prise de position : "Le 11 mars 2012, à Lyon, dans le cadre du printemps des quartiers, Tariq Ramadan a appelé publiquement à voter pour François Hollande ou pour un parti politique qui serve l'islam."


Le président sortant a également rappelé que Tariq Ramadan avait "signé en mars 2011, une pétition, cosignée par Laurent Fabius et Martine Aubry, contre l'UMP au moment où nous voulions interdire le port de la burqa.(...) C'est un compagnonnage qui remonte à loin."


"Nicolas Sarkozy a cité Tariq Ramadan comme ayant appelé à voter pour moi ce qui est faux(...) Amalgames, mensonges,...Comment l'admettre ?", a dénoncé jeudi matin François Hollande sur France Info. "Il n'a jamais cité mon nom ce Tariq Ramadan, qui ne vote même pas en France, et je n'ai pas à me justifier quand un individu peut dire qu'il n'aime pas le pouvoir sortant."

Le candidat socialiste répondait déjà aux propos de Nicolas Sarkozy mercredi sur TF1 : "J'ai vu que M. Hollande (...) parle beaucoup du Front National. Mais que dit-il lui, quand Tariq Ramadan ose appeler à voter pour François Hollande ? Tariq Ramadan, l'homme avec qui j'ai débattu, qui proposait un moratoire sur la lapidation de la femme adultère ? C'est monstrueux ! Voilà un homme qui appelle à voter pour François Hollande. Je n'ai pas entendu François Hollande dire que ça le gênait."


Pour Manuel Valls, directeur de la communication du candidat socialiste, la ficelle est trop grosse : "En agissant de la sorte, le candidat sortant montre son affolement, mais surtout la course-poursuite qu'il livre aux idées du FN. C'est indigne."


Mais qu'a dit au juste l'intellectuel musulman suisse ? Difficile de savoir si les propos que lui attribue Nicolas Sarkozy sont exacts. En revanche, Tariq Ramadan, qui a participé le 7 avril dernier à la Rencontre annuelle de l'Union des organisations islamiques de France au Bourget, avait estimé "qu'au lieu de parler de viande halal, de burqa, d'identité nationale et de diviser la France", il fallait "l'unir". Il avait également évoqué "la majorité de Français qui n'est pas satisfaite depuis cinq ans", critiquant en creux le président Sarkozy, mais sans le nommer, pas plus qu'il n'avait nommé François Hollande.

La polémique des 700 mosquées
Une polémique sur les soutiens supposés de François Hollande qui rappelle en tout cas celle lancée mercredi par deux députés de l'UMP, Eric Ciotti et Franck Riester, ont dénoncé "un appel" supposé "de 700 mosquées" à voter en faveur de François Hollande. "Avec François Hollande, le vote communautaire est en marche", dénonçait le premier. Quant au second, secrétaire national de l'UMP, il assurait dans un communiqué que "selon le site internet de l'hebdomadaire Marianne 2, repris par le site newsoftunisia.com, des recteurs regroupant 700 mosquées auraient ouvertement appelé leurs fidèles à voter pour François Hollande". Plus prudent sur I-Télé, le secrétaire d'Etat aux Transports, Thierry Mariani, a usé du conditionnel et dit "s'inquiéter" du vote communautaire au vu de "certaines informations où paraît-il, les recteurs de mosquées appelleraient à voter pour François Hollande".

Mais le président du Conseil français du culte musulman, Mohammed Moussaoui, a déclaré mercredi qu'il ne possédait "aucune information concernant un appel à voter pour un candidat". "Les mosquées et les institutions religieuses doivent observer la stricte neutralité à l'égard des candidats dans le respect des principes de laïcité", a-t-il ajouté. Abdallah Zekri, président de l'observatoire de l'islamophobie, rattaché au CFCM, a affirmé que "200 responsables d'associations culturelles ou cultuelles, dont quelques imams, avaient appelé à voter mais sans désigner de candidat". Le recteur de la Grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, avait par ailleurs appelé lundi à ne pas laisser les institutions musulmanes s'immiscer dans l'élection présidentielle.

La semaine précédant le 1er tour, plus d'une vingtaine d'imams avaient engagé leurs fidèles à se rendre massivement aux urnes. Seules positions connues jusqu'ici : le recteur d'une mosquée parisienne avait appelé les musulmans de France à "un vote massif halal", pour "défendre notre dignité contre l'islamophobie et la stigmatisation des membres de notre communauté", tandis que celui de la mosquée de La Défense conseillait le "vote utile", à savoir "François Hollande".
http://lci.tf1.fr/politique/elections-presidentielles/sarkozy-et-hollande-s-opposent-sur-tariq-ramadan-7199289.html

Les petites phrases du 26/04/2012

FRONT NATIONAL - François Hollande, sur France InfoFrançois Hollande, candidat PS à l'Elysée, a affirmé jeudi que le président du MoDem, François Bayrou, avait compris que Nicolas Sarkozy était dans "une fuite en avant" derrière le Front national. "Je pense qu'il a compris que l'attitude de Nicolas Sarkozy depuis le premier tour de l'élection présidentielle est une fuite en avant, une vraie fuite en avant, c'est-à-dire une espèce de course derrière les thèses et les mots du Front national", a-t-il ajouté.
LEGISLATIVES - Nicolas Sarkozy, sur France InterLes candidats de l'UMP en position de se maintenir au second tour des législatives face à un candidat du Front national le feront, a assuré jeudi Nicolas Sarkozy. "C'est un piège dans lequel je ne tomberai pas. Les candidats (de l'UMP) aux législatives resteront, se maintiendront pour que les électeurs de l'actuelle majorité se retrouvent dans leur candidat", a déclaré Nicolas Sarkozy.
LEGISLATIVES - Marine Le Pen, sur RTLMarine Le Pen (FN) a déclaré jeudi attendre toujours une réponse à sa question sur le choix de l'UMP en cas de duel PS-FN au deuxième tour des législatives, évoquant aussi "Nicolas Sarkozy et sa clique". Pressée par RTL de dire pour quel candidat elle pourrait appeler à voter aux deuxième tour de la présidentielle, la présidente du Front national a renvoyé au discours qu'elle prononcera le 1er mai à l'Opéra à Paris.
CENTRISTES - Laurent Wauquiez, sur RMCLe ministre de l'Enseignement supérieur, Laurent Wauquiez, animateur du courant de la Droite sociale à l'UMP, a assuré qu'il était "hors de question" pour son camp "d'oublier les électeurs centristes". "Nicolas Sarkozy n'a pas l'intention d'oublier les électeurs. "Il y a des thèmes communs entre l'ensemble des électeurs français et qui dépassent d'ailleurs les clivages entre centristes et FN", a fait valoir le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche.
SARKOZY - Michel Sapin, sur Canal +
Nicolas Sarkozy "perd pied" a dit jeudi le député socialiste Michel Sapin, chargé du programme présidentiel de François Hollande, en évoquant les déclarations du président candidat au sujet du 1er mai. "Je pense qu'il perd pied", a-t-il estimé. Il était interrogé sur la déclaration de Nicolas Sarkozy, lundi, voulant organiser le 1er mai "la fête du travail, mais la fête du vrai travail, de ceux qui travaillent dur, de ceux qui sont exposés, qui souffrent, et qui ne veulent plus que quand on ne travaille pas on puisse gagner plus que quand on travaille".
MATIGNON - Jean-Pierre Bel, sur Europe 1
Le président PS du Sénat a déclaré jeudi que Jean-Marc Ayrault, le conseiller spécial du candidat PS à la présidentielle, François Hollande avait "toutes les capacités" pour Matignon. "Jean-Marc Ayrault a beaucoup de qualités, il a dirigé une très grande ville, il a été président d'un groupe parlementaire, il réfléchit notamment sur des sujets comme la démocratie sociale, le dialogue social, il a des contacts au niveau européen qui sont extrêmement riches", a ajouté Jean-Pierre Bel.
CHÔMAGE - Xavier Bertrand, sur LCI
Alors que les chiffres du chômage pour mars sont attendus jeudi soir, le ministre du Travail a qualifié la situation sur le front du chômage de "difficile", mais le premier trimestre 2012 sera "meilleur" que le dernier de 2011, a-t-il assuré. "On ne va pas se contenter de cette trajectoire, il faut faire beaucoup plus et beaucoup mieux en terme de résultat", a-t-il déclaré, préconisant "des réformes d'envergure beaucoup plus importantes encore".
ÉLECTORAT FN - Jean-Pierre Bel, sur Europe 1.
Le président du Sénat pointe la façon dont Nicolas Sarkozy parle aux électeurs de Marine Le Pen. "Quand Nicolas Sarkozy parle aux électeurs du Front National, il est dans la confusion, dans l’ambiguïté, il utilise des mots qui peuvent blesser", a déclaré le président du Sénat. A l'inverse, "quand François Hollande s’adresse aux électeurs, en particulier ceux qui n’ont pas voté pour lui, il veut rassembler, il veut s’adresser à tous les Français et il le fait avec ses mots, avec ses thématiques, il le fait sur ses idées", considère le socialiste.
FRONT NATIONAL - Louis Aliot, sur Europe 1.Le compagnon de Marine Le Pen s'est défendu de vouloir faire battre Nicolas Sarkozy en appelant à voter blanc. "Je ne fais pas le jeu de la gauche puisque la gauche a toujours été notre adversaire idéologique", a-t-il déclaré. Et d'ajouter qu"il faudrait "contester toute cette armada anti-raciste qui tente de faire croire que le Front National est infréquentable alors qu'il est parfaitement républicain et démocratique", a affirmé le vice-président du Front National. Il a d'ailleurs précisé que depuis quelques jours le Front national voyait les adhérents. "On a dépassé les 50.000 adhésions et on espère faire beaucoup plus", a-t-il indiqué.
UNE DE L'HUMANITE – Nicolas Sarkozy sur France InterNicolas Sarkozy a qualifié de "stupidité" la Une de mercredi du quotidien communiste L'Humanité qui l'a comparé à Pétain pour dénoncer son discours sur l'immigration à destination des électeurs du Front national. "Je veux dire la stupidité de ceux, je pense à un journal, L'Humanité, qui m'accusent de fascisme parce que je veux parler à ces six millions et demi de Français", a déclaré Nicolas Sarkozy.
Thierry Mariani, dans Le Nouvel Observateur
Thier ry Mariani a vivement réagi aux propos de Chantal Jouanno qui a affirmé qu'elle voterait PS en cas de duel entre ce dernier et le Front national aux législatives."J’en ai assez de tous ces gens qui ont fait ou font leur carrière à droite et qui ensuite n’ont de cesse de s’en excuser pour se faire bien voir par la gauche. La bobocratie de droite, ça suffit!", a lâché le ministre des Transports. Quant au Front national, Thierry Mariani a précisé que ce parti est " aussi compatible avec la République que le Parti communiste". Mais selon lui, le problème est "qu’il est toujours dans la contestation et bien peu dans la proposition."

Hollande : Bayrou a compris que Sarkozy était... par FranceInfo
Nicolas Sarkozy par franceinter
Sur RTL, Marine Le Pen interpelle Sarkozy et sa... par rtl-fr

Sarkozy : "je n'ai jamais assimilé les électeurs de Bayrou à ceux du FN"

Alors que François Hollande et François Bayrou lui ont reproché de valider les thèses du FN pour séduire l'électorat de Marine Le Pen, Nicolas Sarkozy a indiqué mercredi soir sur TF1 qu'il n'avait "jamais fait alliance avec le FN" et n'avait "pas l'intention de commencer". Il a répondu au président du Modem, qui s'est déclaré "offensé" par ses propos faisant un parallèle entre l'électorat centriste et celui de Marine Le Pen. Je n'ai "jamais assimilé les électeurs de François Bayrou à ceux du Front national", a assuré le chef de l'Etat. "Et d'ailleurs, je ne considère pas comme offensant pour un Français d'avoir voté pour une candidate dont je ne partage pas le point de vue", a-t-il ajouté.

Analysant une nouvelle fois le score élevé de la candidate frontiste, Nicolas Sarkozy a estimé qu'il ne s'agissait pas d'un "vote d'adhésion", mais d'un "vote de crise", dressant un parallèle avec une parallèle avec "une partie des électeurs qui se radicalisent" dans d'autres pays. "Pour moi, ce n'est pas un sujet de plaisanterie", a indiqué Nicolas Sarkozy, affirmant que François Hollande prenait ce sujet à la légère.

Nicolas Sarkozy a précisé qu'il répondrait jeudi matin à la lettre envoyée par François Bayrou aux deux finalistes. Il a insisté sur le passage relatif à "la règle d'or" budgétaire constitutionnelle, dont le centriste est un ardent défenseur et à laquelle s'oppose François Hollande. "Qui peut contester ça? C'est une idée de bon sens, ce n'est pas une idée de droite, ce n'est pas une idée de gauche", a-t-il dit.

Travail ou vrai travail ?


Il s'est aussi refusé à dire qui il nommerait comme premier ministre en cas de réélection. "Je veux un rassemblement le plus large possible autour du projet que je propose aux Français", s'est contenté d'ajouter le président-candidat sur le plateau de TF1.

Interrogé sur la position de
Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne (BCE) en faveur d'un pacte de croissance dans la zone euro, Nicolas Sarkozy a répondu vouloir lui aussi la croissance. "Mais il ne dit pas que pour avoir de la croissance, il faut augmenter le nombre de fonctionnaires", a ajouté le candidat, ciblant son adversaire socialiste. "Il n'y a pas un seul pays au monde qui propose l'emploi de 60.000 fonctionnaires de plus", a affirmé le chef de l'Etat. "Un pays qui ne réduit pas ses dépenses, c'est un pays qui n'a pas la maîtrise", a-t-il jugé.

Nicolas Sarkozy a également assuré n'avoir jamais parlé de "fête du vrai travail" à propos du rassemblement qu'il souhaite organiser le 1er Mai, une expression qui avait provoqué la fureur de la gauche et des syndicats. "Vous voulez faire du 1er Mai la fête du vrai travail?", lui-a-ton demandé. "Non, non je n'ai pas dit du vrai travail, je veux faire du 1er Mai une fête du travail", a répondu Nicolas Sarkozy.

Valls dénonce "des mensonges éhontés" de Sarkozy, notamment sur Ramadan
Manuel Valls, directeur de la communication de François Hollande, a qualifié mercredi de "mensonges éhontés" les propos de Nicolas Sarkozy assurant notamment que l'intellectuel suisse musulman Tarik Ramadan avait appelé à voter pour le candidat PS.
"Nicolas Sarkozy sur TF1 s'est livré à trois mensonges éhontés", a déclaré M. Valls. "Il a dit que Tarik Ramadan appelait à voter pour François Hollande, c'est faux! Il a fait référence à un appel des 700 mosquées en faveur de François Hollande, c'est faux, cet appel a été démenti. Il a de nouveau assuré que François Hollande souhaitait régulariser les sans-papiers, c'est faux, chacun connaît les positions du candidat de la gauche : la régularisation sur la base de critères", a-t-il affirmé.
"Il s'agit de contre-vérités particulièrement graves. Dans la bouche d'un président de la République et d'un candidat, ces mensonges visent à créer un climat de tension et de haine", a jugé le député de l'Essonne.


Hollande veut "esquiver le débat

Valérie Pécresse, porte-parole du gouvernement, a affirmé aujourd'hui que le candidat PS à la présidentielle François Hollande parlait de Marine Le Pen et des législatives pour "esquiver le débat" sur son projet présidentiel. Mme Pécresse s'exprimait lors de son compte rendu hebdomadaire du Conseil des ministres.

Selon elle, François Hollande parle des législatives et de Marine le Pen pour "esquiver le débat" à propos de son projet. "François Hollande demande de la clarté en cas de duel aux législatives" mais "il n'est pas encore président de la République. S'il souhaite l'être, il doit dire aux Français quel est son projet pour la France et arrêter de promettre tout et le contraire de tout", a-t-elle dit. Elle a reproché au candidat socialiste de "ne pas assumer les conséquences désastreuses pour l'économie française".

La porte-parole, qui est également ministre du Budget, a estimé que "dans cette campagne présidentielle, il y a clairement deux projets : un sérieux, responsable, celui de
Nicolas Sarkozy" et "celui de la gauche légère, dépensière, qui continue de ne pas accepter de réduire les déficits et continue de faire des promesses inconsidérées". "Parlons d'abord de la présidentielle, que François Hollande arrête l'esquive et la dérobade", a-t-elle ajouté.

François Hollande a jugé hier qu'il y avait "trop d'ambiguïtés" à l'UMP sur la position à tenir en cas d'éventuels duels avec le FN aux législatives. Il a déploré que le président candidat essaie de "séduire" jusqu'aux "dirigeants de l'extrême droite". Il a par ailleurs refusé les trois débats proposés par Nicolas Sarkozy, et un autre proposé par quatre grandes radios. "Il y a une tradition, il y a un rite, les Français l'attendent. Ils veulent un grand débat, pourquoi aller multiplier ce qui doit être fait et bien fait?", a-t-il demandé.


http://elections.lefigaro.fr/flash-presidentielle/2012/04/25/97006-20120425FILWWW00433-hollande-veut-esquiver-le-debat.php

Bayrou envoie sa lettre aux finalistes

Le président du MoDem François Bayrou, arrivé 5e du premier tour de la présidentielle, a adressé mercredi une lettre aux finalistes François Hollande et Nicolas Sarkozy avant toute consigne de vote, en précisant qu'il les jugerait autant sur leur "attitude personnelle" que sur leurs programmes.
"Parce que nous allons vivre (des) moments difficiles, l'attitude personnelle des gouvernants comptera beaucoup", écrit François Bayrou dans un courrier de deux pages que l'AFP a pu consulter et qui a été transmis ce mercredi par coursier aux deux finalistes. "C'est une question de valeurs, personnelles autant que politique", ajoute-il en regrettant "la violence des attitudes et des mots, la guerre d'un camp contre l'autre, la complaisance à l'égard des extrêmes qui caractérisent notre pays".

Traité européen, Sarkozy, FN : Hollande a tenu conférence de presse

Une autre façon de se distinguer du président sortant sur la forme. A l'aise, François Hollande a tenu mercredi après-midi une conférence de presse à l'Union internationale des chemins de fer à Paris. Un aperçu de son mode de communication à la presse s'il est élu. "La conférence de presse doit être un rendez-vous régulier pour rendre compte de l'action que je mènerai", a dit François Hollande. "J'ai grand respect pour l'institution que vous représentez, indispensable pour la démocratie", a dit le candidat socialiste aux 280 journalistes présents, dont 73 étrangers. Sur le fond, peu d'annonces, mais des précisions.

Un mémorandum adressé à tous les exécutifs sur la renégociation du traité
François Hollande a confirmé qu'il adresserait s'il était élu au lendemain du scrutin "un mémorandum à tous les chefs d'Etat et de gouvernement" européens sur la renégociation du traité sur les disciplines budgétaires. Le candidat
PS a précisé que ce document comprendrait quatre points : la création d'eurobonds pour financer des projets industriels d'infrastructure, libérer davantage de possibilités de financement de la Banque européenne d'investissement, la création d'une taxe sur les transactions financières et la mobilisation des reliquats des fonds structurels européens inutilisés.

Satisfaction sur les propos de Mario Draghi sur le pacte de croissance
Le candidat socialiste a souligné mercredi, pour s'en féliciter, la prise de position du président de la Banque centrale européenne (BCE)
Mario Draghi en faveur d'un "pacte de croissance" européen, comme il le réclame lui-même (lire notre article > Et la zone euro se mit à plaider pour plus de croissance). Cette ffirmation "va plutôt dans le sens que j'ai indiqué, je ne veux pas tirer (des conclusions de) ses propos, parce qu'il ne met pas forcément la même chose que moi dans les mesures qui pourront soutenir la croissance", a déclaré le candidat socialiste. "Mais il indique que nous ne pouvons pas en rester aux simples disciplines, aux simples sanctions", a ajouté le candidat. "Les idées cheminent et le vote des Français y est sans doute pour beaucoup."

Réaffirmation de l'hostilité à une règle d'or budgétaire constitutionnelle

"Je ne suis pas pour une règle d'or constitutionnelle", comme le prévoit le traité européen de discipline budgétaire adopté en mars, a déclaré François Hollande. En revanche, le candidat socialiste a expliqué que le gouvernement, s'il était élu le 6 mai, ferait voter "une loi organique qui permettra une programmation de nos finances publiques dans le cadre d'un retour à l'équilibre" qu'il a fixé à 2017. Le traité européen de discipline budgétaire prévoit que la règle d'or devra être inscrite "de préférence" dans la Constitution. Néanmoins, il ne s'agit pas d'une obligation. A défaut, un texte de loi suffira mais à la condition que sa valeur juridique garantisse qu'il ne sera pas remis perpétuellement en cause. Nicolas Sarkozy a pour sa part confirmé mercredi qu'il soumettrait à référendum "avant la fin de l'année 2012" la règle d'or si le Sénat, à majorité socialiste, refusait de voter le projet de loi qu'il a promis en cas de réélection.

La "course" de Sarkozy derrière les "thèses" FN
François Hollande a dénoncé la "course" de Nicolas Sarkozy "depuis dimanche soir" derrière "les électeurs, mais aussi les thèses, les mots et les phrases" du Front national. "Je ne sais pas si (cette attitude) sera payée en retour mais si elle l'était, elle serait payée cher", a ajouté le candidat socialiste. Interrogé sur la pertinence d'organiser une conférence de presse alors qu'il souhaite d'autre part aller à la rencontre des électeurs du
FN, le candidat a indiqué qu'en s'adressant à la presse, il s'adressait "à tous les Français". Il a fait valoir qu'à Hirson dans l'Aisne il était allé mardi à la rencontre d'ouvriers qui lui font "bon accueil", mais que leur choix de vote n'était pas "écrit sur leur figure".

Le processus de retrait d'Afghanistan initié "dès le lendemain" de la présidentielle

François Hollande a indiqué mercredi que s'il était élu, le processus de retrait des troupes combattantes françaises d'Afghanistan serait initié "dès le lendemain de l'élection présidentielle". Ce retrait "commencera au début de mon mandat et à la fin de 2012 les unités combattantes seront rentrées", a-t-il déclaré. "Il restera sûrement du matériel, c'est ce que disent les spécialistes, nous verrons bien comment le retirer progressivement", a ajouté le candidat socialiste.


Confiance sur une victoire le 6 mai
François Hollande a affirme mercredi avoir "confiance" en sa victoire. "C'est un choix entre deux personnalités, entre deux conceptions de l'action publique, de la République, deux projets, mais il y a un clivage qui s'ajoute à tous les autres : le candidat sortant veut diviser, veut séparer, veut opposer", a-t-il lancé. François Hollande s'en est pris aux déclarations sur le "vrai travail" du président-candidat Nicolas Sarkozy et son appel à un rassemblement le 1er mai au Champ de Mars : "Il crée là encore polémique, discorde, surenchère", a-t-il dit. "Je suis dans une autre démarche", a-t-il assuré. Le candidat PS a indiqué qu'il serait à Tulle quelle que soit l'issue du scrutin le soir du 6 mai.

Unes de Libération et l'Humanité : "moi, je ne juge pas la presse"

"Moi, je ne juge pas la presse", a répondu François Hollande à une question sur deux Unes de journaux, Libération et L'Humanité, avec, dans le second quotidien, un parallèle explicite entre Nicolas Sarkozy et le maréchal Pétain. "Est-ce que je vais commenter toutes les unes qu'il y a eues sur moi? Je n'accablerai pas un organe de presse, cet organe de presse est libre et il peut en faire autant qu'il en voudra et dans tous les sens", a poursuivi le candidat. "Ne comptez pas sur moi pour faire un procès à la presse", a-t-il dit. "Ce type de polémique n'est pas utile", a-t-il tranché, alors que l'UMP a multiplié les protestations mercredi sur ces deux Unes.
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Le débat Sarkozy-Hollande le 2 mai à 21h sur TF1 et France 2

Le débat de l'entre-deux tours entre Nicolas Sarkozy et François Hollande sera diffusé sur TF1 et France 2 le mercredi 2 mai 2012 à partir de 21h00. Ce face à face intitulé "2012 - Le débat" sera animé par Laurence Ferrari et David Pujadas, ont annoncé mercredi les deux chaînes dans un communiqué commun. "Le signal de ce débat sera mis gracieusement à la disposition des chaînes d'information en continu et des radios qui en feront la demande et qui souhaitent le diffuser simultanément", précise le texte.

Le débat entre les deux finalistes à la présidentielle est traditionnellement organisé le mercredi précédent le second tour.

Le 2 mai 2007, le duel Ségolène Royal-Nicolas Sarkozy avait été suivi par près de treize millions de téléspectateurs sur TF1 et par sept millions sur France 2, selon l'institut Médiamétrie.

Sondage Ifop-Paris match : Hollande toujours loin devant

François Hollande est toujours en position idéale pour l’emporter le 6 mai lors du second tour de l’élection présidentielle, à en croire le résultat de l'enquête quotidienne Ifop-Fiducial pour Paris Match de mercredi. Le candidat PS est toujours crédité de 55% d’intentions ed vote, un score inchangé depuis le début de la a semaine, contre 45% à son rival de l’UMP, Nicoals Sarkozy.
Par ailleurs, 81% des personnes interrogées se disent certaines de leur choix, un chiffre en baisse d’un point par rapport à la veille. Enfin, 52% d’entre elles se disent persuadées de la victoire de François Hollande. Elles ne sont que 20% à répondre Nicolas Sarkozy.
Jusqu’à la veille du second tour de l’élection présidentielle, retrouvez chaque soir à 18 heures sur le site de Paris Match les résultats de l’enquête Ifop-Fiducial d’intentions de vote en continu pour le premier et le second tour du scrutin présidentiel. Outre les intentions de vote, le sondage met aussi en évidence les indicateurs suivants : fermeté du choix, souhait et pronostic de victoire.
Sondage quotidien sur Internet auprès de 300 à 350 personnes inscrites sur les listes électorales. La vague d’enquête du jour est cumulée avec celle des deux jours précédents pour diffuser chaque soir un rapport de force électoral sur 1.000 électeurs (lire la méthodologie du sondage en cliquant ici).