jeudi 26 juillet 2012

Crise oblige, les ministres priés de rester mobilisés pendant leurs vacances

"Mercredi, à la fin du Conseil des ministres, François Hollande a demandé à chacun des membres du gouvernement de rester mobilisé pour leurs vacances si l'actualité le nécessite", a-t-on affirmé.

Quant au chef de l'Etat, il devrait être en vacances du 2-3 août au 20-21 août et "il est probable qu'il en passe une partie au fort de Brégançon" (Var), une des résidences présidentielles, a-t-on ajouté de même source, soulignant toutefois que rien n'était définitivement calé.

En tout état de cause, la situation préoccupante en Europe pourrait à tout moment interrompre le congé du président de la République, a-t-on précisé.

Tous les ministres passent pour leur part leurs vacances en France. En signant, à leur prise de fonction, la Charte de déontologie, ils se sont engagés, quoi qu'il en soit, à refuser tout séjour privé à l'invitation de gouvernements étrangers.

Cote de confiance en hausse pour François Hollande et Jean-Marc Ayrault

La cote de confiance de François Hollande est en hausse de trois points (54%) et celle de Jean-Marc Ayrault de quatre points (49%), selon l'observatoire politique CSA-Les Echos diffusé ce jeudi. Le chef de l'Etat et le Premier ministre rattrapent partiellement la forte baisse enregistrée en juin.
La hausse de la cote de confiance de François Hollande concerne surtout les sympathisants de droite et les personnes âgées de 65 ans et plus (respectivement +9 et +11 points). Si la cote de confiance du Premier ministre est stable chez les sympathisants du Parti socialiste (86%), elle grimpe de 14 points auprès de ceux d'Europe Ecologie-Les Verts (55%).

François Fillon, personnalité politique préférée des Français

Parallèlement, l'ex-Premier ministre UMP François Fillon reste la personnalité politique préférée des Français, avec 56% d'images positives (-2), devant l'ancien ministre et chef du gouvernement UMP Alain Juppé (52%, -3) et l'actuel ministre de l'Intérieur socialiste Manuel Valls (50%, stable).
Parmi les sympathisants de droite, François Fillon progresse de 7 points (91%), devant l'ancien président Nicolas Sarkozy (87%, + 5). Le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé améliore également son score de bonnes opinions (74%, + 6).
Ce sondage a été réalisé par téléphone les 24 et 25 juillet auprès d'un échantillon national représentatif de 1.004 personnes âgées de 18 ans et plus.

http://www.20minutes.fr/ledirect/977339/france-cote-confiance-hausse-francois-hollande-jean-marc-ayrault

Dette : Ouattara dit "merci" à Hollande

Le président ivoirien Alassane Ouattara a remercié jeudi François Hollande pour l'annulation de la dette de son pays à l'égard de la France, les deux chefs d’État se félicitant de leurs bonnes relations. "Monsieur le président, je voulais vous remercier parce que nous avons signé avec le ministre des Finances avant hier (mardi) une annulation de la dette de la Côte d'Ivoire à l'égard de la France de 99,5%, c'est-à-dire plus de 3 milliards d'euros", a déclaré Alassane Ouattara à l'issue d'un entretien d'une heure et quart à l'Elysée.
"Cela va nous permettre de renforcer les investissements dans les secteurs sociaux et je voudrais vous dire un grand merci", a-t-il ajouté. "C'était un acte que nous voulions faire, non pas dans un esprit simplement de générosité, nous ne voulons pas de ce type de relations, mais de solidarité pour le développement de la Côte d'Ivoire", a répondu le président de la République.
François Hollande a remercié à son tour, en plaisantant, Alassane Ouattara pour "ne pas avoir oublié les 0,5%" de la dette non annulés.
Auparavant, les deux chefs d'Etat s'étaient félicité de leur échange "tout à fait fructueux".

Moralisation: Jospin ira "assez vite"

L'ancien Premier ministre socialiste Lionel Jospin, président depuis ce matin de la commission sur la rénovation et la déontologie de la vie politique, a défendu son utilité. "Ces questions touchant à la moralisation de la vie publique sont aussi essentielles. Les Français ont manifesté à de nombreuses reprises des exigences sur ce plan", a déclaré l'ancien Premier ministre socialiste sur Europe 1.

"Mettre en place une commission qui, à partir de début septembre, aura deux mois pour travailler et remettre ses propositions au président, je crois que c'est la bonne méthode. On se donne le temps, mais en allant quand même assez vite", a ajouté Lionel Jospin. Et de préciser : "Nous sommes un groupe d'expérience et d'expertise, avec des juristes, des universitaires, des magistrats, des hauts fonctionnaires. Nous ferons des propositions qui seront aussi cohérentes que possible."

Selon Lionel Jospin, chaque membre de la commission devrait travailler "totalement bénévolement". La commission, qui procédera à des auditions techniques mais non politiques, planchera sur au moins cinq grands ­thèmes: le cumul des mandats, les modes de scrutin, les conflits d'intérêts et les incompatibilités, la parité. D'autres sujets pourront être abordés par la commission, dont celui du parrainage (les fameuses 500 signatures) des candidats à la présidentielle.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/07/26/97001-20120726FILWWW00322-moralisation-jospin-defend-sa-commission.php

François Hollande: le compte n'y est pas

Lapsus de M. Sapin sur A. Montebourg

Le ministre du Travail Michel Sapin a jugé ce matin "extrêmement utile" l'action d'Arnaud Montebourg sur le dossier PSA affirmant que "nul ne voudra encadrer la foudre" du ministre du Redressement productif.

Au journaliste de RTL qui lui demandait s'il avait été chargé d'"encadrer la fougue" de son collègue et de "calmer le jeu avec la famille Peugeot" en coprésentant mercredi avec
Arnaud Montebourg le plan automobile du gouvernement, Michel Sapin a répondu que "nul ne voudra encadrer la foudre d'Arnaud Montebourg".

Arnaud Montebourg, a-t-il poursuivi, est "par ailleurs extrêmement utile". "La manière dont Arnaud Montebourg, le président de la République, le Premier ministre se sont exprimés sur ce dossier PSA, qui était, au fond, de manifester une forme de colère par rapport à la violence du choc, par rapport à la violence sociale, a été extrêmement utile. C'était nécessaire parce que ça fait bouger les choses", a ajouté le ministre.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/07/26/97001-20120726FILWWW00361-lapsus-de-m-sapin-sur-a-montebourg.php

NKM: "Ma droite n'est pas conservatrice"

L'ex-ministre Nathalie Kosciusko-Morizet, qui s'est lancée dans la course à la présidence de l'UMP, a assuré ce matin que son action s'inscrivait dans le cadre d'une droite "pas conservatrice" et susceptible de "casser les codes".

"Je m'inscris clairement dans la filiation de l'action de Nicolas Sarkozy", basée sur des "valeurs de droite, travail, autorité, responsabilité, mais (avec un) esprit de réformes", a-t-elle dit sur France 2. "Ma droite à moi, elle n'est pas conservatrice, a-t-elle ajouté. On est là pour produire des idées nouvelles, aller à l'encontre de la pensée unique."

"Je souhaite par exemple que l'on continue à défricher les nouveaux champs comme le numérique, l'écologie. Ca n'a pas toujours été la position des leaders de ma famille politique", a-t-elle poursuivi.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/07/26/97001-20120726FILWWW00371-nkm-ma-droite-n-est-pas-conservatrice.php

UMP: "vrai adhésion" autour de Le Maire

L'ancien ministre Bruno Le Maire a assuré aujourd'hui que "les choses se passent bien" pour lui dans la quête des parrainages d'adhérents de l'UMP requis pour concourir à la présidence du parti et qu'il bénéficiait d'une "vraie adhésion" autour de son projet politique.


"Les choses se passent bien. Il y a quelque chose qui accroche. Il y a des parlementaires qui sont derrière moi. Il y a une vraie adhésion au projet politique que je propose", a-t-il dit sur i-Télé. "Il y a des adhésions qui arrivent chaque jour au rythme de 150 parrainages environ", a affirmé le député de l'Eure.


Près de 8000 parrainages d'adhérents de l'UMP à jour de cotisation au 30 juin sont nécessaires pour pouvoir présenter sa candidature à la présidence de l'UMP

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/07/26/97001-20120726FILWWW00395-ump-vrai-adhesion-autour-de-le-maire.php

Le ministère des Transports privé d'avion

Le ministère des Transports perd son avion attitré après que la Cour des comptes a demandé au Premier ministre de "mettre fin au contrat de crédit-bail" de cet avion et "donc à (son) utilisation" pour cause d' "utilisation insuffisante". Dans un communiqué publié jeudi, la Cour des comptes "rend public un référé adressé le 22 mars 2012 au Premier ministre sur 'le dispositif de liaisons ministérielles aériennes spécifiques au ministère chargé des transports'".
Dans sa réponse du 18 juin 2012, le Premier ministre indique avoir demandé à la ministre de l'Ecologie, du développement durable et de l'énergie - qui a autorité sur la direction générale de l'aviation civile (DGAC), dont relève l'ENAC - de "mettre fin au contrat de crédit-bail et donc à l'utilisation de cet avion", selon le communiqué de la Cour.
Alors que le ministère des Transports "dispose d'un avion affecté à des missions de transport du ministre", la Cour constate une "utilisation insuffisante de cet avion".Selon ses calculs, l'avion est utilisé "moins de 200 heures certaines années, soit environ le quart des heures effectuées par un avion d'une compagnie de voyages d'affaires".

Valls refuse "la fermeture unilatérale des frontières"

Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a déclaré mercredi devant la commission des Lois du Sénat qu'il refusait "la fermeture unilatérale des frontières" à l'intérieur de l'espace européen de libre circulation Schengen.
"Je suis très attaché au principe de libre circulation et je serai très scrupuleux quant à la préservation de l'acquis Schengen. Je refuse la fermeture unilatérale des frontières", a déclaré le ministre, en précisant que "tout doit être décidé par le Conseil, sur proposition de la Commission".
"Contrairement à ce qui a pu être dit, je n'ai absolument pas accepté un compromis correspondant à ce que souhaitait le précédent gouvernement", a affirmé Manuel Valls, en soulignant toutefois que "l'Europe doit se doter de mécanismes efficaces de surveillance de nos frontières".

Le Sénat vote la suppression de la TVA sociale

Le Sénat a voté mercredi, après l'Assemblée nationale, par 177 voix contre 169 la suppression de la TVA sociale, dernière mesure budgétaire emblématique de Nicolas Sarkozy, dans le cadre de l'examen du collectif budgétaire pour 2012.
L'augmentation de la TVA (+1,6 point), dénoncée comme une mesure amputant le pouvoir d'achat, devait financer une baisse de 13,2 milliards d'euros de cotisations familiales patronales. Elle devait s'appliquer au 1er octobre et sa suppression constituait une des promesses de campagne de François Hollande.

Edito Christophe Barbier Que vaut le plan Montebourg

Automobile: le gouvernement va renforcer le bonus écologique

PS : Aubry partira, partira pas ?

En très fin connaisseur de son parti, un dirigeant socialiste avait prévu dès le printemps le scénario en cas de victoire : "pour le congrès d'automne, ce sera une motion unique et puis circulez, y'a rien à voir. La crise rendra l'unité des socialistes impérieuse". Les solférinologues qui avaient prévu une nouvelle guerre des chefs pour succéder à Martine Aubry à la tête du parti en ont été pour leurs frais. Mais les choses ne se sont pas passées tout à fait comme prévu, avec une grande inconnue : la patronne du PS va-t-elle, oui ou non, briguer de nouveau le poste de Première secrétaire ? Le mystère demeure, avant la pause du mois d'août. Et s'il n'empêche pas les vacanciers de dormir, il continue à occuper les conversations dans les réunions de fédés du PS.

Si la maire de Lille avait toujours dit qu'elle ne souhaitait pas rempiler pour un second mandat à Solférino, c'était avant la formation du gouvernement Ayrault et son absence très remarquée. « Sans poste ministériel, que va-t-elle donc devenir ? », se sont alors demandés ses camarades. Mais comme toujours avec Martine Aubry, le cheminement est plus alambiqué que pour d'autres. Et surtout, très secret.
"Nous avons besoin d'un parti qui aide"
En attendant sa décision, les socialistes ont commencé en juin et juillet à rejouer, chacun dans leur coin, leur petite partition. Les amis de
François Hollande, les proches de Moscovici-Peillon, les partisans de Benoît Hamon... Les initiatives commençaient à se préparer en vue de la rentrée de septembre, et surtout du congrès du mois d'octobre où les différentes motions sont soumises au vote des militants. Rien de bien méchant mais mis bout à bout, avec le gros temps social qui s'annonce, les ingrédients étaient réunis pour voir poindre à nouveau des sons discordants au moment où le gouvernement affrontera ses premières vraies difficultés.

Car avec la gauche au pouvoir, quel doit être en réalité le rôle du Parti socialiste ? "Nous avons besoin d'un parti qui aide le gouvernement à réussir dans la durée, mais aussi qui prépare l'avenir", a affirmé Jean-Marc Ayrault à la presse la semaine dernière. "Nous devons à la fois être un soutien et un acteur du changement", a renchéri Martine Aubry. Face aux risques de désunion, les deux dirigeants ont discrètement décidé de faire l'union, en prenant par surprise leurs camarades début juillet. Sous l'œil bienveillant du président de la République qui ne souhaite pas se mêler des affaires du parti. Officiellement...

http://lci.tf1.fr/politique/ps-aubry-partira-partira-pas-7425301.html

mercredi 25 juillet 2012

Sarkozy en visite à Marrakech

L'ancien président Nicolas Sarkozy effectue une visite privée à Marrakech, la capitale touristique du royaume marocain, selon les autorités locales.

Nicolas Sarkozy, accompagné de son épouse Carla Bruni, est arrivé hier dans la cité ocre. La dernière visite de Nicolas Sarkozy à Marrakech remontait au 16 mai.

Une résidence avait été mise à sa disposition par le roi Mohammed VI, selon les autorités locales. Nicolas Sarkozy avait séjourné dans cette ville jusqu'au 2 juin pour se "ressourcer" au lendemain de sa défaite à la présidentielle face au socialiste
François Hollande, selon la même source.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/07/25/97001-20120725FILWWW00540-sarkozy-en-visite-a-marrakech.php

Naturalisation : Valls fait machine arrière

Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a annoncé mercredi devant la commission des Lois du Sénat qu'il allait revenir sur les critères de naturalisation introduits par son prédécesseur Claude Guéant. "Je m'apprête à revenir sur les critères introduits subrepticement par mon prédécesseur", a annoncé Manuel Valls, souhaitant faire de la nationalité un moteur de l'intégration, et non le résultat d'une course d'obstacles aléatoire et discriminante".

Selon le ministre, "le nombre de naturalisations est en chute libre" et "si rien n'est fait, ce nombre va chuter de 40 % entre 2011 et 2012 après une chute de 30 % entre 2010 et 2011". "Cette chute résulte d'une politique délibérée d'exclure de la nationalité des gens méritants et ne posant aucune difficulté", a-t-il accusé.

Rupture avec Guéant

"Le défi de l'immigration sera relevé si la naturalisation n'est plus vécue, ou perçue, comme la fin d'un parcours du combattant, mais comme l'issue d'un processus d'intégration qui a sa part d'exigences. Sous l'impulsion de l'ex-ministre de l'Intérieur, la France a durci les conditions d'acquisition de sa nationalité en 2011. Une loi prévue pour entrer en vigueur au 1er juillet prévoyait que tout étranger aspirant à acquérir la nationalité française devrait justifier d'un niveau de maîtrise du français équivalent à la troisième des collèges, avoir une connaissance minimale de la culture et de l'histoire de la France, et signer une charte "des droits et des devoirs du citoyen".

Manuel Valls n'a pas donné de précisions sur les critères qu'il compte modifier.

http://www.lepoint.fr/politique/valls-veut-revenir-sur-les-criteres-de-naturalisation-25-07-2012-1489204_20.php

Montebourg : le bonus écologique coûtera 490 millions d'euros

Valls en visite au Maroc demain

Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, se rendra demain au Maroc, où il rencontrera plusieurs de ses homologues, dont le ministre des affaires islamiques, a annoncé l'Intérieur aujourd'hui.

L'ancien gouvernement français souhaitait négocier un accord de gestion concerté des flux migratoires avec le Maroc. En 2010, 463.000 Marocains détenaient un titre de séjour en France, soit la deuxième communauté (hors UE) après les Algériens.
Ils arrivaient en troisième position en matière de délivrance de visas après les Russes et les Chinois.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/07/25/97001-20120725FILWWW00333-valls-en-visite-au-maroc-demain.php

Jean-Marc Ayrault : "le plan pour la filière automobile est ambitieux"

Montebourg pointe la "concurrence déloyale" des autos coréennes

Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a dénoncé mercredi les "actes de concurrence déloyale" des constructeurs automobiles sud-coréens, qui ont augmenté leur part de marché en Europe depuis la signature en octobre 2010 d'un accord de libre-échange avec l'Union européenne.
Dans le cadre de cet accord, "nous sommes fondés à demander le déclenchement de mesures de surveillance qui nous permettrons éventuellement de déclencher une cause de sauvegarde", comme l'Europe l'a déjà fait par le passé pour l'acier américain ou russe, a dit Arnaud Montebourg à la presse après avoir dévoilé son plan pour l'automobile en Conseil des ministres, mercredi matin.