Le maire de Bordeaux Alain Juppé a annoncé ce soir sur Europe 1 qu'il ne serait pas candidat à la présidence de l'UMP et qu'il apporterait éventuellement son soutien à l'un des prétendants à cette élection, qui aura lieu les 18 et 25 novembre.
Interrogé sur ses intentions, l'ancien premier ministre et président du parti de 2002 à 2004 a lancé: "à question simple, réponse simple: non ! J'ai déjà expliqué il y a plusieurs semaines pourquoi. Je pense qu'il ne faut pas se tromper de combat. Il ne s'agit pas aujourd'hui de préparer 2017 (...) mais de faire notre travail d'opposant" à la gauche.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/27/97001-20120827FILWWW00562-juppe-pas-candidat-a-la-tete-de-l-ump.php
Le journal des élections...présidentielles...législatives...cantonales etc... Tout ce que vous voulez savoir sur une revue de la presse politique!
lundi 27 août 2012
Nucléaire: Duflot réplique à Montebourg
La ministre écologiste du Logement Cécile Duflot a estimé aujourd'hui qu'en ce qui concerne la politique nucléaire de la France, "l'essentiel ce sont les actes", donc faire baisser la production d'électricité d'origine nucléaire de 75 à 50% du total.
Interrogée sur les déclarations du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg selon lequel "le nucléaire est une filière d'avenir", Cécile Duflot a affirmé au cours d'une conférence de presse que l'important était l'engagement autour duquel la coalition gouvernementale s'était bâtie. "Cet accord sera tenu. Les engagements du président de la République valent pour tout le monde", a relevé Cécile Duflot, sans jamais citer le nom d'Arnaud Montebourg.
Durant la campagne présidentielle, le président François Hollande avait promis d'engager "la réduction de la part du nucléaire dans la production d'électricité de 75% à 50% à l'horizon 2025", conformément à l'accord électoral qui avait été négocié dans la douleur entre le PS et les écologistes d'EELV. Ces derniers défendaient une sortie du nucléaire.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/27/97001-20120827FILWWW00437-nucleaire-l-essentiel-ce-sont-les-actes.php
Interrogée sur les déclarations du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg selon lequel "le nucléaire est une filière d'avenir", Cécile Duflot a affirmé au cours d'une conférence de presse que l'important était l'engagement autour duquel la coalition gouvernementale s'était bâtie. "Cet accord sera tenu. Les engagements du président de la République valent pour tout le monde", a relevé Cécile Duflot, sans jamais citer le nom d'Arnaud Montebourg.
Durant la campagne présidentielle, le président François Hollande avait promis d'engager "la réduction de la part du nucléaire dans la production d'électricité de 75% à 50% à l'horizon 2025", conformément à l'accord électoral qui avait été négocié dans la douleur entre le PS et les écologistes d'EELV. Ces derniers défendaient une sortie du nucléaire.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/27/97001-20120827FILWWW00437-nucleaire-l-essentiel-ce-sont-les-actes.php
UMP: un retour à la guerre Balladur-Chirac?
Le député-maire de Nice, Christian Estrosi, qui continue à réfléchir à une candidature à la présidence de l'UMP, a dit lundi redouter une guerre Copé-Fillon comparable à celle qui avait opposé à droite Edouard Balladur et Jacques Chirac dans les années 90.
"Je souhaite qu'il y ait une troisième voie", entre le secrétaire général de l'UMP et candidat déclaré, Jean-François Copé, et l'ancien Premier ministre, François Fillon, a expliqué l'élu des Alpes-maritimes sur France 2."Nous voyons de plus en plus un duel fratricide qui agace les militants", a-t-il dit.
L'ancien ministre de l'Industrie sent "une violence qui est en train de naître", qui lui "rappelle les années Balladur-Chirac dont nous avons tant souffert au RPR pendant sept ans"."Ne revenons surtout pas à ces années-là", a demandé M. Estrosi qui dira "d'ici une huitaine de jours" s'il est ou non candidat à la tête du premier parti d'opposition.
"Si les parrainages continuent à affluer au rythme où ils arrivent, je serai en mesure de pouvoir réunir" le nombre requis (près de 8.000, soit 3% du nombre des adhérents à jour de cotisation), a-t-il assuré. La semaine dernière, il avait fait état d'environ 4.000 soutiens d'adhérents à jour de cotisation.
Nucléaire: "cacophonie de la méthode Hollande"
Les déclarations d'Arnaud Montebourg sur le nucléaire "renforcent la cacophonie du gouvernement sur la question de l'énergie", a estimé lundi Greenpeace, la jugeant "typique de la méthode Hollande" qui vise à ménager tout le monde sans faire un "choix clair".
Dimanche, le ministre du Redressement productif a affirmé que "le nucléaire est une filière d'avenir", tout en reconnaissant qu'il fallait qu'il soit "rééquilibré". "Les déclarations d'Arnaud Montebourg renforcent la cacophonie du gouvernement sur la question de l'énergie", déclare Karine Gavand, chargée des questions politiques à Greenpeace, dans un communiqué.
Montebourg réfute toute "provocation"
Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, a affirmé lundi que ses propos, dimanche, sur le nucléaire comme "filière d'avenir" n'étaient "pas une provocation" car "dans la droite ligne de la campagne présidentielle de François Hollande". "Mes propos ne sont pas une provocation, ils sont dans la droite ligne de ce qu'a été le discours de campagne de François Hollande", a affirmé à la presse le ministre socialiste lors d'une visite de terrain chez l'opticien Atol à Beaune (Côte-d'Or).
http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Pas-de-provocation-pour-Montebourg-547826
http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Pas-de-provocation-pour-Montebourg-547826
MAM "parfaite" pour l'intérim à l'UMP
Laurent Wauquiez (UMP) a répété aujourd'hui l'appel des soutiens de François Fillon au départ de Jean-François Copé de la direction de l'UMP pendant la campagne pour sa présidence, et jugé que Michèle Alliot-Marie, "personnalité incontestable", serait "parfaite" pour l'intérim.
Comme Valérie Pécresse et Eric Ciotti dimanche, le député de Haute-Loire, interrogé sur France Info, a estimé que le secrétaire général de l'UMP devait céder son poste d'ici au congrès de novembre, quand les militants seront appelés à départager les candidats pour la présidence et arbitrer le duel Copé-Fillon.
"C'est pas possible de s'occuper de la neutralité de l'élection et d'être soi-même candidat", a jugé M. Wauquiez, "c'est une question de morale", "d'exemplarité". "Je fais une proposition toute simple", a ajouté l'ancien ministre, "prenons pendant cette période une personnalité qui est incontestable au sein de notre mouvement, légitime et qui puisse assurer le bon déroulé de ces élections et l'unité de la famille politique".
Qui ? "Pour moi quelqu'un comme Michèle Alliot-Marie serait parfaite", a-t-il répondu. "C'est une personnalité qui est reconnue au sein de notre parti, elle incarne aussi un pôle de convictions très fort, le pôle du gaullisme, au sein de l'UMP".
Pour lui, "c'est même très étonnant qu'on ait besoin même de discuter de ce sujet". "Quand le Parti socialiste avait eu ses élections (la primaire pour la présidentielle en 2011, ndlr), évidemment Martine Aubry avait passé la main pour l'intérim". "Les primaires du Parti socialiste se sont déroulées de façon intéressante, et oui de ce point de vue ils ont montré l'exemple", a encore dit le député auvergnat, reprenant le PS comme référence, comme l'a déjà fait Valérie Pécresse dimanche.
Jean-François Copé a clairement exclu dimanche de se mettre en retrait. La Commission d'organisation et de contrôle des opérations électorales (Cocoe) de l'UMP, chargée de veiller au bon déroulement de l'élection interne, a seulement imposé une période de "réserve" à la direction du parti pendant la campagne officielle, qui démarre le 5 octobre. L'élection aura lieu les 18 et 25 novembre.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/27/97001-20120827FILWWW00391-pres-ump-mam-parfaite-pour-l-interim.php
Comme Valérie Pécresse et Eric Ciotti dimanche, le député de Haute-Loire, interrogé sur France Info, a estimé que le secrétaire général de l'UMP devait céder son poste d'ici au congrès de novembre, quand les militants seront appelés à départager les candidats pour la présidence et arbitrer le duel Copé-Fillon.
"C'est pas possible de s'occuper de la neutralité de l'élection et d'être soi-même candidat", a jugé M. Wauquiez, "c'est une question de morale", "d'exemplarité". "Je fais une proposition toute simple", a ajouté l'ancien ministre, "prenons pendant cette période une personnalité qui est incontestable au sein de notre mouvement, légitime et qui puisse assurer le bon déroulé de ces élections et l'unité de la famille politique".
Qui ? "Pour moi quelqu'un comme Michèle Alliot-Marie serait parfaite", a-t-il répondu. "C'est une personnalité qui est reconnue au sein de notre parti, elle incarne aussi un pôle de convictions très fort, le pôle du gaullisme, au sein de l'UMP".
Pour lui, "c'est même très étonnant qu'on ait besoin même de discuter de ce sujet". "Quand le Parti socialiste avait eu ses élections (la primaire pour la présidentielle en 2011, ndlr), évidemment Martine Aubry avait passé la main pour l'intérim". "Les primaires du Parti socialiste se sont déroulées de façon intéressante, et oui de ce point de vue ils ont montré l'exemple", a encore dit le député auvergnat, reprenant le PS comme référence, comme l'a déjà fait Valérie Pécresse dimanche.
Jean-François Copé a clairement exclu dimanche de se mettre en retrait. La Commission d'organisation et de contrôle des opérations électorales (Cocoe) de l'UMP, chargée de veiller au bon déroulement de l'élection interne, a seulement imposé une période de "réserve" à la direction du parti pendant la campagne officielle, qui démarre le 5 octobre. L'élection aura lieu les 18 et 25 novembre.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/27/97001-20120827FILWWW00391-pres-ump-mam-parfaite-pour-l-interim.php
Nucléaire : Montebourg est "en décalage"
Denis Baupin, vice-président (EELV) de l'Assemblée nationale, a vu dimanche soir dans la déclaration d'Arnaud Montebourg jugeant que le nucléaire est une filière d'avenir, "une profession de foi en décalage total avec la réalité".
"Le ministre du redressement productif a déclaré ce soir que le nucléaire serait une filière d'avenir. Une profession de foi en décalage total avec la réalité. Partout dans le monde, au contraire, le nucléaire est en déclin", écrit dans un communiqué le député de Paris, avant d'énumérer : "abandon en Allemagne, en Belgique, en Italie, abandon de fait au Japon, remise en question des programmes de construction en Chine, aux Etats-Unis".
"Partout les Etats considèrent aujourd'hui que les risques et les coûts liés à cette énergie dépassent largement ses avantages supposés", poursuit M. Baupin, citant des estimations de la Cour des comptes selon lesquelles "un accident type Tchernobyl ou Fukushima" coûte "entre 600 et 1.000 milliards d'euros".
PS: Aubry fixe ses "exigences"
Martine Aubry, qui devrait bientôt passer la main comme numéro un du PS, a fixé au parti une feuille de route claire et ferme de soutien au gouvernement mais aussi de propositions, dimanche en clôturant l'université d'été de La Rochelle.
"Je suis et je serai toujours une militante", a lancé la première secrétaire, dans un discours aux accents de chant du départ même si elle n'a pas prononcé ce mot.
En arrivant jeudi, elle avait laissé entendre que l'université 2012 devait être sa dernière au poste qu'elle occupe depuis 2008, ayant maintes fois dit sa volonté de ne pas briguer de nouveau mandat au prochain congrès, à Toulouse en octobre.
Elle a demandé aux militants, les remerciant et avec de légers trémolos dans la voix, d'être "militants plus que jamais pour transformer l'espoir qui s'est levé en 2012", réclamant que François Hollande fasse "deux quinquennats".
Défendant son bilan à la tête du parti - sous les "merci Martine" scandés par les jeunes socialistes -, la patronne de Solférino a fixé à la future équipe dirigeante un cap à tenir.
"Quatre exigences", selon elle: le "soutien au président et au gouvernement" d'abord. Puis la "réflexion", la "rénovation" (nouvelles équipes, "nouvelles manières de militer") et enfin "l'européanisation" du PS.
"On voit bien que ce n'était pas un discours (donnant) +rendez-vous l'année prochaine+", a souligné devant la presse Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture.
Aucun mot, toutefois, sur son successeur.
Les prétendants tenant la corde, Harlem Désir, numéro deux du parti, et Jean-Christophe Cambadélis, député de Paris, étaient proches d'elle, au premier rang, dans la salle, dimanche. L'un comme l'autre ont fait très discrètement campagne pendant ces trois jours.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/26/97001-20120826FILWWW00087-ps-aubry-fixe-ses-exigences.php
"Je suis et je serai toujours une militante", a lancé la première secrétaire, dans un discours aux accents de chant du départ même si elle n'a pas prononcé ce mot.
En arrivant jeudi, elle avait laissé entendre que l'université 2012 devait être sa dernière au poste qu'elle occupe depuis 2008, ayant maintes fois dit sa volonté de ne pas briguer de nouveau mandat au prochain congrès, à Toulouse en octobre.
Elle a demandé aux militants, les remerciant et avec de légers trémolos dans la voix, d'être "militants plus que jamais pour transformer l'espoir qui s'est levé en 2012", réclamant que François Hollande fasse "deux quinquennats".
Défendant son bilan à la tête du parti - sous les "merci Martine" scandés par les jeunes socialistes -, la patronne de Solférino a fixé à la future équipe dirigeante un cap à tenir.
"Quatre exigences", selon elle: le "soutien au président et au gouvernement" d'abord. Puis la "réflexion", la "rénovation" (nouvelles équipes, "nouvelles manières de militer") et enfin "l'européanisation" du PS.
"On voit bien que ce n'était pas un discours (donnant) +rendez-vous l'année prochaine+", a souligné devant la presse Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture.
Aucun mot, toutefois, sur son successeur.
Les prétendants tenant la corde, Harlem Désir, numéro deux du parti, et Jean-Christophe Cambadélis, député de Paris, étaient proches d'elle, au premier rang, dans la salle, dimanche. L'un comme l'autre ont fait très discrètement campagne pendant ces trois jours.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/26/97001-20120826FILWWW00087-ps-aubry-fixe-ses-exigences.php
Fillon : pas de "boules puantes"
Alors que le climat se tend à l’UMP, François Fillon a averti fermement ses troupes : "Je ne veux pas de boules puantes contre Copé. Ce n’est pas ma conception de la vie politique, a rappelé l’ancien Premier ministre avant le week-end. Le premier qui fait ça ne fait plus partie de mon entourage."
http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Fillon-pas-de-boules-puantes-547444
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Hollande s’oppose à Fabius
L’Élysée s’est plaint directement auprès de Laurent Fabius du traitement réservé à la directrice générale de l’administration du Quai d’Orsay. Nathalie Loiseau, 48 ans, diplomate très expérimentée, proche de l’ex-sherpa de Nicolas Sarkozy, Jean- David Levitte, a été brutalement débarquée de son poste cet été alors qu’elle y avait été nommée en novembre dernier par Alain Juppé. L’équipe de François Hollande souhaite qu’une promotion satisfaisante lui soit accordée
http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Hollande-s-oppose-a-Fabius-547446
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Quand Duflot se reconnaît en Salengro
La ministre du Logement a "très mal vécu" les polémiques qui ont accompagné son arrivée au ministère. Pendant l’été, Cécile Duflot s’est plongée dans un livre sur Salengro, ce ministre socialiste attaqué par l’extrême droite dans les années 1930 et qui avait fini par se suicider. "Cela ne sert à rien de serrer les dents, il faut attaquer", explique l’ancienne patronne des Verts qui n’entend plus être "gris souris".
http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Quand-Duflot-se-reconnait-en-Salengro-547452
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Montebourg, le plafond et la vieille gauche
Montebourg en réunion? "Il regarde d’abord le plafond. Prend un air très inspiré. Et commence par se citer lui-même", résume le député Sergio Coronado. "Sur les gaz de schiste, c’est la vieille gauche", résume ce proche d’Eva Joly. Selon lui, ce qui intéresse Montebourg, c’est de savoir à qui sont les réserves de gaz, pas de s’informer sur la dangerosité de leur éventuelle exploitation.
http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Montebourg-le-plafond-et-la-vieille-gauche-547454
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dimanche 26 août 2012
Ayrault: les critiques sont "des clapotis
Jean-Marc Ayrault, questionné sur des doutes ou interrogations au sein de son gouvernement, parle de "clapotis", dans une interview à France Inter recueillie à La Rochelle et diffusée dimanche.
"Ca ne m'impressionne pas du tout, ça fait partie - comment dire - des clapotis de chaque université d'été", déclare le premier ministre alors que des membres de son gouvernement commentent son leadership dans un article en Une du Monde.
"Ce qui compte, c'est l'ambiance et l'accueil que j'ai reçus des 4.000 personnes qui étaient là, c'est ça l'essentiel".
"Dix ans de droite, vous savez, ça ne se remonte pas en quelques semaines", dit le chef du gouvernement, parlant de "tâche immense", celle "du redressement dans la justice".
"J'ai confiance, je suis sûr que la France va réussir", ajoute-t-il.
Sa ministre des Affaires sociales Marisol Touraine a dit, selon Le Monde des 26 et 27 août: "Le problème central, c'est que nous n'avions plus un omniprésident, mais toujours un premier ministre qui s'était calé sur un modèle Fillon qui, justement supposait un hyperprésident".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/26/97001-20120826FILWWW00040-ayrault-les-critiques-sont-des-clapotis.php
"Ca ne m'impressionne pas du tout, ça fait partie - comment dire - des clapotis de chaque université d'été", déclare le premier ministre alors que des membres de son gouvernement commentent son leadership dans un article en Une du Monde.
"Ce qui compte, c'est l'ambiance et l'accueil que j'ai reçus des 4.000 personnes qui étaient là, c'est ça l'essentiel".
"Dix ans de droite, vous savez, ça ne se remonte pas en quelques semaines", dit le chef du gouvernement, parlant de "tâche immense", celle "du redressement dans la justice".
"J'ai confiance, je suis sûr que la France va réussir", ajoute-t-il.
Sa ministre des Affaires sociales Marisol Touraine a dit, selon Le Monde des 26 et 27 août: "Le problème central, c'est que nous n'avions plus un omniprésident, mais toujours un premier ministre qui s'était calé sur un modèle Fillon qui, justement supposait un hyperprésident".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/08/26/97001-20120826FILWWW00040-ayrault-les-critiques-sont-des-clapotis.php
Le livre qui raconte Valérie, François et Ségolène
Entre deux feux est le premier livre sur les relations tumultueuses entre Valérie Trierweiler, François Hollande et Ségolène Royal. Interview de l’une des auteures, la journaliste Anna Cabana, qui dresse un joli portrait psychologique de la première dame.
Vous avez écrit un livre sur Cécilia Sarkozy ; est-ce que Valérie Trierweiler lui ressemble?
Valérie Trierweiler n’est pas une "Cécilia de gauche". Cécilia avait une influence réelle de "femme de", mais de femme de l’ombre. Bien sûr, elle plaçait ses proches au gouvernement et évinçait des conseillers. Mais elle n’a jamais pris position dans une élection et elle n’a jamais contredit publiquement son mari. Les transgressions de l’ère Sarkozy furent des enfantillages, à côté de l’incroyable confusion des genres occasionnée par l’attitude de Valérie Trierweiler. Pensez : elle prend officiellement parti pour le candidat opposé à celui soutenu par le Président, le Premier ministre et le PS!
Vous avez écrit un livre sur Cécilia Sarkozy ; est-ce que Valérie Trierweiler lui ressemble?
Valérie Trierweiler n’est pas une "Cécilia de gauche". Cécilia avait une influence réelle de "femme de", mais de femme de l’ombre. Bien sûr, elle plaçait ses proches au gouvernement et évinçait des conseillers. Mais elle n’a jamais pris position dans une élection et elle n’a jamais contredit publiquement son mari. Les transgressions de l’ère Sarkozy furent des enfantillages, à côté de l’incroyable confusion des genres occasionnée par l’attitude de Valérie Trierweiler. Pensez : elle prend officiellement parti pour le candidat opposé à celui soutenu par le Président, le Premier ministre et le PS!
Ultime différence : elle veut rester journaliste…
Imaginons que vous ou moi nous prenions position dans une élection, mais on ne serait plus journalistes! Elle envoie ce tweet, comme nous le racontons, depuis les appartements de la première dame, dans l’aile est de l’Élysée, pendant que le Président est dans son bureau. Une illustration géographique de cette transgression suprême qui fait basculer le psychodrame privé en scandale d’État. Par ce tweet, c’est elle qui ouvre la porte de la chambre à coucher du Président.
Imaginons que vous ou moi nous prenions position dans une élection, mais on ne serait plus journalistes! Elle envoie ce tweet, comme nous le racontons, depuis les appartements de la première dame, dans l’aile est de l’Élysée, pendant que le Président est dans son bureau. Une illustration géographique de cette transgression suprême qui fait basculer le psychodrame privé en scandale d’État. Par ce tweet, c’est elle qui ouvre la porte de la chambre à coucher du Président.
Comment expliquez-vous que Valérie Trierweiler écrive à une amie : "je ne sais pas si je vais supporter d’être femme de… même de président"?
Ce qui frappe dans ce SMS comme partout, c’est de voir à quel point elle est dans l’affirmation de soi impulsive, ce besoin d’exister à tout prix. Il y a chez elle une vraie souffrance. Et d’infinies contradictions : elle veut les ors de la République et elle veut continuer à être journaliste. Elle avait le choix, pourtant. Les Français étaient suffisamment mûrs pour comprendre qu’elle leur dise : "Je ne veux ni du mot ni de la place de première dame, je n’apparaîtrai jamais publiquement." Ou au contraire, elle pouvait dire "je lâche mon métier". Or elle n’a voulu renoncer à rien. Intenable.
Ce qui frappe dans ce SMS comme partout, c’est de voir à quel point elle est dans l’affirmation de soi impulsive, ce besoin d’exister à tout prix. Il y a chez elle une vraie souffrance. Et d’infinies contradictions : elle veut les ors de la République et elle veut continuer à être journaliste. Elle avait le choix, pourtant. Les Français étaient suffisamment mûrs pour comprendre qu’elle leur dise : "Je ne veux ni du mot ni de la place de première dame, je n’apparaîtrai jamais publiquement." Ou au contraire, elle pouvait dire "je lâche mon métier". Or elle n’a voulu renoncer à rien. Intenable.
Le tweet était-il prémédité?
Non, mais le soutien l’était. Le 5 avril, au Flore, elle prend un café avec Safia Otokoré. Les deux copines plaisantent et se disent "jusqu’au 6 mai on est soumises ; après, on va soutenir Olivier" (Falorni). Mais surtout, le tweet n’est que le énième acte d’un drame dont les ressorts sont tendus depuis maintenant dix ans. Valérie Trierweiler a souffert dans l’ombre et dans la peur de Ségolène Royal, qui l’a menacée professionnellement - elle a cherché à la faire virer - et personnellement - jusqu’à l’été 2007, Hollande flottait entre les deux femmes. Aujourd’hui, alors qu’elle a gagné, la soif de vengeance persiste. Le tweet n’est qu’un symptôme.
Non, mais le soutien l’était. Le 5 avril, au Flore, elle prend un café avec Safia Otokoré. Les deux copines plaisantent et se disent "jusqu’au 6 mai on est soumises ; après, on va soutenir Olivier" (Falorni). Mais surtout, le tweet n’est que le énième acte d’un drame dont les ressorts sont tendus depuis maintenant dix ans. Valérie Trierweiler a souffert dans l’ombre et dans la peur de Ségolène Royal, qui l’a menacée professionnellement - elle a cherché à la faire virer - et personnellement - jusqu’à l’été 2007, Hollande flottait entre les deux femmes. Aujourd’hui, alors qu’elle a gagné, la soif de vengeance persiste. Le tweet n’est qu’un symptôme.
Quelles sont les raisons qui expliquent l’attitude de Valérie Trierweiler?
Hollande est un homme qui masque ses émotions et qui n’est pas sécurisant pour une femme. Cécilia était valorisée par son mari, qui cherchait sans cesse sa main en public. Hollande, c’est l’inverse. Même quand ils dînent chez Lily Wang, le 11 juillet, pour montrer que leur couple est heureux, c’est elle qui l’attrape par le bras. Or elle a besoin de gages. Preuve que le sujet est éminemment politique : certains conseillers de Hollande lui ont suggéré d’épouser Valérie Trierweiler. Pour qu’elle ait ce que Royal n’a jamais eu. Une autre façon de sortir de ce vaudeville, pensent-ils, serait de faire entrer Royal au gouvernement. Mais la présidente de Poitou-Charentes nous a confié : "Elle interdit à François de me nommer ministre, c’est ça, la vérité."
Hollande est un homme qui masque ses émotions et qui n’est pas sécurisant pour une femme. Cécilia était valorisée par son mari, qui cherchait sans cesse sa main en public. Hollande, c’est l’inverse. Même quand ils dînent chez Lily Wang, le 11 juillet, pour montrer que leur couple est heureux, c’est elle qui l’attrape par le bras. Or elle a besoin de gages. Preuve que le sujet est éminemment politique : certains conseillers de Hollande lui ont suggéré d’épouser Valérie Trierweiler. Pour qu’elle ait ce que Royal n’a jamais eu. Une autre façon de sortir de ce vaudeville, pensent-ils, serait de faire entrer Royal au gouvernement. Mais la présidente de Poitou-Charentes nous a confié : "Elle interdit à François de me nommer ministre, c’est ça, la vérité."
* Entre deux feux, d'Anna Cabana et Anne Rosencher, Grasset, 17 euros, sortie le 29 août.
Juppé candidat demain?
La première tentative de candidature à la présidence de l’UMP, au début de l’été, a fait un flop. Alain Juppé n’a pourtant pas renoncé à se lancer. L’ancien Premier ministre sera l’invité demain matin d’Europe 1. Cette fois, le maire de Bordeaux semble avoir rallié à lui les soutiens de NKM et Bruno Le Maire, deux candidats qui pourraient renoncer, faute de parrainages suffisants. Xavier Bertrand pourrait aussi les rejoindre. Juppé vraiment candidat? "C’est du 50-50", dit son ami Benoist Apparu.
http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Juppe-candidat-demain-547458
http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Juppe-candidat-demain-547458
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