Ségolène Royal a démandé de passer d'une "phase de rodage" à un "rythme de croisière" tout en estimant qu'il ne fallait pas "exagérer" ou "dramatiser" les couacs au gouvernement, vendredi à Toulouse.
Alors que la presse l'interrogeait sur les "dysfonctionnements" récents du gouvernement, l'ex-candidate à la présidentielle de 2007 a répondu, en marge du congrès du PS qui se tient jusqu'à dimanche: "Il ne faut pas non plus les exagérer et les dramatiser"
"Je réaffirme qu'il faut passer à une nouvelle phase où chacun est à sa tâche", a-t-elle poursuivi. Il s'agit selon elle, de sortir "d'une phase de rodage, pour entrer dans un rythme de croisière" où les "enjeux pour les Français" sont "clarifiés", d'"accélérer les réformes de structures" et de "saisir des opportunités extraordinaires dont notre pays regorge".
http://www.lejdd.fr/Politique/Depeches/Royal-passe-a-un-rythme-de-croisiere-571717
Le journal des élections...présidentielles...législatives...cantonales etc... Tout ce que vous voulez savoir sur une revue de la presse politique!
vendredi 26 octobre 2012
UMP : Bertrand soutient Fillon
"J'ai l'intention de voter Fillon". Xavier Bertrand a livré son choix vendredi matin sur RTL pour la présidence de l'UMP. "Ce n'est pas dans mon tempérament de rester neutre. J'assume mon choix", a-t-il fait valoir.
"Il me semble que François Fillon, aujourd'hui, c'est l'homme du moment pour garantir l'unité de notre famille politique", a précisé Xavier Bertrand. "Pour le reste, on a vu hier le talent de Jean-François Copé, sa combativité, nous aurons besoin de lui pour justement incarner cette opposition moderne", a-t-il ajouté.
PSA-Fillon : une "mauvaise interprétation"
François Fillon a dénoncé vendredi "les interprétations erronées" de ses propos la veille sur PSA Peugeot Citroën, assurant que Nicolas Sarkozy n'avait "pas demandé qu'on repousse l'annonce du plan social, mais que tout soit tenté pour l'éviter".
Sur France 2, jeudi soir, François Fillon avait déclaré que M. Sarkozy n'a pas "demandé qu'on repousse l'annonce" mais "demandé qu'on repousse le plan social".
PSA : le "cynisme" de Sarkozy dénoncé
La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a dénoncé vendredi "le cynisme absolu" de Nicolas Sarkozy qui, a reconnu François Fillon, avait demandé au président du directoire de PSA Peugeot Citroën de reporter son plan social, mais pour des motifs exclusivement économiques.
Lors du duel télévisé qui l'a opposé jeudi soir à Jean-François Copé, son adversaire pour la présidence de l'UMP, l'ancien Premier ministre a déclaré qu'il était "absolument faux" de dire que le prédécesseur de François Hollande avait demandé à Philippe Varin de repousser l'annonce du plan social après l'élection présidentielle.
TV : petite audience pour Fillon et Copé
L'émission "Des Paroles et des Actes" sur France 2, qui réunissait François Fillon et Jean-François Copé jeudi soir, a rassemblé 2,333 millions de téléspectateurs, loin des 5,9 millions atteint par le dernier débat de la primaire socialiste en octobre 2011, selon Médiamétrie.
Le débat entre les deux prétendants à la présidence de l'UMP François Fillon et Jean-François Copé n'est arrivé qu'en quatrième position des émissions les plus regardées sur les chaînes historiques. A la même heure, Masterchef sur TF1 totalisait 4,754 millions de téléspectateurs et le premier épisode de la série Bones sur M6, qui s'achevait toutefois plus tôt que le débat, a attiré 5,34 millions de personnes.
Le record d'audience d'une émission politique en France a été établi en avril dernier. Recevant successivement les deux finalistes de l'élection présidentielle, elle avait rassemblé 6,2 millions de téléspectateurs en moyenne.
Ségolène Royal a-t-elle un contrat tacite avec François Hollande ?
"Je ne suis pas sortie de la politique. Il faut trouver quelque
chose qui me convienne à moi et qui lui convienne à lui. On va voir comment cela
se dénoue", explique la présidente PS de la région Poitou-Charentes
dans une interview au Point paru jeudi. Si une entrée au gouvernement paraît peu
probable -"François ne va pas remanier maintenant"- , une "mission" à l'étranger
est envisageable.
"Il faut trouver la bonne solution sans précipitation. Il y a
un constat tacite entre François et moi : à un moment, il faudra que je rentre
dans le dispositif", indique-t-elle. "Le fait que, malgré mon poids politique,
je ne sois pas dans le dispositif intrigue les gens. Pour le dispositif global,
ce serait bien que j'y sois", insiste l'ancienne candidate socialiste à la
présidentielle de 2007.
"A un moment, les Français peuvent en avoir marre
de nous trois"
Concernant
ses relations avec M. Hollande et sa compagne, Valérie Trierweiler, Mme Royal
estime qu'"on ne sait pas quels seront les effets de cette affaire sur les
Français". "A un moment, ils peuvent en avoir marre de nous trois, et donc
de moi aussi", ajoute Mme Royal, inquiète de "perdre son patrimoine politique".
"Pendant qu'on parle de ça, on ne parle pas de mes idées politiques",
déplore-t-elle.
Elle revient aussi sur le pataquès créé par sa rencontre
impromptue avec M. Hollande en septembre en marge du sommet de l'ONU à New York,
quand
le chef de l'Etat avait tourné les talons pour ne pas la croiser devant des
journalistes. "Ce n'est pas François qui a pris l'initiative de tourner les
talons, ce sont ses conseillers qui lui ont dit de faire demi-tour. Ils sont à
cran. Ils sont sous pression. Il y a des pressions d'elle (Mme Trierweiler,
ndlr) sur l'entourage", fustige Mme Royal.
L'ex-candidate à l'Elysée dit aussi "refuser le tourbillon de
la politique politicienne". "Le
congrès (du PS à Toulouse), je m'en fiche. C'est une compétition de muscles.
L'objectif pour chaque dirigeant est de placer les siens", décrit Mme Royal, qui
avait tenté de prendre le contrôle du parti en 2008. "Je ne mettrai pas le doigt
dans l'engrenage d'une nouvelle bataille de courants", prévient Mme Royal. "Je
surveille, je garde un oeil, mais je ne veux plus faire cela."
Débat Fillon-Copé : le "rassemblement" à l'UMP, mais pas "à l'eau tiède"
A un peu plus de trois semaines de l'élection, le 18 novembre,
par les militants, du nouveau président du parti de droite, François
Fillon et Jean-François
Copé étaient les invités jeudi soir d'une version "Spéciale UMP" de
l'émission "Des paroles et des actes".
A leur arrivée dans les studios de la Plaine Saint-Denis,
François Fillon et Jean-François Copé ont évoqué brièvement leur état d'esprit.
Un débat non
pas "décisif" mais "important", aux yeux du secrétaire général de l'UMP, qui a
promis "une atmosphère très amicale". "C'est un des rares moments où les
téléspectateurs, les militants, les Français vont nous voir l'un et l'autre dire
notre part de conviction, de vérité".
Rassemblement "mais pas à l'eau
tiède"
Avant le "débat" de 30 minutes en seconde partie d'émission, François Fillon a été, par tirage au sort, le premier à passer son grand oral face aux journalistes de France 2. Mettant d'emblée en avant ses cinq années passées à Matignon où il a "dirigé le gouvernement de la France sous l'autorité de Nicolas Sarkozy dans des conditions particulièrement difficiles" et attaquant François Hollande et son gouvernement, le député de Paris a jugé qu'il était de son "devoir" de mettre son "expérience au service de (son) parti". Il s'est présenté comme l'homme du "rassemblement" avant de souligner que "c'est aux militants de savoir quel est le meilleur" président pour l'UMP. Leur choix sera le bon".
Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a plaidé pour le "rassemblement, mais pas à l'eau tiède" jeudi, sans citer le nom de son rival François Fillon, ni exclure un éventuel retour de Nicolas Sarkozy en 2017. "Rassemblement oui, mais pas à l'eau tiède", a déclaré Jean-François Copé sur France 2 avant son tête à tête face à son rival pour la présidence de l'UMP François Fillon. "Les Français en ont juste assez d'avoir en face d'eux des hommes ou des femmes politiques qui privilégient, pour que personne ne les dérange, des phrases tellement longues qu'à la fin on ne sait plus ce qu'on veut dire", a proclamé le député-maire de Meaux.
Avant le "débat" de 30 minutes en seconde partie d'émission, François Fillon a été, par tirage au sort, le premier à passer son grand oral face aux journalistes de France 2. Mettant d'emblée en avant ses cinq années passées à Matignon où il a "dirigé le gouvernement de la France sous l'autorité de Nicolas Sarkozy dans des conditions particulièrement difficiles" et attaquant François Hollande et son gouvernement, le député de Paris a jugé qu'il était de son "devoir" de mettre son "expérience au service de (son) parti". Il s'est présenté comme l'homme du "rassemblement" avant de souligner que "c'est aux militants de savoir quel est le meilleur" président pour l'UMP. Leur choix sera le bon".
Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a plaidé pour le "rassemblement, mais pas à l'eau tiède" jeudi, sans citer le nom de son rival François Fillon, ni exclure un éventuel retour de Nicolas Sarkozy en 2017. "Rassemblement oui, mais pas à l'eau tiède", a déclaré Jean-François Copé sur France 2 avant son tête à tête face à son rival pour la présidence de l'UMP François Fillon. "Les Français en ont juste assez d'avoir en face d'eux des hommes ou des femmes politiques qui privilégient, pour que personne ne les dérange, des phrases tellement longues qu'à la fin on ne sait plus ce qu'on veut dire", a proclamé le député-maire de Meaux.
Après avoir été interrogés l'un après l'autre, François Fillon
et Jean-François Copé se sont ensuite retrouvés ensemble sur le plateau pour le
débat à proprement parler. Les deux candidats à la présidence de l'UMP ont fait
assaut d'amabilité l'un envers l'autre sur le plateau de France 2, aucun ne
voulant apparaître comme le diviseur de son camp dans la compétition qui les
oppose pour la présidence de l'UMP. "On est dans une compétition naturelle qui
est un grand progrès pour notre famille politique. C'est la première fois qu'il
va y avoir à l'UMP une élection dont l'issue n'est pas écrite à l'avance", a dit
l'ancien Premier ministre au début du face à face avec son rival dans l'émission
"Des paroles et des actes". "Alors, je n'ai pas d'adversaire dans cette
campagne, il y a une compétition et vous n'avez rien entendu depuis le début de
cette campagne dans ma bouche la moindre formule qui puisse être désagréable à
l'égard de Jean-François", a-t-il souligné.
"Même chose pour moi", a approuvé Jean-François Copé en saluant
la qualité d'une "campagne qui se passe remarquablement bien". "Il y a entre
François et moi un respect total. On a des différences mais on a surtout
beaucoup de points communs. Et, c'est heureux, on est de la même famille, même
si, du fait de l'élection, on est chacun dans nos meetings respectifs en train
de dire qu'on est des gens extraordinaires", a dit le secrétaire général de
l'UMP.
Au-delà des déclarations liminaires, les deux prétendants à
l'investiture de l'UMP ont été interrogés sur les mêmes thèmes. Mariage gay,
Front national... Voici l'essentiel de leurs réponses.
Mariage gay François
Fillon a demandé au président François Hollande de renoncer au mariage
des homosexuels en annonçant que si le texte était voté, l'opposition le
remettrait en cause en cas d'alternance. "Je veux dire mon opposition totale au
mariage homosexuel (...) et je demande (au chef de l'Etat, ndlr) l'arrêt de ce
texte", a déclaré l'ancien Premier ministre, lors de l'émission "Des paroles et
des actes" consacrée au duel Fillon/ Copé pour la présidence de l'UMP. "La
vérité, et les Français doivent le savoir, c'est qu'il y a en gestation un texte
qui va profondément modifier la question de la filiation. Donc, j'y suis
totalement opposé et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour empêcher ce
texte d'aboutir", a-t-il lancé. "Alors, si le texte est voté. Je suis un
républicain et je respecterai la loi, même si cela me posera des problèmes de
conscience. En revanche, je dis tout de suite que ce n'est pas un texte sur
lequel je considère qu'il ne faut pas revenir lorsqu'il y aura une alternance.
Parce que sur un sujet comme celui là, on ne peut pas considérer qu'une fois le
texte voté, les choses sont acquises", a-t-il dit.
Jean-François Copé, candidat à la présidence
de l'UMP, a affirmé jeudi qu'il ne célébrerait pas de mariage homosexuel et
qu'il déléguerait la cérémonie à ses adjoints si la loi était adoptée. "Si elle
devait l'être, à titre personnel, je ne les célébrerais pas, je déléguerais tel
ou tel des mes adjoints pour le faire", a déclaré le secrétaire général de
l'UMP, qui avait toujours de refuser de répondre à cette question avant son
débat sur France 2 avec son rival pour la présidence du parti François Fillon.
"Je pense que cette loi n'est pas prête d'être votée. Le gouvernement a repoussé
sine die", a dit Jean-François Copé. Le texte doit être présenté en Conseil des
ministres le 7 novembre.
Front nationalFillon
rejoint Copé sur la ligne du "ni FN ni PS"
François Fillon a rejoint jeudi sur France 2 la position de son rival à la présidence de l'UMP, Jean-François Copé, qui refuse d'appeler à voter pour un candidat PS face à un candidat FN en cas d'absence de l'UMP au second tour d'une élection. "On ne peut pas demander aux électeurs de l'UMP de voter pour un Parti socialiste qui est en train de conduire le pays dans le mur, ça n'est pas possible !", a déclaré l'ancien Premier ministre, qui avait critiqué cette ligne lors des élections cantonales de 2011.
François Fillon a rejoint jeudi sur France 2 la position de son rival à la présidence de l'UMP, Jean-François Copé, qui refuse d'appeler à voter pour un candidat PS face à un candidat FN en cas d'absence de l'UMP au second tour d'une élection. "On ne peut pas demander aux électeurs de l'UMP de voter pour un Parti socialiste qui est en train de conduire le pays dans le mur, ça n'est pas possible !", a déclaré l'ancien Premier ministre, qui avait critiqué cette ligne lors des élections cantonales de 2011.
Duflot lance un appel aux parlementaires UDI
Cécile Duflot, ministre du Logement, a lancé jeudi un appel aux parlementaires de l'UDI de Jean-Louis Borloo et à leurs "convictions" pour qu'ils aient "le courage" d'approuver la loi sur le droit de vote des résidents étrangers non communautaires aux élections locales.
Alors qu'on lui faisait remarquer que sur cette loi, la majorité n'était pas certaine d'obtenir la majorité des 3/5, la ministre EELV a répondu sur France Info: "je crois que sur certains sujets, le clivage politique n'est pas entre la droite et la gauche. Et sur le droit de vote des résidents étrangers c'est typiquement un de ces sujets".
"J'ai constaté la naissance de l'UDI ce week end, et j'ai vu et je connais Jean-Louis Borloo, je connais son parcours, je connais ses convictions et (...) c'est très bien qu'il y ait un parti qui se revendique de centre droit et qui refuse la dérive vers les valeurs et les idées du Front national qu'on a pu constater chez une partie de l'UMP", a-t-elle poursuivi.
Un "plan" artisanat présenté en fin d'année
Jean-Marc Ayrault a annoncé jeudi devant le congrès de l'Union professionnelle artisanale (UPA) qu'un "plan" sur l'artisanat serait présenté en Conseil des ministres "en fin d'année".
Ce plan aura pour objectifs de "soutenir les entreprises à chaque stade de leur cycle de vie", de "renforcer l'attractivité" des métiers de l'artisanat et de développer la "compétitivité" de ces entreprises, notamment à l'export, a précisé le Premier ministre.
Le scénario de Peillon "peu concevable"
Le SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire, a jugé aujourd'hui que le scénario de réforme des rythmes scolaires présenté par Vincent Peillon n'était "absolument pas concevable", réclamant "des discussions sérieuses".
"Finalement, avec à peine une demi-heure d'école en moins par jour, on peine à voir la grande amélioration pour les enfants comme pour les enseignants. Ce scénario ne répond pas aux ambitions fixées. Pour nous, il n'est absolument pas concevable!" indique le syndicat. "Les discussions ne se cantonnent qu'à des considérations budgétaires sur le financement des heures libérées. Rien concernant l'organisation du temps pédagogique de l'enfant, rien sur ses nouveaux rythmes d'apprentissage ni sur l'ajustement des contenus des enseignements. Quel flou! Quelle improvisation! Quelle déception!" déplore le SNUipp-FSU.
Vincent Peillon a lancé une "refondation de l'école", qui affirme la priorité au primaire et doit passer par une loi présentée en conseil des ministres en décembre et au Parlement début 2013, suscitant beaucoup d'espoirs. Depuis la semaine dernière, il consulte les différents partenaires sur ce projet. "On ne parle pas de l'enfant", a déclaré Sébastien Sihr, secrétaire général du SNUipp-FSU, estimant que l'enjeu mérite qu'on y consacre le temps nécessaire, malgré le calendrier serré annoncé par le gouvernement.
Le syndicat "demande au ministre de reprendre les discussions sur des bases qui permettent concrètement un raccourcissement de la journée scolaire. Tous les enfants doivent terminer leur journée de classe aux alentours de 15H30", selon son communiqué. "Pour réussir la réforme, les discussions doivent aussi aborder les questions d'organisation pédagogique de la journée scolaire des élèves de maternelle et d'élémentaire. Leurs différents besoins doivent être pris en compte. Tout cela suppose un engagement fort de l'Etat et des collectivités locales. Les élèves et les enseignants attendent des améliorations significatives de leurs conditions de vie et de travail", ajoute-t-il.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/25/97001-20121025FILWWW00595-le-scenario-de-peillon-juge-peu-concevable.php
"Finalement, avec à peine une demi-heure d'école en moins par jour, on peine à voir la grande amélioration pour les enfants comme pour les enseignants. Ce scénario ne répond pas aux ambitions fixées. Pour nous, il n'est absolument pas concevable!" indique le syndicat. "Les discussions ne se cantonnent qu'à des considérations budgétaires sur le financement des heures libérées. Rien concernant l'organisation du temps pédagogique de l'enfant, rien sur ses nouveaux rythmes d'apprentissage ni sur l'ajustement des contenus des enseignements. Quel flou! Quelle improvisation! Quelle déception!" déplore le SNUipp-FSU.
Vincent Peillon a lancé une "refondation de l'école", qui affirme la priorité au primaire et doit passer par une loi présentée en conseil des ministres en décembre et au Parlement début 2013, suscitant beaucoup d'espoirs. Depuis la semaine dernière, il consulte les différents partenaires sur ce projet. "On ne parle pas de l'enfant", a déclaré Sébastien Sihr, secrétaire général du SNUipp-FSU, estimant que l'enjeu mérite qu'on y consacre le temps nécessaire, malgré le calendrier serré annoncé par le gouvernement.
Le syndicat "demande au ministre de reprendre les discussions sur des bases qui permettent concrètement un raccourcissement de la journée scolaire. Tous les enfants doivent terminer leur journée de classe aux alentours de 15H30", selon son communiqué. "Pour réussir la réforme, les discussions doivent aussi aborder les questions d'organisation pédagogique de la journée scolaire des élèves de maternelle et d'élémentaire. Leurs différents besoins doivent être pris en compte. Tout cela suppose un engagement fort de l'Etat et des collectivités locales. Les élèves et les enseignants attendent des améliorations significatives de leurs conditions de vie et de travail", ajoute-t-il.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/25/97001-20121025FILWWW00595-le-scenario-de-peillon-juge-peu-concevable.php
Énergie/Sénat: le rapporteur démissionne
Le rapporteur de la proposition de loi sur les tarifs de l'énergie, Roland Courteau (PS), a annoncé aujourd'hui qu'il démissionnait de ses fonctions.
Cette démission "fait suite au vote de la commission des Affaires économiques du Sénat déclarant irrecevable le texte issu des travaux de l'Assemblée nationale, stoppant ainsi brutalement les travaux de la commission", explique M. Courteau dans un communiqué. La proposition de loi du député PS François Brottes vise "à préparer la transition vers un système énergétique sobre".
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/10/25/97002-20121025FILWWW00629-energiesenat-le-rapporteur-demissionne.php
Cette démission "fait suite au vote de la commission des Affaires économiques du Sénat déclarant irrecevable le texte issu des travaux de l'Assemblée nationale, stoppant ainsi brutalement les travaux de la commission", explique M. Courteau dans un communiqué. La proposition de loi du député PS François Brottes vise "à préparer la transition vers un système énergétique sobre".
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/10/25/97002-20121025FILWWW00629-energiesenat-le-rapporteur-demissionne.php
jeudi 25 octobre 2012
Hollande passe sous la barre des 40% de satisfaits
Grosse dégringolade pour la cote de popularité de François
Hollande qui passe, selon un sondage,
sous la barre des 40% de satisfaits. L'action de François Hollande fait ainsi
64% de mécontents pour 36% de satisfaits, selon un sondage Opinionway pour Le Figaro à paraître vendredi.
Les Français se disent en particulier très majoritairement mécontents de la politique du chef de l'Etat sur les dossiers du chômage et de la fiscalité. La proportion de mécontents est de 69% pour la lutte contre le chômage, 66% pour la politique fiscale et 63% en ce qui concerne le respect des engagements électoraux. La lutte contre l'insécurité offre au président son meilleur score avec 48% de satisfaits contre 51% de mécontents, suivie de l'amélioration du système éducatif, qui fait 47% de satisfaits et 51% de mécontents.
L'image du président de la République est mauvaise notamment sur le terrain de l'autorité - 68% pensent qu'il ne sait pas en faire preuve. Sa capacité à rassembler n'est pas reconnue par 64% des personnes interrogées, qui sont 61% à penser qu'il "ne sait pas où il va".
L'enquête a été réalisée les 24 et 25 octobre par internet sur un échantillon de 1.002 personnes représentatif de la population âgée de 18 ans et plus.
http://lci.tf1.fr/france/justice/hollande-passe-sous-la-barre-des-40-de-satisfaits-7608793.html
Les Français se disent en particulier très majoritairement mécontents de la politique du chef de l'Etat sur les dossiers du chômage et de la fiscalité. La proportion de mécontents est de 69% pour la lutte contre le chômage, 66% pour la politique fiscale et 63% en ce qui concerne le respect des engagements électoraux. La lutte contre l'insécurité offre au président son meilleur score avec 48% de satisfaits contre 51% de mécontents, suivie de l'amélioration du système éducatif, qui fait 47% de satisfaits et 51% de mécontents.
L'image du président de la République est mauvaise notamment sur le terrain de l'autorité - 68% pensent qu'il ne sait pas en faire preuve. Sa capacité à rassembler n'est pas reconnue par 64% des personnes interrogées, qui sont 61% à penser qu'il "ne sait pas où il va".
L'enquête a été réalisée les 24 et 25 octobre par internet sur un échantillon de 1.002 personnes représentatif de la population âgée de 18 ans et plus.
http://lci.tf1.fr/france/justice/hollande-passe-sous-la-barre-des-40-de-satisfaits-7608793.html
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