dimanche 7 septembre 2014

samedi 6 septembre 2014

Manuel Valls : la majorité ne doit pas se diviser face "au spectacle que nous avons donné depuis plusieurs jours"

L'impopularité de François Hollande atteint des sommets

Un proche de Sarkozy se confie sur son retour

Nicolas Sarkozy "se donne encore un peu de temps pour mûrir sa décision" de revenir en politique "et la faire connaître avant le 30 septembre" déclare Franck Louvrier, un de ses plus proches amis. Il le voit en rempart contre le FN.

Certains l'attendaient dès ce week-end, mais la déclaration de candidature de Nicolas Sarkozy à la tête de l'UMP devrait encore se faire attendre.  "Il se donne encore un peu de temps pour mûrir sa décision" de revenir en politique "et la faire connaître avant le 30 septembre" déclare Franck Louvrier, un de ses plus proches conseillers et ami, dans un entretien publié dans Presse-Océan. Selon Franck Louvrier, "être candidat à la présidence de l'UMP, c'est aussi être candidat à l'élection présidentielle (...) Sa décision mûrit et il décidera alors de la forme qu'il donnera à son annonce". "C'est à la fois une équation personnelle et des enjeux pour le pays. Ces deux facteurs sont à prendre en compte dans la décision qu'il a à prendre", ajoute-t-il dans le quotidien de Loire-Atlantique .
"De mon point de vue, Nicolas Sarkozy est le seul à pouvoir rassembler le pays face à la montée des extrêmes. En 2012, seul contre tous, il a rassemblé 19 millions de Français", ajoute M. Louvrier. "Le meilleur allié de Marine le Pen, c'est la gauche et elle ne s'y trompe pas. Le premier ennemi de Marine le Pen, c'est Nicolas Sarkozy car s'il est candidat, elle risque de ne pas passer...", estime-t-il.
"L'enjeu aujourd'hui ce n'est pas la primaire"
La rumeur d'un retour imminent de
Nicolas Sarkozy en politique a enflé avec la crise politique de la rentrée, au point qu'observateurs comme acteurs politiques s'interrogent désormais principalement sur la date et la forme de l'annonce de ce retour. Sa possible participation au "Campus 2014" organisé par Christian Estrosi samedi et dimanche à Nice n'a été ni confirmée ni démentie. De leurs côté, futurs concurrents de Nicolas Sarkozy s'il revient dans la course présidentielle, Alain Juppé et François Fillon ont choisi de participer, séparément, à l'université d'été de l'UMP de Loire-Atlantique, également ce week-end mais à La Baule (Loire-Atlantique). "L'enjeu aujourd'hui, ce n'est pas la primaire mais la reconstruction d'une famille politique. Et je pense qu'il y a des priorités qui échappent à certains. Comment croire qu'il y aurait une élection +noble+, la primaire, et une élection subalterne, l'élection à la présidence de l'UMP?", souligne M. Louvrier alors qu'Alain Juppé, candidat à la primaire, ne brigue pas présidence du parti, qu'il codirige temporairement avec Jean-Pierre Raffarin et François Fillon depuis le départ de Jean-François Copé à la suite de l'affaire Bygmalion.

Interrogé sur ses concurrents potentiels, notamment
François Fillon, qui tablent sur les "affaires" pour empêcher Nicolas Sarkozy de revenir, M. Louvrier juge que "personne ne peut prendre en otage la campagne de 2012 pour dissimuler des malversations ou des calculs politiques". Fin juin, des juges financiers ont été désignés pour enquêter sur des soupçons de financement illicite par l'UMP de cette campagne.  "Nicolas Sarkozy n'est pas le paratonnerre des turpitudes de certains. L'heure est aux comptes, pas aux règlements de compte (...) La transparence doit être faite car tout cela salit la politique", ajoute-t-il.
 

vendredi 5 septembre 2014

François Hollande: Ce qui a mal tourné autour de lui


François Hollande: Ce qui a mal tourné autour... par 20Minutes

Livre de Trierweiler : la réponse de Hollande en vidéo

Sondage 2017 : Le Pen en tête au premier tour dans tous les cas

La présidente du Front national, Marine Le Pen, arriverait en tête au premier tour de la présidentielle dans tous les cas de figure, selon un sondage Ifop/Le Figaro. Face à François Fillon, elle obtiendrait 32% (contre 17% pour le coprésident par intérim de l'UMP et François Hollande). Opposée à Alain Juppé, elle atteindrait 30% (contre 24% à Alain Juppé et 16% à François Hollande). Dans l'hypothèse d'une candidature Nicolas Sarkozy, la présidente du FN obtiendrait 28% (contre 25% à Nicolas Sarkozy et 16% pour François Hollande).
Selon cette même enquête, la présidente du Front national, Marine Le Pen, parviendrait même à battre au second tour le président de la République, François Hollande (54% contre 46%). Il faut toutefois relativiser ce dernier résultat puisque, de toutes façons, François Hollande ne parviendrait même pas au second tour puisqu'il serait éliminé face aux candidats de la droite et de l'extrême-droite.
Le sondage a été réalisé entre le 3 et le 4 septembre. Les premiers extraits du livre de Valérie Trierweiler sont parus dans la presse mercredi 3 septembre.
 

Rentrée calamiteuse pour Hollande : 4 scénarios pour s'en sortir

La première moitié du quinquennat de François Hollande va s'achever dans quelques semaines. A presque mi-mandat, le chef de l'Etat se trouve dans une situation inédite. Record d'impopularité, absence de résultats économiques encourageants, majorité en voie de décomposition... Que peut faire François Hollande pour mettre fin à cette désastreuse séquence politique ?
1. Démissionner ?
C'est sans doute l'hypothèse la moins sérieuse à ce jour. Bien qu'une grande partie des Français soit déçue de sa présidence, il reste aujourd'hui le garant des institutions. Sa légitimité tirée du suffrage universel ne peut donc être remise en cause par des sondages, même s'ils sont révélateurs du désamour entre le peuple et son "monarque républicain".
D'ailleurs dans l'opposition, personne n'exige clairement sa démission. Même Marine Le Pen se refuse à la réclamer, en tout cas explicitement. "Je suis respectueuse des institutions. Je ne remets pas en cause la légitimité du président. Mais il n'a plus la confiance du peuple, il doit donc en tirer les conséquences ?", déclare la présidente du FN dans un entretien au Monde ce vendredi. 
2. Dissoudre donc cohabiter ?
Premièr risque d'une dissolution de l'Assemblée nationale, ce serait la perte de la majorité pour François Hollande. En clair, la fin de la gauche au pouvoir. Cette hypothèse ne sera prise par le chef de l'Etat que contraint et forcé. Et elle n'est pas (encore ?) d'actualité. Bien qu'opposés au virage social-libéral du gouvernement, les frondeurs socialistes n'iraient pas jusqu'à provoquer la scission de la majorité. Car en cas de dissolution, ils savent qu'une bonne partie d'entre eux ne retrouveront pas leur siège de député.
Pourtant, la droite et l'extrême droite réclame cette dissolution de plus en plus vivement. Mais à l'UMP, cette requête est surtout une manière plus ou moins déguisée de demander la démission de François Hollande, car le parti dirigé par le triumvirat Juppé, Fillon, Raffarin n'a aucune envie de gouverner. A l'inverse, le FN se dit prêt à assumer le pouvoir même avec François Hollande à l'Elysée. "Il inaugurera les pots de fleurs et fera des commémorations. D'ailleurs, il adore ça. Et puis ce sera tout, parce que constitutionnellement, c‘est le gouvernement qui détermine et conduit la politique de la nation", indique Marine Le Pen.
3. Et pourquoi pas un référendum ?
C'est une idée suggérée par l'ancienne ministre Rama Yade, ce vendredi matin sur i>Télé. "Je pense que le président, s'il avait un peu de courage, devrait consulter les Français sur l'essentiel de sa politique et puis, en fonction de la réponse, à la manière d'un général de Gaulle, il continue ou il s'arrête", a-t-elle lancé, presque comme un défi à François Hollande. Un référendum ? "Pourquoi pas. Je pense qu'il est important aujourd'hui qu'on ait une consultation populaire sur certaines orientations stratégiques, par exemple sur la fiscalité, sur l'école", a-t-elle ajouté.
François Fillon estime lui aussi qu'une consultation des Français est nécessaire. "L'esprit de la cinquième République, c'est le retour au peuple quand ça ne fonctionne plus", a lancé l'ancien Premier ministre ce vendredi matin sur Europe 1. "Le peuple français est au bord de la révolte, le pays est bloqué et tout le monde attend qu'il y ait un dénouement politique de cette crise. On ne peut pas, on ne pourra pas continuer comme ça jusqu'en 2017", prévient l'ex-pensionnaire de Matignon.
4. Ne rien faire 
Et si la meilleure chose à faire pour François Hollande était de faire le dos rond ? Avec une opposition en pleine reconstruction, sans projet ni leader et un Front national, certes en pleine progression, mais incapable électoralement d'obtenir une majorité, la gauche n'est-elle pas finalement, et paradoxalement, la mieux à même de gérer le pays ? Car une dissolution voire une démission du président de la République ajouterait de la crise à la crise. 
Et puis, il est encore trop tôt pour tirer le bilan des réformes du gouvernement de Manuel Valls, arrivé il y a seulement 6 mois à Matignon. Peut-il encore sauver le quinquennat de François Hollande ? Pour Emmanuel Rivière, le directeur Opinion de TNS Sofres, ce n'est pas impossible : "Si Manuel Valls arrive à mener quelque chose de cohérent en terme de conduite de l'action gouvernementale et qu'il y a des résultats au bout". Sans résultats, c'est certain, François Hollande est condamné. Mais les Français peuvent-ils vraiment patienter jusqu'en 2017?
 

François Fillon : "Le gouvernement prend les mauvaises décisions"

Démission Thévenoud : une "mauvaise nouvelle" qui "nourrit la défiance", pour Najat Vallaud-Belkacem


Démission Thévenoud : une "mauvaise nouvelle... par rtl-fr

Alba Ventura : "La descente aux enfers se poursuit pour François Hollande"


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jeudi 4 septembre 2014

Pécresse : «François Hollande, soyez président de la République !»

Le livre de V. Trierweiler vu de l'étranger

La cote de confiance de Hollande tombe à 13%

Alors qu'il vit déjà une rentrée cauchemardesque, François Hollande n'avait pas besoin de cela. La cote de confiance du chef de l'Etat recule à 13% dans le baromètre TNS Sofres-Sopra pour Le Figaro Magazine, soit 5 points de moins depuis début juillet. Jamais, depuis la création de ce baromètre, la cote d'un président de la République n'était tombée aussi bas. La chute est pire pour Manuel Valls : la cote de confiance du Premier ministre a fondu de 14 points cet été. Ce sondage a été effectué du 28 août au 1er septembre, c'est à dire après le remaniement, mais avant la sortie du livre de Valérie Trierweiler, au contenu dévastateur pour François Hollande.
L'exécutif recule aussi dans le baromètre CSA pour Les Echos. Selon cette enquête effectuée les 2 et 3 septembre, seuls 19% des Français font "confiance" à François Hollande, soit une baisse de 4 points en un mois. Manuel Valls, lui, perd 6 points, à 31%.
 

L'expresso du 4 septembre

Interrogée sur BFMTV/RMC sur l'expression "sans-dents" qui aurait été utilisée par le Président de la République pour parler des pauvres, l'ancienne campagne de François Hollande, Ségolène Royal n'y croit pas : "C’est le contraire de son identité politique. Ce n'est pas sérieux." "Le portrait implicite qui est fait de François Hollande ne correspond à pas la réalité", a assuré, pour sa part, le secrétaire d'Etat aux relations avec le parlement, Jean-Marie Le Guen, sur Radio Classique/LCI. 

La colère

Après la suspension du contrat de vente de Mistral à la Russie, la présidente du Front national, Marine Le Pen, a jugé que cette décision était une décision "très grave qui va à l'encontre des intérêts du pays". "Elle va avoir un coup faramineux pour l’emploi. Il va aussi y avoir des amendes à la suite de ces annulations", a-t-elle ajouté.

La défense

La "suspension de la livraison" à la Russie du premier des deux navires militaires Mistral, annoncée mercredi par l'Elysée, vise à "forcer à l'accord de paix" entre la Russie et l'Ukraine, a expliqué jeudi Thierry Mandon, secrétaire d'Etat à la Réforme de l'Etat. François Hollande "n'a pas cédé" aux pressions de ses alliés, a assuré Thierry Mandon. Mais "ce n'était pas une position facile. On pouvait difficilement en même temps condamner l'URSS (sic) et, en même temps, ne rien faire. C'est un point moyen qui vient juste au bon calendrier; d'ailleurs il est probable que dans les heures qui viennent, enfin les choses s'apaisent en Ukraine", a indiqué le secrétaire d'Etat, rattaché au Premier ministre Manuel Valls.

La rencontre

Selon Le Parisien, Nicolas Sarkozy s'apprête à recevoir dans les tous prochains jours l'ancien président de l'UMP, Jean-François Copé, qui a du démissionner à cause des conséquences de l'affaire Bygmalion, et avec qui il était en froid.

La condamnation

Alors que la nouvelle ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, est violemment prise pour cible par Minute et Valeurs Actuelles, le député UMP, Henri Guaino, sur France Inter a indiqué qu'il réprouvait "tout ce qui peut relever d'une allusion raciste, raciale." Il a toutefois jugé que la nomination de Najat Vallaud-Belkacem était une "provocation" car c'est une "idéologue" sur les "questions de société".