Le journal des élections...présidentielles...législatives...cantonales etc... Tout ce que vous voulez savoir sur une revue de la presse politique!
vendredi 31 octobre 2014
Alain Juppé devance largement Nicolas Sarkozy dans un sondage BVA pour Orange publié jeudi soir. 55% (+2) d'entre eux souhaitant que le maire de Bordeaux "ait davantage d'influence dans la vie politique française", contre 26% (-7) pour l'ancien président. Pour la première fois, la présidente du FN Marine Le Pen devance Nicolas Sarkozy dans la liste des personnalités proposées (29%, +1).
Lire aussi : 32.000 parrainages pour Sarkozy
La critique
Candidat à la présidence de l'UDI, le député-maire de Drancy, Jean-Christophe Lagarde, ne s'est pas montré très enthousiaste à l’idée du Premier ministre de construire une "maison commune" de "toutes les forces progressistes" : "Manuel Valls nous invite à venir vivre dans une maison commune dont il est le seul habitant", a-t-il déclaré sur France Info.
Lire aussi : Valls n'exclut pas un changement du nom du PS
Le tacle
L'ancien ministre de la Ville et proche de Martine Aubry, François Lamy tacle la gestion de la crise de Siven par le nouveau gouvernement : "Après la mort du manifestant, il aurait fallu réagir plus vite...", a-t-il estimé sur i-Télé.
Le recrutement
Selon le Huffington Post, le Front national compte aujourd'hui 83.000 adhérents, soit le plus haut niveau depuis sa fondation.
Le mercato
L'ancien directeur de cabinet d'Arnaud Montebourg, Boris Vallaud, devrait devenir secrétaire général adjoint de l'Elysée, selon Libération. Il doit remplacer Nicolas Revel qui a été proposé au poste de directeur général de la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM).
jeudi 30 octobre 2014
Popularité: nouvelle chute pour Hollande et pour Valls, selon un sondage
La cote de popularité de l?exécutif a de nouveau baissé en octobre, le président de la République et son Premier ministre perdant chacun trois points et atteignent respectivement 20% et 35% d'opinions positives, selon un sondage BVA pour Orange publié jeudi.
Après avoir regagné 4 points le mois dernier, François Hollande s'approche de son plus bas niveau de popularité (19%), et recueille 79% d'opinions négatives
Il perd 5 points chez les sondés se disant sympathisants de gauche, dont 50% ont une mauvaise opinion du président socialiste.
Le chef du gouvernement Manuel Valls, qui avait gagné un point en septembre, voit sa cote de popularité plonger au plus bas depuis sa nomination à Matignon avec 35% d'opinions positives, en particulier auprès des sympathisants de gauche (53%, -8 points).
Dans un communiqué, l'institut de sondage explique ce désamour à gauche par "les nouvelles divisions au sein de la majorité", "les différentes polémiques sur le contrat de travail unique ou sur le nom du PS, mais aussi et surtout, par les très mauvais chiffres du chômage et l?aveu d?échec en ce domaine de Francois Rebsamen."
Seuls 10% des sondés jugent que la politique du président et du gouvernement est "efficace", et moins d'un quart la juge "juste" (24%, +1).
Le sondage propose aussi de mesurer la popularité de 32 personnalités politiques.
Parmi les noms proposés, les quelque 1.200 personnes sondées ont placé Alain Juppé largement devant Nicolas Sarkozy, 55% (+2) d'entre eux souhaitant que le maire de Bordeaux "ait davantage d'influence dans la vie politique française", contre 26% (-7) pour l'ancien président.
Pour la première fois, la présidente du FN Marine Le Pen devance M. Sarkozy dans la liste des personnalités proposées (29%, +1).
La baromètre montre aussi un saut de popularité pour le ministre de l?Économie, Emmanuel Macron (36%, +13), qui se place au quatrième rang derrière Alain Juppé, François Bayrou et Bruno Le Maire.
Sondage réalisé par internet les 28 et 29 octobre auprès de 1.225 personnes, un échantillon composé à partir de la méthode des quotas. La marge d'erreur pour un score de 20% dans un échantillon de 1.000 personnes s'établit à 2,5.http://www.leparisien.fr/flash-actualite-politique/popularite-nouvelle-chute-pour-hollande-et-pour-valls-selon-un-sondage-30-10-2014-4253313.php
Après avoir regagné 4 points le mois dernier, François Hollande s'approche de son plus bas niveau de popularité (19%), et recueille 79% d'opinions négatives
Le chef du gouvernement Manuel Valls, qui avait gagné un point en septembre, voit sa cote de popularité plonger au plus bas depuis sa nomination à Matignon avec 35% d'opinions positives, en particulier auprès des sympathisants de gauche (53%, -8 points).
Dans un communiqué, l'institut de sondage explique ce désamour à gauche par "les nouvelles divisions au sein de la majorité", "les différentes polémiques sur le contrat de travail unique ou sur le nom du PS, mais aussi et surtout, par les très mauvais chiffres du chômage et l?aveu d?échec en ce domaine de Francois Rebsamen."
Seuls 10% des sondés jugent que la politique du président et du gouvernement est "efficace", et moins d'un quart la juge "juste" (24%, +1).
Le sondage propose aussi de mesurer la popularité de 32 personnalités politiques.
Parmi les noms proposés, les quelque 1.200 personnes sondées ont placé Alain Juppé largement devant Nicolas Sarkozy, 55% (+2) d'entre eux souhaitant que le maire de Bordeaux "ait davantage d'influence dans la vie politique française", contre 26% (-7) pour l'ancien président.
Pour la première fois, la présidente du FN Marine Le Pen devance M. Sarkozy dans la liste des personnalités proposées (29%, +1).
La baromètre montre aussi un saut de popularité pour le ministre de l?Économie, Emmanuel Macron (36%, +13), qui se place au quatrième rang derrière Alain Juppé, François Bayrou et Bruno Le Maire.
Sondage réalisé par internet les 28 et 29 octobre auprès de 1.225 personnes, un échantillon composé à partir de la méthode des quotas. La marge d'erreur pour un score de 20% dans un échantillon de 1.000 personnes s'établit à 2,5.http://www.leparisien.fr/flash-actualite-politique/popularite-nouvelle-chute-pour-hollande-et-pour-valls-selon-un-sondage-30-10-2014-4253313.php
l'expresso du 30 octobre
La France livrera-t-elle à la Russie un navire de guerre Mistral le 14 novembre? Les autorités russes l'affirment mais le constructeur a démenti mercredi. "Les conditions ne sont pas réunies" pour le livrer le Mistral a? pour sa part, réagi jeudi le ministre des Finances, Michel Sapin,sur RTL.
Le retrait
Le ministre des Finances, Michel Sapin, a annoncé sur RTL qu'il allait demander aux députés socialistes de retirer l'amendement socialiste prévoyant de taxer les dividendes versés par certaines sociétés à leurs actionnaires. Les organisations patronales ont vivement réagi mercredi à l'adoption de cet amendement, le Medef dénonçant une "folie taxatrice" tandis que la CGPME a estimé que "la France fait le choix du salariat contre la création d'entreprise".
Le tacle
Le Premier Ministre, Manuel Valls, n'a pas apprécié l'hommage que lui a rendu François Hollande lors de la remise de sa légion d'honneur : "Le président se méfie de tout le monde. Il a raison. Il devrait se méfier de lui," a confié le chef du gouvernement en privé selon le Figaro.
La chute
Le nombre d'adhésions chute au Parti socialiste. Selon Europe 1, le PS s'attend à des recettes venues des adhésions 50 à 60% inférieures à ce qui été prévu au départ pour l'année 2014.
La critique
Le patron des sénateurs écolos au Sénat, Jean-Vincent Placé, a trouvé, sur Sud Radio, "infâme" les déclarations du président de la FNSEA, Xavier Beulin, sur les "djihadistes verts". Il demande des "excuses" au patron du syndicat agricole.
La controverse
Dans l'Obs, le Premier ministre, Manuel Valls, avait relancé l'idée d'un contrat de travail unique. Le secrétaire d'Etat à la Réforme de l'Etat, Thierry Mandon ne partage pas cet enthousiasme. Le contrat de travail unique "est une proposition du passé"a-t-il expliqué sur France Inter. Cela veut dire "enlever des droits aux cdi et ce n'est pas possible."
mercredi 29 octobre 2014
L'expresso du 29 octobre
Notre fragilité économique est préoccupante, tous les compteurs sont arrêtés, sauf celui du chômage", a estimé l'ancien Premier ministre Alain Juppé sur France Info, ajoutant : "Ce quinquennat a échoué." Invité à réagir aussitôt sur RTL, Manuel Valls a seulement commenté : "Il faut faire attention aux propos définitifs. Et donc rendez-vous dans deux ans et demi."
Les coulisses
Le Canard Enchaîné de mercredi fait état des crispations entre l'Élysée et Matignon. Selon l'hebdomadaire satirique, le président de la République estime que l'interview de Manuel Valls à L'Obs' était "pas utile". "J'en ai un peu marre qu'il fasse provoc sur provoc. Il tire un peu trop sur la corde", aurait confié François Hollande à ses proches.
Voir la chronique vidéo de Bruno Jeudy : Valls, Premier ministre jusqu'à quand?
La promesse
Manuel Valls l'a assuré : les 3,6 milliards d'euros d'économies supplémentaires promises par Paris à Bruxelles, en échange de son feu vert pour le budget 2015, "n'auront pas d'impact sur les impôts". "Nous avons trouvé des fonds sans toucher à nos engagements", a martelé le Premier ministre sur RTL.
Invitée sur Radio Classique, son ancienne ministre, Aurélie Filippetti, n'est toutefois pas de cet avis. "Ce qui pose problème, c'est la politique menée par ce gouvernement. On vit aujourd'hui une récession dans la zone euro", a-t-elle d'abord estimé avant d'analyser : "Comment fait-on pour changer la logique du toujours plus d'économies? Les règles de Bruxelles sont absurdes. On est victime de cette doxa."
Vu à la TV
Contrairement à Michèle Alliot-Marie et Geoffroy Didier, l'UMP Bernard Accoyer a confirmé qu'il avait bien participé à l'émission de télé-réalité de D8 qui met en scène des responsables politiques dans la peau de Français lambda. Sur RFI, l'ancien président de l'Assemblée nationale a fait le bilan de cette expérience : "J'y ai appris beaucoup de choses (...) J'ai vu la complexité du système hospitalier."
La cible
Cécile Duflot, qui a évoqué mardi une "tâche indélébile sur l'action du gouvernement" au sujet de la mort de Rémi Fraisse, a été très critiquée par les responsables de droite mercredi matin. Sur Sud radio, l'UDI Chantal Jouanno a ainsi estimé que la responsable EELV "est dans un règlement de compte personnel" vis-à-vis de Manuel Valls. "Cécile Duflot ne représente pas l'écologie, elle représente l'écologie politique", a encore commenté l'élue centriste. Sur i-Télé, le patron des députés UMP Christian Jacob s'est, lui, étonné du "quasi-soutien immédiat des écologistes" aux "bandes de casseurs qui ont agi à Albi et Nantes" lundi soir, en réaction à la mort de jeune militant
mardi 28 octobre 2014
L'expresso du 28 octobre
Marisol Touraine a justifié sur France 2 la modulation des allocations familiales, décidées dans le projet de budget de la Sécu voté mardi à l'Assemblée : "Une politique familiale forte aujourd'hui, c'est celle qui créé les places de crèches. Elle ne peut se limiter qu'à des allocations." Et la ministre de la Santé d'assurer : "Ce n'est pas la natalité seule qui explique le dynamisme français."
L'incompréhension
L'eurodéputé écologiste José Bové continue de mener son combat contre la ferme des 1.000 vaches, dans la Somme. Il a dénoncé sur BFMTV le fait qu'avec ce projet, "la viande et le lait ne sont plus que des sous-produits". "Les industriels ne sont intéressés que par les excréments de ces vaches pour faire de l'électricité", a-t-il expliqué avant de faire part de son incompréhension quant à l'attitude du gouvernement : "Est-ce que c'est normal d'avoir un ministre de l'Agriculture qui nous dit : 'je ne suis d'accord, mais je ne peux pas empêcher un tel projet'?"
Le regret
Evoquant sur i-Télé la mort de Rémi Fraisse et les tensions autour du barrage de Sivens (Tarn), l'UMP Luc Chatel a renvoyé la responsabilité à François Hollande : "Il a encouragé une écologie plus radicale dans son programme en 2012." "François Hollande a surfé sur l’ambiguïté en laissant penser qu'il allait appliquer" l'accord PS-EELV, a regretté l'élu haut-marnais.
Le soutien
L'UMP Valérie Boyer, qui a été porte-parole de François Fillon fin 2012 lors de la campagne interne à son parti, a annoncé sir Twitter son soutien à Nicolas Sarkozy dans la course à la présidence de l'UMP
lundi 27 octobre 2014
L'expresso du 27 octobre
Contre une dissolution de l'Assemblée nationale, Delphine Batho a estimé sur i-Télé qu'"une cohabitation, cela ne réglerait rien". Changer le nom du PS? "Pareil, un ravalement de façade ne changera rien." L'ancienne ministre est plutôt "favorable à une grande coalition de Jean-Luc Mélenchon au centre".
La pointe d'agacement
Interrogé sur BFMTV sur la polémique sur le régime de Vichy, lancée par Eric Zemmour et nourrie par Jean-Marie Le Pen, Florian Philippot a dit "préférer parler de 2014 plutôt que de 1944". "On est le seul pays qui fait des retours en arrières permanents sur l'histoire", a regretté le vice-président du FN avant de répondre, devant l'insistance de Jean-Jacques Bourdin : "Il n'y a rien à réhabiliter dans Vichy, (…) une excroissance de l'Allemagne nazie."
Le point statistique
Hervé Morin ne souhaite pas contester les résultats du premier tour du scrutin pour la présidence de l'UDI, dans lequel il est arrivé en seconde position derrière Jean-Christophe Lagarde. L'ancien ministre a toutefois livré sur France 2 quelques éléments d'explication : "Plus de 46% des adhérents de l'UDI n'ont pas pu voter." Et d'ajouter : "Jean-Christophe Lagarde a su mobiliser dans son département (la Seine-Saint-Denis, Ndlr), 40% des gens qui ont voté pour lui viennent de (celui-ci)."
La précision
Invité sur Sud Radio, Jean-Marc Germain, député socialiste et frondeur, a indiqué qu'il n'était pas contre le retour sous la barre des 3% du PIB de déficit public. "Mais c'est la croissance qui fait réduire les déficits", a-t-il demandé.
Le règlement de compte
En 2012, Edouard Martin (CFDT) et Walter Broccoli (Force ouvrière) étaient les deux figures syndicales du conflit opposant les salariés des hauts fourneaux de Florange à ArcelorMittal. Le premier est devenu eurodéputé, le second a écrit Qui a tué Florange?, un récit amer du conflit social. Il a résumé son propos sur France Inter : "Le discrédit qu'Edouard Martin a fait porter aux syndicats se paiera." Walter Broccoli, qui "ne conçoit pas que notre société puisse vivre dans le libéralisme", estime également qu'"Emmanuel Macron est un ministre de droite".
Le débat
Delphine Batho et Bruno Le Roux, respectivement sur i-Télé et France Info, ont condamné les violences autour du barrage de Sivens (Tarn) et ont regretté la mort d'un jeune homme dans la nuit de samedi à dimanche. Mais ils ne sont pas d'accord sur le fond. Pour Bruno Le Roux, "une poignée (de militants) ne peut pas réussir à arrêter des projets d'utilité générale".
Delphine Batho a réclamé au contraire l'arrêt du projet de barrage. L'ancienne ministre de l'Ecologie a par ailleurs rappelé qu'elle avait mis en place un moratoire pour geler ce type de projet : "Je demande de revenir à ce moratoire, suspendu juste après mon départ (du gouvernement, Ndrl)."
dimanche 26 octobre 2014
François Hollande ne tiendra pas jusqu'en 2017 selon François Bayrou
Le président du MoDem estime dimanche que le président de la République ne pourra terminer son mandat sans dissoudre l'Assemblée nationale et donc certainement affronter une cohabitation.
François Bayrou a déclaré dimanche ne pas croire que François Hollande "puisse tenir jusqu'en 2017" sans dissoudre l'Assemblée et a estimé que le président de l'UMP serait alors "probablement le Premier ministre de la cohabitation". Invité du "Grand rendez vous" Europe1/Le Monde/I
"Je ne suis pas sûr que François Hollande puisse tenir jusqu'en 2017 avec une majorité déchirée", a dit François Bayrou, en ajoutant: "les institutions offrent alors au président le retour devant le peuple, généralement par la dissolution". Et en cas de victoire de la droite, "il n'y a pas d'autre solution possible" que la cohabitation, selon François Bayrou, car "si vous gagnez, vous allez gouverner". A cet égard, a relevé le maire de Pau, "l'élection du président de l'UMP est probablement l'élection du Premier ministre de la cohabitation. Il y a des nécessités institutionnelles et je ne crois que cela ait complètement échappé à Nicolas Sarkozy".
Pour François Bayrou, "il n'y aura pas de changement politique majeur s'il n'y a pas de retour devant le peuple". "Ensuite, je ne pense pas que dans un pays qui est plongé dans une crise aussi profonde que la nôtre, on puisse mener la politique qui convient avec une majorité riquiqui, rétrécie", a-t-il dit. Selon lui, "ce que l'Allemagne a montré, et c'est pourquoi il faut un changement de pratique institutionnelle, c'est que quand il y a de très grands enjeux il faut que les forces politiques puissent travailler ensemble sans se renier".
Après des élections, "il ne serait pas difficile pour moi de travailler avec des hommes comme Alain Juppé d'un côté ou ceux qui viennent de s'exprimer autour de Manuel Valls", a dit François Bayrou, en faisant référence au "courant réformiste" du PS. Manuel Valls "est cohérent, et ne manque pas d'un certain courage" mais actuellement "il ne sera en rien suivi par son camp", a-t-il jugé.
"Je ne suis pas sûr que François Hollande puisse tenir jusqu'en 2017 avec une majorité déchirée", a dit François Bayrou, en ajoutant: "les institutions offrent alors au président le retour devant le peuple, généralement par la dissolution". Et en cas de victoire de la droite, "il n'y a pas d'autre solution possible" que la cohabitation, selon François Bayrou, car "si vous gagnez, vous allez gouverner". A cet égard, a relevé le maire de Pau, "l'élection du président de l'UMP est probablement l'élection du Premier ministre de la cohabitation. Il y a des nécessités institutionnelles et je ne crois que cela ait complètement échappé à Nicolas Sarkozy".
Pour François Bayrou, "il n'y aura pas de changement politique majeur s'il n'y a pas de retour devant le peuple". "Ensuite, je ne pense pas que dans un pays qui est plongé dans une crise aussi profonde que la nôtre, on puisse mener la politique qui convient avec une majorité riquiqui, rétrécie", a-t-il dit. Selon lui, "ce que l'Allemagne a montré, et c'est pourquoi il faut un changement de pratique institutionnelle, c'est que quand il y a de très grands enjeux il faut que les forces politiques puissent travailler ensemble sans se renier".
Après des élections, "il ne serait pas difficile pour moi de travailler avec des hommes comme Alain Juppé d'un côté ou ceux qui viennent de s'exprimer autour de Manuel Valls", a dit François Bayrou, en faisant référence au "courant réformiste" du PS. Manuel Valls "est cohérent, et ne manque pas d'un certain courage" mais actuellement "il ne sera en rien suivi par son camp", a-t-il jugé.
samedi 25 octobre 2014
vendredi 24 octobre 2014
L'expreso du 24 octobre
Jean-Christophe Cambadélis sonne la fin de la récré. "PS, cela veut dire Parti socialiste…et pas PlayStation. Il ne s'agit pas de descendre le maximum de socialistes en moins de temps possible", déclare le premier secrétaire du PS au Parisien. "Etre socialiste, c'est travailler pour rendre la société plus juste", explique-t-il posant dans son bureau de Solférino, un gant de boxe dédicacé à la main gauche – offert par l'Ukrainien Vitali Klitschkso. "Je déplore cette règle du "je" qui valorise la petite phrase, les postures".
Lire aussi : Les socialistes préparent déjà l'après-Hollande
La réplique
Dans Le Parisien Magazine, Bruno Le Maire répond à Nicolas Sarkozy qui, comme le raconte le journal, "fulmine en privé : 'Ce connard, c'est moi qui l'ai fait!'" "Ce que j'ai obtenu, je l'ai eu à la sueur de mon front, rétorque Bruno Le Maire, qui pose pinceau à la main, prêt à repeindre un mur bleu. "On ne m'a rien donné, insiste-t-il. (…) Ça l'arrangeait bien de me nommer pour récupérer un proche de Villepin. Il était bien content de trouver quelqu'un qui parlait couramment la langue pour se rabibocher avec les Allemands. Bien content aussi de trouver quelqu'un pour parler aux paysans quand ils étaient en colère… Ses attaques me laissent froid. Je suis libre".
Le cadeau
Comment augmenter son nombre de fans sur sa page Facebook? Selon le blog du journaliste de France 2 Guillaume Daret, repéré par Le Lab, Nicolas Sarkozy envisage de "récompenser son millionième fan" sur le réseau social. "Il y aura quelque chose de particulier pour lui, un petit moment avec Nicolas Sarkozy", confie un proche conseiller. "Rencontre avec Nicolas Sarkozy? Déjeuner? Journée "VIP" lors d’un meeting?", interroge le journaliste. "On verra bien, on y travaille, rien n'est tranché pour l’instant mais il y aura quelque chose". L'ex chef de l'État comptait vendredi matin 990.359 fans sur le réseau social, contre 507.982 pour François Hollande.http://www.lejdd.fr/Politique/Sarkozy-veut-recompenser-son-millionieme-fan-Facebook-696114
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