dimanche 30 novembre 2014

Au FN, Marine Le Pen fait 100%

La présidente du parti d'extrême-droite a été réélue, sans surprise, avec 100 % des suffrages exprimés. Elle entame donc son deuxième mandat à la tête du FN avec en ligne de mire, plus que jamais, la présidentielle de 2017.
Elle n'avait pas d'adversaire. Marine Le Pen a donc été réélue présidente du Front national avec 100% des suffrages exprimés, selon des chiffres officiels communiqués par le parti, qui tient congrès à Lyon (Rhône), ce dimanche 30 novembre. Le vote, qui a eu lieu par correspondance était sans surprise, même si 17 bulletins blancs et nuls ont quand même été comptabilisés.

Marine Le Pen entame un deuxième mandat à la tête du parti fondé par son père Jean-Marie Le Pen en 1972. Elle avait été élue en janvier 2011 une première fois lors du congrès de Tours, face à Bruno Gollnisch.

Le Pen, un patronyme porteur
Elle doit, par ailleurs, prononcer un discours orienté sur la politique nationale, en clôture du congrès qui a réuni environ 2000 délégués du FN et offert à Marion Maréchal-Le Pen un autre plébiscite.
Lors de l'élection du comité central, organe consultatif du parti, qui s'est tenue samedi 29 novembre, la benjamine du clan Le Pen a recueilli 80 % des suffrages exprimés, loin devant le très médiatique Florian Philippot qui n'arrive même pas à se hisser sur la 3ème marche du podium. "Je suis une femme, je suis jeune, je porte le nom de Le Pen", a indiqué Marion Maréchal-Le Pen, commentant ainsi les raisons clés de sa victoire.
 

Bruno Le Maire: "Ce soir, je suis heureux"

Sarkozy élu président de l'UMP, son score moins élevé qu'attendu

Les invités politiques de dimanche 30 novembre

C politique
Dimanche 30 Novembre à 18h00

Magazine politique - 2014 Saison : 6 - Episode : 0Durée : 1h00

Audio description
Présenté par : Caroline Roux

 INVITE Stephane Le Foll porte-parole du gouvernement, ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt


 
Dimanche 30 Novembre à 18h30
Le Grand Jury
 
Invitée Valérie Pécresse UMP

vendredi 28 novembre 2014

L'expresso du 28 novembre

Sur France 2, Elisabeth Guigou a défendu la résolution portant sur la reconnaissance d'un Etat palestinien, débattue vendredi à l'Assemblée nationale. "C'est pas seulement symbolique", a assuré la présidente de la Commission des Affaires étrangères à l'Assemblée nationale. "On espère contribuer modestement à notre place parlementaire, sans exiger quoi que ce soit, pour contribuer à la paix", a fait valoir la députée.
Lire aussi l'interview du député Alexis Bachelay : "Remettre de la diplomatie là où il n’y a que de la violence"

La comparaison

A la question de savoir si Jean-Marie Le Pen verrait bien sa fille en chef de l'Etat, le président d'honneur du FN répond dans Le Parisien : "Elle est du gabarit de Mme Merkel ou de Mme Thatcher."

L'échange

Morano : si Nicolas Sarkozy "ne rassemble pas... par FranceInfo
Sur France Info, le journaliste Jean-François Achili a demandé à Nadine Morano si elle était amoureuse de Nicolas Sarkozy? "Vous ne diriez pas ça à un homme", a balayé l'ancienne ministre UMP, qui soutient l'ancien Président dans la course pour la présidence de l'UMP.

L'explication

Dans une tribune publiée sur Limportant.fr, Arnaud Montebourg explique son changement de vie. "Lorsque j'ai quitté Bercy sur un lourd et grave désaccord de politique économique avec le Président et le Premier ministre, j'ai indiqué mon désir de retourner vivre au milieu des Français, de quitter la politique comme mode de vie à part et coupé du réel, et surtout comme source de revenu", explique l'ancien ministre de l'Economie. "Le moment est venu pour moi de faire enfin entrer dans ma propre vie personnelle cet état d'esprit qui m'a longtemps guidé", poursuit-il, avant de voir de son changement de vie "un acte profondément révolutionnaire".

Le pronostic

Contrairement à François Rebsamen, qui a pronostiqué une inversion de la courbe du chômage d'ici à 2015, Bruno Le Roux ne veut pas rentrer dans ce jeu là : "Je ne veux pas donner de date." Le chef de file des députés socialistes poursuit : "Je ne fixe pas des objectifs que des français ne croient plus."

Le vœu

"Je compte démontrer aux Français que nous incarnons une dernière chance pour la France", explique Marine Le Pen dans une interview au Figaro, à la veille du congrès du FN. Son premier acte en cas de victoire à la présidentielle? "Un référendum sur la sortie de l'Union européenne". Et la présidente du FN d'insister : "Je veux le pouvoir pour changer les choses."
 

jeudi 27 novembre 2014

Alba Ventura : "Les maires ont le blues"

l'expresso du 27 novembre

Bruno Le Maire, candidat à la présidence de l'UMP, a mis en garde les militants du parti, estimant qu'il pourrait "ne plus y avoir d'UMP si Nicolas Sarkozy est élu" samedi à la tête du parti. "Nous aurons un autre parti", a-t-il prévenu sur RTL. Alors que l'ancien Président est le grand favori de cette élection interne, Bruno Le Maire "pense que la victoire est à portée de main". "Les militants ont compris l'enjeu de cette campagne et ce pourquoi ils vont voter samedi. Est-ce qu'on garde l'UMP en la rénovant en profondeur, c'est ce que je propose, ou est-ce qu'on met fin à l'UMP, c'est ce que propose Nicolas Sarkozy?", a-t-il ajouté.

Le pronostic

"Je sais que Nicolas Sarkozy est ultra favori. La probabilité que je gagne n'est pas la plus forte". Hervé Mariton, autre candidat, s'est lui montré moins optimiste sur i-Télé. "J'aurais apprécié des débats avec Bruno Le Maire et Nicolas Sarkozy. Ils les ont refusés", a également regretté le député.

Le désaccord

"Supprimer l'aide médicale d'Etat serait plus que stupide. Nous devons être solidaires avec ceux qui vivent sur notre territoire". L'ex patron d'Eads Louis Gallois a vivement critiqué au micro de BFMTV la proposition de Nicolas Sarkozy d'abandonner cette aide

Le conseil

Peter Hartz, présenté comme le "père" des réformes du marché du travail en Allemagne a livré sur Europe 1 quelques conseils à la France pour faire baisser le chômage. "Une économie qui veut croître a besoin à la fois d’emploi à temps complet, d’emplois à temps partiel et également de ces petits emplois, ce qui permet de relancer le marché du travail", a-t-il expliqué. Avant d'ajouter : "Mais nous avons bien sûr besoin de mini jobs qui se transforment un jour ou l’autre en emploi à temps plein pour lesquels les salariés payent des cotisations sociales. Nous avons besoin de flexibilité
 

mardi 25 novembre 2014

L'expresso du 25 novembre

La ministre de la Justice, Christiane Taubira, a réagi à la volonté de Nicolas Sarkozy d'abroger la loi sur le mariage gay : "La loi pour le mariage pour tous a été votée par un Parlement légitime. Le débat est dépassé", a-t-elle expliqué sur France Info.

Le rôle

L'ancienne candidate à la mairie de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet, a récemment critiqué la proposition de Nicolas Sarkozy d'abroger la loi Taubira mais cela ne l'a pas éloignée de l'ancien président de la République : "NKM? Elle sert à vous empêcher d'enfermer Nicolas dans un personnage d'affreux réactionnaire", témoigne à Libération un proche de Nicolas Sarkozy. L'ancienne porte-parole de Nicolas Sarkozy n'exclut toutefois pas de se présenter à la primaire en 2016 : "On ne sait pas quelles lignes politiques seront présentées", elude-t-elle.

La possibilité

Malgré les doutes de certains spécialistes sur la présence de Mickaël Dos Santos, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a maintenu les informations du parquet et a indiqué qu'il était "fort possible que ce personnage soit le deuxième Français sur la vidéo de l'Etat islamique"

Le refus

Sur RTL, le ministre du travail, François Rebsamen, a confirmé qu'il n'y aurait pas de coup de puce du Smic le 1er janvier : "La hausse du SMIC n'est pas la solution", a-t-il affirmé.
 

lundi 24 novembre 2014

Hollande à Florange: le retour après les promesses


Hollande à Florange: le retour après les promesses par BFMTV

Olivier Mazerolle : "Dans la tête des jeunes jihadistes français"


Olivier Mazerolle : "Dans la tête des jeunes... par rtl-fr

Jean-Christophe Lagarde veut "un candidat à l’élection présidentielle"


Jean-Christophe Lagarde veut "un candidat à l... par Europe1fr

L'expresso du 24 novembre

Cécile Duflot n'est "pas satisfaite de l'action de François Hollande". L'ancienne ministre du Logement l'a réaffirmé lundi sur RTL. Si elle a redit sa "fierté" d'avoir voté pour lui en 2012, elle ne soutient pas la politique menée par le président de la République. La députée écologiste plaide pour l'invention d'un "nouveau modèle" qui permettrait de fonctionner à moyen et long termes. "On se précipite sur des solutions à court terme qui nous amènent davantage dans la crise", estime-t-elle. Selon elle, François Hollande a été élu pour "le changement", "pas pour poursuivre une vieille politique, une politique que promeut encore la Commission européenne, qui aggrave les inégalités et crée du chômage".

Le tacle

Pas question de geler les salaires pendant trois ans", a déclaré Jean-Christophe Cambadélis, sur le plateau de i-Télé. Alors que le magazine allemand Der Spiegel affirme qu'un rapport économique commandé par la France et l'Allemagne préconise une telle mesure, le Premier secrétaire du PS estime que "ces économies pour le patronat iront directement chez les actionnaires". Selon lui, "il vaut mieux se concentrer sur la relance européenne que renier les acquis français". Interrogé sur Florange, où se rend François Hollande lundi, Jean-Christophe Cambadélis a estimé qu'il s'agissait d'un "héritage de Nicolas Sarkozy", avant d'assurer que "l'industrie de papa, c'est terminé, il faut intégrer la compétition internationale actuelle".

L'appel

Une nouvelle voix à gauche s'élève pour l'organisation d'une primaire en vue de la présidentielle. L'ex-ministre PS Aurélie Filippetti a estimé lundi que "tous les candidats seront bienvenus", y compris le président sortant. Sur France Info, la députée de Moselle a déploré que certains veuillent "fermer à l'avance tout débat sur l'organisation de primaires". "On a besoin de revivifier nos militants et de redonner aux citoyens français la possibilité de participer à la définition de la prochaine campagne. C'est ce qui fait un peu défaut aujourd'hui, les gens se sentent exclus de ce qui se passe au sommet du pouvoir", a-t-elle jugé.

Le rassemblement

Les sifflets des militants pro-Sarkozy essuyés samedi par Alain Juppé n'ont pas plu à Nathalie Kosciusko-Morizet. La députée de l'Essonne déclare dans les colonnes du Parisien ne pas avoir "aimé ce moment", tout en jugeant qu'il ne s'agissait que d'une toute "petite minorité" de sympathisants. Si elle soutient Nicolas Sarkozy, l'ancienne ministre de l'Ecologie estime qu'une primaire ouverte au centre est essentielle : "Notre parti ne doit pas imaginer un seul instant qu'il peut gagner seul et gouverner seul. Oui aux primaires ouvertes."

L'incertitude

"L'UMP appartient avant tout aux adhérents. Nous devrons mettre le vote des adhérents au cœur du nouveau parti", a déclaré Nadine Morano au micro de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV, avant de se dire "contre les primaires". "Elles ont fait émerger le pire Président de la Ve République", souligne-t-elle, estimant que ce type de scrutin "ne nous garantit pas de nous amener à la victoire". Ces primaires auront-elles lieu, comme le souhaite notamment Alain Juppé et comme l'a assuré Nicolas Sarkozy? "On verra ce que diront les sympathisants", a-t-elle répété.
 

vendredi 21 novembre 2014

Gouvernement : Kader Arif a présenté sa démission à Hollande et à Valls

Pris dans la tourmente judiciaire, Kader Arif quitte le . Selon une information d'iTélé, confirmée par plusieurs médias, le secrétaire d'Etat aux Anciens combattants a présenté sa démission à Manuel Valls et . Cette décision, qui n'est pas encore officielle, intervient au lendemain de la révélation d'une perquisition menée le 6 novembre dans un service du ministère de la Défense, auquel il est rattaché.
Cette perquisition a été menée dans le cadre d'une préliminaire sur des marchés publics attribués à certains de ses proches.
Selon le JDD, le secrétaire d'Etat pourrait être remplacé par Joseph Zimet, patron de la mission du centenaire de la guerre de 1914 et époux de Rama Yade.
 Ouverte à Toulouse en septembre, l'enquête a pour but de vérifier si deux sociétés successives d'organisation de spectacles, dirigées notamment par son frère puis par ses neveux, ont pu bénéficier de favoritisme pour remporter deux marchés pluriannuels d'un montant de plusieurs millions d'euros avec le Conseil régional de Midi-Pyrénées. L'enquête s'attache à déterminer si les procédures d'appels d'offre ont notamment été respectées.

Grosse bourde à l'Assemblée nationale

Au moment de la révélation de cette affaire, le président socialiste de Midi-Pyrénées, Martin Malvy, avait démenti vigoureusement ces mises en cause par l'opposition de droite au Conseil régional. Figure importante du PS en Midi-Pyrénées,
Kader Arif avait dénoncé à l'automne des «amalgames et des insinuations».

Proche du chef de l'Etat, Kader Arif a peu fait parler de lui depuis son entrée au gouvernement en mai 2012, si ce n'est en commettant une grosse bourde à l'Assemblée nationale. En février 2013, il avait annoncé la libération de 7 otages français enlevés au Cameroun... alors qu'ils étaient toujours détenus.http://www.leparisien.fr/politique/gouvernement-kader-arif-a-presente-sa-demission-a-hollande-et-a-valls-21-11-2014-4310719.php

Salles de shoot en France: "plusieurs villes ont fait part de leur intérêt" affirme Touraine

L'expresso du 21 novembre

François Hollande entretient-il le flou sur l'organisation d'une primaire à gauche en vue de 2017? Dans des confidences rapportées dans la presse, le chef de l'Etat ne fermerait en effet pas la porte à cette hypothèse. Décryptage de l'un de ses proches dans Libération : "Ce n'est pas parce que Hollande dit qu'il se prépare à la primaire qu'il la souhaite. Aujourd'hui, l'erreur serait de faire entendre qu'il est contre. Ce serait un véritable aveu de faiblesse." "François Hollande fait du François Mitterrand. Il laisse la porte ouverte pour troubler le jeu jusqu'au dernier moment au sein de son propre camp, mais aussi à droite", résume un autre de ses visiteurs à l'Elysée dans Le Figaro.

Le plan

Invitée de RTL, la ministre de l'Education, Najat Vallaud-Belkacem, est revenue sur le plan de 50 millions d'euros par an pour lutter contre le décrochage des élèves qui sortent du système scolaire chaque année (environ 140.000 jeunes concernés). Elle souhaite voir ce chiffre "diminuer par deux d'ici 2017". Une des mesures qu'elle entend développer prévoit notamment "d'offrir des formations aux parents qui ne parlent pas forcément français, pour qu'ils soient à même d'aider leurs enfants".

L'attaque

Emmanuel Macron entend assouplir les 35 heures, et il l'a répété jeudi à l'Assemblée nationale, se mettant une nouvelle fois à dos les frondeurs du Parti socialiste. Invité d'iTélé, l'un d'entre eux, Jérôme Guedj, n' pas fait dans la langue de bois : "Emmanuel Macron est probablement très sympa, mais il faut qu'il arrête!" S'il estime que "l'objectif (des frondeurs ) n'est pas de faire tomber le gouvernement", il entend remettre les choses à plat avant 2017 : "Il faut banaliser l'idée de ces primaires, elles vont être nécessaires". Avec un candidat frondeur? "Probablement".

Le doute

A moins de dix jours de l'élection à la présidence de l'UMP, le parti de droite redoute un fiasco similaire à celui qui avait suivi le scrutin de novembre 2012. Interrogé dans Le Parisien, Bruno Le Maire émet des doutes : "C'est la première fois que l'on organise un vote électronique de cette ampleur dans notre famille politique. Et comme dans toutes les premières, il y a des ratés", déclare-t-il. L'ancien ministre de l'Agriculture va plus loin : "Quant au résultat, il devra être incontestable. Je serai très vigilant sur ce point".

Le verre à moitié plein

Alain Juppé serait en manque de soutien chez les parlementaires. Selon Europe 1, à peine 10% des députés UMP le soutiennent pour la primaire de 2016. Plaisanterie de Benoist Apparu, proche de l'ex-Premier ministre, dans Le Figaro : "10%, ça fait 20 députés ; je ne suis pas sûr de les connaître tous!" Mais l'élu de la Marne précise que "ce n'est pas parce qu'on ne fait pas étalage de nos soutiens qu'on n'y travaille pas ou qu'ils n'existent pas".

jeudi 20 novembre 2014

Primaire à gauche: Royal "évacue et la question et la participation"

L'expresso du 20 novembre

Après le secrétaire d'État à la Réforme de l'État, Thierry Mandon, c'est au tour d'un ancien ministre, Benoît Hamon, de demander l'organisation d'une primaire à gauche en vue de la prochaine présidentielle. "Oui il faut organiser une primaire PS pour rassembler toutes les forces de gauche", a-t-il déclaré jeudi, sur RTL. Interrogé pour savoir si François Hollande devrait se plier à cet exercice dans le cas où il se représenterait, l'ex-ministre de l’Éducation a répondu "oui". "Les primaires sont valables pour les sortants."

L'inquiétude

Jean-Marie Le Pen entreprend en ce moment la rédaction de ses mémoires à Punta Cana, en République dominicaine. "Je parle de (...) ce qu'a été ma jeunesse durant la guerre que moi j'ai connue, de l'Algérie, des 64 campagnes nationales qu'on a menées au FN", explique-t-il au Lab d'Europe 1. Ses futures pourraient-elles inquiéter Marine Le Pen, qui veut lisser l'image du FN? "Non, mais ça risque d'en inquiéter un certain nombre d'autres", a-t-elle assuré sur le plateau d'i-Télé, avant de préciser ne pas être certaine d'avoir la "primauté" de sa lecture.

L'espoir

A moins de dix jours de l'élection à la présidence de l'UMP, Bruno Le Maire jette ses dernières forces dans la bataille. "Les adhérents veulent-ils le renouveau ou la fin de l'UMP?", s'est-il interrogé sur LCI. "Personne, Nicolas Sarkozy compris, ne peut ignorer l'affaire Bygmalion", a-t-il poursuivi, avant d'assurer ne vouloir "abattre personne". "Je ne brigue pas l'UMP pour des ambitions présidentielles" a-t-il rappelé, avant de souligner, plein d'espoir : "Le jeu est plus ouvert que ne le disent les indicateurs. L'élection n'est pas jouée".

Le soutien

Ancien ministre et député de la Drôme, Gérard Longuet confirme que pour la présidence de l'UMP, sa préférence va à Hervé Mariton, comme il le rappelle dans Le Figaro, jeudi. "Je suis content qu'il soit candidat", déclare-t-il, estimant que "la clarté de son engagement libérale pour la France en matière économique et son regard plus traditionnel sur la société" seraient bénéfiques au parti. Pour la primaire UMP en vue de 2017, le sénateur réaffirme son soutien à François Fillon.

Le chiffre : 604

C'est, en millions d'euros, le coût total des élections présidentielles et législatives de 2012, révèle Le Parisien en s'appuyant sur un rapport de l'inspection générale de l'administration. 70% de cette somme a été prise en charge par l'Etat, le reste par les communes. Le document indique en outre que quelque 506.000 électeurs, soit 1% du corps électoral, seraient inscrits dans deux communes différentes et pourraient donc théoriquement voter deux fois!