mardi 23 décembre 2014

Joyeuses fêtes ... retour l'an prochain !

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Joyeuse fêtes
Retour des infos en 2015 !
bonne année à tous

L'expresso du 23 décembre

A quelques heures de Noël, les retardataires bouclent leurs derniers achats. Parmi eux, François Hollande, qui à en croire Le Parisien, s'est discrètement rendu dans une librairie du boulevard Saint-Germain à Paris, dimanche. Le Président a ensuite acheté quelques livres à la Fnac de la rue de Rennes, où il a enchaîné les photos et autographes. François Hollande doit réveillonner en famille, mercredi soir, en compagnie de ses quatre enfants, à Paris.

La crainte

Manuel Valls n'est pas optimiste sur les chiffres du chômage. "Je crains que ces chiffres ne soient pas bons parce que nous avons connu encore au mois de novembre des destructions d'emplois, des faillites d'entreprises", a-t-il déclaré sur Europe 1, mardi matin. Le Premier ministre ne perd pourtant pas espoir en la politique menée par le gouvernement : "Je suis convaincu que progressivement, grâce à un certain nombre d'indicateurs internationaux mais aussi grâce au fait que nous soutenons tout particulièrement l'investissement des entreprises (...), que cet investissement permettra progressivement à la croissance de revenir, et donc la création de richesses et l'emploi".

La menace terroriste et la série de drames qui a touché Joué-lès-Tours, Dijon et Nantes ces derniers jours inquiètent Eric Ciotti (UMP), qui vient d'être élu président de la commission d'enquête parlementaire sur les filières djihadistes. "La France est exposée aujourd'hui à une menace qui n'a jamais été aussi importante", assure-t-il dans les colonnes du Figaro. "Les nouveaux risques viennent de l'endoctrinement et de la manipulation", poursuit-il. Le député UMP évoque une des mesures dissuasives sur laquelle devrait tabler la commission : "La déchéance de la nationalité française", une solution à laquelle la France n'a "jamais recouru".

Le dilemme

Lionel Jospin a hésité avant d'accepter de siéger au Conseil constitutionnel. L'ancien Premier ministre, qui va succéder à Jacques Barrot, décédé début décembre, doit terminer le mandat de son prédécesseur, qui court jusqu'en 2019. A 77 ans, il avoue avoir "hésité", comme le précise Daniel Vaillant au Canard enchaîné. "Si ça avait été pour neuf ans, j'aurais refusé, compte tenu de mon âge. C'est lorsque j'ai appris que c'était pour quatre ans que j'ai accepté". Et le journal satirique de s'en amuser : "Jospin a tout de même onze ans de moins que le doyen actuel du Conseil, un certain Giscard d'Estaing".

L'attaque

Ségolène Royal n'a pas apprécié les déclarations de Manuel Vallssur Notre-Dame-des-Landes, la semaine dernière, et lui a souhaité "bon courage". Si en public, le Premier ministre a déclaré n'y voir aucune ironie, le locataire de Matignon n'est pas si tendre en privé. "Ségolène joue une partition un peu solitaire, qui va finir par lui poser des problèmes", aurait-il dit, cité par Le Canard enchaîné. "Il y a la loi et des processus juridiques qui s'appliquent à tout le monde. (...) On ne peut pas, sans arrêt, les remettre en question".

lundi 22 décembre 2014

L'expresso du 22 décembre

Ne faisant aucun lien entre l'agression de Joué-lès-Tours, samedi, et celle de Dijon, dimanche soir, le député UMP de Paris Bernard Debré a estimé lundi sur France Info qu'on "ne pourra jamais éviter ce genre de drame". Selon lui, "on ne peut pas mettre un policier derrière chaque fou" ou "personne un peu suspecte". Écartant toutes revendications crédibles, Bernard Debré a simplement estimé que les idées de Daesh "sont tombées dans l'oreille de fous". La plupart des gens dont on parle là ce sont des fous. Certes, ils se croient investis d'une mission religieuse. C'est absurde, c'est dangereux", a-t-il ajouté. Ces deux faits-divers ne doivent pas être imputés au gouvernement selon Bernard Debré, qui n'entend pas "taper sur la majorité parce que ça fait bien".

Le risque

Revenant lui aussi sur le drame de Dijon, Eric Woerth a estimé sur RTL qu'il ne fallait "pas tomber dans la psychose, même si c'est évidemment un risque". "La police doit veiller, la vigilance doit être totale, mais ce sont des actes très difficiles à détecter", a-t-il souligné par ailleurs. Comme Bernard Debré, l'ancien ministre a imputé ces faits à des déséquilibrés : "Cela renforce la peur des intégrismes. Des gens sont prêts à aller jusqu’au bout d’un grand n’importe quoi", a-t-il déclaré.

L'attaque

Les Verts se divisent actuellement sur l'attitude à adopter vis-à-vis de la majorité socialiste, qui plus est après les propos de Manuel Valls sur le chantier de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. La semaine dernière, la secrétaire nationale d'EELV Emmanuelle Cosse s'en est agacée, dénonçant "une provocation inutile". Dans les colonnes du Figaro, le porte-parole du parti, Julien Bayou, va plus loin : "En ce moment, on ne comprend pas bien à quoi joue Manuel Valls avec son attitude de petit chef, ses coups de menton, alors qu'il faudrait de l'apaisement, surtout après le drame de Sivens".

La grève

Autre sujet d'actualité, la grève des urgentistes, qui donnent lundi le coup d'envoi d'une semaine de grèves des professionnels de santé. Dans un entretien au Parisien, la ministre de la Santé Marisol Touraine s'est déclarée "fermement attachée à la généralisation du tiers payant" - que de nombreux médecins refusent - car "c'est la colonne vertébrale de la loi". Quant à l'accueil des patients, qui inquiète à quelques jours des fêtes de Noël, elle s'est dit "confiante mais vigilante". "Tout a été fait pour que les Français puissent trouver un médecin, en ville ou à l'hôpital, où des moyens supplémentaires ont été mobilisés", a-t-elle expliqué.

L'indignation

A l'inverse de Louis Alliot, qui a refusé une invitation de la chaîne iTélé après la mise à l'écart d'Eric Zemmour, Florian Philippot, un des cadres du Front national, était l'invité de Bruce Toussaint, lundi matin. Interrogé sur le départ du polémiste, le député européen a expliqué qu'il "regrette cette décision qui va à l'encontre du pluralisme". Au terme d'un débat agité avec le journaliste, Florian Philippot a ajouté : "Nous sommes le premier parti de France, il est normal que l'on profite des médias pour diffuser nos idées (...) Le FN défend toujours la liberté d'expression". Quand à l'éventualité d'un Eric Zemmour candidat pour le Front national, le vice-président du parti s'est interrogé, souriant : "Vous croyez qu’il serait intéressé?".
http://www.lejdd.fr/Politique/Julien-Bayou-porte-parole-EELV-A-quoi-joue-Valls-avec-son-attitude-de-petit-chef-708204

dimanche 21 décembre 2014

Popularité : Hollande remonte de 4 points à 17%, selon l'Ifop-JDD

La cote de popularité de François Hollande a monté de quatre points en décembre, tout en restant à un niveau très bas (17%) tandis que celle de Manuel Valls a reculé de deux points et s'est établie à 35%, selon le baromètre Ifop publié dans le Journal du Dimanche.

La cote de popularité de François Hollande a monté de quatre points en décembre, tout en restant à un niveau très bas (17%) tandis que celle de Manuel Valls a reculé de deux points et s'est établie à 35%, selon le baromètre Ifop publié dans le Journal du Dimanche. 17% des personnes interrogées se déclarent satisfaites "de François Hollande comme président de la République" (2% très satisfaites et 15% plutôt satisfaites) contre 82% qui s'en disent mécontentes (40% plutôt mécontentes et 42% très mécontentes) et 1% qui ne se prononcent pas.

35% des sondés sont "satisfaits de Manuel Valls comme Premier ministre"  (3% très satisfaits et 32% plutôt satisfaits) contre 62% qui s'en disent mécontents (41% plutôt mécontents et 21% très mécontents) et 3% qui ne se prononcent pas.
 
Sondage réalisé par téléphone du 12 au 20 décembre auprès d'un échantillon de 1.881 personnes, représentatif de la population française adulte (méthode des quotas).
 
http://lci.tf1.fr/politique/popularite-hollande-remonte-de-4-points-a-17-selon-l-ifop-jdd-8536163.html

vendredi 19 décembre 2014

Alba Ventura : "2014, une année politique troublée"

L'expresso du 19 décembre

Le nouveau président de l'UMP, Nicolas Sarkozy, n'a pas apprécié le retard de nombreux participants lors d'une récente réunion à l'UMP, rapporte le magazine Marianne :" Frédéric (Péchenard, Ndlr), vous noterez les présents au début, et à la fin de la réunion. Au bout de trois retards ou départs anticipés, un secrétaire national n’est pas secrétaire national", a-t-il menacé. 

La question

Invité de France Info, le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon, a affimé qu'il se posait ""tous les jours" la question de sa démission. "Je ne supporte pas quand on parle des affaires de Thierry Lepaon. Bling-bling, c'est l'image qu'on a collé à Sarkozy", s'est-t-il plaint.

L'attaque

Après l'avoir attaqué pour avoir vendu l'aéroport de Toulouse, le patron de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, s'en est de nouveau pris à Emmanuel Macron : "Il est à Bercy pour servir ses copains. Il a été placé là car il était banquier d'affaires", a-t-il lancé sur RTL. Interrogé sur le prêt russe au Front national, Nicolas Dupont-Aignan a expliqué qu'il "n'emprunter(a) jamais dans une banque étrangère mais les banques françaises ne prêtent plus aux partis."

La visite 

La visite n'avait pas été inscrite à l'agenda. Le Premier ministre, Manuel Valls, s'est rendu vendredi matin vers 7h30 à l'usine Gad de Josselin, dans le Morbihan. Le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, avait fait scandale en septembre dernier en traitant les ouvriers de l’usine Gad d'"illettrés".

La commémoration 

Selon des informations du Figaro, François Hollande se rendra à Auschwitz-Birkenau le 27 janvier prochain. Il y commémorera le 70e anniversaire de la libération du camp de concentration et d'extermination. De nombreux chefs d'Etat devraient également être présents.

La défense

Le patron du groupe PS à l'Assemblée a défendu la loi Macron dans une interview au Figaro : "La Loi Macron est une loi de gauche. (...) Ce texte est déposé par un gouvernement de gauche, défendu par un ministre de l'Économie de gauche, et sera soutenu à l'Assemblée par une majorité de gauche. Cela devra inciter chacun à en regarder la réalité, pas simplement à adopter des postures", a-t-il estimé.

mercredi 17 décembre 2014

Éric Ciotti : "La menace djihadiste est maximale contre la France"

L'expresso du 17 décembre

La guerre des bureaux continue à l'UMP. Première épisode, la semaine dernière, quand Nathalie Kosciusko-Morizet avait réussi à récupérer le bureau de l’ex-numéro 2 de Copé, la députée Michèle Tabarot, en lieu et place du nouveau secrétaire général de l'UMP, Laurent Wauquiez. Nouvel épisode cette semaine, Hugues Anselin, chef de cabinet du directeur général de l'UMP, Frédéric Péchenard raconte dans le Canard Enchaîné qu'il "a fallu aller mesurer les deux pièces pour prouver à Wauquiez qu'elles avaient rigoureusement la même superficie". "Ce n'est pas vrai", a démenti le député UMP Eric Ciotti, sur RTL.

La proposition

Président de la commission d’enquête parlementaire de l’Assemblée nationale sur les conditions de retour en France des djihadistes, le député UMP Eric Ciotti s'est dit, sur RTL, "favorable à titre personnel" à la déchéance de nationalité pour les djihadistes français.
Lire aussi : Mennucci : "Nous voulons savoir pourquoi il y a autant de djihadistes français"

Le désaccord

Alors que le député UMP, Hervé Mariton, a annoncé qu'il voterait la loi Macron, sa position est loin de faire l'unanimité dans son parti. Eric Woerth explique, lui, qu'il ne votera pas cette loi faite "de bric et de broc". " Elle parle de tout, sauf de croissance et d'activité", a-t-il expliqué sur RMC/BFMTV.

Le soutien

Carla Bruni-Sarkozy a exprimé son point de vue sur les récents débats sociétaux devant plusieurs caciques de l'UMP, raconte le Canard Enchaîné : "Je suis pour le mariage homo! Je suis aussi pour la GPA. Je suis pour le sexe pour tous et pour l'amour pour tous", a-t-elle dit devant Nadine Morano, NKM, Brice Hortefeux ou encore Frédéric Péchenard.

La mise en garde

Dans Le Parisien, Gérard Larcher, qui a récupéré la présidence du Sénat à l’automne dernier, a évoqué sa lutte contre l’absentéisme des sénateurs : "Un hémicycle dégarni ne donne pas une bonne image. " Outre une modification profonde de l’emploi du temps du Sénat, le président de l’institution menace "de diminuer les indemnités parlementaires de ceux qui ne respecteraient pas la règle du jeu".
http://www.lejdd.fr/Politique/NKM-et-Laurent-Wauquiez-se-chamaillent-sur-la-taille-des-bureaux-a-l-UMP-707332

jeudi 11 décembre 2014

Travail le dimanche : "Anne et Martine, même combat", dit Alba Ventura

L'expresso du 11 décembre

Interrogée sur sa défense de la torture en cas de danger imminent, la présidente du Front national, Marine Le Pen, a rejeté une "polémique artificielle". "Je suis opposée à la torture", a-t-elle clamé. "La dernière fois que la torture a été utilisée, c'était durant la guerre d'Algérie sous un gouvernement socialiste, et le ministre de l'Intérieur, s'appelait François Mitterrand", a-t-elle ajouté.

La défense

Avant la tribune de Martine Aubry dans LeMonde, le Premier ministre, Manuel Valls, se voulait confiant sur le passage de la loi Macron, selon des propos rapportés par Le Figaro : "On dit la gauche divisée sur le sujet; mais qui ai-je entendu critiquer le texte durant le week-end? Gérard Filoche, Jérôme Guedj et Marie-Noëlle Lienemann. Des personnages considérables". Sur RTL, Emmanuel Macron a également défendu sa loi et son parcours : "Je suis de gauche sinon je ne serais pas là", a affirmé le ministre de l'Economie, qui en a marre d'être dans "l’auto-justification". 

La réponse

La ministre de la Culture, Fleur Pellerin, est revenue sur France Info sur le fait qu'elle n'avait pas réussi à citer un seul livre de Patrick Modiano en octobre sur Canal + : "Un ministre de la Culture en 2014, ce n'est pas quelqu'un qui est payé pour lire des livres chez soi", s'est-elle défendue.

La bouderie

Proche de Nicolas Sarkozy durant son quinquennat, Nadine Morano a refusé un poste de secrétaire nationale de l’UMP à la formation professionnelle et à l’apprentissage. L'ancienne ministre explique dans une interview au Républicain Lorrain qu'elle a préféré "rester à l’extérieur de cette foire d’empoigne où lui-même finit par faire le contraire de ce qu’il dit". "Si, par malheur, Nicolas Sarkozy avait annoncé par avance le ticket Wauquiez-NKM à la tête du parti, il n’aurait pas obtenu 64% et pas même 50%", a-t-elle également avancé.

La proposition

L'ancienne ministre de la Justice, Rachida Dati a assuré que Nicolas Sarkozy lui avait proposé un poste dans la nouvelle organisation de l'UMP. "J'attends de connaître sa ligne pour donner ma réponse", a-t-elle dit sur RMC/BFM TV expliquant qu'elle ne voulait pas "repartir sur une campagne sur la cantine et l'abattage de la viande halal". 

Le point d'accord

L'ancien candidat à la présidentielle Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, a demandé dimanche à la chancelière allemande Angela Merkel de "fermer sa gueule". "On a tous eu envie de le dire à un moment donné", a renchéri Marine le Pen sur Radio Classique/LCI.