mardi 29 mars 2011

Les petites phrases du jour 29/03/2011

UMP- Etienne Pinte, sur Canal+: "Jamais sous la Ve République un secrétaire général d'un mouvement ne s'est attaqué de façon si violente et brutale à un chef de gouvernement", a vitupéré le député UMP. Selon ce filloniste, "celui qui doit en tirer les conséquences, c'est Jean-François Copé", car cette situation "pose pour la première fois un problème institutionnel". "S'il n'est pas d'accord avec le Premier ministre, c'est-à-dire avec un Premier ministre que le président de la République a choisi, il a toujours la possibilité de donner sa démission de secrétaire général de l'UMP, et à mes yeux, plus tôt il le fera, mieux ça vaudra, afin de ne pas être le fossoyeur de l'UMP", a lancé le député des Yvelines, qui a ensuite fait le tour des médias pour défendre François Fillon.
UMP-Harcèlement, Luc Chatel, sur RTL: "Nous ne sommes pas dans la campagne présidentielle", a souligné le ministre de l'Education. "Il y a encore 13 mois utiles", a-t-il ajouté, estimant que le gouvernement devait travailler et le parti préparer les échéances électorales. Le débat sur la laïcité est "un vrai débat", a-t-il ajouté. L'ancien porte-parole du gouvernement a ainsi voulu échapper au débat entre Fillon et Copé. "On n'est pas obligé de tomber dans tous les pièges qu'on nous tend ici et là", a-t-il ajouté. Le ministre de l'Education a aussi annoncé la constitution d'un conseil scientifique contre le harcèlement scolaire, qui sera dirigé par François Heran, un démographe, ancien directeur de l'Institut national des études démographiques.
MONTEE DU FN- Marine Le Pen, sur i-Télé/Radio classique: "On est dans une recomposition du paysage politique français", a estimé la présidente du FN. "Je pense avoir contribué à être le révélateur de fractures idéologiques majeures au sein de l'UMP", a-t-elle ajouté, pronostiquant que ces fractures apparaîtraient également au sein du PS au retour de Dominique Strauss-Kahn.
COPE-FILLON- Nadine Morano, sur RMC/BFM TV: "Quand on n'a pas eu de victoire, il y a une sorte de fébrilité. Il faut que ça cesse. J'appelle ma famille politique à l'unité", a exhorté la ministre de l'Apprentissage. "Si on a des choses à se dire, il faut se les dire en face, plutôt que se répandre sur les plateaux télé", a-t-elle lancé à l'adresse de Jean-François Copé et d'Etienne Pinte. "Toutes les phrases assassines ne servent que le camp adverse." Nadine Morano a aussi estimé que François Baroin, qui a critiqué lundi le débat sur la laïcité, devait en être un des animateurs. "Je pense qu'un mouvement se doit de poser toutes les questions", a-t-elle souligné.
CANTONALES-UMP-Jean-Louis Borloo, sur Europe 1: Les élections cantonales, au cours desquelles l'UMP a été malmenée, ne sont pas "une Bérézina, mais pas franchement Austerlitz. C’est une solide alerte". "Difficile de tirer des conclusions générales dans une élection où il y a la moitié des cantons et la moitié des électeurs", a ajouté le président du Parti Radical. L'ancien ministre d'Etat a toutefois tiré certaines leçon des événements de ces derniers jours. "Il y a un vrai problème politique si la majorité continue à se droitiser. Je ne parle pas forcément de l’UMP, il ne faut pas faire porter à l’UMP toutes responsabilités, à se droitiser il y a un problème politique", a-t-il estimé Jean-Louis Borloo. "Un certain nombre de gens, des gaullistes, des radicaux, des socio-démocrates, peuvent avoir une vision de la France et de son avenir différente de celle que donne actuellement le gouvernement", a-t-il ajouté.
NUCLEAIRE-Corinne Lepage, sur Europe 1: "Je trouve anormal qu'on ne donne pas aux Français des données exactes qui permettent de suivre l'évolution des choses. La situation devient tout à fait critique au Japon, nous avons besoin de savoir ce qui se passe au jour le jour." Des données sur le niveau de radioactivité en France ont été rendues publiques dimanche, et montrent qu'il n y a aucun problème pour la santé. "Il a fallu dix jours pour avoir ces chiffres", regrette la présidente de Cap 21. "Nous devons avoir le droit à la transparence comme chez nos voisins. La Suisse a fourni un certain nombre de chiffres, c'est ce qui m'avait alerté. C'est une question de transparence et d'information", estime-telle. L'ancienne ministre de l'Environnement regrette, dans ce cadre, qu'"un texte de 2004" permette "au gouvernement d'utiliser le secret-défense sur la surveillance et les transports de matière radioactives". "Je me base sur la façon dont les pauvres Japonais ont tant de mal à avoir de l'information. En France, nous avons la chance d'avoir des niveaux tout à fait minimes, mais il faut rétablir la confiance dans nos sociétés, c'est très important", demande-t-elle.

Copé "nous a apporté des débats pourris" par Europe1fr

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