jeudi 11 août 2011

CRISE DE LA DETTE – Marine le Pen, sur France Inter. La présidente du Front national a appelé les politiques à "reprendre la main" sur l'économie, les accusant d'avoir "transmis les clés du camion à des gens qui n'avaient pas le permis de conduire" en donnant le "contrôle politique aux banques et aux marchés". Interrogée sur la crise économique, Marine Le Pen a déclaré que le système actuel est "condamné" parce que "dans les années 70, on a transmis le contrôle politique aux banques et aux marchés" par une loi qui "oblige les Etats, notamment le nôtre, à emprunter sur les marchés financiers et interdit (...) le financement du Trésor par la Banque de France".
REGLE D'OR - Jean-François Copé, dans le Figaro. Interrogé sur les moyens à la disposition des politiques pour sortir de la crise, le patron de l'UMP a réaffirmé la volonté de la majorité d'inscrire la règle d'or dans la constitution. "Nous poursuivrons nos efforts (…) Je suis un fervent partisan de cette mesure que mon club, Génération France, avait défendue dès avril 2010. À mes yeux, rien ne justifie le refus des socialistes de l'adopter", assure-t-il, avant de tenter de répondre aux accusations de l'opposition. La "règle d'or" n'est pas une lubie de la droite française, n'est pas une réforme de gauche ou de droite. Quatre-vingt-dix pays ont une "règle d'or", notamment l'Allemagne. Le PS est incapable de dépasser les enjeux de politique politicienne sur un sujet aussi important ? Allons au Congrès pour que chacun soit placé devant ses responsabilités ! Soit les socialistes votent la "règle d'or" et montrent qu'ils sont en phase avec l'intérêt national. Soit ils ne la votent pas, et ce sera la preuve que leur programme pour 2012 est tellement coûteux qu'il plombera assurément nos finances et donc l'avenir de nos enfants.
CRISE FINANCIERE - Jérôme Cahuzac, sur Europe 1. La crise actuelle témoigne que "la confiance se délite en France : chez les consommateurs qui craignent le chômage, chez les chefs d'entreprise qui investissent peu", a estimé le président PS de la commission des Finances de l'Assemblée. Toutefois, "rien n'indique que le triple AAA de la France soit menacé", a-t-il ajouté. Par ailleurs, le socialiste juge que les Etats dont la France "ont perdu une occasion, lors de la grande crise de 2008, de réguler les marchés et de contrôler les agences de notation (...). C'est une faute historique", a-t-il insisté.
AFFAIRE DSK - Doug Wigdor, avocat de Nafissatou Diallo, sur France 24. Au cours d'une interview, Doug Wigdor a dit: "Nous avons parlé à de nombreuses femmes qui nous ont raconté ce qu'il leur avait fait, physiquement et psychologiquement". Me Wigdor a par ailleurs assuré: "lors du procès nous allons tenter d'exposer ces preuves pour montrer sa motivation et l'absence de consentement" de Nafissatou Diallo, qui accuse DSK de l'avoir agressée sexuellement le 14 mai dans une suite de l'hôtel Sofitel de New York. Dans le volet pénal de l'affaire, le parquet pourrait abandonner les accusations contre Dominique Strauss-Kahn, dont la prochaine comparution est prévue le 23 août à Manhattan.
 REUNION DE CRISE - Jean-Marie Le Pen, sur RTL. Le président d'honneur du FN a ironisé sur la réunion de crise organisée par Nicolas Sarkozy mercredi à l'Elysée: "Nicolas Sarkozy s'est mis (à) réfléchir parce que la question a dû lui arriver ce matin sur son bureau", a-t-il dit. "Il en parle mais il ne fait rien, et il ne fait rien d'abord parce qu'il ne peut rien faire", a-t-il affirmé. "La principale caractéristique du gouvernement français, c'est son impuissance, et c'est la raison pour laquelle le président s'agite beaucoup, fait de la communication", a-t-il ajouté.

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