mercredi 10 août 2011

les petites phrases du 10/08/2011

CRISE DE LA DETE – Laurent Fabius, sur RMC. L'ancien Premier ministre socialiste a affirmé que "la crise n'est pas terminée, loin de là malheureusement". Il s'agit de "la continuation de la grande crise de 2008-2009" car il est "évident que l'on a reporté les difficultés des dettes privées sur les dettes publiques", a-t-il jugé, relevant: "quand on nous a dit, notamment le président Sarkozy, que la crise était terminée, c'était n'importe quoi". "Maintenant il n'y a plus d'argent et la seule arme atomique dont on dispose c'est l'intervention des Banques centrales", a-t-il affirmé. Il faut donc que la Banque centrale européenne (BCE) "accepte d'acheter des dettes à la fois de la Grèce, de l'Italie, de l'Espagne, de l'Irlande..." car autrement "le système va être bloqué".
CRISE DE LA DETTE - Jean-Louis Borloo sur Europe 1. Face au plongeon des bourses mondiales, le président du Parti radical estime qu'il faut créer au plus vite "un fonds anti-spéculatif européen. Il faut un nouveau fonds avec un nouvel argent pour contrer la spéculation", a-t-il martelé. "Il y a des moments dans l'histoire économique des peuples, où une révolution doit se faire", a-t-il ensuite clamé. "Nous avons changé de monde : nous sommes dans un monde de flux, de flux financiers, un monde de réseaux sociaux et on n'a pas intégré la nouvelle fiscalité mondiale devant cette réalité", s'est-il justifié.
EMEUTES EN ANGLETERRE - Tom Brake, député anglais, sur Europe 1. Pour le porte-parole du Parti libéral démocrate britannique, "il n'y a pas de justification pour ce qui s'est passé ces dernières nuits", évoquant les émeutes qui secouent l'Angleterre depuis samedi. Il admet avoir "du mal à comprendre ce qui se passe et pourquoi il y a un tel niveau de délinquance". Pour lui, ces violences ne sont "pas liées" à la mort de l'homme tué par la police dans une fusillade la semaine dernière à Tottenham. Il ne s'agit pas non plus, selon lui, "d'émeutes ethniques". Quand on lui demande s'il s'agit de la révolte d'une génération, Tom Brake répond : "à mon avis ce sont des pilleurs et des voleurs, qui s'organisent avec leur BlackBerry pour se rendre à un endroit précis et piller des magasins".
BOURSE DE PARIS - Jean-Pierre Jouyet, sur France Inter. Le marché boursier parisien a fonctionné normalement ces derniers jours, malgré les chutes en série qu'il a subies depuis deux semaines, a indiqué mercredi le président de l'Autorité des marchés financiers (AMF). "Il n'y a pas eu de dysfonctionnements ces derniers jours sur les marchés. Heureusement ou malheureusement, les marchés ont joué correctement (...) vu de Paris et vu de l'AMF", selon lui. L'ex-secrétaire d'Etat aux Affaires européennes a par ailleurs une nouvelle fois regretté la "faiblesse au niveau européen en ce qui concerne la surveillance des marchés". "Il est clair qu'on a besoin d'une agence de surveillance des marchés au niveau européen qui soit beaucoup plus forte que ce qu'elle est aujourd'hui", a insisté le président du régulateur français des marchés.

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