DETTE GRECQUE - Jean-Pierre Jouyet, sur i-Télé. La situation budgétaire actuelle de la Grèce risque de nécessiter une restructuration "plus prononcée" de la dette, a prévenu le président de l'Autorité des marchés financiers (AMF)."Ce qu'il risque d'y avoir c'est une restructuration plus prononcée de la dette grecque", a-t-il déclaré, au moment où certains responsables allemands n'écartent pas l'idée d'une faillite du pays. Une telle restructuration entraînerait davantage de pertes pour les créanciers du pays.
CRISE ECONOMIQUE - Michel Sapin, sur Europe 1. Pour le secrétaire national au PS chargé de l'économie, la crise économique "va durer tant que les politiques d'une manière générale n’auront pas pris les mesures nécessaires. Si on ne traite pas les questions au fond, à ce moment-là, toute crise pourra recommencer". Et de plaider "pour répondre à un cataclysme de cette nature, il faut mener à la fois une politique immédiate et d’urgence, et en même temps donner des perspectives de moyens et longs termes". Le socialiste estime par ailleurs que les principales menaces ne sont pas sur les épargnants. "Ceux-là sont garantis de toutes façons", estime-t-il au micro de Bruce Toussaint. "La principale menace, c’est que quand des banques perdent de l’argent, risquent de perdre de l’argent, perdent de la valeur, comme c’est le cas en ce moment à la bourse", juge-t-il.
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DIPLOMATIE CHINOISE - Alain Juppé, à des journalistes. Le chef de la diplomatie française a salué les "excellentes" relations entre Paris et Pékin, en étant reçu dans la capitale chinoise par le ministre des Affaires étrangères Yang Jiechi. "Je me suis toujours senti comme un ami de la Chine et j'ai toujours essayé de faire en sorte que les relations franco-chinoises soient privilégiées. Elles sont aujourd'hui excellentes", a dit Alain Juppé."J'ai fait de nombreux voyages en Chine depuis vingt ans et j'ai pu mesurer les progrès extraordinaires que le peuple chinois a pu réaliser sous l'impulsion des autorités chinoises", a-t-il ajouté. Le ministre français des Affaires étrangères doit s'entretenir plus tard mardi avec le Premier ministre chinois Wen Jiabao puis dîner avec le plus haut responsable de la politique étrangère chinoise, le conseiller d'Etat Dai Bingguo.
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CRISE ECONOMIQUE – Martine Aubry, dans Les Echos. La candidate à la primaire socialiste propose dans une tribune des solutions "pour sortir de la crise", préconisant notamment la création d'une banque publique européenne pour lutter contre la spéculation. "La spéculation contre la zone euro est massive", relève Martine Aubry, estimant que dans ce contexte, "l'Europe doit se ressaisir" et la "France et l'Allemagne doivent agir de concert pour sauver à la fois la zone euro et la croissance européenne - c'est l'urgence - mais aussi pour porter une autre Europe". "L'Europe a besoin d'architectes, pas seulement de pompiers ! Personne ne peut se satisfaire du bricolage institutionnel auquel nous avons assisté cet été pour sauver l'Italie et l'Espagne de la crise de leur dette", poursuit la maire de Lille qui se dit "convaincue que tôt ou tard nous devrons émettre des euros-obligations, pour créer un grand marché financier de la dette européenne."
PRIMAIRE SOCIALISTE – Manuel Valls, dans 20mn. Les socialistes craignent-ils le débat de jeudi soir, qui devrait mettre en avant leur différence? "Vous pouvez compter sur moi pour que ce soit animé. Je serai respectueux de mes amis et concurrents mais je veux savoir la position de chacun sur la façon dont on réforme les retraites, sur la dépense publique, sur la fiscalité. Dire que l’on ne va pas augmenter les impôts, c’est tromper les Français. La fusion de la CSG et de l’impôt sur le revenu, que nous prônons déjà, revient à augmenter les prélèvements obligatoires. Les citoyens sont prêts à nous entendre", assure Manuel Valls. "Les militants et les Français partagent mes idées. Si j’étais fatigué du PS, je ne serai pas candidat aux primaires pour le représenter. Je n’ai pas le droit de me lasser. Je veux redonner à la France tout ce qu’elle m’a donné. C’est la source de mon engagement", a-t-il dit.
Parisot s'attaque à la "démagogie Le... par Europe1fr
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