En face, au PS, l’hôte de Matignon voit un programme en trois points : "luxe, calme et volupté". "A les écouter, on arrête tout, on revient sur tout. Comment voulez-vous que notre pays avance avec les rois du rétropédalage?" Pour Fillon, chantre de la rigueur budgétaire, le PS serait adepte d’une "médecine douce" qu’il ne goûte guère. Il n’a pas livré en revanche son pronostic pour dimanche soir, à la différence de Copé pour qui "sauf surprise, François Hollande devrait l’emporter".
"Les marécage de la petite politique"
Le Premier ministre s’est aussi soigneusement abstenu de chanter une nouvelle fois les louanges du processus "moderne" des primaires, position à rebours de celle exprimée par le Président de la République au petit déjeuner de la majorité mardi matin. "La modernité, c’est nous", s’est-il rattrapé aujourd’hui alors que son rival Jean-François Copé l’avait taclé, sans jamais le nommer à ce sujet jeudi soir, lors de son discours d’ouverture et en avait encore rajouté une couche vendredi après-midi : "Ne laissons jamais dire que le PS est moderne".
Mais pas question pour François Fillon, qui s’exprime en dernier, fonction oblige, de ne pas répliquer. A la fin de son discours, celui qui a ostensiblement évité de prononcer le nom de son rival, livre cette mise en garde transparente alors que Copé a assuré mercredi soir à quelques journalistes avoir conclu un pacte avec lui sur le mode "A toi Paris, à moi le Parti" : "Nous n’avons pas le droit de sombrer dans les marécage de la petite politique, nourrie par ces bruits de couloir et ces tractations supposées". La réunion s’achève sur une Marseillaise crispée.
1 commentaire:
"Mon Dieu
protégez-moi de mes amis
mes ennemis je m'en charge !"
Bon samedi Francis
Bisous Annebis
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