mardi 4 octobre 2011

les petites phrases du 04/10/2011

RIPOU – Claude Guéant, sur France 2. Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant a annoncé qu'il allait "suspendre" Michel Neyret, le numéro 2 de la police judiciaire de Lyon, mis en examen dans une affaire de corruption présumée, "dès aujourd'hui". Michel Neyret "est mis en examen et nous en tirons les conséquences: Je vais le suspendre dès aujourd'hui", a déclaré le ministre, qui n'a pas exclu des mesures similaires à l'encontre des autres policiers toujours en garde à vue: "Tout dépend des décisions judiciaires", a-t-il dit.
GAZ DE SCHISTE - Nathalie Kosciusko-Morizet. La ministre de l'Ecologie a affirmé que l'abrogation annoncée de trois permis d'exploration des gaz de schiste n'était pas un "revirement". "C'est la suite depuis un an de la montée en conscience des conséquences écologiques, notamment en Amérique du nord, Etats-Unis et Canada, de l'utilisation de la technologie de la fracturation hydraulique", a justifié la ministre. "C'est une technologie de rupture de la roche puisque le gaz est capturé dans la roche. Il a des dévastations paysagères des risques qui est un peu liée à leur manière de faire mais il y a aussi des risques pour l'environnement, notamment pour les nappes phréatiques", a précisé NKM.
CANDIDATURE DE MORIN – Nadine Morano, sur Canal +. La ministre UMP de l'Apprentissage a estimé qu'une candidature du centriste Hervé Morin à la présidentielle "serait inutile et apporterait de la division", appelant l'ancien ministre de la Défense à "prendre toute sa place à l'UMP" et soulignant que "l'unité est indispensable". Pour Nadine Morano, Jean-Louis Borloo a "fait preuve de sagesse" en renonçant à se présenter, la ministre niant toute pression à son encontre de la part de l'Elysée.
PRESIDENTIELLE AU CENTRE - Hervé Morin, sur RTL. Le président du Nouveau Centre a qualifié de "décision personnelle respectable" le retrait de Jean-Louis Borloo de la course présidentielle, estimant quoi qu'il en soit qu'"il faut un candidat pour le centre". "Je ne m'y attendais pas, je ne le savais pas", a dit l'ancien ministre de la Défense à propos du président du parti radical. "On a le droit de dire qu'on n'a pas envie de faire cette campagne électorale pour différentes raisons et probablement pour des raisons personnelles", a-t-il avancé. "Le rassemblement des centres, c'est une épreuve de longue haleine" et il "ne s'effectue aussi que par une candidature à l'élection présidentielle", a ajouté M. Morin, selon lequel, "vous ne pouvez pas légitimer l'idée d'avoir des parlementaires, de vouloir exprimer une voix à l'Assemblée si vous refusez de porter un message et un projet politique devant les Français". "Quel est le sens d'un parti politique s'il décide de renoncer ? moi je dis : il faut un candidat pour le centre", a poursuivi M. Morin.
SENAT - Jean-Pierre Bel, sur Europe 1. Le nouveau président du Sénat a assuré qu’il n’était pas là pour s’opposer systématiquement aux projets du gouvernement. "Il est hors de question de faire de l’obstruction", a assuré le premier président socialiste de la Chambre haute. "Nous avons aussi une responsabilité forte. Il faut que nous montrions que nous sommes capables d’établir une nous sommes capables d’établir une nouvelle majorité ensemble, de nous entendre, de bien travailler. Il ne faut pas faire preuve de sectarisme alors que la situation du pays justifie que nous prenions en compte l’intérêt général."
CANDIDATURE DE BAYROU – Valérie Pécresse, sur i-Télé. La ministre du Budget a estimé que François Bayrou, le président du MoDem, déterminé à être candidat à l'Elysée, "poursuit une aventure politique très personnelle", sans "idée neuve". Le député béarnais, qui a redit sa détermination au lendemain du retrait du Jean-Louis Borloo de la course élyséenne, "poursuit une aventure politique très personnelle, mais pour l'instant je n'entends aucune proposition de sa part, aucune idée neuve, aucun projet", a dit porte-parole du gouvernement.
LE RETRAIT DE BORLOO – Marine Le Pen, sur RFI. La présidente du FN a dénoncé de "grandes manœuvres" engagées avant la présidentielle, et assuré que l'UMP allait "imploser". Jean-Louis Borloo, qui a jeté l'éponge dimanche dans la course à l'Elysée, "a été victime de pressions extrêmement fortes pour se retirer", a assuré Marine Le Pen."On est rentrés dans les grandes manoeuvres. On voit bien que la crainte de l'Elysée est" que "j'élimine le président de la République du second tour". "Ils vont s'agiter dans tous les sens pour tenter d'empêcher que la volonté des Français ne s'exprime", a affirmé l'eurodéputée.

Marine Le Pen par rfi

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