jeudi 6 octobre 2011

les petites phrases du 06/10/2011

AFFAIRE KARACHI – François Bayrou, sur i-Télé. Interrogé sur les accusations de Ziad Takieddine contre Dominique de Villepin autour du dossier Karachi, le patron du MoDem a qualifié d'"intolérable" ce qui "se passe au cœur de l'Etat en France", appelant à choisir des dirigeants "totalement indépendants" des réseaux. "Des réseaux sont installés au coeur de l'Etat, qui sont en connivence avec des trafiquants d'armes", a commenté le député béarnais. "Ceci, pour un pays en crise, est purement et simplement inacceptable", "intolérable", a-t-il dit. Pour y remédier, il préconise de "durcir les lois" et "surtout, on choisit des responsables pour l'Etat totalement indépendants de ces réseaux. C'est un des enjeux de 2012: des hommes et femmes tellement éloignés de tout ça, qu'ils établiront un mur de verre entre les influences et les décisions de l'Etat".
PRIMAIRE SOCIALISTE – Harlem Désir, sur Canal +. Le premier secrétaire du PS par intérim s'est réjoui d'un débat de la primaire "sincère" et passionné", estimant que ce qui est "peut-être un cauchemar pour la droite" est de "bon augure pour la gauche". "Des Français captivés, des socialistes unis : c'est peut-être un cauchemar pour la droite, mais c'est de très bon augure pour la gauche et pour 2012", a commenté l'eurodéputé, prédisant de nouveaux records d'audience au lendemain du 3e débat des six, un processus "qui ringardise totalement la droite".
AFFAIRE DSK – Jack Lang, sur Europe 1. L'ancien ministre de la Culture a expliqué avoir choisi de soutenir François Hollande à la primaire du parti socialiste dimanche en raison de l'attitude de certains socialistes à l'égard de l'ancien patron du FMI. "J'ai soutenu et je continue de soutenir Dominique Strauss-Kahn qui a été victime d'une injustice", a affirmé Jack Lang. "J'ai d'ailleurs regretté que certains socialistes aient pris leurs distances vis-à-vis de Strauss-Kahn et ma décision aujourd'hui, mais je ne veux pas en dire plus, n'est pas complètement étrangère à cette prise de distance de certains socialistes à l'égard de Dominique Strauss-Kahn", a précisé Jack Lang. "Dans la vie, il faut avoir le courage de ses convictions. Il faut être fidèle à ses amitiés", a conclu le député
AFFAIRE KARACHI - Ziad Takieddine, sur Europe 1. L'homme d’affaires au cœur de l’affaire Karachi, soupçonné d’avoir versé des rétrocommissions pour financer la campagne d’Edouard Balladur en 1995, a affirmé 1 qu’il n’avait "aucune connaissance d’une quelconque rétrocommission". Surtout, l’homme, entendu pendant près de 10 heures par le juge Von Ruymbecke vendredi, a évoqué un "complot contre le président de la République". "Celui qui doit répondre de ses actes sur l’ensemble du dossier, de 1996 à aujourd’hui, s’appelle Dominique de Villepin", a-t-il accusé
ALLIANCE – Martine Aubry, sur RTL. Interrogée sur l'entre-deux tours des primaires, la maire de Lille a assuré qu'elle n'irait pas "discuter et faire des arrangements" car ce sont les Français qui "décideront". Au lendemain du troisième et dernier débat des six candidats à cette compétition à gauche, elle s'est réjouie qu'on y ait parlé "de la politique et de la vie quotidienne des Français", percevant "une repolitisation dans le bon sens du terme". "Je n'irai pas discuter et faire des arrangements, ce n'est pas du tout l'esprit des primaires", a dit la maire de Lille.
PRIMAIRE SOCIALISTE – Jean-François Copé, sur Europe 1. Le secrétaire général de l'UMP a déclaré qu'il était "impatient" que la primaire socialiste soit terminée pour pouvoir mettre le vainqueur de cette compétition interne "devant ses contradictions" et "décortiquer le projet PS". A ses yeux, le PS n'a pas de "plan de bataille réaliste et sérieux" pour la France. "Ce que je vois, c'est qu'à l'exception de Manuel Valls, qui est d'ailleurs le dernier de la liste, aucun d'entre eux n'a de discours moderne". Lors du premier débat télévisé, "on avait l'impression que les candidats s'adressaient d'abord aux Verts avec l'annonce du démantèlement de la filière nucléaire, le débat surréaliste sur la dépénalisation du cannabis...", a-t-il ironisé. "Le deuxième, c'était plutôt la course à l'ultra-gauche puisqu'on avait l'autorisation administrative de licenciement. Celui-là, (mercredi soir) c'était un peu le débat de deuxième tour avec qui s'allie avec qui", a-t-il affirmé.

Martine Aubry, maire PS de Lille, candidate à la... par rtl-fr

Aucun commentaire: