jeudi 13 octobre 2011

les petites phrases du 13/10/2011

LEGISLATIVES - Rachida Dati, sur Radio Classique/Public Sénat. Rachida Dati (UMP) a exhorté jeudi François Fillon à montrer du "courage" au lieu de chercher une "circonscription de confort" à Paris, ce que les Parisiens, a-t-elle assuré, "n'accepteront pas". "Ou alors, François Fillon veut venir nous aider à conquérir Paris", a dit l'ex-garde de Sceaux, au lendemain des déclarations du Premier ministre marquant un intérêt pour les législatives dans la capitale. "Dans ce cas, il n'y a aucun problème, il y a des circonscriptions à l'Est parisien dont nous avons besoin pour reconquérir Paris, perdues sur des divisions à droite". "Le courage, le défi serait de reconquérir ces circonscriptions de l'Est parisien", a lancé la maire du VIIème arrondissement. "Ce serait un défi à la hauteur du Premier ministre!" "Mais c'est vrai qu'il faut du courage, ça je vous le concède", a-t-elle glissé. "Ou alors il souhaite une circonscription de confort pour des convenances personnelles et ça, les Parisiens ne l'accepteront pas et ne le supporteront pas", a tranché Rachida Dati. "Le moment venu, je serai à vos côtés pour mener la campagne législative à Paris" en 2012, a lancé mercredi soir le Premier ministre lors d'une cérémonie de remise de décoration à Matignon à huis clos, selon plusieurs participants.
LEGISLATIVES - Jean-François Copé, sur RMC et BFM-TV. Le secrétaire général de l'UMP a pris acte du fait que le Premier ministre François Fillon a "dit ses intentions" pour Paris. "Je suis content que François Fillon ait dit ses intentions parce que, tant qu'il ne les avait pas dites, c'était assez difficile d'organiser les choses", a-t-il déclaré. "Le moment venu, je serai à vos côtés pour mener la campagne législative à Paris" en 2012, a lancé mercredi soir le Premier ministre lors d'une cérémonie de remise de décoration à Matignon à huis clos, selon plusieurs participants. Le patron de l'UMP reprochait ces derniers temps à François Fillon d'être beaucoup trop ambigu sur ses intentions et l'invitait à "mettre les mains dans le cambouis" alors que lui-même avait entrepris un travail de "médiation" au sein de la fédération UMP de la capitale, la plus importante en nombre de militants, mais secouée par de profondes divisions.
DERNIER DEBAT PS - Marine Le Pen, . La présidente du Front national (FN) a jugé jeudi dans un communiqué que le débat télévisé entre Martine Aubry et François Hollande avait montré que les deux candidats à la primaire socialiste étaient "en osmose" avec l'UMP. "Le débat entre Martine Aubry et François Hollande a eu un immense intérêt : apprendre aux Français que le candidat socialiste à la présidentielle défendra une 'Europe fédérale'", ironise Marine Le Pen. "La fuite en avant fédéraliste est donc un autre point commun, et pas des moindres, entre le PS et l'UMP: récemment Alain Juppé a publiquement réclamé une +fédération européenne+", poursuit Marine Le Pen, décrivant Aubry et Hollande "en osmose totale avec l'UMP sur l'Europe et l'euro". Selon elle, "l'Europe fédérale, c'est la fin de la démocratie, de la République et de l'Etat-nation".
DERNIER DEBAT PS - Jean-Vincent Placé, sur France Info. Le conseiller politique de Cécile Duflot (EELV), a expliqué jeudi sur France Info qu'il n'était "pas une agence de notation" des candidats socialistes qui déterminerait qui de Martine Aubry ou de François Hollande est le plus proche des idées écologistes. "Nous n'avons pas de préférence particulière" entre les deux finalistes de la primaire, a souligné le nouveau sénateur de l'Essonne. "Nous avons une candidate, elle s'appelle Eva Joly", a-t-il rappelé. "Je ne suis pas une agence de notation des candidats socialistes", a ajouté Jean-Vincent Placé, pointant notamment "la relation" qu'ont, selon lui, Hollande et Aubry "avec cet espèce de veau d'or de la croissance".
DERNIER DEBAT PS - Eric Besson, sur France Inter. Le ministre de l'Industrie a jugé jeudi que Martine Aubry était "dans l'offensive", lors du dernier débat télévisé, et que François Hollande avait fait montre de "son art consommé de l'esquive". "J'ai vu que Martine Aubry était à l'offensive, et que François Hollande était dans son art consommé, avec ses forces et ses faiblesses, de l'esquive", a déclaré Eric Besson. Selon lui, l'ancien premier secrétaire du Parti socialiste "est toujours dans l'esquive et il a esquivé l'essentiel du débat hier. Après, les Français, ceux qui voteront dimanche, jugeront". "Ce qui m'a frappé c'est que Martine Aubry dit, au début du débat: +ce qui pose problème à nos électeurs, c'est le flou+. La seule question que je me suis posée à la fin du débat : 'ces électeurs potentiels sont-ils sortis du flou?' Moi, je ne le crois pas", a poursuivi Eric Besson. "Aujourd'hui, il me semble que dans les temps que nous avons, si Nicolas Sarkozy est candidat à l'élection présidentielle, je le crois toujours mieux armé que les deux concurrents que j'ai vus hier sur le plateau", a ajouté l'ancien responsable PS, passé à l'UMP en 2007. "Est-ce qu'ils ont les qualités pour les temps qui viennent? Je crois que le capitaine qui est à la barre en a plus", a encore dit le ministre.
DERNIER DEBAT PS - François Hollande, sur Europe 1. François Hollande est revenu jeudi sur le débat qui l’a opposé mercredi soir à Martine Aubry, son adversaire au deuxième tour de la primaire socialiste. Et le député de Corrèze a une nouvelle fois expliqué sa placidité vis-à-vis de sa contradictrice. "On devait donner la meilleure image qui convenait dans cette période. Nous sommes en concurrence, et ce n’est pas une compétition mineure, mais la confrontation ne devait pas à mes yeux être un combat", a-t-il déclaré. "Mais je ne veux pas être dans la dévalorisation, je n'ai pas besoin, moi, de dénigrer, de dévaluer, de dénoncer", a dit le député de Corrèze, accusé de "flou" par la maire de Lille. Quant au concept de "gauche molle" développé par Martine Aubry, François Hollande s’est montré serein. "J’ai évité de tomber dans ce type de caricature. Il n’y a pas des durs et des mous. La gauche n’a à être ni sectaire ni fragile, mais être elle-même", a lancé le président du conseil général de Corrèze.
DERNIER DEBAT PS - Martine Aubry, sur RTL. Martine Aubry a trouvé jeudi sur RTL qu'il y avait du "flou" chez François Hollande, son adversaire de la primaire, lors du débat qui les a opposés mercredi soir. "J'ai bien compris qu'il essayait de passer entre les gouttes quand je lui posais un certain nombre de questions", a estimé la maire de Lille. "Ma grand-mère disait : quand c'est flou, c'est qu'il y a un loup", a-t-elle conclu.
DERNIER DEBAT PS - Anne Hidalgo, sur Europe 1. Pour la première adjointe au maire de Paris, Anne Hidalgo, porte-parole de Martine Aubry, "sa" candidate n’a sûrement pas perdu le match face à François Hollande, lors de leur ultime débat. "Martine Aubry a été très claire, offensive, sereine, forte et déterminée", a détaillé Anne Hidalgo. "Elle a marqué des points sur certains sujets, comme les questions européennes", a-t-elle ajouté. Lors de ce débat télévisé, "on a pu constater les différences de caractère, dues en grande partie au fait qu’il y a une femme d’un côté et un homme de l’autre, et à l’expérience forte de Martine Aubry", a assuré Anne Hidalgo.

Hidalgo : "Aubry a marqué des points" par Europe1fr

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