vendredi 18 novembre 2011

Accord PS-EELV : Eva Joly veut "prendre un peu de hauteur", selon son entourage

Eva Joly, candidate d'Europe Ecologie-Les Verts à la présidentielle, souhaite "prendre un peu de hauteur" par rapport aux négociations cacophoniques entre PS et EELV et ne sera pas présente au Conseil fédéral d'EELV samedi, a indiqué jeudi son entourage.
"Elle souhaite prendre un peu de hauteur", a fait valoir à l'AFP Sergio Coronado, son directeur de campagne. "Eva comprend bien la nécessité d'avoir un accord et une représentation parlementaire mais elle ne s'inscrit pas dans la logique d'être dans les négociations", "elle, elle est candidate" pour la sortie du nucléaire, a-t-il poursuivi.
Dans un entretien à Paris Match, il estime également que cet accord n'engage pas Eva Joly, jugeant que "ce n'est pas un accord programmatique. C'est un accord qui concerne une majorité parlementaire. Pas une élection présidentielle. Ce sont deux logiques différentes".
C'est aussi pourquoi Mme Joly qui devait porter la contradiction à Jean-François Copé jeudi soir dans une émission sur France 2, s'est décommandée, le secrétaire général de l'UMP parlant de "dérobade". A EELV, on justifiait son absence par la "situation confuse" entre PS et EELV à propos de l'accord pour 2012, a dit à l'AFP Yannick Jadot, son porte-parole.
Dans un entretien à Public-Sénat en début d'après-midi, Noël Mamère (EELV) a dit "comprendre qu'Eva Joly soit troublée et s'interroge". Pour le député-maire de Bègles (Gironde), "elle a toujours eu une position très ferme sur ces questions (nucléaires) et éthiques" et "on est en train de s'en éloigner très sérieusement" avec l'intervention d'Areva auprès du PS.
Après la clarification de l'accord sur la filière Mox, le député-maire de Bègles a assuré à l'AFP que sa candidature à la présidentielle "se justifie plus que jamais", pour "marteler notre projet de société et notre différence".
Sur sa candidature, "Eva est remontée comme une pendule", a également souligné un de ses proches.
L'ex-juge d'instruction est effectivement "profondément troublée qu'une entreprise (Areva, ndlr) se soit sentie capable d'intervenir directement dans le débat politique" et elle se dit qu'il y a "du travail pour arriver à la République exemplaire" qu'elle entend défendre, a ajouté M. Coronado, voyant en elle une candidate "particulièrement habilitée à dénoncer les conflits d'intérêt et le poids des lobbies".
En revanche, "qu'elle réfléchisse à la manière dont elle rependra la parole" dans les jours à venir est une réalité, a-t-il reconnu.
http://www.lepoint.fr/politique/accord-ps-eelv-eva-joly-veut-prendre-un-peu-de-hauteur-selon-son-entourage-17-11-2011-1397470_20.php
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1 commentaire:

Anne a dit…

Heureusement que le ridicule ne tue pas !
Quoique cela ferait de la place dans le monde politique et permettrait le renouvellement !

Bon vendredi Francis
Bisous, Anne