Olivier Falorni, premier fédéral du PS en Charente-Maritime, s'est dit "consterné" jeudi après la décision de la commission électorale du PS de réserver "à une femme" aux législatives de 2012 la 1ère circonscription de ce département, qu'il vise en même temps que Ségolène Royal. "Je suis consterné. Une poignée de responsables parisiens vient de s'essuyer les pieds sur le vote de la fédération de Charente-Maritime. C'est un grand bond en arrière en terme de démocratie, un retour à l'ancien régime avec les militants considérés comme des manants", a réagi jeudi soir M. Falorni. Mercredi soir, une motion prévoyant de réserver à des candidatures féminines les 2e et 3e circonscriptions, mais de laisser la 1ère de La Rochelle ouverte à toutes les candidatures, avait été adoptée par le conseil fédéral réuni à Saintes, par 24 voix contre 19 et une abstention. "Nous prenons acte de la décision de la commission nationale aux élections du parti socialiste de réserver la 1ère circonscription de Charente-Maritime, et de façon définitive, à une femme", ont réagi dans un communiqué les 19 membres du conseil fédéral, partisans de Mme Royal."Très respectueux de la discipline du parti et dans le profond souci de l'unité impulsée à l'occasion des primaires citoyennes, nous porterons les candidats que le PS a désigné et désignera, pour gagner le plus largement possible non seulement l'élection présidentielle mais aussi les législatives",
ajoute le communiqué. "Cette tentative de parachutage de Ségolène Royal devient pathétique et de plus en plus insupportable aux yeux de nombreux rochelais et d'habitants de Charente-Maritime", a estimé pour sa part M. Falorni. "Pathétique de s'imposer à tout prix par une décision venue d'en haut sans se soumettre au vote des militants" et "insupportable, car c'est une décision pour convenance personnelle. La Rochelle n'a pas vocation à devenir un point de chute pour une candidate en déshérence", a-t-il ajouté."Si le Bureau national valide cette proposition je n'aurai pas le droit de me présenter devant les électeurs de mon propre parti. Où est la démocratie participative dont parle Ségolène Royal ?", s'est encore interrogé le premier secrétaire du PS de Charente-Maritime.
ajoute le communiqué. "Cette tentative de parachutage de Ségolène Royal devient pathétique et de plus en plus insupportable aux yeux de nombreux rochelais et d'habitants de Charente-Maritime", a estimé pour sa part M. Falorni. "Pathétique de s'imposer à tout prix par une décision venue d'en haut sans se soumettre au vote des militants" et "insupportable, car c'est une décision pour convenance personnelle. La Rochelle n'a pas vocation à devenir un point de chute pour une candidate en déshérence", a-t-il ajouté."Si le Bureau national valide cette proposition je n'aurai pas le droit de me présenter devant les électeurs de mon propre parti. Où est la démocratie participative dont parle Ségolène Royal ?", s'est encore interrogé le premier secrétaire du PS de Charente-Maritime.
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