lundi 14 novembre 2011

les petites phrases du 14/11/2011

DSK - Michel Rocard, sur Europe 1. "J'ai été le premier à le dire mais tout le monde le pensait" a expliqué l'ancien Premier ministre socialiste à propos de ses déclarations début aout sur la "maladie" de Dominique Strauss-Kahn. "Dominique est un de mes amis, il vit une histoire assez épouvantable qui le détruit lui-même, moi ça m'attriste et je regrette que la prise de conscience ait fait mal mais il fallait bien prendre conscience", a-t-il rappelé.
NEGOCIATIONS AVEC LE PS - Yannick Jadot, sur RFI. Le député européen et porte-parole d'Eva Joly est revenu sur les négociations en cours entre le PS et EELV. "François Hollande peut effectivement avoir l’idée qu’il peut gagner seul la présidentielle et avoir la majorité absolue à l’assemblée (…). Mais la question est (…) celle de la dynamique politique : est-ce que François Hollande veut afficher qu’il a une vraie capacité de rassemblement – ce que je veux croire encore – et qu’il va réunir l’ensemble de la gauche et des écologistes, qu’il va gouverner en écoutant", a lancé Yannick Jadot, alors que les discussions achoppent sur la question de l'EPR de Flamanville.
NUCLEAIRE - Pierre Moscovici, sur France 2. "Nous ferons Flamanville, c'est une décision de François Hollande, c'est un acte de fermeté, c'est une position de principe, à condition bien sûr qu'il n'y ait pas de problème de sécurité", a assuré le lieutenant du candidat PS à la présidentielle. Les socialistes souhaitaient un accord, "mais pas au prix du renoncement à une partie de notre indépendance énergétique", a-t-il déclaré. "Nous voulons, et François Hollande veut un accord avec les écologistes. Parce que demain, la majorité de ce pays doit être une majorité de gauche avec les écologistes", a-t-il assuré.
Italie – Dominique de Villepin, sur Europe 1. "Mario Monti peut incarner l'unité italienne. C'est important, durant la crise, de pouvoir rassembler les peuples", a estimé Dominique de Villepin. "Il peut le faire pour l'Italie, comme Papademos peut le faire pour la Grèce. Je crois que nous sommes à l'heure de l'unité des peuples. C'est la condition du sursaut pour chacun de nos Etats", a-t-il ajouté. "La zone euro a la capacité de survivre, si elle s'en donne les moyens. Cela suppose de profondes transformations, et en particulier en ce qui concerne la Banque centrale européenne", a-t-il conclu.
PRIMAIRE SOCIALISTE – Arnaud Montebourg, sur France Inter. A la question "est-il vrai que Martine Aubry, dans l'entre-deux-tours de la primaire, vous a proposé un poste de ministre ?", Arnaud Montebourg a répondu : "Je crois que c'était assez clair. Oui". "Cette question n'a jamais été évoquée avec François Hollande", a-t-il précisé. "Ce que je peux dire, c'est que la discussion n'a pas été suffisamment politique avec Martine Aubry. Quelle orientation politique? Comment allons-nous traiter la question du système financier aujourd'hui, qui est en train de brider les démocraties? Ce sont des questions fondamentales et là-dessus, il était très difficile d'avancer avec Martine", a-t-il expliqué.
CRISE - Dominique de Villepin, sur Europe 1. Dominique de Villepin a raillé les plans de rigueur successifs mis en place par le gouvernement. "Nous courons depuis trop longtemps derrière la crise. On le voit, plan après plan. A peine sont-ils adoptés qu'ils sont déjà dépassés". L'ancien Premier ministre a fait plusieurs propositions politiques pour "se mettre au niveau" de la crise . "Je plaide pour de nouveaux instruments, de nouvelles équipes de 10-15 ministres dans un gouvernement resserré, huit régions, un conseil territorial... Il faut que la politique se mette au niveau de la situation. On ne fait pas de la politique en temps de guerre comme on l'a fait en temps de paix", a-t-il annoncé.
FILM DE KASSOVITZ - Michel Rocard, sur Europe 1. L'ex-Premier ministre socialiste a qualifié le film de Mathieu Kassowitz, l'Ordre et la morale qui revient sur l'affaire de la grotte d'Ouvéa en 1988, de "beau, noble, et un peu effrayant". Il "regrette presque que le film montre l'armée sous son plus mauvais jour mais c’est la réalité. J’arrive aux fonctions de Premier ministre et six jours après ça tombe", s'est-il souvenu. "La Constitution interdisait de se servir de l’armée sur le territoire de la République. Pour la deuxième fois -la première étant en Algérie-, le pouvoir de l'époque, Jacques Chirac, a violé la constitution", a tenu à rappeler Michel Rocard.
TRIPLE A - Pierre Moscovici, sur France 2. Le député PS a affirmé que si le triple A français est menacé "c'est parce qu'"il y a un doute sur la France". Et d'ajouter "si le triple A français est menacé aujourd'hui, ce n'est pas parce que François Hollande en a parlé". "La vérité c'est que nos taux d'intérêt sont déjà plus élevés que ceux de l'Allemagne, que Nicolas Sarkozy a endetté la France de 500 milliards d'euros, que les impôts ont crû dans ce pays de 75 milliards d'euros...", a-t-il déclaré.

Arnaud Montebourg par franceinter

1 commentaire:

Annebis a dit…

Que DSK se déclare, in fine, malade semble être une manoeuvre pour obtenir des circonstances atténuantes aux USA...

Bonne soirée Francis
Bisous Anne