vendredi 30 mars 2012

les petites phrases du 30/03/2012

CAMPAGNE PRÉSIDENTIELLE - Daniel Cohn-Bendit, sur Europe 1.L'eurodéputé écologiste, soutien d'Eva Joly, a fait part de son ennui dans la campagne présidentielle. "On s'emmerde dans cette campagne. Je fais une proposition révolutionnaire : on vote tous dimanche et c'est fini. De toute façon, ils vont encore nous dire la même chose pendant trois semaines", a lâché le soutien d'Eva Joly. Dans son élan, il a ciblé Jean-Luc Mélenchon : "C'est le candidat de la nostalgie, des années 70, des drapeaux rouges. Mais arrêtez !", a-t-il clamé. "Tous les problèmes qu'on a en France ne pourront être résolus sans l'Europe". Après avoir envoyé une pique à l'encontre de Nicolas Sarkozy "qui ne va rien renverser", Daniel Cohn-Bendit a fait son pronostic pour l'élection : "52-48 pour Hollande".
HOLLANDE - Nicolas Sarkozy, sur Europe 1."Il n'a pas l'intention d'être chef". Nicolas Sarkozy a ironisé sur François Hollande, qui avait assuré, jeudi dans Le Monde, ne pas vouloir confondre chef d'Etat, de majorité et de parti."Il n'a pas l'intention d'être chef du tout. Je le crois", a lancé le président-candidat. "Quand on est chef de l'Etat, il faut assumer ses responsabilités, prendre des engagements et être capable de décider. Si François Hollande n'a pas l'intention d'être chef de majorité, chef de parti, chef d'Etat, c'est assez crédible", a-t-il ironisé.
TOULOUSE - Nicolas Sarkozy, sur Europe 1.Le "traumatisme" causé en France par les tueries de Toulouse et Montauban est "un peu" comparable à celui provoqué par les attentats du 11-Septembre aux Etats-Unis, a estimé Nicolas Sarkozy."Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que le traumatisme de Montauban et de Toulouse a été profond dans notre pays, un peu, je ne veux pas comparer les horreurs, un peu comme le traumatisme qui a suivi aux Etats-Unis et à New York l'affaire de septembre 2001, le 11-Septembre", a-t-il déclaré.
MELENCHON - Nathalie Arthaud, sur i-Télé."Jean-Luc Mélenchon est complémentaire de Hollande et, au bout du compte, il a la même perspective, remettre sur pied un gouvernement de gauche dont il faudrait attendre que notre sort change... Et ça, nous n'y croyons pas", a estimé Nathalie Arthaud. Les sympathisants de Jean-Luc Mélenchon "ont envie d'être critiques et de dire leur méfiance vis-à-vis de Hollande, de dire qu'ils trouvent Hollande trop mou. Ca, c'est plutôt positif", a-t-elle concédé. Mais, a repris aussitôt la candidate de Lutte ouvrière, "on a vu les gouvernements de gauche, de droite se succéder[…]. A chaque fois, ils promettaient monts et merveilles aux travailleurs... Et combien de travailleurs se sont sentis finalement trahis!" Et de juger que le Parti Socialiste, une fois au pouvoir explique "c'est la crise, que les caisses sont vides, que l'on ne peut pas tout faire, qu'il faut attendre". " C'est toujours aux travailleurs d'attendre plus tard", a-t-elle déploré.

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