samedi 31 mars 2012

Les petites phrases du 31/03/2012

ATTAQUE – Brice Hortefeux dans Le FigaroL'ancien ministre Brice Hortefeux, proche de Nicolas Sarkozy, estime que le président-candidat "porte l'espoir et répond aux attentes de la majorité silencieuse" des Français, dans un entretien au Figaro. "Ceux qui avaient prédit une histoire à leurs yeux inéluctable doivent écrire une nouvelle page. A l'évidence, la dynamique a changé de camp: Nicolas Sarkozy impose le rythme, domine le terrain des idées et avance des propositions concrètes et réalistes", affirme le député européen. Il ironise sur le candidat socialiste François Hollande, qui "tient désormais ses meetings en plein air" car "il brasse de l'air et ne propose que du vent (...) Nicolas Sarkozy porte l'espoir et répond aux attentes de la majorité silencieuse. Ses propositions [clivent] certainement le petit milieu parisiano-médiatique mais rassemblent nos concitoyens, et tout particulièrement les classes moyennes", ajoute M. Hortefeux.
ANTISEMITISME – Claude Guéant au ParisienLe ministre de l'Intérieur Claude Guéant estime qu'il existe à la suite de l'affaire Merah "un risque tangible de dérive" des actes antisémites, alors qu'ils avaient connu "une baisse importante" depuis deux ans, dans un entretien au journal Le Parisien. "Indéniablement, la tension est montée", déclare M. Guéant. "Nous avions connu depuis deux ans une baisse importante des actes antisémites. Depuis une semaine, plusieurs faits inquiétants, comme des agressions visant des collégiens ou des tags, nous montrent qu'il y a un risque tangible de dérive". "Il y a aussi eu quelques actes antimusulmans", ajoute-t-il. "Notre devoir est de protéger les uns et les autres et de défendre notre unité nationale".
REPONSE – Hollande à son arrivée à MayotteFrançois Hollande a souligné la "demande de République, de solidarité et d'égalité" à son arrivée à Mayotte où il a reçu un accueil coloré et musical, en ouverture d'une visite de quelques heures. Le candidat socialiste a répondu à Nicolas Sarkozy, qui l'avait accusé la veille de ne pas vouloir être "chef", en assurant qu'il n'entendait pas, lui, être "chef de clan" et "chef de tout". François Hollande s'exprimait devant la presse, sur la barge menant de Petite-Terre à Grande-Terre, les deux îles de cet archipel de l'océan Indien où il devait passer quelques heures. "Moi, je veux être chef de l'Etat, j'espère qu'il l'a bien compris", a déclaré le député de Corrèze à l'adresse du président-candidat.

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