Le JDD a posé la même question aux deux finalistes
de la présidentielle: "Qu'attendez vous du débat?" du 2 mai. "Pour
le préparer, j'ai travaillé sur mes propositions - pour leur donner la plus
grande force possible - et j'ai étudié les contradictions ou les incohérences du
projet du candidat sortant", explique François
Hollande, le candidat PS.
"Mais surtout", ajoute-t-il, "au-delà du duel
attendu, c'est vers les Français que je veux me tourner. Ce sont eux que je
veux convaincre. Pas Nicolas
Sarkozy ! Je veux montrer aux Français qu'une nouvelle présidence
est nécessaire, dans sa forme, dans ses résultats, et dans ses finalités,
notamment en matière de justice sociale", ajoute-t-il. Le député de
Corrèze, favori des sondages, fait remarquer que ce rendez-vous cathodique de
l'entre-deux-tours "peut réserver des moments forts", mais que
"rarement un débat a changé le sens d'un scrutin".
Pour sa part, Nicolas Sarkozy
déclare que les Français attendent du débat une "confrontation" qui
"les éclaire sur deux projets et deux personnalités". "J'irai à ce
débat avec ma sérénité, ma détermination, sans coach puisqu'il semble que M.
Hollande en ait un", poursuit le candidat de l'UMP. "J'irai sans avoir
préparé des formules parce que les Français ont droit à autre chose qu'à des
phrases toutes faites, mais sans contenu", ajoute-t-il. Interrogé sur le
même sujet dans le Parisien dimanche, le président-candidat lance à nouveau une
pique à son adversaire. "Le débat doit être républicain, clair. Il va
falloir que François Hollande fasse ce qu'il
déteste", dit-il. C'est-à-dire? "Etre franc", répond
Nicolas Sarkozy.
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