mercredi 30 mai 2012

Syrie, smic, législatives, police... Ce qu'a dit Hollande

François a dit mardi soir sur France 2 ne pas exclure une intervention armée en Syrie à condition qu'elle soit décidée dans un cadre international, tout en prônant la recherche parallèle d'autres moyens de chasser le régime de Bachar al Assad. Une intervention militaire "n'est pas exclue à condition qu'elle se fasse dans le respect du droit international, c'est-à dire par une délibération du Conseil de sécurité" de l'Onu, a dit le président français.

A trois jours de sa rencontre avec le président russe Vladimir Poutine à Paris,
François Hollande a par ailleurs dit espérer convaincre Russes et Chinois de condamner le régime syrien. "A moi, à d'autres, de convaincre Russes et Chinois et aussi de trouver une solution qui ne serait pas forcément militaire", a-t-il dit. "Car la pression elle doit se faire dès à présent pour chasser le régime de Bachar al Assad. Nous devons trouver une autre solution".


Législatives: Hollande veut une majorité "claire, solide, cohérente"
Le président François Hollande a sollicité des Français une majorité "claire, solide, cohérente" lors des élections législatives des 10 et 17 juin prochains pour pouvoir mener les réformes promises dans sa campagne présidentielle. "S'ils veulent ces réformes-là, s'ils m'ont choisi, je pense qu'ils auront à coeur d'accorder une majorité claire, solide, cohérente au président de la République", a déclaré M. Hollande lors de sa première prestation télévisée depuis son entrée en fonction le 15 mai. "Je vais demander aux Français, je le fais devant vous, qu'il fassent en sorte qu'il y ait une majorité pour le changement", a-t-il ajouté.

Oui à la hausse du Smic, mais sans "destabiliser les entreprises"
Le président de la République, François Hollande, a promis mardi sur France 2 un "coup de pouce" au
Smic, sans pour autant "déstabiliser les entreprises". "Oui, il y aura un coup de pouce, il devra rattraper ce qui n'a pas été accordé cette dernière année. Il devra aussi veiller à ce que cela ne déstablise pas les entreprises", a-t-il déclaré. Il faut "permettre à des salariés qui sont payés au Smic qui n'ont pas été revalorisés en terme de pouvoir d'achat depuis cinq ans, d'avoir un coup de pouce et en même temps de ne rien faire qui puisse déséquilibrer notamment les petites et moyennes entreprises qui sont aujourd'hui dans une difficulté de compétitivité", a-t-il poursuivi.

Nominations: la police dit être "une institution respectée"
Le président de la République a exprimé mardi le souhait que la police soit "une institution respectée", en réponse à une question sur le départ du préfet de police de Paris, annoncé dans la journée par Manuel Valls, son ministre de l'Intérieur. "Je veux que la police soit une institution respectée" a dit M. Hollande pour expliquer les remplacements qu'il compte faire. Selon lui, "trois personnes" seront remerciées, et donc "ce ne sera pas une valse considérable" des hauts fonctionnaires comme l'en accuse la droite. Cette déclaration fait référence au départ de Michel Gaudin de la préfecture de police de Paris (PP), qui doit être suivi de ceux des patrons du
renseignement intérieur et de la police.

"Tous" les engagements tenus sur la durée du quinquennat
Le président François Hollande a promis mardi sur France 2 de tenir "tous" ses engagements de la campagne sur la durée de son quinquennat tout en respectant les engagements de réduction des déficits publics pris par la France. "Ce que j'ai promis, je le tiendrai, tout, dans le calendrier tel qu'il est prévu", a-t-il déclaré, avant de rappeler qu'il était "élu pour cinq ans, pas simplement pour trois mois" et de s'engager à conserver "le même objectif de réduction des déficits publics".

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