Sa candidature sème le trouble à droite. Cela
pourrait lui coûter la victoire. Henri
Guaino, ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, est candidat
au Chesnay le 10 juin. Tout se présentait sous les meilleurs hospices dans la 3e
circonscription des Yvelines. Le député sortant Nouveau Centre, Christian Blanc,
avait annoncé plusieurs mois avant l'élection qu'il ne se représenterait pas. Et
dans cette terre de droite, Nicolas Sarkozy a réalisé un triomphal 63% le 6 mai.
Sauf que l'aubaine a attisé les convoitises dans ce fief imperdable. Claude Guéant, a été un temps pressenti. Le 11 mai, l'UMP a finalement annoncé avoir investi Henri Guaino. Une candidature "tardive et assez hasardeuse", s'est fâchée Valérie Pécresse, présidente de la fédé des Yvelines. Henri Guaino a été préféré à un élu UMP solidement implanté localement, Olivier Delaporte, 57 ans, maire de La Celle-Saint-Cloud depuis 1998. Qui, piqué au vif, a donc maintenu sa candidature.
Sauf que l'aubaine a attisé les convoitises dans ce fief imperdable. Claude Guéant, a été un temps pressenti. Le 11 mai, l'UMP a finalement annoncé avoir investi Henri Guaino. Une candidature "tardive et assez hasardeuse", s'est fâchée Valérie Pécresse, présidente de la fédé des Yvelines. Henri Guaino a été préféré à un élu UMP solidement implanté localement, Olivier Delaporte, 57 ans, maire de La Celle-Saint-Cloud depuis 1998. Qui, piqué au vif, a donc maintenu sa candidature.
A l'épreuve du
terrain
"Quelle est la signification politique de cette candidature ? En quoi porte-t-elle des valeurs différente des miennes ?", s'est défendu Henri Guaino, jamais élu. Accusé par Olivier Delaporte d'avoir bénéficié d'un "parachute doré", l'ancienne plume de Nicolas Sarkozy nie toute "solution de facilité", estimant qu'il s'agit d'une "solution logique". Il devra aussi batailler à droite contre Hervé Séveno, ancien proche de Dominique de Villepin, et contre le maire DVD du Chesnay, Philippe Brillault.
Face à cette "lutte fratricide" à droite, la candidate socialiste Fabienne Gelgon-Bilbault regrette que les candidats "règlent leurs comptes durant les législatives". "Il ne faut pas considérer que l'électorat est acquis à la droite", prévient-elle, "Beaucoup, à gauche comme à droite, redoutent la cohabitation, qui risquerait de générer un blocage institutionnel". Depuis l'annonce de sa candidature, Henri Guaino se prête en tout cas à un exercice inédit pour lui : le terrain. Connaîtra-t-il la chance du débutant dans les urnes ? Réponse le 17 juin
"Quelle est la signification politique de cette candidature ? En quoi porte-t-elle des valeurs différente des miennes ?", s'est défendu Henri Guaino, jamais élu. Accusé par Olivier Delaporte d'avoir bénéficié d'un "parachute doré", l'ancienne plume de Nicolas Sarkozy nie toute "solution de facilité", estimant qu'il s'agit d'une "solution logique". Il devra aussi batailler à droite contre Hervé Séveno, ancien proche de Dominique de Villepin, et contre le maire DVD du Chesnay, Philippe Brillault.
Face à cette "lutte fratricide" à droite, la candidate socialiste Fabienne Gelgon-Bilbault regrette que les candidats "règlent leurs comptes durant les législatives". "Il ne faut pas considérer que l'électorat est acquis à la droite", prévient-elle, "Beaucoup, à gauche comme à droite, redoutent la cohabitation, qui risquerait de générer un blocage institutionnel". Depuis l'annonce de sa candidature, Henri Guaino se prête en tout cas à un exercice inédit pour lui : le terrain. Connaîtra-t-il la chance du débutant dans les urnes ? Réponse le 17 juin
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