mercredi 25 juillet 2012

Copé "surpris" par les propos de Fillon

Jean-François Copé s'est déclaré "surpris" mardi par les déclarations de l'ancien Premier ministre François Fillon, selon lequel l'élection du président de l'UMP à l'automne constituerait "une primaire avant l'heure", dans la perspective de la présidentielle de 2017. "Cela m'a beaucoup surpris. Il ne faut pas qu'il y ait de malentendu", a réagi le secrétaire général de l'UMP sur RTL. "Cette élection (à la présidence de l'UMP) ne vise qu'à une seule chose : donner aux militants de l'UMP le libre choix de celui qui va diriger avec une équipe notre parti durant une période très particulière, qui n'est pas celle de 2017, qui est celle de 2012 à 2015", a souligné Jean-François Copé.
Le mandat de président de l'UMP est de trois ans. "En clair, a-t-il appuyé, permettre (...) à notre famille politique de faire une vague bleue aux élections municipales et aux élections régionales et départementales de 2014 pour, d'une certaine façon, répondre à la vague rose qui vient d'avoir lieu."
"Les militants vont voter"
Quant aux déclarations de François Fillon, se disant persuadé de ne pas perdre cette élection à la présidence, le secrétaire général de l'UMP a répondu : "Les militants vont voter. D'ici là, de grâce, je rappelle que nous avons vocation aussi à être dans une opposition à la fois constructive (...) mais surtout implacable face à un certain nombre d'erreurs qui sont commises aujourd'hui" par le gouvernement.

Dans la guerre des nerfs qui se joue entre les deux principaux rivaux, les déclarations de François Fillon ont été accueillies non sans déplaisir par les "copéistes", qui les jugent imprudemment hâtives et confortent selon eux la stratégie de leur chef de file. Le secrétaire général de l'UMP, qui soutient se concentrer sur l'édification d'une opposition "constructive", devrait officialiser fin août sa candidature à la direction de l'UMP. "Les militants ne sont pas dans le choix de savoir qui va être le meilleur candidat à la présidentielle" de 2017, assure Marc-Philippe Daubresse, secrétaire général adjoint de l'UMP."Ils attendent quelqu'un qui puisse être le porte-parole d'une opposition combative et préparer les échéances locales qui arrivent", notamment les municipales de 2014, ajoute ce proche de Jean-François Copé.

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