samedi 1 décembre 2012

Sarkozy exige une "solution avant mardi"

La médiation de Nicolas Sarkozy continue. Alors que la situation à l'UMP reste bloquée, l'ancien président de la République a téléphoné à François Fillon, vendredi matin. Selon un filloniste, Nicolas Sarkozy a réclamé que lui et Jean-François Copé fassent "un pas l'un vers l'autre". Et a lancé un ultimatum : "Je vous demande très fermement tous les deux de trouver une solution avant mardi. Sinon je dirai publiquement que vous êtes tous les deux disqualifiés pour diriger un grand parti", a-t-il prévenu. C'est mardi que le groupe filloniste à l'Assemblée nationale sera officiellement créé.
Au cours de cet entretien téléphonique, qui a été cordial selon cette source proche de François Fillon, l'ex-chef de l'Etat a signifié à son ancien Premier ministre qu'il avait tenu le même discours à son rival. "J'ai dit à Jean-François que vous deviez vous entendre, que tout ça avait assez duré", lui a-t-il assuré. Sur ce "pas" que les deux adversaires doivent faire, Nicolas Sarkozy a précisé avoir voulu "que Jean-François le fasse (jeudi) soir". "Il m'a demandé d'attendre jusqu'à dimanche", a-t-il ajouté. Avant d'avertir : "C'est le dernier délai."

Copé et Fillon s'exprimeront dimanche

Dimanche, Jean-François Copé a prévu de tenir en fin de journée une "réunion militante" à Nancy. François Fillon doit quant à lui s'exprimer plus tôt le même jour lors des rencontres de Royaumont, dans le Val-d'Oise, chez son soutien, le député Jérôme Chartier. Le député de Paris devrait notamment évoquer la crise à l'UMP.
Depuis l'échec d'Alain Juppé à trouver un compromis, Nicolas Sarkozy apparaît comme le dernier à pouvoir réconcilier les deux camps, qui se livrent une guerre depuis le scrutin du 18 novembre. Il avait notamment déjeuné avec François Fillon lundi avant d'obtenir du député de Paris et du président proclamé de l'UMP une rencontre, mardi. L'ex-chef de l'Etat avait alors demandé aux deux rivaux de s'entendre pour organiser un référendum auprès des militants et, en cas de réponse positive, qu'un nouveau vote ait lieu avant mars 2013.
Mais cet accord de principe formulé par Jean-François Copé et François Fillon ne s'est jamais concrétisé : le premier a exigé que le second renonce à son groupe à l'Assemblée, en vain. Depuis mercredi, le député-maire de Meaux n'est plus revenu publiquement sur la crise qui frappe son parti.
 

1 commentaire:

Anne a dit…

Il EXIGE ?!
est-ce normal ???

Bon samedi Francis
biz Anne