lundi 7 janvier 2013

Le 7 janvier...l'expresso

La phrase

"Assumez le choix réformiste que vous avez esquissé! Tranchez! Assumez l'urgence politique qui s'impose à la Mendès ou à la Schröder. Il n'est plus temps de ruser", lance le patron du MoDem François Bayrou à l'adresse de François Hollande, dans Les Echos.

Le bug

L'accord entre partenaires sociaux sur la sécurisation de l'emploi n'a pas été conclu fin décembre et, sur BFM Business, la présidente du Medef Laurence Parisot se dit "pessimiste". Sur Canal +, le ministre du Travail Michel Sapin rétorque qu'un accord devra être trouvé d'ici vendredi. Et de lancer : "La différence entre une négociation réussie et une négociation ratée, ce n'est pas trois semaines de retard, mais c'est le contenu de l'accord."

L’attaque

"François Hollande n'est pas à la hauteur. Il faut qu'il comprenne que gouverner ce n'est pas une technique de gestion. On a besoin d'inventer, d'innover, et pas seulement d'équilibrer les comptes", déclare l'ancien ministre socialiste Claude Allègre dans Nice-Matin.
 

L’anecdote

Réagissant à une information du JDD paru le 16 décembre, Michel Sapin a reconnu sur Canal + "être cousin avec (Gérard) Depardieu par la famille Delagrave, qui étaient de célèbres éditeurs".

L’échange

Après un week-end de polémique, Vincent Peillon, le ministre de l'Education nationale, a justifié sur RTL sa position quant à l'organisation de débats dans les écoles sur le mariage pour tous : "Ces débats doivent avoir lieu dans la société, pas dans l'école (…) qui doit être préservée." Et d'ajouter : "Tout le monde veut de la polémique et certains petits esprits veulent prendre les enfants en otage d'un débat d'adultes."
Invité à réagir à ces propos sur i-Télé, le sénateur UMP Gérard Larcher a assuré que "l'école peut être un lieu de débats". "Pas l'école primaire, pas forcément le collège. Mais le Lycée est un lieu où se construit le citoyen."
 

Le chiffre : 75%

Revenant sur la taxe à 75%, Harlem Désir a assuré sur RMC-BFMTV que "l'objectif sera tenu", c'est-à-dire "une taxation exceptionnelle des foyers fiscaux à hauts revenus", avant d'ajouter : "Ce sera fait avant la fin de l'année." "Pour combien de temps?", lui demande le journaliste. Le patron du PS reste vague : "Pour une durée qui est celle de l'agenda du redressement des comptes publics."
 

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