mardi 26 février 2013

L'expresso du 26 février

La phrase

"Je ne suis pas certain que le moment choisi par Vincent Peillon pour remettre ce sujet (le raccourcissement des vacances d'été) sur la table soit le bon. La situation est déjà suffisamment instable avec le retour à la semaine de quatre jours et demi de classe en primaire", a expliqué Claude Bartolone, dans une interview aux Echos.

L'attaque

Après avoir qualifié, lundi sur le plateau du Grand Journal de Canal+, François Hollande de "comique", Luc Chatel a de nouveau critiqué le chef de l'Etat sur LCI. L'ex-ministre de l'Education nationale lui reproche son trait d'humour sur Nicolas Sarkozy, fait samedi au Salon de l'Agriculture. "Si François Hollande mettait autant d'énergie à réduire le chômage qu'à faire ses petites blagues, la France se porterait mieux", a moqué le député UMP.
 

La réplique

Sur France 2, Nathalie Kosciusko-Morizet fustige la politique du gouvernement, qui a fait, selon elle, "le contraire de ce qu'il faut faire" pour réduire le chômage. "C'était la semaine des renoncements", a-t-elle dit, en allusion aux propos de François Hollande, qui a expliqué samedi que la courbe du chômage ne s'inverserait pas d'ici à la fin de l'année. Soupir de Benoît Hamon sur i-Télé : "Elle s'en réjouirait presque... C'est ça, le plus dramatique." Le ministre chargé de la Consommation a critiqué ceux qui "flairent le bon coup à l'idée qu'on n'atteigne pas cet objectif".

La mise au point

Interrogé sur la diffusion de la vidéo de la famille française enlevée au Cameroun par le groupe islamiste Boko Haram, Jean-Yves Le Drian a exclu sur RTL de discuter avec les ravisseurs. "On ne négocie pas sur ces bases-là, avec ces groupes-là", a déclaré le ministre de la Défense au sujet de la revendication du mouvement, qui exige la libération de djihadistes détenus au Nigeria et au Cameroun contre celle des otages. "On ne joue pas à ce jeu de surenchères, parce que ça, c'est le terrorisme", a-t-il ajouté.

Le chiffre : 100

C'est le coût, en millions d'euros, de l'intervention militaire de la France au Mali, plus de six semaines après l'engagement des premiers soldats. Le chiffre a été annoncé par Jean-Yves Le Drian sur RTL, qui a précisé que les comptes "seront publiés devant la Commission des finances de l'Assemblée nationale". Lundi, les pays d'Afrique de l'Ouest ont réclame 715 millions d'euros, deux fois plus que promis, pour financer sa force militaire au Mali.
 

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