mercredi 6 février 2013

L'expresso du 6 février

L'annonce

Pour la première fois, un membre du gouvernement évoque une échéance pour le désengagement de l'armée français du Mali. "Je pense qu'à partir de mars, si tout se passe comme prévu, le nombre de troupes françaises devrait diminuer", fait savoir Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, dans un entretien au quotidien Metro. "La France n'a pas vocation à rester durablement au Mali", précise-t-il.

La phrase

"Je les (les toxicomanes) préfère vivants que morts. Je préfère qu'il y ait un encadrement dans des salles de shoot plutôt que des gens qui se piquent n'importe où." Sur i-Télé, le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, justifie la décision de Matignon d'expérimenter une salle de consommation de drogue.

Le soutien

"Je ne suis pas là pour faire de l'opposition stupide", prévient le député UMP Laurent Wauquiez sur BFMTV et RMC. L'ex ministre reconnaît qu'il était d'accord avec les idées avancées mardi par François Hollande, lors de son discours devant le Parlement européen. "Au fond, je souscris à beaucoup de choses", dit-il. Avant de nuancer : "Le problème, c'est que ce discours, c'est le même qui était tenu avant son élection, (…) c'est le même qui est tenu depuis 9 mois."

L'échange

Interrogé par Jean-Michel Aphatie sur RTL, l'ex-président Valéry Giscard d'Estaing donne son point de vue sur l'état de l'Union européenne.
- Vous êtes inquiet pour l'Europe?
- Non.
- C'est l'optimisme qui l'emporte…
- Non, ce n'est pas ça, c'est la nécessité qui l'emporte. (…) Il faut avoir des objectifs simples, compréhensibles de l'opinion, (…) pour voir que l'Europe avance.

Le chiffre : 32%

Selon un sondage TNS-Sofres pour France Info/Le Monde/Canal+, près d'un tiers (32%) des Français se disent "tout à fait" ou "assez" d'accord avec les idées du Front national. En revanche, 67% d'entre eux n'envisagent pas de voter pour cette formation politique. Sur Canal+, le député FN Gilbert Collard préfère retenir le positif. "Les électeurs avaient peur de se dire proches du Front national. (…) Il y a eu un phénomène de diabolisation qui a été instauré par François Mitterrand (…) Mais aujourd'hui, les gens se rendent bien compte que (les propositions du parti), c'est construit", explique-t-il.

La mise au point

Il n'y aura pas "d'interdiction du Wi-fi" à l'Assemblée nationale. Alors que plusieurs députés protestent contre l'utilisation de Twitter par certains de leurs collègues lors des débats sur le mariage pour tous, Claude Bartolone assure sur i-Télé qu'"il ne peut pas y avoir de dévoiement". "Je n'utiliserai pas le brouilleur, je n'empêcherai pas la communication électronique", a fait savoir le président de la chambre, souhaitant toutefois "une règle du jeu" sur l'utilisation d'Internet dans l'hémicycle.
 
 
 

1 commentaire:

Anne a dit…

Qui vivra...verra !
Bonne journée Francis
bizzz Anne