mercredi 27 mars 2013

L'expresso du 27 mars

La réplique

"Non, je ne suis pas un salopard", a déclaré Pierre Moscovici aux lecteurs du Parisien. "Je pense toujours français, je pense toujours à la France, pas par nationalisme mais parce que c'est dans mes tripes", a assuré le ministre de l'Economie, qui évoque une "accusation indigne" sans toutefois de "connotation antisémite". "On est pas obligé de partager la doctrine ou l'idéologie du voisin. Mais on doit le respecter", a-t-il conclu.
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L'appel

Comme lors de la présentation de sa motion de censure à l'Assemblée nationale, Jean-François Copé a une nouvelle fois sur Canal + appelé le gouvernement à changer le cap de sa politique. "Si François Hollande accepte de changer complètement de politique, avec un big bang économique, je suis prêt avec l'UMP à travailler à l'intérêt national", a expliqué le chef de file de l'opposition. Et d'ajouter que, dans le cas contraire : "On est assurés du collapse."

La phrase

"C'est le rendez-vous de son quinquennat", a estimé Jean-Louis Borloo sur France 2 à propos de l'intervention télévisée de François Hollande jeudi soir.

La mise en garde

Revenant sur les propos de Jean-Luc Mélenchon, qui laissent une "amertume vraiment profonde", Stéphane Le Foll a estimé sur iTélé qu'il fallait que les responsables politiques soient "plus respectueux". Le ministre de l'Agriculture met en garde : "La gauche ne gagnera pas dans un débat au sein de la gauche, mais gagnera dans un débat face à la droite et à l'extrême-droite."

L'attaque

Pour Marine Le Pen, le gouvernement actuel réunit "en même temps les pires défauts de la droite et les pires défauts de la gauche". A savoir pour la présidente du Front national, invitée de France Inter, "l'ultralibéralisme" et une "tendance à venir en aide à ceux qui n'en ont pas besoin" d'un côté, et "le gaucho-laxisme dans la gestion de l'insécurité" de l'autre.

Le soutien

Sur BFMTV, le chef de file des députés socialistes, Bruno Le Roux, a apporté son soutien à François Hollande et à son objectif d'inverser la courbe du chômage d'ici la fin 2013. "Nous ne sommes pas inactifs", assure-t-il rappelant les différents dispositifs mis en place par le gouvernement. "Nous avons mis une seule priorité à toute notre action : l'emploi (…) Jamais autant de dispositif en une année n'ont été pris!", a précisé le député, pour qui les chiffres actuels du chômage "révèlent ce qui s'est passé il y a plusieurs mois". "On voudrait qu'en un an, on répare tout ce qui a été fait pendant dix ans", a ajouté Bruno Le Roux.

La phrase qu fâche

Dans les couloirs de l'Assemblée nationale, le député PS Pascal Cherki a critiqué la politique de François Hollande. "Lorsqu'on est président de la France, on n'est pas conseiller général, on prend la mesure de la situation et on change de braquet", a-t-il déclaré. Des propos "fermement" condamnés par le responsable socialiste Harlem Désir
 

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