jeudi 28 mars 2013

L'expresso du 28 mars

La phrase

"J'attends qu'il soit le chef de l'Etat", a déclaré François Bayrou sur France 2, à propos de l'intervention à venir de François Hollande.

L'aveu

Henri Guaino est également revenu sur BFMTV sur l'allocution à venir de François Hollande. "S'il vient parler pour ne rien dire, ce sera grave", a déclaré le député UMP. Mais ce dernier a reconnu que "pendant des années, on a tous fait de graves erreurs". "On a le pays qu'on mérite, on a la politique qu'on mérite", a ajouté ce proche de Nicolas Sarkozy. Avant d'appeler à "en tirer les conséquences et changer radicalement de cap".

La prédiction

Sur Canal+, l'économiste et ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, Alain Minc, a été interrogé sur les ennuis judiciaires de l'ancien président de la République. "Tout ça aura disparu avant 2017", a-t-il estimé, laissant entendre que Nicolas Sarkozy pourrait se lancer dans la course à la présidentielle.

Le conseil

Jugeant François Hollande "dans une impasse", l'ancien Premier ministre Alain Juppé a donné un conseil à l'actuel chef de l'Etat. Pour le maire de Bordeaux, qui s'exprimait sur Europe 1, le chemin à suivre est simple. "Il n'y a qu'une seule solution : réduire les dépenses et donner de la confiance et de la visibilité à la politique économique", a-t-il déclaré.

Le choix

Le député Laurent Wauquiez a appelé jugé "évident" qu'il fallait une nouvelle élection à la présidence de l'UMP à la rentrée, comme actée par les deux équipes des deux concurrents Jean-François Copé et François Fillon fin 2012. "Il est évident qu'il faut une élection", a-t-il ainsi déclaré. Quant à savoir s'il sera candidat, il a botté en touche : "Le sujet n'est pour l'instant pas d'actualité", a précisé celui qui avait apporté son soutien à François Fillon, affirmant être "résolument fidèle" en politique.

La mise en garde

Interrogé sur la politique menée par le gouvernement, l'écologiste Jean-Vincent Placé a affirmé sur Europe 1 que la majorité "perd à gauche et ne gagne rien au centre". "La gauche est inquiète, nous, les écologistes, nous sommes très perplexes, la gauche de la gauche est carrément dans l'opposition, les centristes se décalent parce qu'on met en place des débats de société qui les envoient plutôt à droite", a-t-il complété, critique sur "la ligne politique". Le sénateur attend donc "une révolution politique jeudi soir".

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