La phrase
"On peut comprendre que certains ne soient pas d'accord et je respecte leur point de vue. Mais le débat a eu lieu, dans la société et au Parlement", déclare Jean-Marc Ayrault au sujet de la loi sur le mariage pour tous, dans une interview accordée à Paris-Normandie. Le Premier ministre "appelle à l'apaisement" avant une nouvelle manifestation dimanche, à laquelle participera des élus UMP.
Le chiffre : 51%
Manuel Valls, pilier de l'exécutif? Dans un sondage BVA publié sur le site Internet du Parisien, il est cité par 53% des personnes interrogées comme ministre sur lequel "il faudrait le plus s'appuyer pour le futur gouvernement", en cas de remaniement. Le ministre de l'Intérieur bat largement ses autres collègues : Laurent Fabius et Michel Sapin, deuxième et troisième, sont jugés indispensables pour 27% et 24% des Français. Parmi les personnalités qui ne sont pas au gouvernement mais qui "pourraient faire un bon ministre de François Hollande", Jean-Louis Borloo est quant à lui cité par 44% des sondés.
La mise au point
Bernard Tapie est loin de se sentir embarqué dans le même bateau que Christine Lagarde. Alors que la patronne du FMI est interrogée jeudi dans le cadre d'une enquête ouverte pour "complicité de faux et détournement de fonds publics", l'homme d'affaires assure que ce dossier ne le concerne pas. "Je dois vous dire que le sort judiciaire de Christine Lagarde ne m'intéresse pas du tout", a-t-il déclaré sur Europe 1. "Je voudrais rappeler que madame Lagarde est dans le camp adverse, elle est ministre des Finances, représentante de l'Etat propriétaire de la banque. Moi, j'ai mon camp, elle a le sien", a-t-il précisé, même si l'ancienne ministre de l'Économie est soupçonnée de l'avoir favorisé dans le règlement du contentieux l'opposant à l'Etat sur la revente d'Adidas par le Crédit Lyonnais, en 1993.
Le bug
Interrogé sur l'affaire Tapie-Lagarde, Bruno Le Roux a martelé sur i-Télé qu'une seule question l'intéressait : savoir si "les contribuables ont été lésés" par l'arbitrage controversé rendu en 2008. Et s'il le faut, Bernard Tapie devra "rendre ces 403 milliards d'euros", a dit le patron des députés socialistes… avant de se faire reprendre par Christophe Barbier : il s'agissait bien de 403 millions d'euros.
L'explication
Sur Canal+, le vice-président du Front national, Florian Philippot, a marqué un silence lorsqu'on lui demandait s'il condamnait le comportement de Bachar el-Assad en Syrie. "Oui je condamne mais pour y mettre quoi à la place? Votre question est un peu piégeuse", a-t-il répondu. Le dirigeant frontiste a précisé qu'il préférait que le président syrien reste au pouvoir, "faute de mieux". "Le pire est à côté (…) Ce sont ces islamistes qu'on veut mettre au pouvoir", a-t-il encore dit.
La mise en garde
"Aujourd'hui, il y a un virus mortel qui menace l'UMP, c'est une forme de radicalisation", a prévenu Jean-Pierre Raffarin sur France Inter. L'ex-Premier ministre faisait notamment allusion aux propos de Guillaume Peltier à l'égard de Nathalie Kosciusko-Morizet qui lui reprochait sa position sur le mariage gay. "Il faut pouvoir se respecter. C'est ce qui manque à l'UMP, c'est cette culture du débat, de la différence", a-t-il fait valoir.
L'anecdote
Invité de Canal+ pour faire la promotion de son livre, Moi, Dodo la Saumure, Dominique Alderweireld - dont le nom est cité aux côtés de celui de Dominique Strauss-Kahn dans l'affaire du Carlton de Lille -, a expliqué avoir mis dans une version initiale les noms de nombreuses personnalités qu'il a côtoyées. Mais ils ont été "censurés par les avocats des éditeurs", a-t-il dit, semblant le regretter.
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