François Hollande avait promis qu'il n'y aurait pas d'augmentation d'impôts supplémentaire à partir de 2014, en dehors de celle déjà programmée. Mais cette promesse risque bel et bien de ne pas être respectée. Ce dimanche, dans une interview dimanche au Parisien, le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, a reconnu que la possibilité que 2014 soit la dernière année d'augmentation de la pression fiscale dépendrait "de l'état de l'économie française" et pas seulement du volontarisme du gouvernement.
"En 2014, nous limiterons la hausse des prélèvements obligatoires à 0,3% du PIB (environ 6 milliards d'euros, ndlr) et je souhaite que ce soit la dernière année où ils augmenteront", a déclaré le ministre au quotidien. "J'ai exprimé ce souhait, ce n'est pas par rapport au gouvernement ou à quiconque, c'est par rapport à l'état de l'économie française", a expliqué à Aix Pierre Moscovici. "Quand je dis que je le souhaite, c'est que toutes nos politiques dépendent d'un paramètre, sur lequel nous agissons mais que parfois nous subissons aussi: la croissance", a-t-il détaillé.
Il a rappelé que pour 2014, le projet de budget prévoyait 14 milliards d'économies dans les dépenses et entre 0,2 et 0,3% du Produit intérieur brut (entre 4 et 6 milliards) d'augmentation des prélèvements obligatoires. Pour M. Moscovici, après 2014, les prélèvements obligatoires pourraient "connaître une pente qui soit celle de la stabilité puis de la diminution".
"En 2014, nous limiterons la hausse des prélèvements obligatoires à 0,3% du PIB (environ 6 milliards d'euros, ndlr) et je souhaite que ce soit la dernière année où ils augmenteront", a déclaré le ministre au quotidien. "J'ai exprimé ce souhait, ce n'est pas par rapport au gouvernement ou à quiconque, c'est par rapport à l'état de l'économie française", a expliqué à Aix Pierre Moscovici. "Quand je dis que je le souhaite, c'est que toutes nos politiques dépendent d'un paramètre, sur lequel nous agissons mais que parfois nous subissons aussi: la croissance", a-t-il détaillé.
Il a rappelé que pour 2014, le projet de budget prévoyait 14 milliards d'économies dans les dépenses et entre 0,2 et 0,3% du Produit intérieur brut (entre 4 et 6 milliards) d'augmentation des prélèvements obligatoires. Pour M. Moscovici, après 2014, les prélèvements obligatoires pourraient "connaître une pente qui soit celle de la stabilité puis de la diminution".
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