dimanche 14 juillet 2013

Vivement le 14 juillet 2014!

Pas de bonnes nouvelles à commenter, ni d’annonces concrètes à faire. On comprend que François Hollande ait hésité à accorder un entretien pour son deuxième 14-Juillet à l’Élysée. Circonstances aggravantes : ses deux dernières émissions de télévision furent des flops. Difficile pourtant de se soustraire à cette tradition. Cela eut été interprété comme une dérobade. Hollande va donc s’y coller. Y compris en rompant avec l’une de ses promesses les plus anecdotiques : ne pas répondre aux interviews depuis le palais présidentiel. Il est décidé à mieux incarner la fonction. Ce supplément de solennité lui fera peut-être du bien.
Président impopulaire, il va profiter de la fête nationale pour multiplier les gestes de compassion. Vendredi, il est arrivé le premier à la gare de Brétigny pour exprimer sa solidarité avec les familles des victimes. Dimanche, il a prévu de s’attarder sur les Champs-Élysées avec les proches des militaires engagés au Mali. Mais la compassion n’efface pas la dégradation de l’économie. Un début de mandat compliqué par l’affaire Cahuzac, le limogeage de Delphine Batho et une majorité au bord du burn-out. Déterminé à maintenir le cap du redressement, Hollande sait bien que d’autres moments durs l’attendent : la réforme des retraites, le budget 2014 et les défaites probables aux municipales et aux européennes. Vivement le 14 juillet 2014!
 

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