En visite aux Antilles depuis le milieu de la semaine, Manuel Valls ne devait rentrer à Paris que dimanche. Face à la vive polémique et aux critiques dont il fait l'objet après l'expulsion de Leonarda, le ministre de l'Intérieur a finalement décidé d'écourter son voyage. Il est ainsi revenu dans la capitale dès samedi matin -son avion a atterri à Orly vers 8h30.
Il a immédiatement reçu le rapport de l'enquête administrative sur les conditions de l'expulsion de la jeune fille. Il s'exprimera sur le sujet le plus rapidement possible, peut-être dès samedi, et dimanche au plus tard.
Il a immédiatement reçu le rapport de l'enquête administrative sur les conditions de l'expulsion de la jeune fille. Il s'exprimera sur le sujet le plus rapidement possible, peut-être dès samedi, et dimanche au plus tard.
"Si elle revient, je peux m'en aller"
Sur le plan politique, Manuel Valls aurait, selon Libération, menacé de démissionner si l'adolescente rom était autorisée à rentrer en France, comme Jean-Marc Ayrault l'envisage depuis jeudi. "Si elle revient, je peux m'en aller", aurait-il dit d'après Libération, qui cite des sources ministérielles. La menace sera évidemment d'autant plus forte si les conclusions de l'enquête montrent que le droit a été respecté et que Leonarda est malgré tout ramenée dans l'Hexagone.
Face à la situation, François Hollande , qui ne s'est toujours pas exprimé sur le sujet, se retrouve dans une situation très compliquée. Soit il lâche Manuel Valls, son ministre le plus populaire, alors même que deux Français sur trois sont contre le retour de Leonarda. Soit il lâche une bonne partie de la gauche, outrée par les conditions d'expulsion de l'adolescente.
Sur le plan politique, Manuel Valls aurait, selon Libération, menacé de démissionner si l'adolescente rom était autorisée à rentrer en France, comme Jean-Marc Ayrault l'envisage depuis jeudi. "Si elle revient, je peux m'en aller", aurait-il dit d'après Libération, qui cite des sources ministérielles. La menace sera évidemment d'autant plus forte si les conclusions de l'enquête montrent que le droit a été respecté et que Leonarda est malgré tout ramenée dans l'Hexagone.
Face à la situation, François Hollande , qui ne s'est toujours pas exprimé sur le sujet, se retrouve dans une situation très compliquée. Soit il lâche Manuel Valls, son ministre le plus populaire, alors même que deux Français sur trois sont contre le retour de Leonarda. Soit il lâche une bonne partie de la gauche, outrée par les conditions d'expulsion de l'adolescente.
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