mercredi 16 octobre 2013

L'expresso du 16/10

"Au point où on en est, au point où en est le gouvernement, je me demande s'il ne faut pas revenir devant le peuple", a affirmé sur BFMTV Jean-Louis Borloo, qui a dit avoir "l'impression que le gouvernement est aujourd'hui un canard sans tête". Evoquant notamment la "colère sociale", le président de l'UDI a demandé au chef de l'Etat de "réfléchir" à cette proposition. "Ça peut être une dissolution (de l'Assemblée nationale), ça peut être un référendum sur un sujet particulier", a-t-il détaillé. Cette échéance devrait avoir lieu selon lui "avant la fin d'année".

La mise au point

Chef de file des députés PS, Bruno Le Roux a critiqué à son tour l'expulsion d'une collégienne kosovare, la semaine dernière lors d'une sortie scolaire. "Il faut avoir quelques principes. Il doit y avoir une faculté de discernement", a-t-il expliqué. Pour autant, l'élu a assuré ne pas vouloir "tomber dans la stigmatisation d'un ministre de l'Intérieur aux antipodes" des précédents gouvernements. "Ce ne sont pas des méthodes de droite", a-t-il encore déclaré.

La polémique

Marion Maréchal-Le Pen a dénoncé sur RTL "deux poids, deux mesures", par rapport à "l'affaire du caquetage (à l'Assemblée) qui a fait tout un brouhaha à juste titre". Elle a été traitée le week-end dernier dans un tweet de "conne" et de "salope" par un assistant parlementaire d'un sénateur PS, en référence à la polémique entre Guy Bedos et Nadine Morano. "Non seulement le sénateur qui emploie cet assistant l'a défendu, mais de surcroît un certain nombre de responsables PS nous expliquent que 'bon c'est vrai, c'était pas utile, c'était grossier mais finalement elle l'a bien mérité'", a regretté la députée frontiste. Sur RMC, l'assistant parlementaire a dit "maintenir (son) humour Hara-Kiri".

La phrase

"Nous cherchons aujourd'hui de vraies solutions, mais nous savons aussi que la situation de la filière porcine est complexe", a affirmé sur Europe 1 Guillaume Garot, le ministre de l'Agroalimentaire, au sujet de la colère en Bretagne.

L'attaque

A l'occasion d'un débat sur France Bleu Provence, Samia Ghali a accusé son adversaire du second tour de la primaire socialiste de Marseille, Patrick Mennucci, d'être au coeur des "arrangements d'appareils". "Tu es le candidat de Paris, tu es le candidat de Matignon", a déclaré la sénatrice, en conflit ouvert contre l'exécutif.

L'explication

Interrogée sur l'éventuelle complaisance du FN à l'égard du régime syrien, Marion-Maréchal Le Pen a justifié : "Nous ne défendons pas M. Bachar El-Assad." "Ce régime totalitaire - il faut bien le dire - avait le mérite de préserver le droit des femmes, le droit des minorités", a déclaré la députée, résumant Damas et la rébellion à un "choix entre la peste et le choléra".

L'indignation

Le député UMP Laurent Wauquiez "trouve ridicule" la condamnation lundi d'un père de famille, pour avoir donné une fessée déculottée à son fils de 9 ans. "La justice s'occupe d'un homme qui a donné une fessée à son fils plutôt que de s'occuper des malfrats, de ce qui se passe à Marseille...", a déploré l'ex-ministre sur France 2. "Gardons un peu de bon sens", a-t-il encore affirmé.
 

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