vendredi 18 octobre 2013

L'expresso du 18/10

Des lycéens parisiens étaient encore mobilisés vendredi matin, pour protester contre les expulsions de mineurs sans-papiers. "Je leur demande de rentrer dans les établissements", a dit Vincent Peillon sur Europe 1. "Je demande aux lycéens de ne pas tout amalgamer, je leur demande, puisqu’ils défendent le droit à l’éducation, de ne pas bloquer ceux qui veulent entrer dans leur lycée et je leur demande de rentrer dans leur établissement", a insisté le ministre de l’Education nationale.

La phrase

"J'appelle les responsables de l'UMP, les républicains, à désavouer cette formulation de M. Copé, à s'en démarquer et à condamner cette forme de dérapage", a déclaré sur France 2 le patron du PS, Harlem Désir, après que le patron de l'UMP ait dénoncé jeudi un système "FNPS".

L'explication

Samia Ghali fera-t-elle de nouveau appel aux bus pour transporter des électeurs marseillais, dimanche lors du second tour de la primaire socialiste? La question lui a été posée sur RTL. "Il n'y a pas que des bus, il y a plus d'une centaine de voitures et de véhicules déployés", a déclaré la sénatrice PS, qui a justifié cette pratique. "Pourquoi ça choque? Ce sont des gens qui ont envie de faire gagner Samia Ghali", a-t-elle affirmé, qui dit "assumer de permettre aux quartiers populaires de se rendre aux urnes".

La mise au point

Son appel mercredi à protéger l'école des expulsions de sans-papiers avait été considéré comme une réponse à Manuel Valls. Sur Europe 1, le ministre de l'Education Vincent Peillon s'est défendu de toute opposition avec son collègue de l'Intérieur au sujet du cas Leonarda. "J’entends qu’il y aurait des polémiques au gouvernement. Non! il y a une politique du gouvernement", a-t-il lancé, en affirmant sa "solidarité" envers Manuel Valls. "Je soutiens Manuel Valls, je considère que c’est un excellent ministre", a-t-il insisté.
 
La critique
Les clubs de football menacent de faire grève la saison prochaine si la taxe à 75% entrait en vigueur. "C'est assez ridicule", a commenté sur i-Télé François de Rugy, co-président du groupe EELV à l'Assemblée nationale. "J’appellerai à un peu de décence, quand on est footballeur...", a ajouté l'élu du Loire-Atlantique, qui a cité l'exemple du club de Nantes, qui versait l'an dernier en Ligue 2 des salaires de "100.000 euros" à certains joueurs.
 

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