"Les images de l'arrivée des otages m'ont laissée
dubitative. Leur extrême réserve, leur habillement : étonnant." Sur
Europe 1, Marine Le Pen a dit ressentir un certain trouble en découvrant
les images des ex-otages français après leur libération.
"La barbe taillée d'une manière étonnante, l'habillement étrange, le
chèche... Ça mérite des explications", a-t-elle poursuivi, sans en dire
plus : "Non, je ne suis pas dans l'allusion, je vous explique le
sentiment que j'ai eu et je pense qu'il est partagé par un certain
nombre de Français. Je n'irai pas jusqu'à faire des théories, je crois
que je ne serais pas dans mon rôle."
La mise au point
Le ministre Alain Vidalies, interrogé sur la libération des quatre otages d'Arlit, a répété sans relâche jeudi matin que "la France ne verse pas de rançon".
Sur i-Télé, le ministre délégué aux Relations avec le Parlement a
assuré qu'"il n'y a pas eu de rançon versée. C'est l'application d'un
principe posé avant que cette affaire ne soit dénouée, qui vaut pour les
autres affaires, pour les autres otages, c'est que la France ne verse
pas de rançon". Oui, mais les services secrets contre la parole
officielle, la nécessité de ne pas motiver des preneurs d'otages? "La
France ne verse pas de rançon", a-t-il réitéré.
L'annonce
Marion Maréchal-Le Pen a trouvé son
point de chute pour les municipales. La jeune députée FN souhaitait
aider une liste dans l'une des trois mairies gagnables de sa
circonscription du Vaucluse. Ce sera finalement à Sorgues qu'elle
donnera un coup de main à Gérard Gérent, un conseiller municipal de
l'actuelle majorité UMP. Elle sera seconde de cette liste Rassemblement
Bleu Marine.
La prévision
Dominique Buserreau, député UMP, en est quasi-sûr. Nicolas Sarkozy
sera candidat en 2017. Il a rencontré l'ex-président il y a peu, dans
ses bureaux de Miromesnil, à Paris. "Je suis plutôt ressorti de cette
rencontre - qui était dans un cadre plutôt amical et familial - avec
l'idée qu'il serait candidat", explique-t-il ce jeudi sur RTL. "Il n'y a
pas un visiteur de Nicolas Sarkozy, depuis qu'il a quitté l’Élysée qui
est allé le voir rue de Miromesnil ou qui l'a rencontré dans une autre
circonstance, qui ne ressorte pas avec l'idée que Nicolas Sarkozy a
envie d'être candidat."
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