"Dans l'affaire Bettencourt, il y a encore des innocences à démontrer. Je pense à Eric (Woerth). On aurait pu avoir un deuxième non-lieu (après celui de Nicolas Sarkozy, Ndlr)", a estimé Christian Jacob, chef de file des députés UMP sur i-Télé.
Le regret
Invité sur i-Télé, Henri Guaino s'est déclaré "assez choqué par l'attitude de François Fillon". Evoquant les propos de l'ancien Premier ministre au sujet de sa "compétition" avec Nicolas Sarkozy dans le JDD, le député UMP des Yvelines a regretté que François Fillon "choisisse son ennemi dans son propre camp" : "Ce n'est pas un comportement moral. A quoi rime cette histoire de guerre (avec Nicolas Sarkozy, Ndlr)?"
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L'analyse
"Quand la gauche ne se rassemble pas, elle arrive à disparaître." Telle est la leçon que tire Bruno Le Roux, patron des députés socialistes, des résultats de l'élection partielle cantonale à Brignoles qui a vu, dimanche, la gauche éliminée au premier tour. Sur France 2, l'élu socialiste a donc appelé au "rassemblement" : "A gauche, personne ne peut réussir à tirer son épingle du jeu en critiquant la politique (du gouvernement)."
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L'attaque
Valérie Pécresse a évoqué sur RTL "l'instrumentalisation par la gauche" de la montée du Front national. "Manuel Valls court le pays pour parler du FN au lieu de s'attaquer aux voyous", a estimé l'ancienne ministre UMP du Budget pour qui "tout cela est très mitterrandien". "Ça ne mène pas le pays à une sortie de crise", a-t-elle ajouté.
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Le soutien
Dans l'édition de mardi du Parisien, Florence Berthout, qui veut obtenir l'investiture de l'UMP dans le 5e arrondissement de la capitale, défie Jean Tibéri. Elle souhaite en effet mettre fin au mandat local de l'ancien maire de Paris. Interrogée sur France Info, Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate de l'UMP pour succéder à Bertrand Delanoë, a affiché son franc soutien à "une femme à la fois d'autorité et de talent". "Je veux le renouvellement, je l'ai toujours dit, y compris pour le 5e arrondissement", a lancé l'ancienne ministre qui a ajouté : "Il y a un moment où il faut savoir passer la main."
Réponse de Jean Tibéri, contacté mardi matin par Le Lab d'Europe 1 : "Je ne céderai pas à ces menaces (..) Je ferai encore preuve de patience. J'espère que la décision définitive ne sera pas celle-ci et que le bon sens l'emportera."
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