lundi 11 novembre 2013

11 novembre: Hollande hué sur les Champs-Elysées, 70 interpellations

Le président François Hollande a été hué lundi à son passage sur les Champs-Elysées lors de la cérémonie du 11 novembre. Des heurts brefs et rapidement circonscris ont éclaté entre policiers et des manifestants.
"Hollande démission, ta loi on n'en veut  pas!". Le présidentFrançois Hollande a été hué lundi à son passage sur les Champs-Elysées lors de la cérémonie du 11 novembre. Des heurts, rapidement circonscris, ont éclaté entre forces de l'ordre et des manifestants. Selon des journalistes présents sur place, des manifestants d'extrême droite côtoyaient des manifestants anti-Front national, des manifestants contre la loi sur le mariage pour tous et des "Bonnets rouges", soutenant le mouvement breton contre l'écotaxe. Quelques personnes ont été maîtrisées par des  forces de l'ordre qui ont procédé à 70 interpellations selon la préfecture de police.
Interpellation pour "violences volontaires" et "manifestation non déclarée"
Les personnes interpellées s'étaient rassemblées à l'appel "du Printemps  français et de groupes d'extrême droite, dont le Renouveau français", a précisé  la préfecture. Ces interpellations ont été effectuées pour "manifestation non déclarée" et  "pour certaines pour violences volontaires contre les forces de l'ordre".
Quelques minutes auparavant, le candidat FN à la mairie de Paris, Wallerand Saint-Just, et une vingtaine de soutiens qui se tenaient à quelques centaines de mètres de l'Arc de triomphe, ont été conduits un peu plus loin par les forces de l'ordre, a constaté une journaliste de l'AFP sur place.
Au cours de leur évacuation dans le calme, trois femmes avec des bonnets rouges et soutenant le mouvement breton ont été également éconduites. Des opposants à l'extrême droite ont également manifesté, scandant "A bas le Front national" ou encore "le Front national c'est la guerre", à quelques mètres du lieu où ont été emmenés le candidat Front national. "On n'en peut plus", a affirmé un jeune homme de 25 ans sous couvert d'anonymat, expliquant être venu dans l'intention de "siffler" le président et de dénoncer "l'amateurisme de ce gouvernement, les impôts excessivement élevés, le mariage pour tous". Les voitures du cortège présidentiel ont quitté les lieux sous les sifflets.
Oyonnax dans la journée 
Le président de la République devait ensuite s'entretenir avec les familles de soldats français morts en opérations extérieures au cours de l'année écoulée. Sept militaires français ont notamment été tués depuis le début de l'opération au Mali, en janvier dernier. Depuis 2012, le 11 novembre est en effet la date de commémoration de la Grande Guerre et de "tous les morts pour la France".

Dans l'après-midi, le chef de l'Etat doit se rendre à Oyonnax, dans l'Ain, pour un hommage croisé aux combattants de 1914-1918 et aux résistants de la deuxième Guerre mondiale. Le 11 novembre 1943, environ 200 maquisards de l'Ain et du Haut-Jura avaient défilé, drapeau tricolore en tête, jusqu'au monument aux morts de la ville, pour y déposer une gerbe portant l'inscription "Les vainqueurs de demain à ceux de 14-18". Des cérémonies ont lieu lundi aux monuments aux morts de 1914-18 dans de très nombreuses communes de France.

http://lci.tf1.fr/france/societe/11-novembre-hollande-hue-aux-champs-elysees-heurts-entre-policiers-8308901.html

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